vendredi 31 décembre 2010

Quelle est la place des compromission dans nos sociétés ?

 Quelle est la place  des compromission dans nos sociétés.

Le tragédie des USA tient moins à son système électoral, qu'a son besoin abyssal de capitaux. Assujettissant les candidats d'une élection aux Lobbys qui le financent. 

C'est une démocratie aliénée au pouvoir de l'argent, quelque soit le candidat, y compris  avec des intentions louables, reste l'otage de ceux qui l'on financé.
C'est ainsi que les institutions, politiques, économiques ou encore les mass-médias, sont phagocytés par la puissance de l'argent et des lobbys commanditaires. Il s'en dégage une vision du monde partisane et soumise aux intérêts particuliers.

Aux USA les Lobbys pro israéliens ont optimisé leur niveau d'influence au point d'atteindre la capacité d'influer la politique des USA au Proche et Moyen-Orient, et sans doute bien au-delà, et restent décisionnaires quelque soit l'administration en place. 
 
Quelles soient appelés "Lobbying" "Compromissions" les entretiens visant à nuire a une tierce personne, à une entité, même en fermant les yeux, cela s'appelle COMPLOT.

En Europe, en France, le système est différent, bien que cela n'empêche pas les malversations que génère l'avidité de pouvoir de la majorité de nos hommes politiques actuels, l'Europe d'aujourd'hui est au point cardinal strictement opposé à l'idée que les Pères de l'Europe s'en étaient fait. L'Europe est soumise outrageusement aux intérêts de l'argent, aux intérêts mondialistes d'un capitalisme sans foi ni loi.
Le Général de Gaulle  et Konrad Adenauer, fondateurs du premier pacte européen ne pouvaient pas imagine le panier de crabes qu'allait devenir la formidable idée d'un espace crée par l'homme et pour l'homme.  Commission européenne ou le parlement européen soumis aux Lobbys y compris le lobby israélien qui, par les pro sionistes, juif ou non, y fait la loi, quelle déception pour ces hommes profondément loyaux.

En France disais-je, la domination du Lobby pro israélien est plus pernicieuse, en effet, c'est moins une question de capitaux que d'influence dans les domaines les plus divers.  Le drame de la France se situe au niveau de son intelligentsia pro sioniste, juifs ou non, où les plus actifs, non seulement cautionnent les crimes que commet Israël, mais œuvrent à son impunité. Cette impunité est martelé au citoyen au grand jour, Télévisons, Radios, Journaux -aussi bien quotidiens, qu'hebdomadaires ou mensuels y compris des revues événementielles, (il est difficile d'imaginer à quel point les contre vérités, mensonges, historiquement-parlant son assénées par ces moyens), le but est de pérenniser à jamais, l'Etat en tous points ILLEGAL qu'est Israël. 

Cet acharnement à défendre l'impunité dont bénéficie Israël, ne se comprend que par la crainte de voir surgir le spectre de cette illégalité.  Parallèlement à ses craintes la paranoïa s'installe et dès qu'un acte malveillant est commis à l'encontre d'un juif, est illico qualifié d'antisémite par l'intelligentsia juive française y compris par des autorités aussi respectables que les autorités religieuses peuvent l'être et cela même si aucune preuve ne vient étayer cet état-de-fait. Nous avons pu constater en France à maintes reprises des cas, qualifiées d'antisémite par les instances religieuses juives, par les associations juives, par l'intelligentsia juive, qui se sont avérés après enquête étrangers à toute approche raciste et par conséquent antisémite de l'acte malveillant. 

 Mais nous savons tous que la paranoïa est la 
conséquence de nos actes.     

Cette intelligentsia, juive ou non, pro sioniste répand une idéologie où l'être humain devient un serviteur, un rouage sociétal, d'une idéologie qui doit les mener au MYTHE du "PEUPLE  ELU" profitable à une minorité de citoyens indépendamment de religion, de nationalité. La Caste supranationale, ou le seul critère d'appartenance, est celui de favoriser son avènement.

En France les philosophes les plus médiatisées, (les autres on croirait que la parole leur a été confisqué) devraient éclairer nos vies, nous faire réfléchir, nous donner les moyens de réfléchir, la réalité est que ces philosophes et personnalités (médiatisées au-delà du raisonnable) la plus part du temps juifs, nous manipulent, nous mentent de manière éhonté, c'est à croire que nous somme stupides tant leurs contrevérités sont grossières. Qui sont ces escrocs de la pensée arrogants au possible pour agir ainsi contre leurs propres concitoyens à moins que nous ne soyons pas leurs concitoyens ?
Mais alors... aurions nous à faire à une sorte d'agents idéologiques, travaillant pour une puissance étrangère         ?  Nos élus, seraient-ils soumis à cette idéologie ?
En élisant un homme/femme politique favorable à Israël au sionisme, nous prenons le risque de le voir agir contre nos propres intérêts ? C'est une certitude.
Le maitre mot est lâché, celui qui voudra appartenir à cette caste supranationale devra favoriser son avènement.  Israël, le sionisme n'a même plus besoin d'acheter les consciences, tel qu'il l'a fait depuis sa création, étant donné qu'il est implicitement entendu que pour en faire partie il faille favoriser son avènement.   
Et là on comprend pourquoi tant d'hommes (hommes/femmes) politiques abondent dans le sens d'Israël du sionisme, pensant sans doute tirer implicitement profit de cet engagement. Comment comprendre autrement l'engagement d'hommes influents pour une cause criminelle y compris si c'est présenté -par les manipulations exercées- comme un bien ? Le citoyen lambda peut être dupe, mais pas ceux qui son susceptibles de connaître les tenant et les aboutissant des conflits, et pourtant c'est sans états d'âme (vergogne) qu'ils engagent la charge pour laquelle nous les avons élus en faveur de criminels, qui n'ont jamais respecté, une seule fois, le Droit international ni les Droits humains les plus élémentaires.  
 
C'est ainsi que sont phagocytés en France, touts les secteurs et dans les domaines les plus divers.  Les médias, l'enseignement, l'économie, les administrations y compris le domaine de cohésion sociale (...) (les citoyens perdent leurs acquis les uns après les autres sous des arguments économiques au favorisant de causes injustes y compris étrangères, souvent les deux)  les vérités rudérales sont si massivement et régulièrement répandues que le citoyen lambda n'a pas la possibilité de confronter ces vérités à la réalité du terrain, et quelque soit le domaine finit par admettre la vérité qui lui est imposé, sans pourvoir, faute de repères qui lui permettraient de comprendre les tenants et les aboutissants. Vérité tronqué quand elle n'est pas carrément mensongère, le citoyen ne peut les confronter à d'autres réalités, mais surtout à l'idée que lui même s'en ferait dans un système où l'information ne serait pas phagocyté par cette caste qui se croit par volonté divine  supérieure au commun des mortels et craint tant la vérité. 

Ces atavismes prennent naissance, d'après les juifs les plus fanatiques, au sortir de la Deuxième guerre mondiale par le crime que fut la Shoah. Nous savons tous ce que nous devons aux Juifs et autres communautés ayant subi des crimes du seul fait d'être ce qu'ils sont.  Il ne faut, cependant, ne pas oublier que des juifs portent, aussi, une responsabilité dans ce que fut le GENOCIDE des Juifs par les nazis. Et aujourd'hui, il est nécessaire de se poser la question de savoir si la Shoah est la conséquence du sionisme ou si c'est la sionisme qui a eu comme conséquence la Shoah.
En effet ; lorsque Chaïm Weismann déclare en 1920, à des berlinois : "que tout Etat ne peut digérer qu'un nombre limité de juifs, s'il ne veut avoir de maux d'estomac. Et que l'Allemagne a déjà trop de juifs.", [Lenni Brenner "Zionism in the Age of the Dictators] lance incontestablement un pavé dans la marre sans en mesurer les conséquences. (Ce qui bien entendu n'excuse en rient le nazisme)       
Pourquoi Chaïm Weismann (il ne fut pas le seul) prend ce risque, le but recherché est de faire peur aux juifs pour qu'ils émigrent en Palestine, grossir les rangs du sionisme. Ce modus operandi  à été utilisé à maintes reprises  y compris dans les Etats musulmans, Maghreb, mais aussi  en Syrie, Irak... où là, ces procédés furent de commettre des attentas contre des Synagogues ou leur propres coreligionnaires furent les victimes, visant à leur faire peur pour qu'il émigrent en Palestine sous couvert d'un attentat "terroriste".
En Palestine il faut distinguer deux pratiques sionistes, l'une consiste dans des attentas commis à l'encontre des de juifs pour justifier des représailles sanglantes contre les palestiniens, cette fois, l'autre consistant à des provocations ou actions plus ou moins importantes en espérant que les palestiniens riposteront donnant par là l'occasion au sionisme de se déchaîner de façon disproportionné.  L'inégalité des forces militaires en présence faisant la différence.         

La capacité de l'organisation sioniste mondiale à comploter, à acheter les consciences, à corrompre la classe politique, économique ou les mass-média, est si importante que quelque soit le domaine, la pensée unique y est exprimée, martelé, et qui finit par devenir : le seul modèle de réflexion, toute action contraire à ce modèle devient hors la loi, y compris si cette action est conforme au Droit international, aux règlements dont l'homme s'est librement doté, à la bonne séance qu'il devrait y avoir entre les hommes.
A partir du moment où cette action peut porter atteinte aux intérêts israéliens, au sionisme et à leurs souteneurs, elles sont condamnées par les tribunaux, et par les association qui, normalement, auraient du défendre le point de vue de cette action étant donné quelle est conforme au Droit international, aux Droit de l'homme et vise à la sauvegarde d'un Peuple. 

La prévarication de la majorité de la classe politique française et Européenne est si importante que la soutenance de criminels est présente comme un acte moral. L'éthique de nos hommes et femmes politiques, n'a plus rient de commun avec l'engagement qui devrait être le leur et au lieu de mettre leurs compétences au service de la nation, du plus grand nombre, c'est au service d'une minorité, c'est a une caste supranationale que nos élus font allégeance.

La mondialisation, l'universalisme des échanges spéculatif de capitaux, s'oppose à la philosophie de la morale et de la vertu des hommes honnêtes, mais surtout à l'élévation de l'homme au profit de cette caste supranationale, c'est la tendance générale où les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches.
La mondialisation permet d'échapper aux contrôles que seul un Etat étaient en mesure d'effectuer. Les Etats signataires des accord que nécessite cette mondialisation ne maitrisent plus leur destin, ne sont plus maîtres chez-eux. Ils ne sont même plus en mesure d'effectuer les contrôles douaniers efficaces (pourtant le B, A, Ba en matière contrôles) et ne contrôlent pas d'avantage les flux financiers spéculatifs à l'origine des crises et dont les population en sont les premières victimes.
C'est la loterie gagnante, à tous les coups, les bénéfices pour les actionnaires, les pertes pour les populations... pratique, non ! Et quant je dis actionnaire je ne pense pas aux petit actionnaires qui sont régulièrement les "dindons de la farce". 
  
Enfin, le sionisme la communauté juive à obtenu et cela quelque soit la nation, des prérogatives que aucune autre communauté au monde n'a obtenu.
Je veux parler de la "Double nationalité", raisonnablement on obtient la double nationalité pour de multiples raisons objectives, lieu de naissance, parents binationaux, mariage..., elle est accordée individuellement, pour des raisons précitées. He bien, les juifs obtiennent la double nationalité .../israélienne sur simple demande, quelque soit leur pays de naissance ou l'ancienneté, du seul fait d'être juifs. Alors qu'en 1920 seul moins de 10% de juifs habitaient la Palestine, ceux qui  se sont  expatriés par la suite étaient originaires d'Europe ! Ils n'avaient aucune prétention à faire valoir. Si la Shoah tel que certains juifs le prétendent leur donne un droit, c'est pour aller y vivre, en aucun cas pour prendre la place des population y vivant depuis six-mille ans... Il est aisé d'imaginer qu'en Palestine un Peuple y vivait déjà quand Moïse en provenance d'Egypte "débarqua", avec ses adorateur du veau d'or, sur ce qu'il nomma la "terre promise".


D'un point de vue juridique, Israël est un Etat illégal, aucun des arguments dont les juifs font référence pour étayer le droit à l'existence d'Israël, n'est légal.
Les complots et compromissions contre les population de Palestine même présentées sous un aspect plus ou moins légal, plus exactement les faisant avaliser par une autre puissance, ne peut lui donner un caractère légal lorsqu'il s'agit d'un arrangement privé.

Organisation sioniste mondiale : Le premier congrès sioniste se réunit à Bâle le 29 août 1897  fonde le sionisme comme, un courant politique et nationaliste. Il définit son objectif : " La création en Palestine, d'un Foyer pour le peuple juif".
Remarque :  L'organisation   sioniste mondiale est construite comme une toile d'araignée, où les pro sionistes, juif ou non, se protègent les uns les autres, toute action contraire à leurs intérêts est souvent intercepté et phagocyté y compris au sein de nos propres administrations. 
Et tout comme les Juifs travaillaient bénévolement pour l'Agence juive en Palestine en 1920, nous voyons aujourd'hui, et cela est avéré, un fonctionnement communautariste  remarquable par son népotisme.  Israël n'a pas besoin d'enrôler d'agents, il en a à profusion... 

Déclaration Balfour : 1915, Première guerre mondiale, l'empire Ottoman avait choisi le parti de l'Allemagne contre les alliées, la Palestine faisait partie de l'empire Ottoman. 1916, les accords issus de l'"entente cordiale" (Sykes-Picot) l'Angleterre et la France se partagent le Proche-Orient.
Le lobbying (Complots) mené par le président du Congrès Juifs Mondial, Chaïm Weismann, finit par payer. Un arrangement entre Lord Balfour, secrétaire du Foreign Office et lord Rothschild, représentant l'organisation sioniste concluent un "pacte" par lequel "le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un Foyer national pour le peuple juif".
"Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement  l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droit et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays."
Remarque :  encore une fois c'est un arrangement entre deux entités prives qui ne peut donner une quelconque légalité au Complot.
Définition du dictionnaire : Complot = "plan concerté en vue de nuire à une personne, à une institution."
1° C'est bien le vocable COMPLOT qu'il faut utiliser pour désigner les arrangements de l'organisation sioniste avec les tiers.

2° les recommandations quant au statut des collectivités  non juives n'a jamais été respecté, à contrario le statut politique des juifs dans tout autre pays a été, lui, respecté. La preuve nous élisons des politiques que parce qu'ils sont juifs ou favorables aux crimes que commet le sionisme, nous mentent, nous manipulent.    

Le rapport King-Crane : Demandé par le Président américain Woodrow Wilson en 1919, la commission "King-Crane" conclue contre la colonisation juive de la Palestine. Mais à peine ses conclusions publiées, les Etats s'entendent pour n'en tenir aucun compte. 
"... Si ce principe doit commander, et si les souhaits de la population palestinienne doivent décider de ce qui doit être fait en Palestine, alors il faut se souvenir que la population non-juive, les 9/10 de la population totale, est absolument contre tout le programme sioniste. Les tableaux montrent que c'est le point sur lequel la population de Palestine est la plus unanime. Soumettre un peuple qui pense ainsi à une immigration illimitée et à une pression économique, financière et sociale, pour abandonner ses terres, serait une violation grossière des principes cités plus haut, et des droit des peuples, même si c'est présenté sous une forme légale" (...) "Aucun officier Britannique consulté par les commissionnaires ne croyait que le programme sioniste pourrait être conduit sans la force des armes. Les officiers pensaient en général qu'il faudrait au moins 50.000 soldats rien que pour commercer le programme."
[Rapport King-Crane in extenso : http://www.ku.edu/~kanside/ww_one/docs/kncr.htm]
Remarque :  Que c'est-il passé pour que, malgré les réticences de la population originelle, les Etats s'entendent pour n'en tenir aucun compte ? 

Message de lord Balfour au sujet du rapport King-Crane, dans un mémorandum privé au Cabinet Britannique, le 11 août 1919. :
"La contradiction entre l'autodétermination sensus-stricto et la politique et la politique des Alliés est encore plus flagrante dans le cas de la nation de Palestine que pour la nation indépendante de Syrie. Parce qu'en Palestine, nous n'avons même pas l'intention de faire semblant de consulter les vœux des habitants actuels du pays, même si la commission américaine (King-Crane) a fait semblant de demander ce qu'ils sont.  Les grandes puissances sont engagées pour le sionisme... En bref, en ce qui concerne la Palestine ; les Puissances n'ont énoncé aucun fait qui ne soit faux, de l'avis général, ni aucune déclaration politique qu'au moins à la lettre, elles n'aient voulu toujours violer."
Remarque :  Il est par conséquent clairement établi qu'il y a eu compromission entre les puissances au sortir de la Première guerre mondiale et l'organisation sioniste. 
Pourquoi des hommes abondent dans le sens, manifestement prévisible, d'un crime à commettre, eux, qui venaient de lutter pour la sauvegarde de leur pays, de leur indépendance ?  

La SDN : Au sortir de la première guerre mondiale, les alliés s'accordent pour instaurer des Mandats sur les anciens pays de l'empire Ottoman. Les aspiration arabes sont systématiquement bafouées. La conférence de San Remo de 1920 instaure dans les différentes régions du Proche-Orient des "mandats" censés préparer les peuples à l'autodétermination démocratiquement.
la "déclaration Balfour" est -contre toute logique- incluse dans le mandat attribué à la Société des Nations.  Au mépris de l'article 22 de la SDN qui l'oblige à avoir l'accord de la population palestinienne...
La SDN attribue la Palestine à l'Angleterre. L'article 4 du mandat stipule "qu'une Agence juive approprié serait reconnue organisme officiel et apporterait à l'administration de la Palestine ses conseils et son aide sur toutes  les questions  économiques, sociales ou autres ayant rapport à l'établissement du Foyer National Juif et aux intérêts de la population... L'organisation sioniste sera reconnue comme étant cette Agence"
Remarque : quel État, quel qu'il fusse, aurait accepté que des immigrés venus d'Europe centrale, aient une quelconque responsabilité  dans la gestion du pays ? Il ne peut plus y avoir de doute sur  le complot à l'encontre des populations originelles de Palestine.
De plus, d'après A. Koestler "tous les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d'indicateurs bénévoles, L'Agence juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyau de la future armée israélienne".
Le premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de l'intérieur du gouvernement britannique, est juifs. Il est donc  aisé d'imaginer que l'Agence Juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l'administration mandante.
Remarque : on croit rêver ! Quel État au monde permettrait à des émigrés de diriger une organisation militaire indépendante sur son sol ? Compromission de la SDN, du Mandat britannique... avec l'organisation sioniste...  Et la complicité des citoyens de nos pays avec Israël ne s'est guerre métamorphosé depuis.   Nous savons tous qu'Israël est, en grande partie, le sous produit du colonialisme occidental, mais comment est-il possible aujourd'hui qu'une telle chape de "plomb" pèse encore sur l'ignorance des populations occidentales sur un conflit qui dure depuis plus de 60 années et corrompe nos dirigeants à ce point ?
  
Le vote de la résolution 181 : Au terme de pression scandaleuses des USA sur les pays du Tiers Monde, les USA font adopter par l'ONU un plan de partage de la Palestine le 29 septembre 1947. Les Juifs, qui possèdent 6.5% du sol et constituent 35% de la population, recevront les 56% de la Palestine et les terres les plus fertiles.
Alors que l'Etat prévu (où les Juifs sont minoritaires) ne présentait aucune discontinuité, l'Etat arabe était partagé en trois morceaux. Dès le début la population palaisienne a refusé ce partage et il y a eu des escarmouches entre les citoyens palestiniens et bandes armées juives à l'occasion des quelles on a découvert combien ces bandes (l'Irgoun de Menahem Begin, la Haganah, le Lehi d'Itzhak Shamir, Le groupe Stern...) ont eu le loisir de s'équiper militairement, soi-disant au nez et à la barbe du mandataire britannique alors qu'ne réalité l'occupant anglais n'a fait que favoriser et l'émigration et l'équipement militaire des colons qui arrivaient. 
Remarque : Voila pourquoi il est considéré qu'Israël est un Etat illégal. Un Etat ayant eu recours à tant de compromission de complots pour exister, ayant tant de fois méprisé la justice et le droit international pour arriver a ses fins et coupable de tant de crimes,  ne peut être légal.
Nous avons combattu et anéanti le nazisme parce qu'il prônait la même idéologie : "l'anéantissement d'un peuple, d'une communauté.
Que fait Israël en Palestine ? Je vous le demande...

1948 - avant la proclamation d'Israël  : La proclamation de la création d'Israël est prévue pour le 14 mai 1948. Dès novembre 1947, des incidents éclatent, et les palestiniens aisés quittent les villes. En janvier 1948, un plan de liquidation de personnalités palestiniennes est signé par Ben Gourion. Profitant du désarmement de la population arabe, à partir de février, les attaques des milices sionistes contre les villages palestiniens se multiplient, causant un début d'exode. Les massacres comme celui de Deir Yassine accélèrent le départ des Palestiniens, 400.000 ont déjà fui à la date du 1er juin, dont 55% comme résultat direct des opération militaires.  Au total ce sont plus de 750.000 palestiniens qui seront ainsi exilés. 531 villages détruits...
Remarque :  que peut-on faire comme remarque, si ce n'est que lorsque vous entendez des juifs parler de cette époque, il assurent que ce sont les palestiniens qui on massacrés les juifs...  Comme pour la guerre de 1967, le sionisme à fait croire aux Juifs américains, européens... que la communauté juive au Proche-Orient était en danger et qu'il avaient besoin de capitaux pour acheter des armes  et se défendre, alors qu'il ne s'agissait que d'escroquer leur propres coreligionnaires... le sionisme n'a jamais manqué d'armement.  Il était en possession de l'arme nucléaire bien avants 1967. Les juifs qui ont envoyé des capitaux pour acheter des armes ont remplis les bourses des dirigeants sionistes.  Méthode utilise encore de nos jours pour obtenir, cette fois, leur soutien favorisant l'impunité dont bénéficie Israël.

Quel Homme intègre dans ses jugements et dans son attitude peut se priver du droit de dire qu'Israël est un État illégal ?
Tant la réalité de cette affirmation nos saute aux yeux...






jeudi 30 décembre 2010

État palestinien, année zéro

El Pais
REPORTAGE
ENRIC GONZÁLEZ - Jérusalem - 26/12/2010 


État palestinien, année zéro

L'ex président de l'Autorité palestinienne, s'efforce d'atteindre en 2011 la reconnaissance de l'Etat de Palestine par l'ONU, en dépit du risque d'un veto des USA.


L'Autorité palestinienne a entrepris une très large in initiative diplomatique, au vu du fiasco des dernières tables-rondes de paix avec l'Etat israélien, intente de rallier un maximum de pays a reconnaitre un État de Palestine dans ses frontières de  1967.
Si les État de Brésil, Argentine, Bolivie Uruguay et Équateur on donné leur accord et demanderont que l'ONU condamne la constructions de colonies juives dans les territoires occupées, les USA et l'État israélien s'opposent aux plans palestiniens.     

La frustration et le découragement est évident parmi les négociateurs palestiniens. Saeb Erekat, a déclaré ce mercredi 29/12, lors d'un diner avec un groupe de journalistes à Bethléem, qu'il ne pouvait faire d'avantage : "nous avons présenté par écrit notre proposition et ils n'ont même pas accepté de la lire, (les négociateurs de l'Etat israélien) le dialogue est entre dans une voie de garage". "Une négociation, par essence même,  ne peut  s'arrêter, parce qu'elle n'est qu'un instrument, mais au vu de la volonté israélienne a continuer la colonisation  et à refuser d'envisager des frontières, comme l'exigeait Washington, nous devons chercher d'autres alternatives", tenta d'expliquer Erekat.

l'Autorité palestinienne y divers pays arabes "modérés" (alliés des USA) ont rédigé un brouillon de résolution qu'ils présenteront devant le Conseil de Sécurité de l'ONU  vers la mi-janvier. Le texte déclarera que la construction de colonies dans les territoires occupés, incluant Jérusalem-Est, est illégale et constitue le principal obstacle pour atteindre la paix sur la base de la coexistence de deux Etats. Sont aussi condamnés, les efforts israéliens visant à altérer la composante démographique dans les territoires occupés (de la politique de spoliation des habitants arabes) et rappelle que la "feuille de route", établie par les USA ; l'Union Européenne ;  la Russie et l'ONU elle-même en 2003, exigeait de la part de l'État israélien l'interruption de la construction des colonies ou de les agrandir.  

Les USA ont annoncé dores-et-déjà, leur refus au projet de résolution, parce que les palestiniens eux-mêmes n'ont pas grand-espoir qu'elle soit approuvé par le Conseil de sécurité.

Ha ! Il sont bien ces Américains, leur refus n'est motivé que par le fait que les palestiniens eux-mêmes n'ont par beaucoup d'espoir dans le Conseil de Sécurité, présidé temporairement pas les USA ! Lorsqu'on observe les intervention de ce Conseil il y a de quoi avoir des craintes. Ce Conseil, comme les USA, ont perdu toute leur substance au profit exclusif d'un occident criminel, dont Israël tire le meilleur parti.   En tout Etat de cause les Américains on tiré toutes les leçon du sionisme et s'ils te maintiennent la tête sous l'eau c'est pour ton bien  !  
Aurions-nous l'air de demeurés ? Ce qui est certain c'est que les lobbys pro israéliens, prennent les vrais Américains pour des véritables demeurés.

Néanmoins, les USA veulent que le brouillon soit présenté néanmoins au Conseil de Sécurité, cependant les palestiniens ont préféré ne pas le présenter le projet de résolution sous la présidence Etatsunienne et attendre quelques semaines, jusqu'à la dite présidence incombe à la Bosnie-Herzégovine.
Si, comme est prévisible, la résolution arabo-palestinienne ne pourrait se développer au Conseil, de Sécurité par la menace que fait peser le veto  de Washington, le plan consiste a proposer que soit présenté à l'Assemblée Générale de l'ONU pour le vote.

Une décision semblable fut prise par les USA en 1950 pour obtenir l'appui de l'ONU a sa politique en rapport avec la Corée, entravée alors par le veto de Moscou au Conseil de Sécurité.
    
La résolution contre les colonies serait très probablement approuvé par une large majorité des pays membres et même si la liaison sur le terrain ne serait pas évidente, cela supposerait, pour le moins,  une victoire diplomatique et morale très importante pour la suite des événements.   

L'autre initiative de l'Autorité palestinienne consiste a demander à la communauté internationale la reconnaissance d'un État de Palestine dans les frontières prévues de la guerre de 1967, c'est a dire, selon la "ligne verte", qui après la guerre de 1948 séparait Israël des territoires à l'Ouest du Jourdain, occupés alors par la Jordanie.
Cinq pays latino-américains ont déjà reconnu ces frontières, -le dernier est l'Équateur l'ayant fait vendredi dernier- la diplomatie palestinienne trente de convaincre maintenant les pays membres de l'UE.

Le premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, admit ce jeudi que sera difficile de maintenir son plan de proclamer unilatéralement un Etat palestinien en 2011,  
du à la division entre l'OLP, dominée par le Fatah, qui gouverne en Cisjordanie et Hamas qui gouverne Gaza
Là, il faut à nouveau mettre les points sur les I. En effet : Hamas remporta les élections législatives, sans discutions possible, en Palestine. La Palestine c'est (aujourd'hui)  la Cisjordanie et Gaza. Le Fatah gouvernant  la Cisjordanie est une figure de style réalise grâce à la collaboration avec l'ennemi et aux assassinat et expulsions des principaux membres du Hamas en Cisjordanie et au détriment de la population palestinienne de Cisjordanie elle-même. L'Autorité palestinienne déploie de grands efforts pour convaincre la communauté internationale  et omet d'en informer le Gouvernement de Palestine ! Où est la cohérence ?  Salam Fayyad (fantoche occidental) aurait-il l'ambition de considérer le Hamas et Gaza comme un territoire non palestinien ?  Le seul gagnant de cette ambition serait Israël, car pas plus Salam Fayyad que Mahmoud Abbas n'ont les moyens de déloger les colons juifs ni l'armée sioniste. C'est donc que ces collabo, se préparent à enterrer vivants, conjointement avec Israël 1 500 000 d'âmes !   

Yasser Arafat tenta, en son temps, de formuler la même  déclaration en 1988, d'un État de Palestine, reconnu par plus de 100 pays, et que le plus urgent était de développer des institutions qui rendraient viable le futur État.  
Nous sommes les témoins de la destruction de ces institutions par Israël. Qu'avons-nous fait ? Nous avons payé les dégâts et avons dit merci Israël... L'Europe dans toute sa splendeur, reléguant l'honneur et le courage au rang de vices et honorant la cupidité comme une vertu. Tels que des Pallas, ou seconds rôles, qu'ils sont...  

De son coté la diplomatie israélienne intente contrecarrer les initiatives palestiniennes de Salam Fayyad en mobilisant les USA, visant a obtenir leur blocage. Tant le premier ministre, Benjamin Netanyahu, que le ministre des Affaires Étrangères, Avigdor Lieberman, ont tenu des contacts avec des membres du Conseil de Sécurité. 



Israël: l'ex-président Katzav...

Israël: l'ex-président Katzav reconnu coupable de viols
AFP    30.12.2010, 09h13
L'ex-président israélien Moshé Katzav a été reconnu coupable jeudi de deux viols, selon le verdict du tribunal de district de Tel-Aviv rendu à l'issue d'un procès de plus de quatre ans.
L'ex-chef de l'Etat, 65 ans, a été reconnu coupable de deux viols sur une de ses subordonnées à l'époque où il était ministre du Tourisme dans les années 1990. Il répondait aussi d'"actes indécents, harcèlement sexuel, subornation de témoin et entrave à la Justice", et avait plaidé non coupable.
Le 19 mars 2009, M. Katzav avait été formellement inculpé pour "viol", "harcèlement sexuel" et "actes indécents" contre trois de ses employées alors qu'il exerçait les fonctions de ministre du Tourisme puis de chef de l'Etat après son élection en 2000.
M. Katzav risque un maximum de 16 ans de prison et au moins quatre ans de prison pour chaque acte de viol, la peine devant être prononcée ultérieurement. Il peut faire appel devant la Cour suprême, "mais ses chances de succès seraient nulles", selon Moshé Negbi, expert juridique de la radio publique israélienne.
L'ex-président a blêmi et murmuré "non, non" à la lecture des attendus du jugement par le président du tribunal, le juge George Kara. "Si quelqu'un a utilisé le double langage, c'est l'accusé et ses arguments selon lesquels il avait un alibi se sont effrités" à propos des deux accusations de viols, a affirmé le juge Kara.
Au sein des pouvoirs les histoires intimes sont aussi fréquentes, qu'elle peuvent l'être au sein du lieu de travail. Sur ce point il n'y a rien d'extraordinaire.
L'inquiétant est d'avantage dans le fait que ces hommes, incapables de résister à leur envies, veulent régir nos vies ! Et à part le fait qu'en Israël les plus haut dirigeants ont tous des "casseroles" au séants, il n'y a là, non plus, rien d'extraordinaire !
Non, cela serait même un bon point pour cet État qui fait preuve là, de démocratie. Cependant, nous savons tous que l'État israélien ne reconnait ses "tords" ses "crimes" que lors qu'ils ne portent pas  à conséquence.
L'état d'esprit de cet État est le même que celui de l'organisation sioniste mondiale, c'est-à-dire : "que lors qu'il n'a plus besoin de vos services vous perdez sa protection, vous devenez un citoyen lambda digne d'être jugée pour vos crimes. Sauf bien entendu les crimes qui pourraient porter tort à l'idéologie sioniste.
Les Juifs favorables au sionisme font références aux mythes de la religion hébreu, aux crimes contre l'ensemble de la communauté juive, et occultent leur participation à ces crimes. C'est-à-dire que vous pouvez être jugé (par un tribunal israélien) pour tout acte délictueux, sauf s'il révèle des faits pouvant porter tord à l'idéologie sioniste. 
     Avant 1948, il y avait une intelligentsia juive dénonçant ce que le sionisme cherchait à faire en Palestine, il y avait là des philosophes, chercheurs [...] auteurs d'une littérature qui ne laissait place a aucune ambigüité, concernant la nuisance de l'idéologie sioniste.
Pourtant cette littérature a totalement disparu de la littérature juive y compris, pour la plupart, les pères de cette littérature.
A sa place  une littérature rudérale pondue par les nouveaux philosophes juifs, qui n'a pas d'autre but que de manipuler les populations et  d'amener son lecteur à la pensée unique, à la déconstruction de nos sociétés, de nos us et coutumes, de la philosophie sociétale qui est la notre sous des auspices d'avancées humaines, quand elles ne sont que le rejet de l'autre. Je dis lecteur, mais sont concernés tous les domaines de l'information. Sur huit débats sur dix, principalement à la télévision publique (en France),  80% des débatteurs son juifs, rares sont les débats où la pluralité d'opinion est sincère et équilibrée. Aucun domaine n'est épargné, on croirait que les populations ne peuvent cheminer dans la vie sans ce fameux "avis" juif.
Mais là, où la manipulation devient flagrante, obscène,  c'est lorsque le sujet en est le sionisme, l'État israélien. Les mensonges se font outranciers  abusant sans vergogne le citoyen lambda.
Dans ces condition on est en droit de se dire : oui mais alors ces médias sont complices ? Oui totalement, ce qui ne veut pas dire que l'ensemble de son personnel adhère à cette gestion absconse et perfide.
C'est ainsi que devant ce manque flagrant de déontologie d'une partie des journalistes de France Télévisions, les journalistes des autres médias (j'ai des exemples précis, mais la question n'est pas là) s'autorisent à scénariser les images voire faire référence à des articles images à l'appui, totalement manipulés. Répandant l'idée qu'Israël est un démocratique, les palestiniens des terroristes.
Je me suis toujours posée la question de savoir : comment se fait-il que les Juifs, indépendamment de la pratique religieuse, font référence aux origines ethniques quand il sont ne France depuis le moyen-âge ?  Sont-il français ou sont-il juifs ?
Pourquoi y compris lorsqu'ils ont des responsabilités politiques en France, avalisent, favorisent un État que nous savons tous criminel au plus haut degré.
Quand je dis tous, tous ceux qui ne se laissent éblouir par le mirage bénéfique que représente, à l'instant présent, le fonctionnement népotique  de cette caste supranationale, qui vous lâchera dès quelle n'aura plus besoin de vos services, le fait d'être ou non juif, [comme disait Georges Brassens) ne fait rien à l'affaire.
Et vous faites partie de cette caste, non pour quelle vous apporte un bienfait, mais c'est parce que vous pouvez lui être utile, qu'elle vous accepte en son sein. Vous bénéficiez de son influence le temps de votre utilité...          
      




mercredi 29 décembre 2010

Les palestiniens porteront la question des colonies à l'ONU


Les palestiniens porteront la question des colonies à l'ONU

L'OLP sollicitera le Conseil de Sécurité pour une question commune sur le problème de la colonisation juive.
EFE Ramala 29/12/2010 13:08

 
Saeb Erekat
L'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) présentera le mois prochain au Conseil de Sécurité de l'ONU une position commune sur le problème de la colonisation juive, a déclaré le chef des négociateurs palestiniens Saeb Erekat.
"Nous attendons que la Bosnie prenne la présidence  du Conseil de sécurité" affirma Saeb Erekat a un groupe de journalistes dans la ville Cisjordanienne de Jéricho. Selon lui, les palestiniens présenteront la pétition au Conseil de Sécurité au début du mois de janvier.  
Saeb Erekat exprima l'espoir que les Etats-Unis, une des cinq puissances possédant le droit de veto, ne torpille la décision et que des pays comme le Japon, la Coré du Sud, la Nouvelle Zélande et l'Australie reconnaissent l'Etat palestinien.   

Solliciter des appuis.
La résolution sur la colonisation juive pait partie d'une stratégie Palestine pour solliciter l'appui international à la cause de son indépendance  et pour un Etat dans les frontières de 1967, où vivent quelque 300.000 colons dans plus de 200 colonies.
Dans les derniers mois l'OLP, organisation représentant les intérêts du Peuple de Palestine dans la communauté internationale d'où est issue l'Autorité Nationale Palestinienne (ANP) en Cisjordanie et Gaza, tente d'obtenir l'appui des différentes nations du monde à la déclaration unilatérale pour un Etat, après l'échec  des négociation avec l'Etat israélien.
Je dois avouer, compte tenu de la collaboration entre les milices de Abbas avec les services de sécurité sionistes, j'ai un peu de difficulté à croire que l'OLP représente réellement les intérêts du Peuple de Palestine, ses miliciens tuent emprisonnent des palestiniens ! Et le fait qu'ils soient d'une formation politique  différente de la sienne ne l'autorise pas, face à l'ennemi, d'agir de la sorte. 
Je me pose donc la question de savoir ce que l'OLP entend, comme étant l'Etat de Palestine.  
Les Palestiniens espèrent que des Etats-Unis ne vont pas torpiller leur décision.
Pour le moment le meilleur appui a été obtenu en l'Amérique Latine, où des pays comme l'Argentine, le Brésil et la Bolivie ont reconnu un Etat palestinien dans ses frontières de 1967", et d'autres ont exprimés publiquement leur disposition a le reconnaitre. 
Après l'échec des conversations de paix, l'OLP informa qu'elle étudiait toutes les possibilités pour atteindre l'objectif d'un Etat et élabora le plan diplomatique par étapes qui incluaient la possibilité de recourir au Conseil de Sécurité et ensuite présenter la requête devant l'Assemblée Générale.
Erekat a déclaré que :"le gouvernement israélien est le témoin d'un isolement international sans précédent" et que cela se doit "aux efforts du président Mahmud Abbas et du leadership palestinien.
Honnêtement, j'ai du mal à comprendre que Erekat tire autant "la couverture" vers l'OLP, cette formation n'a fait, depuis l'assassinat de Yasser Arafat, que des concessions au sionisme qui ont menée à la situation inter-palestinienne que nous connaissons. Personnellement, j'estime que l'agression de Gaza par l'armée israélienne a plus fait pour la cause palestinienne que l'OLP d'après Arafat, par la prise de conscience universelle que cette agression a déclenché.

Cependant il faut reconnaitre que le fait de déclarer l'Etat de Palestine, va de mon point de vue dans le bon sens.  

mardi 28 décembre 2010

La voix de la Palestine

La voix de la Palestine (1)
[ 01/09/2010 - 19:26 ]
Reham Alhelsi 

Post d'importance capitale pour comprendre, pour appréhender un peu, les manipulations dont, nous, populations mondiales sommes victimes, des mensonges honteusement orchestrés et distillés sans scrupules de la part des médias, bien entendu, mais aussi de la part de l'intelligentsia (juive ou non) favorable à ces criminels.
Un être honnête, ne peut abonder dans le sens de ces criminels, s'autoproclamant le Peuple élu  c'est impossible.

Vidéo : Palestine 
 
Nous, les Palestiniens, nous avons une voix ; une voix forte qui ne se lasse jamais, peu importe la surdité ou le silence du monde. Nous parlons de nos souffrances, de nos aspirations et de nos espoirs quand tous les autres se taisent. Nous racontons notre histoire, l’histoire d’une terre usurpée par des colonisateurs étrangers, l’histoire d’un peuple indigène nettoyé ethniquement de sa terre ancestrale, l’histoire d’un olivier déterminé face au sionisme. Nous, les Palestiniens, nous avons une voix qui n’est peut-être pas, pour vous, aussi « sophistiquée » ou « exotique » ou « intéressante » que celle d’un Israélien parlant/écrivant sur la Palestine, ou celle d’un Américain ou d’un Européen parlant/écrivant sur la Palestine. 

Notre voix, la voix des Palestiniens ordinaires vivant sous occupation, n’a peut-être pas pour vous autant d’attrait que celle des « autres » qui écrivent sur notre « expérience sous occupation ». Mais nous avons une voix, une voix qui parle de la souffrance qui est quotidienne, des craintes qui sont palpables, des douleurs qui sont réelles, de la terre qui est mêlée à notre sang, une voix qui est palestinienne.
Nous, les Palestiniens, nous avons une voix qui est la voix de la vie que nous vivons 24 heures par jour, 7 jours par semaine, 4 semaines par mois et 12 mois par an. Nous n’avons jamais cessé de raconter notre histoire, pour ceux qui ont pris la peine de l’écouter et pour ceux qui ignorent notre existence. Nous avons commencé à la raconter dès que le premier colonisateur sioniste a mis le pied sur la terre palestinienne, nous n’avons jamais cessé de nous servir de notre voix pour dire au monde ce que ces sionistes nous font. Nous continuons de le dire sous la forme d’une parole, d’une chanson, d’une peinture. Nous parlons de la Palestine qui fut, qui est et qui sera à jamais. Nous écrivons sur la terre ô combien sacrée, sur les plaines si vertes, sur les amandiers qui fleurissent dans le Jalil et sur les oliviers qui décorent les collines de Jérusalem. Nous chantons pour les camarades qui ont ouvert la voie de la liberté à venir, pour les camarades dont les corps font un avec la Palestine, pour les camarades dont les âmes sont enfermées derrière des barreaux, pour les camarades qui se tiennent solidement dans leurs champs, dans leurs maisons, sur leur terre. Nous peignons Palestine la Fiancée, Palestine la Résistance, Palestine la Liberté, Palestine la Mère qui attend que tous ses enfants reviennent à la maison. Nous, les Palestiniens, nous avons une voix, c’est la voix de nos pères, de nos mères, de nos frères, de nos sœurs, de nos amis et de nos voisins. C’est la voix de la Palestine.


Les Palestiniens ont toujours raconté leur histoire. Mais les paroles d’un Palestinien n’ont jamais eu beaucoup d’importance. Elles sont généralement ignorées et écartées, et pas seulement par les sionistes et leurs partisans. Les Palestiniens ne sont pas autorisés à raconter leur propre histoire, ils sont considérés comme « non pertinents » et leurs histoires sont qualifiées de « partiales ». Les sionistes, par contre, sont les bienvenus pour parler en leur propre nom, au nom des Palestiniens et du monde entier, et leurs dires sont considérés comme « équilibrés » parce que les sionistes sont pour toujours « pertinents ».


Quand un accident de voiture se produit à Oman, faites venir un sioniste qui analysera, pour les spectateurs, les auditeurs et les lecteurs, que le motif derrière les accidents de voiture dans le monde arabe, c’est l’absence de relations diplomatiques pleines et entières avec Israël. Quand des inondations détruisent le Pakistan, et que des tremblements de terre secouent l’Iran, faites venir un sioniste pour expliquer aux spectateurs, aux auditeurs et aux lecteurs que les inondations et les tremblements de terre sont « la punition de Dieu » sur tous ceux qui s’opposent au « peuple élu de Dieu ». Quand une mosquée doit être construite à New-York, faites venir un sioniste qui expliquera aux spectateurs, aux auditeurs et aux lecteurs que le « 11 Septembre » est la nouvelle religion du monde « civilisé », que c’est le problème de « nous contre eux » pour que les drapeaux verts ne remplacent les bandes blanches, rouges et bleus et les étoiles, et pour que les minarets ne remplacent les câbles d’antennes et pour que l’Arabe ne devienne la langue officielle des Etats-Unis et de l’Union Européenne. Et lorsque Mars est envahi par « le monde civilisé » sans aucune raison, hormis la sempiternelle « propagation de la démocratie et de la liberté », faites venir un sioniste qui fera entrer dans les têtes des spectateurs, des auditeurs et des lecteurs, une bonne fois pour toutes, que « pour la sécurité d’Israël, nous devons envahir les planètes et les galaxies, abattre leurs populations, détruire leurs maisons et leurs champs parce que le prochain holocauste arrive, on ne sait ni quand ni où ni comment, mais il arrive. Et c’est pourquoi nous devons les tuer tous pour empêcher un autre holocauste. » Et quand un enfant palestinien est kidnappé dans son lit en pleine nuit et torturé par un officier du renseignement israélien pour le forcer à avouer quelque chose qu’il n’a pas fait, demandez à un « sioniste expert des questions palestiniennes, du Moyen-Orient, et de la terre » et il vous dira que l’enfant palestinien est en réalité reconnaissant d’être torturé, qu’il y prend du plaisir et qu’il en redemanderait, n’était l’intervention de « fanatiques », dont la seule tâche est de ternir l’image de « la seule démocratie du Moyen-Orient », du « défendeur des droits de l’homme », et de l’endroit le plus parfait de toute la galaxie qu’est Israël. Et pendant que les sionistes sont autorisés à raconter leurs fables 24h sur 24, à expliquer, analyser, et exposer le « problème avec les Palestiniens » et pourquoi « les Palestiniens ne sont pas des gens de paix » tandis que les criminels de guerre Rabin, Shamir, Sharon, Barak, Livni et Netanyahu représentent « l’incarnation de la paix, de l’amour et de l’humanité », les Palestiniens demeurent « non pertinents » quand il s’agit de leur propre liberté, de leur droit, de leur terre, et même de leur propre vie.


Quand les Palestiniens racontent leur histoire, on y prête rarement attention, à moins bien sûr que l’histoire ne soit écrite par un non-Palestinien. Et lorsque nous, Palestiniens, nous racontons notre histoire assez fréquemment pour que certains y prêtent attention et l’écoutent, on dira : c’est de la propagande. On nous demande de fournir des « preuves » que le jeune homme assassiné de sang-froid par les forces israéliennes d’occupation (FIO) devant des dizaines de témoins n’était pas « un terroriste », tandis que les affirmations des assassins, c’est-à-dire les FIO, selon lesquelles le jeune homme qu’elles viennent d’assassiner de sang froid est « un terroriste », seront acceptées sans discussion. On ne demande jamais aux FIO de fournir la preuve de leurs affirmations ou de leurs fables, et bien sûr les dizaines de témoignages palestiniens sont écartés comme « non pertinents ».


On nous demande de fournir des « preuves » que la balle qui a tué la petite fille assise dans sa classe est à 1000% une balle « israélienne », et non une quelconque balle partie d’Amérique du Sud en direction du pôle nord et qui aurait en chemin touché la petite fille palestinienne qui lisait son livre de classe. La probabilité que la balle sud-américaine soit responsable de la mort de la petite fille est est supérieure à celle d’une balle israélienne, étant donné que la balle sud-américaine arrivée par les airs dans une salle de classe palestinienne, soit dit en passant au moment où des soldats israéliens tiraient en direction de l’école, n’est qu’une « magouille antisémite pour délégitimer davantage Israël et l’accuser de choses que les autres ont fait. » Ah, ces Sud-Américains, qui tirent sur des enfants palestiniens depuis l’autre côté de la planète et accusent ce pauvre petit Israël-haï-par-tout-le-monde-sans-raison. Et le fait que le point d’observation de l’armée israélienne positionné exactement en face de la classe ait à voir avec le ciblage des Palestiniens sur le chemin de l’école, du travail ou de la maison, sera aussi considéré comme « non pertinent ».


On nous demande de fournir des « preuves » que la famille palestinienne évacuée par la force de sa maison ancestrale bâtie sur sa terre ancestrale est bien « propriétaire » de la maison, en dépit du fait que la maison est plus ancienne que l’entité sioniste elle-même. Des colonialistes sionistes portant les traits de paysages lointains seront considérés comme les « enfants errants » revenant récupérer leur maison, tandis que les véritables propriétaires de la maison, qui portent les traits de leur terre, dont le sang et la sueur coulent sur leur terre et dont les racines plongent profondément dans le cœur de leur terre, seront considérés comme « non pertinents ». 

On nous demande de fournir les « preuves » que Jarash, Deir Aban, Zakariya et tous les autres villages ethniquement nettoyés de leurs populations puis effacés de la surface de la terre par les sionistes, sont un fait et non une fiction, en dépit des millions et millions de réfugiés palestiniens qui portent ces villages dans leur esprit, leur cœur et leur nom. Ils nous demandent des « preuves » que ces villages ont existé, qu’il y a eu « nettoyage ethnique », alors que leurs dirigeants se vantent des massacres et de la destruction des maisons et des champs, alors qu’ils démolissent même nos cimetières pour effacer non seulement les vivants mais aussi les morts. Ils demandent des « preuves » alors qu’ils viennent d’Allemagne, de France, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de Russie et qu’ils occupent les maisons de ceux qui ont été expulsés pendant la Nakba. Ils demandent des « preuves » alors qu’ils construisent des musées, des écoles et des parcs sur nos morts, sur nos maisons et sur nos vies.


Et en dépit de l’océan infini de films documentant l’oppression du peuple palestinien par Israël, vous continuez à entendre des exigences de « preuves à fournir » aux « accusations infondées » visant uniquement à déformer l’image de l’entité sioniste éprise de paix. Et après les raids aériens, les bombardements et les massacres des civils palestiniens dormant dans leurs maisons, et après avoir pleuré sur les dizaines, les centaines et les milliers d’enfants, de femmes et de vieillards tués sans aucune raison hormis celle d’être Palestiniens, on continue à entendre des demandes de preuves, les Etats-Unis, l’Union Européenne, les Nations Unies et presque tous les autres et leurs médias respectifs qui continuent à exiger des « preuves » de nos « affirmations », alors que, souvenez-vous, quand des gangs rivaux de mafieux israéliens posaient des bombes dans leurs discothèques, magasins ou immeubles, tout le monde se dépêchait de relayer les allégations israéliennes selon lesquelles il s’agissait d’« attaque terroriste » palestinienne. Pas besoin de « preuves », les FIO ont parlé, ainsi soit-il.


Et lorsque les preuves des crimes de guerre d’Israël sont transmises en direct à tout l’univers, comme pendant le génocide israélien à Gaza, tout ceux qui avaient exigé des « preuves » sont devenus aveugles d’un seul coup, et l’entité sioniste qui, dans ce cas, n’est plus en mesure de déformer les faits, se contente de déformer la loi et de déclarer qu’à partir de ce moment-là, l’utilisation des bombes au phosphore est légale sur des zones résidentielles, et le monde entier se contentera en toute « conscience » d’opiner du chef et de féliciter Israël.
Et puis il y a les dizaines de milliers d’autres exemples de crimes de guerre perpétrés par Israël au vu et au su de tous, sans qu’aucune « preuve » ne soit « documentée », à part les témoignages des survivants qui sont « non pertinents » puisqu’ils sont Palestiniens. Lorsqu’Israël attaquait, par exemple, le camp de réfugiés de Jenin, qu’il commettait des atrocités puis dénonçait devant les caméras les fausses « allégations » palestiniennes et exiger des « preuves », rares sont ceux qui ont pris la peine de se souvenir que juste avant et pendant les atrocités, Jenin avait été déclarée « zone militaire fermée » et les journalistes interdits d’accès. Ce n’est qu’après le « nettoyage » du camp de réfugiés des pires traces de ses crimes de guerre qu’Israël a autorisé les journalistes à y entrer. 

Alors, voyez-vous, la prochaine fois que vous vous demanderez pourquoi, à notre époque, avec toute la technologie qui nous étrangle, on a si peu de preuves de l’oppression des Palestiniens par Israël, sous forme de reportages vidéo en direct, sachez que c’est parce que l’armée d’occupation israélienne, « l’armée la plus morale du monde », commet ses crimes dans des « zones militaires fermées » à l’avance, sans présence de témoin, à part les témoins palestiniens, qui sont, eux, « non pertinents ». Et sachez que l’entité sioniste, « la seule démocratie au Moyen-Orient », ne permet généralement aux journalistes de travailler en Palestine occupée qu’après leur avoir fait signer des déclarations s’engageant à ne rien écrire qui puisse porter préjudice « aux meurtres systématiques des Palestiniens par Israël », c’est-à-dire à la « sécurité » d’Israël, c’est à dire en censurant tout ce qu’ils écrivent. Et les journalistes qui désobéissent à ces règles se voient interdire de faire d’autres reportages. Et sachez que cet Etat « protecteur des droits de l’homme », le « seul tenant de la liberté d’expression dans une mer de dictatures et de censure », n’hésitera pas à kidnapper le journaliste récalcitrant, à bombarder son bureau dans le local de l’agence de presse ou même à assassiner le caméraman qui osera filmer Israël en plein « travail humanitaire » sur les Palestiniens. Comment voulez-vous que ces journalistes osent nous filmer ? On comprend qu’ils préfèrent préserver l’anonymat de l’action humanitaire, comme par exemple à Haïti.

Il arrive aussi que, en dépit de la censure d’Israël, des preuves soient fournies parce que quelqu’un a filmé en secret les hauts faits et gestes de « l’armée la plus morale du monde », ou que quelqu’un a réussi à cacher le film avant que sa caméra ne soit cassée par les travailleurs humanitaires des Forces israéliennes d’occupation (FIO) intimidés par les caméras, ou parce qu’une gentille soldate sympathique des FIO, qui aime les Palestiniens à mort et qui veut juste apporter du rire dans la vie de ces Palestiniens austères qui ne comprennent pas les joies de la vie et ne veulent pas sourire à la caméra, a pu partager avec le monde les « meilleurs moments de sa vie », avant que « l’armée la plus morale du monde » lui explique qu’il vaut mieux garder secrets les beaux gestes, pas les révéler, parce que « le monde nous déteste et ne nous comprend pas. » Mais dans ces rares cas où, malgré la censure d’Israël, des preuves sont fournies, l’entité sioniste et son armée terroriste tiennent leur hasbara toute prête :


1. Nier les « allégations » ; car ce que disent les Palestiniens sont toujours des allégations/plaintes, des histoires à dormir debout. En revanche ce que disent les Israéliens sont toujours la réalité, les paroles de nul autre que « le peuple élu de Dieu ».


2. Ensuite, quand quelque journaliste imbécile (qui se retrouvera au chômage après l’article/reportage TV/entretien) va un petit peu au-delà que ce qui est permis et montre quelques vidéos ou photos qui ont échappé à la censure sioniste, l’entité sioniste (après bien sûr le processus habituel d’accusation du reporter d’incompétence professionnelle, d’être partial, de haïr Israël et d’antisémitisme) déclare que c’est une fabrication, une production « Palywood » et que « le monde entier est contre nous », alors qu’en fait, ce sont eux les experts en productions Zionwood (par exemple la production Zionwood “The Fantasy World of ZIONWOOD”).

3. Si la preuve est trop accablante et que les cris de « manipulations », « Palywood » et « prochain holocauste » ne donnent rien, alors l’entité sioniste s’excuse en soulignant que « l’incident » était un « incident isolé », un « acte honteux », « regrettable » et accompli par une personne « dérangée ». Un commandant de l’armée sioniste apparaîtra lors d’une conférence pour dire : « Voyez comme je suis triste de la perte de ce Palestinien, mais le soldat qui l’a tué, bien qu’il ait suivi les ordres des FIO, a agi seul, et bien que sa conduite soit commune dans l’armée israélienne, il ou elle ne nous représente pas ; et pour montrer aux Palestiniens notre sincère tristesse pour cette perte, nous récompenserons le soldat qui a accidentellement, alors qu’il travaillait seul, tué un Palestinien qui aurait pu, en grandissant, devenir un terroriste. Nous ressentons votre perte, mais c’est votre faute. » En fait, étant donné le nombre de tels « incidents » et de soldats « dérangés » qui servent dans l’armée d’occupation israélienne, et avec un minimum de connaissances en mathématiques, le résultat de cette équation est clair : les sionistes sont des assassins qui tuent les gens et volent leur terre.


4. En cas de massacres commis en direct devant les caméras au vu et au su du monde entier, et quand elle ne peut recourir à d’autres mensonges, l’entité sioniste utilise la formule magique de la légitime défense. Par exemple et entre autres, lors des massacres d’Al-Aqsa, de Jenin, de Gaza et de la Flottille internationale.

Les illustrations de la véritable nature du sionisme ne manquent pas : terrorisme, racisme et nettoyage ethnique de la population indigène, vol des terres, de l’histoire et de la culture. Les atrocités sionistes commises contre les Palestiniens sont innombrables, de même les atrocités sionistes que chacun de nous a expérimentées, dont il a été témoin ou qu’un proche, un ami ou un voisin lui a raconté. Mais pour l’instant, voici trois exemples, les autres suivront dans un prochain article.




MAHMOUD SALAH

Le 8 mars 2002, Mahmoud Salah, 23 ans, de Naplouse, a été tué de sang froid par la police israélienne des frontières. Selon divers témoignages visuels, Mahmoud a été arrêté au checkpoint militaire de Beit Hanina, fouillé et menotté. La police israélienne l’a déshabillé et, 30 minutes après son arrestation, et alors qu’il était toujours sous le contrôle de la police des frontières, Mahmoud a été exécuté. Un robot détecteur de métaux a été amené pour flouer le monde et faire croire que Mahmoud allait se livrer à un attentat-suicide. Un témoin, Yehiya al-Waari, 56 ans, a affirmé sous serment que Mahmoud « a été assassiné une demi-heure après son arrestation, après que la police l’ait totalement maîtrisé. » (…) « Vers 16h15 le vendredi, une patrouille des gardes frontières est arrivée au Troisième Projet du Projet de logement de Nuseibeh, à Jérusalem occupée, et a interpelé deux personnes qui passaient dans la rue, Randy, habitant du quartier Nuseibeh et Mahmoud, de la région de Naplouse. » (…) « Quand Mahmoud s’est approché, il a été immédiatement menotté, puis les policiers l’ont jeté contre ma voiture. Quelques minutes plus tard, une unité de déminage de la police est arrivée sur les lieux. » (…) « Un policier avait mis son pied sur le cou de Mahmoud, un autre lui tenait les jambes et un troisième les mains. Tous les voisins et moi-même nous avons vu, par les fenêtres de nos appartements et les balcons, comment il a été exécuté, une demi-heure après son arrestation. » (…) « Les membres des unités spéciales l’ont jeté à terre, découpé et enlevé ses vêtements avec une lame spéciale et ne lui ont laissé que son slip. » (…) « Des membres de la police régulière ont, depuis le début, clairement marqué leur désaccord avec le comportement des membres des unités spéciales qui ont exécuté Mahmoud et répété, en hébreu : ‘Tuons-le !’ » Al-Waari ajoute que la police israélienne des frontières a exécuté Mahmoud « à une distance de 40 à 60 centimètres… et l’a laissé, gisant sur le sol, pendant 40mn après sa mort. Puis ils ont fait venir un robot pour retirer une ceinture d’explosif. »



Les médias sionistes & Co ont répété la propagande de la police israélienne des frontières prétendant que la police israélienne avait tué un Palestinien qui allait mener une « attaque suicide ». Déclaration après déclaration, la police israélienne a tenté de justifier le meurtre. Un porte-parole de la police israélienne, Kobi Zarhad, a affirmé que Mahmoud « portait une ceinture explosive sur l’estomac et un détonateur sur la poitrine, » ajoutant que « cette personne a été tuée parce qu’elle n’a pas pu être maîtrisé. Ce n’est qu’après sa mort que nous avons pu retirer la ceinture d’explosifs. »

Dans un communiqué de presse, la police israélienne a eu le culot de déclarer que Mahmoud « a été maintenu au sol, la face contre terre, pendant qu’un expert en déminage tentait de désamorcer l’engin explosif. Ceci a duré plusieurs minutes. Pendant ce temps, le ‘suicide bomber’ a tenté à plusieurs reprises de déclencher la bombe en frottant sa poitrine contre le sol, dans l’espoir d’activer le détonateur. Pour empêcher le meurtre des policiers et du démineur, la police a tué le ‘suicide bomber’. La bombe a été désactivée à l’aide d’un robot démineur. »

Les Palestiniens qui ont assisté à l’exécution ont réfuté la version de la police israélienne des frontières et déclaré qu’il s’agissait d’une exécution, d’un meurtre de sang froid. A l’insu de la police israélienne, l’exécution a été filmée à partir d’un immeuble proche. La vidéo montre clairement comment Mahmoud Salah a été plaqué au sol, dévêtu (on ne voit aucune ceinture d’explosifs) puis exécuté. Un robot a été amené pour « démanteler » la ceinture d’explosifs inexistante. Les photos prises prouvent ce que les témoins ont dit et démasquent les mensonges israéliens. Une photo montre le corps presque nu de Mahmoud et on ne voit nulle part une ceinture d’explosifs. Elle montre Mahmoud mort, la face tournée vers le sol, comment le robot aurait-il désactivé l’engin explosif – visiblement inexistant ? Mahmoud a été arrêté, menotté, sous le contrôle des soldats israéliens et complètement maîtrisé pendant toute la demi-heure qui a précédé son exécution, ce qui contredit également le mensonge israélien selon lequel l’opération n’aurait duré que quelques minutes. Une autre photo montre des soldats maintenant Mahmoud au sol juste avant de l’exécuter. Si Mahmoud avait eu une ceinture d’explosifs attachée à la taille, les policiers israéliens l’auraient-ils bloqué au sol, face contre terre ? Se seraient-ils assis sur lui s’ils avaient eu 0,1% de doute qu’il portait une ceinture d’explosif ? Non, ils n’auraient jamais osé le faire. Ils étaient SURS qu’il n’y avait pas de ceinture d’explosif ! Selon le Jerusalem Post, l’Inspecteur général de la police israélienne, Shlomo Aharonishky, a téléphoné aux deux policiers des frontières qui ont exécuté Mahmoud pour les féliciter personnellement.

(Voir les photos de l'assassinat publiées à l'époque par Al-Hayat Al-Jadeeda, "Images of an execution")


SABRI FAYEZ YOUNIS AL-RAJOUB

Le 14 février 2005, Sabri, un jeune de 16 ans habitant Doura, a été tué par un officier de l’occupation israélienne au checkpoint militaire proche de la mosquée Ibrahimi à Hébron. Selon les témoins, Sabri a été exécuté. Sa mère, qui s’est précipitée, a vu son fils criblé de balles, couvert de sang, et des policiers israéliens l’encerclant et riant en le montrant du doigt. Un photographe palestinien, Nayef Al-Hashlamoun, a pris une photo qui montre « l’humanité » des policiers israéliens après qu’ils aient tué le jeune non armé.

L’un d’entre eux sourit et montre Sabri gisant au sol, tandis qu’un autre semble « papoter » avec des amis, comme si personne ne venait d’être assassiné. Les témoins palestiniens du meurtre ont déclaré sur l’honneur à des organisations de droits de l’homme que le commandant israélien au checkpoint avait personnellement tiré sur Sabri à une distance d’une dizaine de mètres. Sabri a été touché à la poitrine, à l’abdomen, au bas-ventre et à la jambe droite. Le commandant israélien s’est approché du jeune et l’a poussé du pied pour vérifier qu’il était bien mort. Puis il a nouveau tiré sur Sabri trois balles dans la poitrine à un mètre de distance. L’armée d’occupation israélienne, comme toujours, s’est empressée de clamer que Sabri, le jeune sans arme, était armé jusqu’aux dents et avait tenté de poignarder un soldat israélien. On n’a trouvé aucun couteau sur le jeune.

Comme d’habitude, si rien n’est trouvé sur la victime, ni couteau ni bombe à présenter au monde, alors une arme est miraculeusement « créée » ou la victime est responsable de sa propre mort : il marchait, parlait, pensait d’une manière « suspecte » : « Les FIO ont affirmé qu’Al-Rajoub s’était approché des troupes israéliennes en faction près du Lieu saint musulman d’Al-Haram Ibrahimi dans la ville d’Hébron au sud de la Cisjordanie d’une manière « suspecte » et avait tenté de poignarder un soldat. Les témoins disent que le jeune n’avait pas d’arme et que les troupes des FIO l’ont tué de sang-froid. »
(Article asharq-alarabi.org)

J’aimerais vraiment savoir ce que signifie une manière “suspecte” : Sabri, 16 ans, marchait-il sur les mains ? Ou peut-être s’« approchait-t-il » du checkpoint en sautillant ?

Et pour ce qui est de l’utilisation sioniste du fameux prétexte de l’incident « isolé », le 30 mai 2005, Omar Radi Mahmoud Houshyyieh, 28 ans, de Yatta, a été assassiné de la même manière : les forces d’occupation israélienne stationnées à un checkpoint, dans la vieille ville d’Hébron, ont tiré sur Omar, l’ont tué, et ont affirmé ensuite qu’il avait tenté de poignarder un soldat. A l’hôpital, les médecins ont trouvé au moins 7 balles dans le corps d’Omar. Les habitants palestiniens du secteur ont démenti la version israélienne. Je me pose la question : Omar marchait-il ou parlait-il de manière suspecte ? Ou peut-être portait-il une chemise suspecte, ou un pantalon suspect ?


HUDA AL-KHAWAJA

Au cours d’un assaut de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés d’Aida, à Bethléem, le 8 mars 2002, les soldats israéliens ont martelé la porte d’entrée de la maison de Huda Al-Khawaja à la recherche de « prétendues armes ». Alors que Huda s’approchait de la porte pour l’ouvrir, les soldats l’ont fait sauter à l’explosif, blessant grièvement Huda. Elle est tombée par terre, en sang, tandis que son mari et ses enfants l’entouraient, en larmes, suppliant les soldats d’aller chercher de l’aide médicale pour la sauver. Mais les soldats ont refusé et ont effectué leur fouille des soi-disant armes qui ne furent jamais trouvées. Pendant la fouille, les soldats ont détruit les meubles et abattu des murs, ignorant Huda qui agonisait devant eux. Huda, 31 ans, mère de 5 enfants, s’est vidée de son sang pendant une heure, avant que l’armée israélienne n’autorise finalement l’arrivée de l’aide médicale. Huda a bien été assassinée.

Quand l’histoire de Huda a été racontée par les Palestiniens, comme d’habitude, très peu les crurent. Mais deux semaines plus tard, une chaîne de télévision israélienne a décidé de faire fi de la censure israélienne et a diffusé un reportage montrant le raid israélien et ce qui s’était passé dans la maison de Huda. Le 19 mars 2002, CBC rapportait : « Lorsque CBC News a discuté avec Ismail Khawaja, à l’hôpital de Bethléem, au début du mois, il n’y avait aucune moyen de vérifier l’histoire qu’il nous racontait sur les circonstances de la mort de sa femme, jusqu’à ce que la Chaîne 2 israélienne diffuse la vidéo le week-end dernier. »

En d’autres termes : lorsque les Palestiniens racontent leurs histoires, « nous ne sommes pas sûrs qu’ils disent la vérité », à moins qu’Israël ne confirme ! Comme d’habitude, la « seule démocratie au Moyen Orient » et la « protectrice des libertés » n’a pas autorisé les journalistes à entrer dans le camp pour témoigner des atrocités que l’armée était en train de commettre. Seuls quelques médias israéliens sélectionnés ont accompagner les soldats, à condition que leurs reportages passent par la censure de l’armée. Une équipe a filmé l’explosion de la porte, Huda blessée et perdant son sang, par terre, et sa famille suppliant les soldats de l’aider. Le reportage montrait Ismail Khawaja « suppliant les soldats de laisser venir l’ambulance. La caméra a saisi la terreur de la fille de la femme, et les tentatives de son frère pour qu’elle ne montre pas sa peur aux soldats. Après que la femme ait été enfin emmenée, un des soldats regarde la caméra et dit : ‘Je ne sais pas ce que nous faisons ici. Purification, peut-être ? C’est sale ici. Je ne sais pas pourquoi un bon gars hébreu doit être ici, si loin de chez lui.’ Les soldats ont saccagé l’appartement, à la recherche d’armes (mon commentaire : rien n’a été trouvé). Une autre fille les suppliait de ne pas démolir le mur de la maison. Habituellement, les soldats cassent les murs pour passer directement dans la maison mitoyenne. »

Ci-dessous le reportage sur le meurtre d’Huda Al-Khawaja filmé par les médias israéliens autorisés à accompagner l’armée pendant le raid.

Après la diffusion de ce document, l’armée d’occupation israélienne a annoncé que cette vidéo « l’embarrassait », c’est-à-dire que la diffusion de la vidéo la dérangeait non pas l’action des soldats.
Ranaan Gissin, maître es-Hasbara qui est toujours sur les chaînes de TV après chaque atrocité israélienne pour défendre les massacres israéliens et justifier l’assassinat de civils palestiniens, et accuser les Palestiniens d’être responsable de leurs propres massacres, a déclaré, sur le fait de laisser une mère de 5 enfants se vider de son sang : « J’aurais espéré un petit peu plus d’autocensure de la part des médias israéliens ». Et peut-être un petit peu plus de Zionwood, vous ne croyez pas, M. Gissin ? Peut-être que les chaînes TV auraient dû monter la vidéo un petit peu avant de la diffuser pour qu’on puisse voir Huda suppliant elle-même qu’on l’aide, ou peut-être auraient-elles dû la modifier un petit peu pour montrer que ceux qui ont enfoncé la porte à l’explosif et saccagé la maison n’étaient pas des soldats israéliens mais quelques « terroristes » qui voulait ternir l’image de « l’armée la plus morale du monde ». Le rapport ajoute : « L’armée, après avoir essayé d’empêcher la diffusion des images, a admis que les actions des soldats avaient dépassé les limites ce que le public peut accepter. » Donc, d’abord, essayez de supprimer les images des atrocités auxquelles se livre sans cesse votre armée, et si vous n’y arrivez pas, faites semblant d’être angoissé, ahuri, mécontent et déçu par les atrocités que vous avez toujours encouragées. Le porte-parole de l’armée Olivier Rafowicz a qualifié ce qui s’est produit d’« erreur ». Une simple « erreur » !

Nous continuerons à vous raconter notre histoire, nous la raconterons chaque heure et chaque jour. Nous raconterons l’histoire du gamin assassiné sur le chemin de l’école, l’histoire de la grand-mère battue par des soldats israéliens de l’âge de ses petits-enfants, l’histoire du père battu et humilié par des soldats israéliens à un checkpoint, devant ses enfants, l’histoire de la mère obligée d’accoucher à un checkpoint devant des soldats hilares, l’histoire du fermier qui défend ses champs des colonisateurs sionistes qui sont venus incendier ses oliviers, ses amandiers et ses figuiers, l’histoire du pêcheur tué d’une balle pour être allé chercher à manger pour ses enfants, l’histoire du prisonnier enterré vivant dans une geôle obscure parce qu’il a osé rêver de liberté, l’histoire de la fillette qui était assise au sommet du colline, observant Jérusalem qui s’étendait devant elle et qui a juré de dire au monde la beauté des gens de cette belle terre, la grande injustice qui leur a été faite et l’esprit de résistance et d’obstination qui guide les Palestiniens pour récupérer leurs droits légitimes et leur liberté.
Nous continuerons à raconter notre histoire ; la vôtre et la mienne, jusqu’à ce que le monde ouvre enfin les yeux et les oreilles et retrouve sa conscience. Et pendant que nous vous raconterons notre histoire, l’entité sioniste continuera ses mensonges, ses fabrications et sa Hasbara, mais, finalement et au bout du compte, tôt ou tard, justice sera faite, les Palestiniens auront le dernier mot et la Palestine sera libre de la mer au Jourdain.

Source : A Voice from Palestine