mercredi 4 août 2010

Déjà en 2006 ...



Discours de l’ Abbe PIERRE


Comment est possible, 
dans la mesure où l'idéologie sioniste reste inchangée, 
que les élites qui nous gouvernent se vautrent dans autant de fange ? 

Les Bergers palestiniens accablés par la sécheresse et les restrictions
Durement frappés par trois ans de sécheresse et par les restrictions israéliennes imposées à la transhumance de leurs troupeaux, les bergers palestiniens sont confrontés à une des pires crises le leur histoire.
« Tout ce qui nous reste c’est l’espoir », affirme Moussa Abdallah Awad, un berger de 49 ans, en regardant en contrebas le peu d’eau dans la citerne. Autour de lui le spectacle n’est que désolation faite de poussière et de rochers de pauvreté. Pourtant avec plus de 100 chèvres Awad est mieux loti que la plupart de ses « collègues » habitant Hébron, dans le sud de la Cisjordanie
« Il y a des gens habitués à la vie dure, mais là ils sont sur le point de craquer, explique Helge Kvam, porte parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui fournit une aide d’urgence. La plus grande partie de la région a été privé de pluie durant le dernier hiver, tout comme Israël, d’où le besoin, impératif,  de la liberté de circulation pour une transhumance.
Dans les collines d’Hébron, la crise est particulièrement brutale de ce fait même. « Les bergers avaient l’habitude de mener leurs bêtes partout en Cisjordanie et même en Jordanie », se souvient Mohammad Cheikh Ali, expert économique auprès de la Croix-Rouge. «  Maintenant les zones de pâturage sont limités à quelques kilomètres ».
Les colonies israéliennes, les zones militaires, les barrages routiers qui tronçonnent la Cisjordanie, ainsi qu’un système de permis d’entrée (sur leurs propres terres) mis en place par Israël empêchent les bergers de se rendre dans les zones herbeuses ou d’accéder aux sources d’eau, selon des organisations humanitaires. (Qui ne sont pas citées dans l’article, cependant  on peut penser qu’il y a eu moins le CICR.)
A environs une dizaine de kilomètres de la maison de Awad, une colonie israélienne barre l’accès à Yatta, la localité palestinienne la plus proche, où les camions-citerne sont remplis. (Et je rajoute pour alimenter les superbes piscines privées que possèdent les colons. Le Film « The Iron Wall » en fait une description éclatante. Ce film apporte également la preuve qu’en l’absence de réseau d’évacuation, les eaux usées sont rejetées librement dans la nature et polluent oliveraies et terres arables.)
Pour parvenir à Yatta, les bergers, qui en outre se plaignent d’êre régulièrement attaqués par des colons fanatiques lorsqu’ils font paître leurs troupeaux près des implantations israéliennes (un peu comme ces touristes, dans le golfe d’Aden, qui passant trop prés des côtes se font attaquer par des pirates) doivent faire in long détour par un chemin que l’armée israélienne ferme de temps à autre au motifs d’empêcher l’infiltration de Palestiniens. Les collines arides autour de la maison de Awad, dans le village d’Isfey Foga, ont été déclarées « zones militaires fermées » par Israël. (Ce qu’il faut savoir aussi c’est que ces zones militaires n’ont pas comme seul objectifs de protéger une quelconque installation israélienne mais d’éloigner ses habitants, qui d’après les lois israéliennes perdront la propriété de leurs terres au profit d’associations juives crées ad hoc.)
Les palestiniens possédant un permis pour conduire pour acheminer l’eau et le fourrage risquent de perdre leur permis, par volonté divine bien entendu.
La situation est telle que 10% des 2.3 millions de Palestiniens de Cisjordanie consomment moins de dix litres d’eau par jour, selon un récent rapport de l’ONU alors que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 50 à 100 litres par jour sont nécessaires. (Je rappelle que les israéliens rentrant de leur travail à Jérusalem se baignent, une fois chez eux dans des superbes piscines financées, pour bon nombre d’entre-elles, par des subventions américaines)
Le CICR a livré le mois dernier de l’eau à un millier de Palestiniens et à leurs 50 000 moutons dans la région d’Hébron. Mais cette assistance ne règle pas le problème. 
(Comme d’ailleurs certaines associations pour la paix juives ou non qui aident les Palestiniens avec du matériel médical ou autre et qui sont à peu près d’accord avec la politique israélienne.) 
« Ce dont nous avons besoin, c’est de changements radicaux », explique le porte-parole du CICR Helge Kvam.
Dans la seule région d’Hébron, on dénombre 226 obstacles, comme des barrages ou clôtures autour des colonies, auxquels il faut ajouter des « points de contrôle volants » qui gênent l’accès aux stations d’eau, selon le décompte du Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU. Selon les responsables israéliens, ce système est nécessaire en Cisjordanie pour empêcher des attentats palestiniens en Israël. (C’est précisément contre ce genre de manipulation, qu’un jour de 2003 j’ai décidé de combattre. Qui peut faire abstraction, que ces arguties apocryphes n’ont pas d’autre but, comme si le « Mur » ne suffisait pas, de spolier d’avantage les Palestiniens de leurs terres.)   Les dirigeants occidentaux ! Je vous l’accorde. 

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