mercredi 11 août 2010

El Pais 100811 Processus fantomatique

Un processus de paix fantomatique au Proche-orient
SHLOMO BEN AMI 09/08/2010
Il n’est nul besoin de préciser que nous sommes avec le récit de Sholomo Ben Ami, devant un exercice de style typique d’un journaliste ou d’un chroniqueur qui, laissant croire qu’il se place d’un point de vue neutre,  ne fait que représenter le point de vue des citoyens israéliens et qui en fait, émet, sciemment ou inconsciemment, une réalité historique altérée par sa propre perception. 
Ces atavismes n’ont rien d’extraordinaire, je dirais même que c’est une « marque de fabrique ». Nombreux sont les écrivains juif qui critiquent sur trois pages la politique de l’État israélien ou d’une personnalité israélienne et après durant trente-cinq pages vous expliquent toutes les bonnes raisons qu’il ont eu d’agir ainsi. Avec Sholomo Ben Ami le procédé, bien qu’un peu différent (par des références historiques erronées) tente de faire admettre ce qu’il dénonçait tout plus tôt.

Vingt ans après la Conférence de paix de Madrid et 10 années après les efforts du président Bill Clinton à Camp David il n’y a pas eu d’accord entre israéliens et palestiniens, c’est difficile de ne pas arriver à la conclusion que les processus de paix israélo-palestinien s’est un des mensonges le plus spectaculaires de l’histoire de la diplomatie moderne.
La droite israélienne joue à nouveau un dangereux scénario : l’État binational. La solution à deux États perdant de son attraction. Le processus a été victime de l’incapacité des deux cotés à faire la part des choses : entre ce qui est possible et ce qui relève d’un accord. Pris au piège entre le possible et le nécessaire, israéliens et palestiniens ont simplement appris à vivre sans solution. (*1)
Avec toute l’obsession que peut avoir l’opinion publique internationale des souffrances de Gaza, pour la majorité d’israéliens le « problème » palestinien parait arriver sur le coté obscur de la lune. (Traduction littérale) Le mur de Cisjordanie et le découplage de Gaza décidé par Ariel Sharon a pratiquement éliminé les frictions quotidiennes entre juifs et arabes. (*2)
Au cœur de la croissance économique, réaffirmé par le récent compromis du président Barack Obama de ne jamais abandonner Israël, et convaincu de sa capacité à vaincre le terrorisme palestinien en Cisjordanie et éviter que le Hamas s’aventure dans une autre guerre, les israéliens ont perdu toute notion de l’urgence que présente le problème palestinien. (*3)
Les israéliens sont aussi satisfaits de la relative prospérité de Cisjordanie, où les forces de sécurité bien entraînées assurent l’ordre et la rentabilité, en ligne de mire la méticuleuse construction de l’État, pour le premier ministre, Salam Fayyad. 
Mais encore, la plus petite aide internationale fait que l’occupation israélienne est une des plus pratiques de l’histoire ; les israéliens contrôlent la terre et la population sans charge financière directe pour le gouvernement. (*4)
C’est comme si la vieille philosophie de Moshe Dayan ressuscitait.
Quand en novembre 1970 on lui demanda de donner son opinion sur un possible accord de paix avec les palestiniens, la réponse de Dayan fut une réponse qui aurait pu être formulée par n’importe lequel des ministres du Gouvernement Natanyahu : « Les seules négociations de paix sont celles où nous fixons les limites territoriales, et a des moments perdus on fait la guerre ». Avec les aller-retour d’envoyés spéciaux et plans de paix, tant les israéliens que les palestiniens se satisfont des possibilités d’un accord final. (*5)
Les choses sont ainsi parce que, si une solution à deux États est réellement le futur, c’est un tremblement de terre de magnitude inconnue qui attend les israéliens : l’évacuation massive des colons et l’impérieuse nécessité d’un difficile réalignement politique, pour faire face à la menace de débordements civils, jusqu’aux tentatives d’insurrection dans l’armée. Tout ça pour retourner aux limites de 1967. (*6)
Quand aux palestiniens, la brèche entre la colossale tragédie de la Nakbah (la guerre perdue par les palestiniens et qui fonda Israël) Cela est un mensonge Israël n'a pas été fondé par une guerre perdue par les palestiniens, mais par  la résolution 181 du 26 novembre 1947 et le chantage des USA sur les pays émergents pour qu'ils la votent, poussé au crime par le lobby juifs américain) et la pauvreté d’une solution territoriale d’un demi-Etat démilitarisé entre Israël et Jordanie (qu’aucun des deux ne s’enthousiasme à l’idée d’un État palestinien) continuera a être une plaie ouverte. (*7)  

Quel brave homme ce Sholomo…
Henri Kissinguer, sioniste américain d’origine allemande, en grande partie responsable de tout ce merdier, entant de directeur des Affaires étrangères américain il a tout fait pour pérenniser Israël.

Et si je vocifère avec violence à peu près contre tout, c’est pour dénoncer certes, mais c’est surtout  pour crier à l’encontre de ce « métro » puant, ces trains grinçants qui emmènent des soi-disant journalistes  en une traversée lyrico-délirante de leur incompétence. Qui comme des feux follets en libation qui dans une  masturbation d’esprit jouissent au dessus du marécage qu’ils prennent pour information. Poésie d’égouts en un fatras immonde utilise les hallucinogènes de l’information d’une incompréhensible superficialité grossière et navrante d’un genre humain vermoulu. Nous avons toujours le choix, et serait-ce « celui de ne pas nous plier à celui qui nous l’a pris ».     Reiner Kunze
(*1) En effet bien que très consensuel et avec un discours tout à fait acceptable, oublie que les Palestiniens n’ont pas le pouvoir de décider de leur avenir.  Ils ne tolèrent d’avantage l’hégémonie israélienne, ils la subissent. Nous savons tous que seul le fort tolère, le faible subit. La résistance du faible à son hégémonie, le fort la tolère ou la réprime. La singularisation du sionisme, en général, israélien en particulier réside dans sa capacité à diaboliser sa victime.  A criminaliser la résistance.

L’attitude intelligente n’est pas de s’entendre avec ceux qui sont d’accord avec vous, mais de trouver un accord avec celui qui n’a pas la même conception que vous.  Les Accords  de paix ne doivent être utilisés pour légaliser la soumission de sa victime, mais pour trouver un accord librement consenti de part et d’autre. C’est là, de mon point de vue, le nœud gordien, que les israéliens tentent de briser, malheureusement par l’épée. 
Mais nous savons tous aussi, que les objectifs du fanatisme sioniste n’est pas de ramener la paix mais de reconquérir un territoire « DONNE PAR DIEU » (excusez du peu) et contrairement  aux populations que de tous temps l’ont peuple, qui n’étaient ni musulmanes, ni juives, ni chrétiennes, est de faire de ce territoire quelque chose de ETHNIQUEMENT PUR fusse-t-il par la spoliation, l’assassinat, du  peuple Originel.   



(*2) Oui, c’est une manière de voir les choses, il n’y a plus de frictions. Il n’y pas non plus de démolitions de maisons palestiniennes, d’enlèvements la nuit de palestiniens par l’armée, pas d’arrestation arbitraires, une totale liberté de circuler, les manifestations pacifiques ne sont réprimés dans le sang …. Les autorités israéliennes des territoires occupés ne "pondent", non plus, des règlements et des lois iniques, [contraires aux droits humains les plus élémentaires], les militaires ou les colons ne prennent, non plus, les Palestiniens pour leur souffre-douleur, les enfant palestiniens ne sont pas molestés ou doivent faire de grands détours pour aller à l’école… Les hommes dont parle Sholo ne doivent pas être juifs !  Ils viennent de la planète Urux, où c’est bien connu, les habitants portent Kipas.



(*3) Ce brave homme est bien gentil, il exprime l’état d’âme des israéliens, il emploi néanmoins, il martèle cependant un discours manipulateur et outrancier (par le mensonge qu’il véhicule). En effet quel homme sensé peut penser un seul instant qu’il y a du terrorisme en Cisjordanie ?  Alors qu’il n’y a pas à déplorer, a part les manifestations pacifiques de mécontentement qui peuvent tourner mal où ce sont les palestiniens qui en sortent blessés ou tues, ce brave homme  confond « terrorisme » et « résistance ».  Quand aux Hamas, il y aurait en effet beaucoup à dire sur Gaza, mais qui peut nier que Hamas, Gaza, ne subit pas l’hégémonie que lui impose Israël ? Infligeant une  punition collective (interdite par la Convention de Genève) a une population civile de 1 500 000 habitants. (Car il me parait évident qui si, comme le Hezbollah, Hamas tente de monter une milice, c’est pour résister tant bien que mal à la première puissance militaire de la région.) (Milice que les israéliens voudraient, avec des arcs et des flèches.) Je disais donc Israël a employé à Gaza des armes –comme les bombes au phosphore blanc-, dans des conditions, interdites par la Convention de Genève, pouvant être considérés comme des crimes contre l’humanité. Sans compter que rien n’étaye la version israélienne affirmant que c’est le Hamas l’auteur du lancement des roquettes (que M Alexandre Adler historien "français" pour hamster, qualifiait de : « missiles ! »). Alors de là à s’aventurer dans une guerre, il n’y a qu’un illuminé fanatique et criminel pour le penser.
(*4) Là encore, la prospérité en Cisjordanie est pour les colonies, elle n’est pas pour les Palestiniens ! C’est faire preuve de la plus haute fourberie que de laisser croire qu’il y a la plus petite prospérité pour le Peuple palestinien en Cisjordanie. C’est un mensonge.
Qu’Israël n’assume pas sa responsabilité que lui impose, toujours, la quatrième Convention de Genève, (concernant les populations civiles de territoires occupés) on s’en était aperçu. Israël une nouvelle fois et encore et encore ridiculise les accords internationaux dont l’homme s’est librement doté. Concernant l’aspect économique des gouvernements israéliens nous savons tous que même la guerre qu’Israël impose aux pays limitrophes est financée par les grandes entreprises internationales. Par l’influence de l’organisation sioniste mondiale mais aussi par l’influence de la diaspora, ou/et des politiques qui sont favorables au sionisme, dans nos pays et que nous élisons à des postes clés, trahissant au soir même de l’élection, notre confiance. Commémorant des criminels de guerre, comme l’a fait le Maire de Paris, M Bertrand Delanoé, avec l’inauguration de l’esplanade Ben Gourion à Paris. Ou encore le rehaussement (obtenu au forceps) des accords Europe/Israël au moment de la présidence française de l’Europe par MM Sarkozy et Kouchner. 


(*5) Encore une fois, dire que les palestiniens se satisfont des accords, est une nouvelle fois un mensonge.  Qui peut croire un seul instant que les Palestiniens peuvent imposer quoi que se soit ? Nous, l’Occident avons mis en place des règlements devant régir les rapports internationaux. C’est donc coercitivement que la communauté internationale et l’occident en particulier doit exiger d’Israël qu’il respecte ces règlements, au lieu d’avaliser ses crimes, tel qu’il la fait pour Gaza. Si Israël n’a pas trouve la nécessité de faire la paix, c’est peut-être qu'elle ne lui convient pas. Le concept du Grand-Israël n’est pas encore accompli, ceci explique peut-être cela. 

(*6) Décidemment, quel brave homme…  Israël maintien l’insurrection des palestiniens depuis 60 ans et ne saurait maîtriser celle des ses propres citoyens ! C’est bizarre non ? L’armée a depuis quelques temps déjà du mal à recruter, des jeunes militaires refuser d’aller servir dans les colonies… il y donc une prise de conscience chez certains militaires  que ce brave homme feint d’ignorer ; Que les frontières de 1967, ce sont celles du Doit International, ce sont celles dont les palestiniens ont droit. Que cela plaise ou non à Sholomo ou a qui que se soit. Israël s’est mis en délicatesse avec le Droit international, et pour ne pas molester ces chers envahisseurs (même le petit doigt replié) les palestiniens devraient s’abstenir de réclamer leurs droits ! Au-delà de tout ça, nous voyons bien que les juifs sont dans un autre monde, où ils feraient une loi pour eux et une pour les autres…
(*7) Quel brave homme ! Ce Shlomo, la guerre perdue par les palestiniens ! Ou il ne connaît pas son histoire ou le guerre dont il parle fut une guerre la plus part du temps contre des villageois désarmés et sans défense. À part la ALA (sorte de brigades internationales composées de Bosniaques -désarmés par Otan, massacrées par les servo-croatés, qui eux n’avaient pas été désarmés ! Il aurait-il une cause à effet ?- des Syriens, Egyptiens, Jordaniens, Irakiens, en nombre insuffisant, insuffisamment armées et mal commandées) qui durent se contenter de défendre tant bien que mal les villes laissant les villages et ses habitants à la merci des  bandes criminelles assujettis à la Haganah, commentant les crimes que cette dernière (embryon de la future armée israélienne) n’aurait pu justifier… 531 villages furent détruit et dès le deuxième jours ils le furent par des bulldozer, puis avec des explosifs places dans les décombres, (pour que les habitants ne reviennent) c’est dire si se fut une drôle de guerre où les assaillants avaient le temps de détruire les villages au bulldozer.  Il s’en est suivi un exode par la violence de plus 750 000 palestiniens mais aussi des massacres contre des civils désarmées hommes, femmes, enfants : La Nakba. 
Il n’y a eu que la Légion jordanienne (de commandement Anglais) qui tint tête aux forces juives Haganah et aux groupes terroristes : Stern, Irgoun… En Cisjordanie parce que suite au complot fomenté contre les Palestiniens entre le Roi jordanien et Golda Meir, la Cisjordanie devait revenir au petit Roi.  En résume, si la Cisjordanie n’aurait pas du revenir à la Jordanie il y a fort à parier qu’il n’y aurait même plus de Cisjordanie.




M Sholomo, nous savons tous que l’histoire est écrite par les vainqueurs, mais …. Israël commet depuis 60 ans un abus de faiblesse  contre une population, qui avants que le sionisme n’impose sa vision par la force, avait reçu les Juifs d'Europe comme des frères. 


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