jeudi 19 août 2010

Dans la série mystification

Dans la série mystification : 1949
Juifs Yéménites et Irakiens pris en otage
Quand les armes finissent par se taire, que les Nation Unies admettent Israël en leur sein, mais quelles adoptent aussi une résolution, la résolution 194, affirmant le droit des réfugiés à rentrer chez eux, le récent Etat juif, eut comme conséquence encore aujourd’hui en 2008, passe outre les résolutions de l’ONU et tire à vue sur tout paysan cherchant à regagner ses terres. Dogme sioniste oblige, puisque la terre promise appartient aux juifs et seulement aux juifs. En cette année 1949, les Palestiniens qui ont résisté à l’expulsion, un peu moins de 200.000, sont virtuellement privés de moyens d’existence, avec 10.000 hectares en tout et pour tout à cultiver, et quasiment pas de revenus du travail urbain, après avoir été impitoyablement été chassés des villes.
Conformément à son programme de judaïsation, le mouvement sioniste entreprend parallèlement d’accroître la présence juive dans le nouveau pays.
La majeure parte des immigrants arrivés depuis 1945 sont des rescapés du génocide nazi, mais les perspectives du peuplement d’origine européenne son t limitées, du fait, notamment, du faible nombre de survivants des camps de la mort encore éventuellement volontaires.  L’effort porte donc sur le recrutement d’émigrants originaires du monde arabe et musulman.
Plusieurs dizaines de milliers de juifs du Yémen, qui forment une communauté religieuse très traditionnelle, sont convaincus de s’envoler vers la terre promise, avec l’aval du cheikh du Yémen. Ces gens déchanteront lorsqu’ils découvriront que le gouvernement les loge dans des baraquements sordides, et qu’ils les traite en juifs de seconde classe, tout juste bon à servir de main d’œuvre méprisée et corvéable à merci,  « comme les Arabes qu’ils sont », en somme.
Les immigrants Irakiens sont eux aussi maintenus au bas de l’échelle sociale, au fur et à mesure qu’ils arrivent en Israël. Leur départ est le fruit amer des efforts complémentaires et destructeurs de deux nationalismes, sioniste et irakien. Le gouvernement sioniste appelle ouvertement les juifs d’Irak à faire allégeance au nouvel Etat juif ; les services secrets israéliens forment des réseaux, et multiplient les provocations (des irakiens juifs réfugiés en Israël ont été jusqu’à accuser le Mossad d’avoir organisé un attentat meurtrier contre la grande synagogue de Bagdad) pour pousser les juifs à la fuite.
De son coté, le gouvernement irakien trouve avec la minorité juive un bouc émissaire commode pour détourner l’attention de ses propres turpitudes.
Sa démagogie à la fois antisémite et anticommuniste est en outre facilitée par la présence de nombreux juifs dans les rangs du Parti communiste irakien, lequel est resté fidèle à l’Union soviétique lorsque celle-ci à approuvé la création d’Israël ! 

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