Hilary Clinton, secrétaire d’Etat US, annonçait hier à Washington que les négociations directes entre israéliens et palestiniens reprendront le 2 septembre prochain dans la capitale des Etats-Unis, aussi bien Clinton que George Mitchell, l’envoyé du président Barak Obama pour le Proche-Orient, n’ont montré grand optimisme a lancer les invitations espérées pourtant depuis longtemps.
La preuve la plus tangible du manque de motifs d’optimisme c’est que les Etats-Unis ont été très clairs sur le fait que « aucune condition préalable ne devait être incorporé aux entretiens », tel que l’exigeait le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Cela Signifie que tout ce qui a été négocié depuis la Conférence de Madrid de 1991 jusqu’au jour d’aujourd’hui n’a aucune valeur, que les discutions directes repartiront de zéro.
Comment il faut prendre cela ? Est-ce que cela signifie la mise en place réelle de la résolution 181 et du Droit international avec le retour aux frontières de 1967 ?
Par expérience je dirais que non. Que c’est une nouvelle fois la Palestine qui va être le dindon de la farce ! Comment faire confiance à un Président élu avec l’influence du lobby israélien et des financements juifs ? (Même si nous savons qu’ils ne sont pas les seuls, le lobby du Complexe militaro-industriel, aime beaucoup cette ambiance guerrière…où Israël passe commande d’avions de chasse et d’hélicoptères de combat, même payé par le peuple américain).
Cela fait 20 mois que les négociations directes entre israéliens et palestiniens ont été interrompues. Et les derniers 9 mois de négociations indirectes, il n’y a eu aucun progrès. Israël se sent bien confortable avec la situation actuelle, plutôt que dépendant d’une résolution, avec un hypothétique retrait des territoires occupés, Jérusalem inclus.
Hier, Clinton et Mitchell ont exprimé l’espoir de que Netanyahu et le Abbas puissent résoudre toutes les questions dépendant du statut final, dans le laps de temps d’un an. Mais Clinton et Mitchell, n’ont même pas fait allusion aux colonies juives établies en Cisjordanie, où la construction de colonies se poursuit a bon rythme malgré le moratoire et que Netanyahu a annoncé : le moratoire se termine en septembre et que prévisionnellement il faut s’attendre à un boom dans la construction juive dans les territoires occupés.
Dans ces conditions, pourquoi entamer des négociations ? Quelles soient directes ou indirectes, cela change-t-il quelque chose ? Israël annonce à l’avance qu’il s’assoit sur les négociations, et on voudrait nous faire croire quelles apporteront la paix ! Il ne faudrait pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Nous prendrait-on pour des colverts en col spatule ?
Clinton soulignait que les négociations : « devraient se tenir sans conditions préalables et être caractérisés par la bonne foi et le compromis pour un succès qui portera un meilleur futur pour touts les habitants de la région », mais elle prévoit plus d’"obstacles" encore dans le futur.
Mitchell, de son coté, est allé un peu plus loin et admit que « il n’y a pas de confiance » entre les leaders israéliens et palestiniens. Malgré cela, souligna sa volonté d’aller de l’avant dans le processus de paix.
Parfois je me demande si nos élites politiques, ont une vue qui peut voir au-delà du bout de leur nez. Il y a bien un cerveau qui leur dit par expérience : « que cela ne peut pas fonctionner ainsi », mais ils espèrent encore. Ils espèrent quoi, nom de Dieu.
Que les juifs immigrés en Palestine commettent le même génocide que les Allemands, nazis, d’accord, commirent contre eux ?
Il n’est point nécessaire d’être sorti de Saint-Cyr pour admettre que sans une volonté coercitive à faire taire une fois pour toutes le sionisme, nous n’arriveront a rien. Nous avons réussi à éradiquer le nazisme, pourquoi nous n’arriverions a éradiquer le sionisme ce sont les deux facettes d’une même médaille… Les juifs de bonne volonté souhaitant vivre en bonne intelligence avec les palestiniens, il est certain qu’ils pourront le faire, il suffira de leur poser la question y compris j’ensuis sur au Hamas, les va-t’en-guerre juifs ou non, mettons-les dans un Guantanamo, par exemple… Comment reprocher à la société palestinienne sa radicalisation, (y compris religieuse) quand nous nous comportons envers eux comme des véritables charognards.
Ce qui est reproche aux Juifs ce ne pas d’avoir immigré en Palestine, c’est de la manière dont ils l’on fait, qui n’est pas acceptable. (Pour des êtres humains dignes de ce nom, bien entendu)
Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Mondial puis premier Président de l’Etat d’Israel. (Cité par Lenni Brenner “Zionist in the Age of the Dictaors”)
Ainsi : « Nous avons dit à un public Berlinois en mars 1912 que « chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas de maux d’estomac. L’Allemagne à déjà trop de juifs. »
Ne pensez-vous pas que cette déclaration a une part de responsabilité dans la Shoah ?
Déclaration Balfour : « Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droit civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droit et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays. »
(De Samuel Portnoy, Vladimir Medem, the life and soul of a legendary ewish Socilaist, pp 295-98.) « J’ai rencontré Plehve. J’ai son engagement que d’ici 15 ans au maximum, il fera une charte pour nous pour la Palestine. Mais il est lié à une condition : les révolutionnaires Juifs doivent cesser leur lutte contre le gouvernement russe. Si quinze ans après l’accord, Plehve n’a pas fait le nécessaire, ils seront libres de faire ce qu’ils croient nécessaire. »
Plehve qui je le rappelle organisa les pogroms de Kichinev, trois mois auparavant !
De Theodor Herzl, The complete diaries, Vol. II, p 581.
« Si je devais résumer les congrès de Bâle en un mot – ce que je me garderais bien de faire publiquement – ce serait ceci : à Bâle j’ai fondé l’Etat Juif… Si je le disais à haute voix aujourd’hui, on me rirait universellement au nez. Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante, tout le monde le saura. »
De Ah’ad Ha-am, sioniste spirituel, commentant sa première visite en Palestine en 1891.
« A l’extérieur on a coutume de croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’est cultivé ici quiconque veut acheter de la terre n’a qu’a venir et acheter selon ses désirs. En réalité, la situation n’est pas celle là. Au travers du pays il est difficile de trouver de la terre cultivable qui ne soit déjà cultivée. (…) Si, un jour, la vie de nos fiers juifs en Palestine se développe au point de refouler les habitants du pays sur une petite ou grande échelle, alors ces derniers ne céderont pas facilement leurs places… »
Vous ne me croyez pas quand je dis que les israélien sionistes et tous ceux qui les soutiennent sont des salauds, allez vois cette vidéo :
http://www.promisedlandblog.
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