lundi 9 août 2010

Le Hamas

05 Juin 2010 Par Velveth  
Inlassable militant israélien pour une paix juste au Proche-Orient - qui suppose, pour lui, la fin de « l'occupation-colonisation » d'Israël sur les territoires palestiniens - Michel Warschawski a créé L'Alternative Information Center (Jérusalem-Ramallah) et écrit plusieurs ouvrages, dont Sur la frontière (Stock, 2002) et, plus récemment,Programmer le désastre, la politique israélienne à l'œuvre (Editions La Fabrique), ouvrage dans lequel il démonte les mystifications entretenues par les grands médias concernant le Proche-Orient.
S'il vient de manifester contre le blocus israélien de Gaza et, à l'occasion, de traiter le "ministre de la guerre et des assassinats", Ehud Barak, de « tueur en série de la classe politique israélienne » après l'assaut meurtrier contre la flotille Free Gaza, Michel Warschawski  se livre surtout à l'analyse en reprenant, dans son dernier ouvrage, des titres de grands quotidiens internationaux en disséquant ces « informations ». Prodigieux exercice qui décoiffe. Surtout quand il parle du Hamas. A contrepied des "opinions toutes faîtes" !
« Le Hamas s'est emparé du pouvoir à Gaza... »
Faux dit Michel Warschawski. « C'est par les élections, dont le monde entier a salué le caractère transparent et démocratique, que le Hamas a gagné les voix de la grande majorité de la population palestinienne. Non seulement il ne s'est pas "emparé" du pouvoir, mais il a immédiatement accepté de former un gouvernement d'union nationale, dans lequel les vaincus - le Fatah et ses supporters - étaient surreprésentés ».
« Le Hamas a déclaré la sécession de Gaza et a rompu tout lien avec la Cisjordanie ».
Faux dit Michel Warschawski. « C'est Mahmoud Abbas qui, sous la protection de l'armée israélienne, et après un coup d'Etat avorté dans la bande de Gaza et la fuite de ses troupes en Egypte, a retiré son administration. En rompant tout lien avec la bande de Gaza, il acceptait que celle-ci soit considérée par Israël et la communauté internationale comme une "entité hostile" (sic), à savoir une zone où vivent plus d'un million de femmes, hommes, enfants et vieillards, dont les droits les plus élémentaires, à commencer par le droit à l'alimentation et aux soins médicaux, sont niés ».
Michel Warschawski appelle au boycott total d'Israël
 « Le gouvernement Hamas est responsable d'attentats terroristes...  »
Faux dit Michel Warschawski. « Depuis quatre ans, le Hamas respecte scrupuleusement une trêve unilatérale, et les (rares) attentats ainsi que les roquettes tirées du nord de la bande de Gaza sont surtout le fait... des brigades Al-Aqsa, liées au Fatah » (pages 11-12).
Evidemment, l'auteur prend soin de spécifier qu'il n'a aucune sympathie particulière pour les fanatismes religieux quels qu'ils soient...




Michel Warschawski, est un de ces juifs à qui on peut faire confiance, il n'est pas le seul bien entendu, mais son engagement auprès du Peuple palestinien ne souffre d'aucune carence en matière de loyauté. Je le pense. 
Pourtant ma courte expérience au sein d'une organisation se disant militer pour la paix où il y avait des juifs, musulmans et des chrétiens, m'a apporté la preuve que l'on ne peut -généralement- faire confiance à un juif. Ceci dit les chrétien favorables à l'idéologie sioniste sont bien pires. En effet, si l'on peut comprendre que pour un juif, son coeur balance et que sa conduite ne soit pas tout à fait loyale, qu'il ait l'impression de trahit sa communauté, je leur dit qu'en matière de justice et je ne parle pas de droit international ou autre, non je parle de justice celle que tout homme honnêteté sait quand il fait bien ou qu'il fait mal, ces juifs devraient aussi savoir que l'on ne peut favoriser des crimes y compris s'ils émanent de sa propre communauté, mais pour un chrétien qui devrait avoir le recul nécessaire à une compréhension impartiale du conflit et qui se vautre dans des mensonges, cet homme n'est pas chrétien il n'est même pas homme.       




Lorsque l’on évoque nos croyances on parle de religion et dès que l’on évoque celle des autres et en particulier les croyances, les rites, les us et coutumes des temps anciens ou d’êtres dits "primaires" on parle de superstition. Pourtant l’ésotérisme, le mystère ou encore le fétichisme qui entoure nos us et coutumes religieuses ou folkloriques sont les mêmes.
Toute croyance, philosophie ou doctrine, (quelle soit humaine, religieuse ou politique) qui ne place pas l’être humain au centre d’une nature qu’il faut respecter, n’est que manipulation de cupide s’affranchissant de son devoir.

Domingo

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