mercredi 24 novembre 2010

Israël soumettra a référendum toute cession à Jérusalem.

 
Israël soumettra a référendum toute cession à Jérusalem.
Le Parlement approuve une loi qui exige la convocation d'une consultation avants de ratifier tout traité international qui modifie le statut des territoires annexés.
ENRIC GONZÁLEZ  -Jérusalem 22/11/2010

Cette manière d'envisager les événements, est le drame de la Palestine, mais au-delà de cette constatation, elle permet de comprendre les épreuves traversées par la communauté juive depuis la nuit des temps.
La structure psychologique permettant l'acceptation, voir l'exigence, de tout fait considéré comme un bien, mais refusant  ce même fait à son prochain, est non seulement injuste mais il ne permet pas d'atteindre l'adhésion nécessaire qu'il devrait y avoir entre les hommes de bonne foi.  A contrario ces atavismes engendrent frustration et rancœur, trouvant son dénouement dans l'opposition et la riposte.  
Le sionisme, Israël, ne peut, et cela quelque soit l'influence, dans nos Etats, de ceux qui le soutiennent, juif ou pas, au nom du vivre ensemble, au nom des règlements dont l'homme s'est librement doté, au nom du Droit international, continuer à ridiculiser aussi ouvertement les instances internationales et les  autres communautés non juives de la planète.
N'est pas facile d'imaginer a un leader israélien, Benjamin Netanyahu (fils du secrétaire de Vladimir Jabotinsky, au parcours dictatorial) ou tout autre, rendre la moitié de Jérusalem à un futur Etat Palestinien. Jérusalem a été de tous temps un des points les plus difficiles, et sans doute le plus émotionnellement explosif dans les négociations de paix avec les palestiniens. A l'avenir il y aura une difficulté supplémentaire : Israël ne pourra céder de territoire à Jérusalem que si électorat l'approuve en référendum.    
 
C'est bien de la structure psychologique  dont il s'agit. L'article 22 de la SDN imposait à cette dernière de consulter la population de Palestine pour toute décision les concernant. La Palestine devait être place sous Mandat international, se fut l'Angleterre qui à été désigné à la Conférence de San Remo, au mépris de l'article 22 et des population de Palestine. .
Le sionisme complota avec lord Balfour, l'Angleterre s'arrangea pour être désigne comme Mandat, le sionisme exigea des USA qu'ils fassent pression sur les Etas du Tiers monde, pour qu'il votent la résolution 181, concernant la partition de la Palestine.
Tous ces atavismes illégaux ont paru aux sionistes et bien entendu aux Juifs, comme étant naturels, jamais ils ne se sont posés la question du droit des palestiniens et aujourd'hui, parce qu'il l'on décidé, parce qu'ils y trouvent un avantage, la décision unilatérale de consulter les populations juives, vaudrait plus que le droit international ?
Les Juifs sont des êtres cultivés, instruits, sans doute intelligents, il faut cependant reconnaitre que leur arrogance est indigne du statut qu'ils réclament.

Les colons israéliens refusent l'arrêt de la colonisation   
La loi affecte principalement tout Jérusalem, dont la moitié est, qui inclue la Vielle Citée et les lieux sacrés pour les juifs, chrétiens et musulmans, annexée en 1967 par Israël.
En 1980 le Parlement israélien établit la Loi dite de Jérusalem, selon laquelle toute la Citée faisait partie du territoire israélien et que Jérusalem serait désormais la "Capitale éternelle et indivisible" de l'Etat.

Cette loi n'est pas reconnue par l'ONU, ni par aucun État du monde.

L'autre territoire inclus dans la nouvelle loi de référendum est le Golan, le plateau Syrien annexé en 1967. Le Golan fut incorporé au territoire israélien en 1981.
Cette zone d'intérêt stratégique sera attaché à Israël, comme Jérusalem, avec la "clé" référendaire.  
Le projet de loi sur le référendum a été rédigé et proposé pour la procédure parlementaire il y a trois ans, par des députés ultra nationalistes. Le texte à été mis de coté à plusieurs occasions et semblait que le texte ne pourrait être porté au complet, devant la chambre pour être soumis au vote.  
Le texte est resurgit maintenant, quand croissent les doutes  sur la volonté (ou la capacité) de Benjamin Netanyahu a négocier un accord de paix avec les représentants palestiniens.
Un accord de paix tels que les israéliens le conçoivent, c'est à dire : ou les Palestiniens, seront a nouveau, les "dindons de la farce".
La proposition a reçu l'appui des 65 des 120 législateurs, contre 33 oppositions. Le parti Kadima, le principal parti d'opposition, a voté contre, mais certains de ses députés se sont abstenus. Son leader Tzipi Livni, (fille de terroristes de l'Irgoun) assure que Netanyahu prétendait se soustraire à ses responsabilités. " Ce que nous avons est un premier ministre débile", et elle ajouta   
"Nous ne sommes entrain de parler de consulter la population, mais d'établir un veto populaire sur les dédisions adoptées par un Gouvernement élu et par le Parlement. Ces décisions [faisant référence au renoncement de territoires dans les accords de paix] en relation de considérations qui ne peuvent être soumises aux citoyens et que les citoyens ne peuvent comprendre entièrement".   

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