samedi 28 août 2010

Ehoud Barak, démission !

Ehoud Barak, démission !
L’arrogance du ministre de la Défense fait perdre à Israël sa crédibilité aux yeux du monde, tonne le quotidien populaire de Tel-Aviv. 03.06.2010 | Avi Trengo | Yediot Aharonot


Malgré sa puissance, l’Etat juif parvient toujours à se mettre dans des situations où il s’empêche d’user intelligemment sa force. Car enfin, jamais les militants de la flottille n’auraient osé faire ce qu’ils ont fait face à la marine turque, américaine ou même italienne.
L’auteur de cet article omet un tout petit détail, en effet, aucun des militants de la Flottille n’ignorait que l’armée israélienne en général la marine en particulier, ne reculerait devant aucune action y compris le crime pour soutenir l’Etat d’Israël. Les militaires reçoivent une formation militaro-réligieuse, comme aucun autre Etat au monde s’ose ou ne peut faire, l’endoctrinement que les jeunes recrues reçoivent est à assimiler à l’endoctrinement que reçoivent les extrémistes islamistes ou que recevaient les kamikazes palestiniens. Et la relève est prête, tant les colons et leur descendants sont fanatisées. Cela, ce journaliste ne devrait pas l’ignorer et  contrairement à ce qu’il laisse entendre :
Ø      Il est bien plus dangereux d’affronter un militaire israélien que n’importe lequel de ceux qu’il a bien voulu citer.
Ø      Que la situation à laquelle se sont trouvés ces militants n’a rien à voir, ni avec la puissance israélienne, ni au fait de ne pouvoir agir avec intelligence.
Ø      Enfin, je pense que aucun des militants ne s’attendait réellement à une telle intervention. Il n’y a donc aucune excuse aux crimes commis.
Dans un précèdent article, j’avais supplié le ministre [travailliste] de la Défense d’agir avec circonspection et de mettre à profit l’arrivé de la flottille pour parvenir à un succès politique : mettre un terme à ce que l’on appelle improprement la poursuite de « l’occupation israélienne de Gaza ». Ce journaliste se trompe de nouveau, en effet lorsqu’une puissance étrangère exerce une telle pression, un blocus, aussi hermétique, est considérée par les conventions internationales : « comme une occupation » et qui oblige la puissance occupante a subvenir aux besoin élémentaires de la population civile. (ce qu’Israël ne fait même pas, bien au contraire)
Hélas, avec son arrogance coutumière, Ehoud Barak a voulu la beurre et l’argent du beurre en ordonnant à Tsahal de mener une mission impossible : arrêter la flottille par la force et, en même temps, éviter de recourir à la force.
(Tsahal L’armée israélienne ne mérite plus ce qualificatif, je dirais plutôt bande de va nus pieds, exerçant leur violence parce qu’ils ont peur, c'est du moins par cet argument que le commandement militaire a voulu excuser les crimes qu'ils venaient de commettre, laissant sous entendre : que c'est parce que les militaires se sont sentis agressées que ces derniers on tiré !!! ) (Les militants avec un saut de 25 mètres se sont hissées dans les hélicoptères et munis de bazookas, on tiré sur tout ce qui bougeait, vous ne le croyez pas, comme c'est bizarre...) 
On connaît le résultat. Notre utilisation malheureuse de la force a fait perdre à Israël sa capacité de dissuasion en insistant sur nos faiblesses internes et en faisant de nous les méchants. (Les méchants ! je suis ému…) Déjà, nous pouvons voir les implications stratégiques de notre brutalité et de notre bêtise. Bientôt, nous serons plus en mesure de faire usage de la force avec crédibilité et nous serons à l’aube d’une catastrophe régionale. (Je rêve ou j’ai mal lu ? Cet honorable "journaliste" regrette de ne plus pouvoir, user de la force avec crédibilité… Il est con ou quoi ?) 
. Certes, Barak n’est le seul coupable. Notre gouvernement n’a aucune ligne de conduite - merci, Netanyahu -, et le monde arabe a de plus en plus le sentiment que les Etat-Unis lâchent Israël – merci, Obama. Ce qui c’est passé le 31 mai n’est qu’un hors-d’œuvre. Mais il n’est pas trop tard. Netanyahu pourrait annoncer la démission immédiate de Barak ou ordonner une inflexion dans le blocus que Barak a décidé d’imposer à la Bande de Gaza, grand bien lui fasse, mais il serait bon de se souvenir que nous n’avons jamais imposé de blocus à la Syrie ou au Liban. Il y a des limites à la force et, quand nous décidons d’y recourir, nous ne devrions pas le faire avec une main liée. 
Qu’est-ce que s’aurait été si Israël n’avait au les mains liées, la marine aurait carrément coulée le bateau de la flottille, en prétextant comme habituellement un tir par erreur ! Finalement ce journaliste est excusable il ne dit que ce que son journal lui permet ou comme les journalistes de brocante, cherche à gagner sa vie du mieux possible. 


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