mardi 19 octobre 2010

Netanyahu approuve l’extension de deux colonies à Jérusalem-Est

Netanyahu approuve l’extension de 
deux colonies à Jérusalem-Est

Les palestiniens disent que le premier ministre israélien a décidé contrecarrer le dialogue.
ANA CARBAJOSA - Jerusalén - 16/10/2010
La construction dans les colonies juives en Cisjordanie poursuit son cours apparemment indépendamment des va-et-vient diplomatiques, des entretiens directs.   Le ministère du Logement [Ben oui, si nous n’avons pas assez de logements en France, nommons un Ministre du Logement en Suisse et allons construire des logement en Suisse, Normal Non ?] a annoncé, qu’il y aura des offres pour la construction de 238 logements dans deux colonies à Jérusalem-Est. C’est la première offre de ce type depuis mars, quand une initiative similaire suscita des sévères critiques de l’Administration américaine. La nouvelle annonce  torpille les négociations entre palestiniens et israéliens qui se trouvent actuellement au point mort. « Nous sommes déçus. Cette décision est contraire à nos efforts pour parvenir à des négociations directes », a déclaré le porte parole du département d’Etat Américain, Philip Crowley.    

Les USA affirment être « déçus » par l’expansion des colonies juives.
 [Là il ne faudrait tout de même pas nous prendre pour des cons, et tenter de nous faire croire que les USA n’y peuvent rien. Cela fait maintenant plus de 45 ans que les USA prennent la responsabilité de piloter les "Entretiens de paix" et aujourd’hui voudraient nous faire admettre qu’ils n’y peuvent rien ! S’ils s’étaient comporte en êtres loyaux depuis le départ nous n’en serions pas là. Les USA n’ont piloté, et cela depuis les premiers entretiens, que des pièces de boulevard au scénario  écrit d’avance et ou le dindon étaient les USA et la farce les Palestiniens. Cela suffit que ces êtres déloyaux au possible continuent de nous prendre pour des gogos.]  
La réaction palestinienne fut immédiate. « « Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu) Netanyahu, a choisi son option : la colonisation au lieu de la paix », estima le négociateur palestinien, Saeb Erekat. « renchérissant en territoire palestinien occupé, Netanyahu a démontre pourquoi il n’y pas de négociations actuellement… Son Gouvernement a décidé  de contrecarrer la possibilité de renouer les négiciations directes », ajouté-t-il.   

Les négociations directes parrainées par Washington ont échouées à la fin du moratoire fin septembre. Le moratoire prétendait freiner durant 10 mois l’agrandissement des colonies. Peu après, la Ligue Arabe suspendait les négociations considérant que les constructions israéliennes en territoire palestinien empêche un quelconque avancement dans le processus de paix. Les ministres arabes concédèrent un mois à la Maison–Blanche –le temps d’arriver aux élections américaines du 2 novembre- pour convaincre Israël de prolonger le moratoire.  Netanyahu s’empressa de se défaire du « ballon que l’on avait mis sur son toit » et exigea des palestiniens la reconnaissance d’Israël comme Etat des juif  -une condition qu’il savait inacceptable- [de cela on s’en était aperçu il n’y a que les cons, les sots et les poltrons pour donner raison à Netanyahu, et il y en a.] en échange de prolonger le moratoire. Yasser Abed Rabbo, négociateur palestinien, lui dit d’accord, mais en échange Israël doit accepter la cration d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Ainsi étaient les positions de part et d’autre quand hier à l’annonce des nouvelles constructions.

Malgré que le moratoire ait expiré et que techniquement n’incluait pas les colonies de Jérusalem-Est, la plus petite nouvelle en relation avec l’expansion de la présence israélienne en territoire occupé est suffisante pour terminer d’achever le comateux processus de paix. Dans les derniers mois, Israël a opté pour un moratoire de facto à Jérusalem-Est. Un demi million de colons vit dans les territoires palestiniens ; près de la moitié d’entre eux à Jérusalem-Est. La majorité des israéliens ne considèrent comme colonies, les logements de quelque 250.000 israéliens vivant du coté arabe de la cité. Pour la législation internationale sont des colonies à part entière, et pourtant illégales.
[Qui peut douter, une seule seconde, du crédit que les gouvernements israéliens accordent à la législation internationale et cela depuis 1948. Pour la paix mondiale  s'installe il faut parvenir à faire plier Israël ; il n’y a pas d’autre SOLUTION. coercitivement, bien entendu. ]  
En attendant Netanyahu décide s’il doit accéder à la pétition US d’étendre le moratoire pour deux mois de plus en échange de plus d’équipements militaires, les palestiniens échafaudent des options possibles en attendant le collapsus complet du processus de paix.  Hier, le ministre des Affaires extérieures égyptien, Ahmad Abdul Gheit, fit référence à une de ces options à Bruxelles : «  aller aux Nations Unies et demander la reconnaissance de l’Etat palestinien dans ses frontières de 1967 ».
[Pour la première fois en dix ans, je relève que l’Égypte, enfin, fait quelque chose de positif pour les Palestiniens. C’est bien.] 




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