mardi 19 octobre 2010

Israël et la bombe

Israël et la bombe
Eugenio Garcia Gascon 
Vien d’être publié aux Etats-Unis The Work-Kept Secret : Israel’s Bargain with the Bomb, du professeur israélien Avner Cohen, un historien spécialiste de la capacité nucléaire de l’Etat juif. La révélation la plus intéressante fait référence à la guerre de 1973, quand l’Egypte et la Syrie attaquèrent Israël. Cohen  citant le défunt professeur Yuval Neeman, qui fut ministre, révèle que durant la guerre Moshé Dayan, alors ministre de la Défense,  proposa au cabinet ministériel en différentes occasions la possibilité de faire une  « démonstration » nucléaire. Le livre révèle aussi que dans le cadre du conflit Israël déclara « deux ou trois fois » sa « disposition stratégique » à utiliser la bombe.

Apparemment, Dayan voulait que les Etats-Unis prennent conscience qu’Israël était préparé et disposé à appuyer sur le bouton. D’autres collègues de Dayan affirmèrent à Golda Meir que la discussion sur l’utilisation de la bombe était « prématuré »  et elle fut d’accord.  Quoi qu’il en soit, Kissinger obtint de l’administration nord-américaine une aide militaire considérable qui fut aéroportée  immédiatement en Israël et probablement influa le cours de la guerre.

La question nucléaire n’a cessé d’être un thème compliqué, même si avec le temps se généralise l’idée de que l’option nucléaire est dangereuse pour tous. 
(La possibilité que l’Iran eut probablement accès à l’arme nucléaire, doit y être pour quelque chose, dans la dangerosité d’employer l’arme atomique.) Une fois la bombe employée, le processus est irréversible. Hiroshima est encore présent dans nos mémoires. Personne ne voudrait que cela se répète.

C’est pour cela, qu’il ne faut pas permettre que l’Iran fabrique la bombe (même si l’on doit permettre qu’il obtienne énergie nucléaire pour usage commercial). Et la ma même chose devrait être décidé pour Israël.  
(Cela se discute en effet, car je serais très, très étonné qu’Israël accepte. Un équilibre des forces en présence pourrait emmener la stabilité dans cette région du monde et peut-être la paix. Car en effet qui userait d’une telle arme préventivement, comme cela risque d’être le cas actuellement, (si nous ne permettons pas à Israël de mener sa politique) si le retour de bâton pourrait être de même intensité ? )

Dans le cabinet israélien il y a des politiques, tel le titulaire actuel des Affaires étrangères, (le voyou) Avigdor Liebermann, et il n’est pas le seul à avoir la gâchette facile et belliqueuse, incluse avec les pays arabes avec lesquels Israël a signé la paix.  


Il ne serait pas plus raisonnable d’enlever la bombe de leurs mains et là est la direction que devrait prendre l’Occident.

Oui, mais c’est justement pour cela qu’Israël voulait l’armé nucléaire pour qu’une telle décision ne puisse lui être imposée. Et je rappelle qu’Israël est possession de cette arme depuis 1947 aidé par la France. Il ne faut jamais oublier que Herzl savait déjà en 1896 à la sortie de son ouvrage : « L’Etat des juifs » que son idée ne pouvait se réaliser sans :
A – un nettoyage ethnique.
B – sans un Etat puissant   

Et depuis cette date les pourparlers de paix n’ont été que de mascarades pour puceaux. 

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