lundi 27 septembre 2010

RAPPROCHEMENTS, Début de l’opération plomb durci… (2009)

RAPPROCHEMENTS,   Reportage d’Isabelle Avran
Début de l’opération plomb durci… (2009)

Moins de deux semaines à peine après les raids militaires israéliens dans la bande de Gaza assiégée qui ont tué plus de 120 Palestiniens en quelques jours, fin février et début mars, Nicolas Sarkozy a reçu à Paris le chef de l’Etat d’Israël. Sans même évoquer. Le rapprochement qu’opère le Président de la République avec Tel-Aviv se veut un choix assumé, revendiqué, accompagné d’une offensive idéologique sans précédent.

Le contexte aurait pu pour le moins atténuer les éloges officiels. Cent vingt morts en quelques jours dans la bande de Gaza, des dizaines de blessés, des maisons détruites, des champs ravagés, et de nouvelles annonces de constructions de colonies en Cisjordanie et en particulier à Jérusalem…
Et Bien non. Nicolas Sarkozy a accueilli le président de l’Etat d’Israël, Shimon Pérès, en ami. Le locataire de l’Elysée a « voulu que la première visite d’Etat en France » depuis son élection « soit réservée à Israël » et, a-t-il précisé, « à vous Monsieur le président Pérès. »

Shimon Pérès invité d’honneur 
Peu sans doute auront été dupes du discours officiel sur le caractère apo-litique et seulement littéraire  -comme si la littérature s’exonérait du poli-tique-  du salon du livre, en dépit des efforts de certains journaux du soir ou du matin. L’engagement de l’ambassade d’Israël dans le choix des au-teurs, comme l’invitation faite à Shimon Pérès pour l’inauguration officielle ont confirmé la détermination de la présidence française à prendre prétexte du soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël pour tenter de réaliser une opération de communication politique censée justifier un rapprochement radical avec Tel-Aviv, et ce dans la négation et l’invisibilité totales des soi-xante ans de l’expulsion et de la dépossession palestiniennes, de la Nakba, comme un nouvel effacement de l’histoire . Une tentative qui ressemble fort à une offensive idéologique dans précédent depuis 1967, pour légitimer un rapprochement politique et stratégique lui aussi sans précédent.

Candidat à l’Elysée déjà, Nicolas Sarkozy avait tenu à flatter les valeurs décrétées communes entre la France et Israël et à mettre en lumière une solide relation historique   



Je rappelle encore une fois, que je ne suis motivé que par la justice. Et je sais que ma liberté finit où commence celle de l’autre. Et que aucune intimidation ne peut… Avertissement : ayant subi des "Cyber attaques" si vous remarquez qu'un "post" a perdu sa substance, merci de me le faire remarquer.  

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