samedi 17 juillet 2010

Palestiniens : le stockage d’un « peuple en trop »

Palestiniens : le stockage d’un « peuple en trop »

Comme l’affirme Jeff Halper, (historien et anthropologue israélien) quel que soit l’angle de vue, historique, culturel, politique ou économique les Palestiniens apparaissent comme 
« une humanité en trop ».
La rapidité avec laquelle intervient le changement au sein de l’entité Israël/Palestine, met en au défi nos capacités à y faire face.  La campagne délibérée et systématique avec l’objectif de jeter les Palestiniens hors de leur pays en 1948 est devenu invisible, la question du Nettoyage Ethnique, pratiquement niée ne se posant même pas. Au lieu de cela, Israël européen et « socialiste » a surgi comme le seul Etat démocratique régional ! Et si Israël est considéré par les dirigeants occidentaux comme un Etat démocratique, comme le dit Hajo Mayer : "Israël est un Etat démocratique pour les juifs et despote pour les autres". De même, et jusqu’au déclenchement de la première Intifada, fin 1987, l’occupation par Israël de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de Gaza, est resté une vérité virtuelle, ne se posant même pas. La seule réalité répandue par la propagande occidentale parvenue à la population est celui de l'équation Palestiniens = terrorisme. 
Jusqu’au début des négociation d’Oslo (1993), même la mention « occupation », sans parler du vocable « Palestiniens » vous aurait conduit à être traité d’antisémite, ces mots étant encore de nos jours rarement employés en Israël.
(REMARQUE : « il est a déplorer que cet atavisme soit encore aujourd’hui (2010) au « goût  du jour » et que nombreux sont ceux, y compris parmi les militants (dits) de la paix, pour qui la défense du Peuple palestiniens, est de l’antisémitismeCela favorise inexorablement l’impunité dont bénéficie Israël, ma crainte est que cette façon de faire, ne soit pas ausi innocente que Jeff Halper semble en faire le constat. ») 
L’argument le plus parlant utilisé à l’encontre de la lutte des Palestiniens repose sur la notion largement répandue selon laquelle Arafat a refusé « l’offre généreuse » de Ehoud Barak à Camp David. La réalité des fait n’est pas celle-là, la réalité qui a disparu encours de route est : qu’il n’y a jamais eu « d’offre généreuse » et que même si Barak offrait 95% des Territoires occupés, l’Etat palestinien n’aurait représenté guerre plus qu’un bantoustan sud-africain tronqué (par des colonies et routes) et non viable, sur moins de 20% de la Palestine historique. En plus, et Jeff Halper ne le dit pas, c'est qu'en acceptant cet "accord" les palestiniens perdraient toute prérogative, perdraient tous leurs droits, sur le sous-sol et les airs. C'est-a-dire, comme le dit Elias Chacour (prêtre Arabe et citoyen israélien) : "les Palestiniens auraient le droit de n'aître et mourir sur ces terres, un point c'est tout". Pour creuser -un simple puits- il aurait été nécessaire d'avoir l'accord de la puissance occupante. Quel homme politique aurait pu accepter cela pour son peuple ?  
La seule vérité que nos "chers" médias propagandistes ont permis de subsister est celle d’un Arafat diabolisé, responsable de l’échec, des échecs. L’emprisonnement, décidé par Sharon, du Président de l’Autorité palestinienne à la Mukata en ruines à Ramallah, parut aux yeux des dirigeants du monde comme une suite logique et ne donna pas lieu, de la part de nos élus, à aucune opposition ou même critique de la communauté internationale. 
Dans les fait : les efforts déterminés et conjoints de groupes appartenant à la société civile, partout dans le monde crées ad hoc (association politiques, comme le CRIF en France, ou pour les droits humains, comme SOS racisme, religieux et militants juifs radicaux, syndicats, intellectuels et même quelques politiques connus, et ce tant en Israël qu’a l’étranger ont permis , on concouru à l’élever l’occupation au statut  de question globale.
Alors qu’il est facile de détecter que cette politique israélienne n’est rien d’autre que l’expansion voulue par le sionisme et les mythes de la « terre promise » & "Peuple élu" qui veut cette occupation comme définitive par l’expulsion des palestiniens.
(REMARQUE : "pour le sionisme le Peuple élu ne concerne pas tous les Juifs"). (c'est en le laissant croire que le sionisme s'attire l'adhésion de l'ensemble de la communauté, mais déjà en Israël le racisme inter juifs, la différenciation inter-ethnique est flagrante.)
Dès le départ le concept sioniste d’occupation a été rapidement supplanté  par la politique effrénée d’Israël en matière d’expansion définitive du fait accompli sur le terrain. Or une occupation est définie au titre du le Droit international comme « une situation militaire temporaire ». La création de plus  200 colonies et avant-postes dans les Territoires occupées, regroupés en sept grands « blocs » de colonies dans lesquels sont ancrés plus de 20 centres urbains importants et inextricablement rattachés à Israël proprement dit, grâce à un large réseau routier réservé aux seuls colons. A cela ajoutons le mur dit de « sécurité » et ce n’est plus une occupation mais une annexion de fait.
Tous ceux qui ont l’intelligence de décrypter la vérité : qu’ils soient ou non en faveur d’une solution à deux états, cette occupation accouche de facto d’un système d’apartheid à titre permanent.   
Si le « processus d’Annapolis » se déroule pour Israël conformément à ses plans, cela viendra un système d’apartheid de jure, intelligemment vendu comme la « solution à deux Etats » et avec l’approbation d’un dirigeant collaborationniste palestinien.

(REMARQUE : « Théodore Herzl, dans une des quatre recommandations faites lors du premier Congrès sioniste à Bâle fut : « d’agir dans la mesure où le permettent les lois » le vote de l’ONU en novembre 1947, même si nous savons qu’il fut obtenu par le chantage éhonté des USA sur les petits Etats, le sionisme fit passer le mythe de la terre promise en décision de justice légale. Le processus d’Annapolis n’avait pas, n’a pas d’autre objectif.
Ce que Israël a construit c’est un système de mise en stockage, comme l’a écrit Naomi Klein dans « The Shok Doctrine », : « c’est un système, … un réseau d’enclos visant à contenir des millions de gens rangées dans la catégorie des surplus de l’humanité… » Les Palestiniens ne forment pas l’unique peuple au monde qui a été ainsi catégorisé… mais aussi les 25 à 60% des citoyens du monde qui vont le devenir. Ces populations portent ou porteront l’empreinte de la croisade menée par l’Ecole de Chicago [d’économie]… En Afrique du Sud, en Russie, la Nouvelle-Orléans… (Nos cités, dans quelques jours…), les riches ont construit des murs les entourant. (Pour se protéger) Israël a conduit le processus de rejet encore plus loin : il a bâti un mur autour des pauvres jugés dangereux.
[Oui, qualifiés de terroriste ou d’antisémites]


Les faits acquis sur le terrain par Israël/Occident forment l’expression physique  d’une politique qui à pour but de dépolitiser, de désocialiser, et donc de normaliser le contrôle qu’ils exercent.  Le conflit israélo-palestinien, comme les conflit où l’intérêt de l’occident est en jeu, ne sont pas présentés comme des conflits ayant des « parties » en cause et une dynamique politique ou expansionniste.  
Au lieu de cela, on les range dans la « guerre contre le terrorisme », exit toute référence à la colonisation, à l’occupation, présentée comme irrecevable et qu’Israël/occident nient imposer. A la place la « lutte contre le terrorisme » et le « choc des civilisations » qui sous-entend  comme allant de soi, elle prend la forme d’une question qui ne se pose même pas, un statu quo (terme officiel d’Israël pour définir sa politique à l’égard des Palestiniens) qui ne peut faire l’objet ni de solution ni de processus de négociation, le rêve sioniste (voulu par Herzl) une Palestine mais sans palestiniens.
Cela ne concerne pas que les terroristes ou les personnages du même genre ! En effet : les prisonniers, les immigrants illégaux, les habitants des bidon-villes, les pauvres, (chômeurs) les victimes aigries d’opération anti-insurgés (manifestants) adeptes de religions dites du « mal » (Islam), les idéologies ou cultures contraires à la pensée unique, viennent ensuite les avantages acquis, retraites, assurance maladie… pour n’en citer que quelques unes, deviennent des accessoires permanents qu’il faut gérer plutôt que des personnes dont les griefs, les besoins et les droits nécessite d’être pris en charge, c’est ainsi que les prisons, y compris les prisons assignation à résidence aussi vastes que Gaza, les Territoires palestiniens, par exemple, deviennent pour eux (Israël/occident) la solution.
C’est bien pire, sur de nombreux plans,  que les bantoustans de l’Apartheid sud-africain. Les dix plus grandes « réserves » non-viables à population noire africaine sur 11% du territoire étaient sans-conteste une forme de stockage destiné à fournir de la : main-d’œuvre peu chère, et rendant alors possible une « démocratie » dominée par leurs bourreaux.
C’est exactement ce qu’Israël veut faire sur 15% de la Palestine historique, à la différence que les Palestiniens n’auront pas le droit d’entrer en Israël remplacés par la main-d’œuvre importé de Chine, Philippines, Thaïlande, de Roumanie, d’Afrique de l’Ouest… complété par ses propres citoyens arabes, mizrahi, éthiopiens, russes et est-européens. (comme en Europe et les délocalisations)
Quelque soit l’angle d’approche de ce conflit les palestiniens ont été définis comme « un peuple de trop ».



Lauren Booth (belle sœur de Tony Blair)

Apprendre quelle est la souffrance de l’enfermement
Mardi 16 septembre 2008 – Salah Al-Naami/ Al Ahram Weeky

Lauren Booth, journaliste et militante pacifiste, belle sœur de Tony Blair, participe ç une manifestation contre le siège de gaza.
(« C’est du véritable terrorisme d’état qui s’applique contre les Palestiniens de Gaza, quand on voit qu’on fait mourir des malades faute des soins ou faute de permission pour se faire soigner à l’extérieur », nous dit-elle. Et ajoute : « Seuls ceux qui se rendent à Gaza peuvent se rendre compte de la tragique réalité que vivent les gens ici, et voir à quel point Israël ment dans ces déclarations. »
Lauren Booth considère que la décision d’Israël de l’empêcher de quitter le territoire est une forme de punition pour sa participation au voyage des bateaux de « Free Gaza » qui forcèrent le blocus, mais elle insiste sur le fait que ceci n’a pas diminué sa résolution à poursuivre la lutte contre le blocus.
(Remarque : « ils est dommageable pour la paix mondiale que Tony Blair, ex-premier ministre britannique, aujourd’hui délégué international pour la paix au Moyen-Orient, mais aussi nombre de dirigeants occidentaux, n’agissent réellement, comme le fait Lauren Booth, pour la paix.
Il est dégradant pour Tony Blair mais aussi pour l’homme, et il n’est pas le seul, de ces ex-dirigeants occidentaux, auteurs de conférences manipulatrices  à travers le monde qui au lieu d’agir pour la paix agissent principalement pour l’impunité d’Israël, leur cupidité est sûrement à mettre en cause. »)


Palestiniens : le stockage d’un « peuple en trop »
Lundi 15 septembre 2008
Jeff Halper, anthropologue israélien,  directeur du Comité israélien contre les démolitions de maisons palestiniennes (ICAHD)
« Quel que soit l’angle de vue, qu’il soit historique, culturel, politique ou économique, les Palestiniens ont été définis comme « une humanité de trop », et il n’y rien de plus à faire avec eux à part les stocker, ce que la communauté internationale semble permettre à Israël de faire. » 
é-mail: jeff@icahd.org

(Remarque : Ce qu’oublie de préciser Jeff Halper c’est que : « que la communauté internationale est phagocyté par la diaspora qui par nos votes se trouve au centre même des décisions. Et la question de savoir si nous devons écarter tout juif de nos votes se pose clairement.  Par conséquent il ne tient qu’à la diaspora juive de choisir entre leur pays et Israël, entre leur nationalité et celle que l’on leur octroi d’office, pour mieux se servir d’eux. Il est aujourd’hui prouvé que le sionisme se sert des juifs.) 

Le gouvernement britannique tente de modifier la loi, concernant les mandants d'arrêt à l'encontre des criminels israéliens. 

Info 100717

Les télécommunications libanaises sous contrôle.
(AFP) 16/07/2010  20:30
BEYROUT  - Le chef du Hezbollah chiite Hassan Nasrallah a affirmé qu’Israël contrôlait « totalement » les télécommunications au Liban grâce à ses espions, dont trois ont été arrêtés.  Trois personnes, dont deux employés d’Alfa, l’un des opérateurs de téléphonie mobile au Liban, ont été arrêtées depuis fin juin.
Selon Hassan Nasrallah, l’infiltration d’agents israéliens dans les télécoms aura une répercussion directe sur l’enquête du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé d’identifier et de juger les assassins présumés de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en 2005.  Tout ce qui est lié aux télécoms mènera à l’enquête » à-t-il ajouté.
(REMARQUE : « l’Occident, Israël, accusa le Hezbollah, la Syrie, l’Iran de l’assassinat du Premier ministre fraîchement élu Rafic Hariri, ce qui permit à Israël de diaboliser une nouvelle fois sa victime et cherchant à justifier la guerre qu’il allait y mener. Guerre qui n’a, pour Israël, aucun rapport avec cet assassinat. Il n’y a que la prévarication de la classe politique occidentale et de nos média, pour abonder dans le sens des vrais criminels. »)  
Le verdict de ce tribunal, mettra en cause indubitablement le Hezbollah, dont le parti est classé par Washington, entant qu’organisation « terroriste ».
Le rapport préliminaire de l’enquête internationale révéla que les informations collectées l’avaient été grâce à des communications effectuées vie des portables le jour de l’assassinat.    
Le magazine allemand Der Spiegel mit en cause le parti chiite, en mai 2009, dans l’assassinat de Rafic Hariri, citant des sources proches du TSL.
La paix entre le Liban et Israël n’étant pas signé les espions ayant collaboré avec Israël risquent l’exécution capitale. Depuis 2009 plus de 70 personnes, dont des responsables de la sécurité, ont été arrêtées au Liban.


Un député Abou Taïr doit choisir entre la prison ou l’expulsion
14/07/2010 - 19:29
Le tribunal israélien d’occupation à prolongé la période d’arrestation du député de Jérusalem-Est, au conseil législatif palestinien, Mohamed Abou Taïr jusqu’à la fin des procédures juridiques à son encontre, l’obligeant de choisir entre la prison ou la libération, en cas de son acceptation à quitter la ville de Jérusalem-Est et payer des amandes.
Son avocat Oussama al-Saadi, a affirmé que accepter cette décision équivalait à l’acceptation à l’expulsion.
Les amandes décidés par le tribunal sont de 13 000 dollars et signer une amande de 100 mille  Shekels (26 mille dollars). D’autres citoyens doivent signer, eux, l’acceptation d’amandes de 200 mille Shekels.  


La Knesset révoque les privilèges de la députée Zoabi
Un « passeport iranien » est tendu à la députée arabe qui a fait partie de la flottille pour Gaza en mai, avant que ne le soit retiré son passeport diplomatique.
« Ceci n’est pas une démocratie, Ceci est un précèdent dangereux pour les citoyens arabes, et un message hostile. De toute façon la Knesset impose des limites à notre activité parlementaire au travers d’une législation raciste, et les privilèges ne diminuent ces limitations. » A déclaré la député Zoabi, elle a ajouté : « La démocratie n’existe pas ici ».

Qu'Israël soit une dictature, il n'y qu'a constater sa politique, le drame consiste plus dans l'aide qu'il reçoit des USA mais aussi de l'Europe (par l'intégration que cette dernière lui accorde en son sein) et la diaspora qui idéalise et défend ce géant aux pieds d'argile, criminels à temps perdu, qui au lieu de le guider ver la vraie démocratie, le respect du Droit, l'encouragent vers la rapine et le crime.  

(REMARQUE ; il n’est pas difficile de s'apercevoir qu’Israël n’est pas un Etat « normal », n’est pas un Etat qui applique la justice ou qui respecte les droits humains, les droits d’un peuple occupé,  non c’est un Etat qui applique SA justice.
L’impunité de cet Etat voyou ne peut plus être accepté, l’Occident est sur le même chemin, où une minorité impose sa loi au plus grand nombre,  si nous, citoyens du monde, ne prenons le relais de nos dirigeants, nous allons vers le chaos.)


Les prisonniers d'Al-Naqab mis à la diète !


Louisa Morghantini confirme son intérêt
dans l'affaire des députés palestiniens


L'Allemagne interdit une association humanitaire
prétextan son soutien au Hamas 

vendredi 16 juillet 2010

Info 100715

Alors qu’un nouveau bateau parti de Grèce et affrété par la Libye doit se rendre dans la bande de Gaza pour livrer du matériel humanitaire, les responsables israéliens ont manifesté leur détermination à l’empêcher d’y parvenir.
« Israël ne permettra pas au bateau de décharger sa cargaison directement au port de Gaza » a déclaré Benjamin Nétanyahou, et ajouté : « un tel précédent aurait des conséquences très graves pour la sécurité d’Israël ».

Pour Ehud Barak, de son coté qualifie la nouvelle tentative de briser le blocus de : « provocation superflue ».








Des associations en Europe qui se disent militer pour la paix et avancent, reportages à l’appui, la bonne santé de l’économie et de la société palestinienne de gaza !  Cette manipulation d’une partie de la diaspora où de ceux qui la soutiennent  cherche à prouver qu’Israël remplit là, les responsabilités qu’un Etat occupant doit à la population civile et qu’elle ne souffre pas d’un blocus, qui interdirait l’entrée de toute marchandise nécessaire à une vie décente.











Sans cette condition un blocus est illégal.  Toute occupation  est également illégale si l’Etat occupant tire profit des territoires occupés,  4e. Convention de Genève, c’est pourtant ce qu’Israël fait en Cisjordanie, en particulier avec l’entreprise Agrexco.


 En somme briser un blocus illégal, permettre l’accès aux soins à une population innocente, est un danger pour la sécurité d’Israël et une provocation à son encontre, sans doute.  


SOLEIL O SOLEIL - Sabra & Chatila

SOLEIL, O SOLEIL

Soleil, ô Soleil
Comment se fait-il que tu brilles
et que le pays se soit obscurci ?
Comment même une note de lueur
ne pénètre les esprits
et pas un seul rayon
dans les ventricules des cœurs ?
Et pourquoi ton éclat se déverse-t-il en vain
pour les soldats et les voleurs de terre
à Bidu, Budrus et Bil’in ?
Comment ta lampe illumine-t-elle le chemin
pour ceux qui frappent les vieux
et empoisonnent les puits ?

Aharon Shabtai

Il est plus aisé de forger des mythes que de les dissiper. C’est pourquoi, 60 ans après la création de l’Etat d’Israël, et malgré le travail d’enquête fait par les « nouveaux historiens » israéliens dans les années 1980, bon nombre d’idées martelées par la propagande occidentale ont la vie dure. Tout comme il existe un comique de répétition, il y a un tragique de répétition, tout aussi efficace, base sur le mensonge.
Si la résistance et les luttes des Palestiniens ont tordu le cou à un certain nombre de « croyances », à commencer par l’inexistence du peuple palestinien, la fameuse « terre sans peuple pour un peuple sans terre », d’autres restent incrustées.  « David contre Goliath » a certes pris du plomb dans l’aile, Israël étant devenu l’une des grandes puissances militaires mondiales et la seule dotée de l’arme atomique au Moyen-Orient. Mais il reste, pour beaucoup, perçu comme un pays démocratique, laïque, moderne et même pionnier, faisant partie de l’occident, et obligé de recourir à la force pour assurer sa sécurit, et celle des juifs en généra. Malgré son « désir de paix », et ses « offres » généreuses », Israël n’aurait trouvé aucun interlocuteur arabe disposé à reconnaître son droit à l’existence.
Depuis le 11 septembre 2001, il a même conquis un statut de fer de lance de la « lutte contre le terrorisme » et « comme l’islamisme ». Quelques osent parfois déplorer ses réactions « disproportionnées », mais la propagande omniprésence et le chantage à l’antisémitisme masquent le fait que l’Etat d’Israël repose sur une imposture constante depuis sa création.
Israël est un Etat militariste, raciste, colonialiste, qui instrumentalise la religion et a toujours refusé de définir ses frontières. Sa démocratie sélective s’accouple de manière éhontée à un terrorisme d’Etat systématique.
Loin de « défendre les juifs », Israël se sert d’eux  --qu’il s’agisse de la population israélienne ou des Juifs de la diaspora-- et représente un danger considérable pour la paix dans le monde, comme le prouvent l’ensemble des faits que nous relate l’histoire contemporaine. Faits rapportés par des témoins directs, et souvent par des israéliens, auxquels la quasi-totalité des médias ont confisqué la parole. 





Sabra-Chatila
un massacre de plus, 
un massacre en trop 
Dans deux mois les 15/17 
septembre sera l’anniversaire de  
Sabra et Chatila, 
un massacre de plus, un massacre de trop.

Il y a 26 ans les forces phalangistes libanaises massacraient près de trois mille civils palestiniens pendant deux jours, du 15 au 17 septembre 1982 au sud Beyrouth. Les phalanges libanaises sous commandement de l’armée israélienne et sous tutelle du sinistre Général Ariel Sharon, à l’époque commandant et Ministre de la défense, Israël commit une fois de plus, peut-être même, une fois de trop un massacre. Tout comme le nettoyage ethnique de la Palestine, ce massacre,  passe, d’année en année inaperçu ou presque. Comparaison n’est pas raison à juste titre, cependant il me semble que les commémorations du WTC, où finalement le nombre victimes est comparable, sont soit disproportionnées et tentent à cacher l’utilisation qui en a été faite ou alors le massacre de Sabra et Chatila est tout simplement nié pour ce qu’il pourrait signifier.
Depuis 28 ans, une chape de plomb s’est abattue sur cet épisode peu glorieux de l’armée israélienne au Liban, ternissant sa réputation au point de mettre à mal la perception de l’opinion internationale à l’égard d’Israël.
Hormis le rapport Kahanna de la commission d’enquête israélienne et le bouleversant témoignage de l’écrivain français Jean Genêt « quatre heures à Chatila » consigné à l’automne 1983 dans la Revue d’Etudes Palestiniennes, aucune œuvre de l’esprit, pas plus un film, qu’un documentaire, qu’un récit historique, pas plus qu’un « roman-enquête » n’est venue éclairer cette effroyable boucherie commise, sans discernement, par les milices chrétiennes libanaises, téléguidée par la soldatesque israélienne, ivre de colère devant l’échec de leur plan de mainmise sur le Sud Liban, qui faisait partie, il faut le dire,  des territoires  dont l’organisation sioniste cherchait à s’approprier. 
(Une fois de plus les média on fait "gober " aux citoyens occidentaux, toutes les arguties d’Israël, de l’organisation sioniste mondiale, sur les soi-disant  "ripostes" au Sud Liban alors quelles ne cherchaient qu’a justifier la  tentative d’occupation et la prise de  possession du territoire jusqu’au  fleuve Litani.)
Par la gratuité de sa violence aveugle, cet acte fut comparé en son temps par le Président François Mitterrand à Ouradour sur Glane, du nom d’une opération analogue commise par l‘armée allemande à l’encontre des habitants de la bourgade française en guise de représailles à l’assassinat de soldats allemands en France.
Si cette violence laisse perplexe et donne comme justificatif l’assassinat de Bachir Gemayel, fraîchement élu à la Présidence.  
Peut-on exclure, cependant, que cet assassinat ait pu être organise par les services secrets israélien, (Mossad) qui avaient tout à gagner à déstabiliser le pays ? Et que, apparemment, Israël n’y pas renoncée. Pourquoi l’armée israélienne prendrait le commandement des phalanges « chrétiennes » libanaises pour rendre la justice au Liban sous le prétexte de l’assassinat du Président du Liban fraîchement élu, si ce n’est  que pour massacrer des palestiniens.
Israël n’est pas seulement le « Bras armé » de occidental de la soi-disant lutte contre le terrorisme et l'islamisme, il est surtout et il l'à voulu : le « sbire » exécutant des basses œuvres.
Des juifs crient,  a qui veut l’entendre : « cessons cette hypocrisie Israël, "exécute là la politique occidentale du choc des civilisations " ! » sans préciser que l’organisation sioniste mondiale, par le Lobby pro israélien américain, les association juives en Europe, les juifs qui par nos votes plaçons au centre même des décision, influencent cette politique. C’est à se demander si ce n’est pas l’Occident, par l’intermédiaire des ses dirigeants les plus cupides qui exécutent la politique de l’organisation sioniste mondiale.  
Et accéder au « Grand rêve sioniste » prenant son fondement dans la mythologie religieuse comme : le mythe de la « Terre promise » et celui du « Peuple élu ».  
Nous avons donné, aujourd’hui, (depuis 1896) un nom à cette prétention (sionisme) mais elle existe depuis la nuit des temps …
Pouvons-nous imaginer que les vicissitudes qui émaillent l’histoire de la communauté juive à travers les âges aient comme responsabilité, la frange qui considère ces mythes comme faisant force de loi, s’attirant de se fait même les ressentiment, l’hostilité, la rancœur de populations.
Ce qui n’est acceptable c’est que la communauté dans son ensemble paye pour les dérives de quelques-uns.

Jésus-Christ avait dit : «  tu gagneras ton pain avec la sueur de ton front ».
L’islam dit : «  tu ne dois pas faire de l’argent avec l’argent ».

Ces deux adages avec des mots différents disent la même chose : « gagne ta vie avec ta production, avec ce que tu fais  au lieu de le gagner par les efforts que font les autres. »
Ces maximes au demeurant plaines de sagesse  et unanimement admises sont infiniment opposées aux us et coutumes d’une minorité d’humains qui se croient, par droit divin, meilleurs que les autres ou ayant plus de droits que le commun des mortels. 

lundi 12 juillet 2010

ONU, résolution 181 – Le plan Daleth



ONU, résolution 181 – Le plan Daleth
A la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d’habitants : 35% de juifs 65% d’Arabes. La résolution 181 votée par l’ONU le 29 novembre 1947 décide de diviser la Palestine en deux États.
   
Le plan de partage prévoyait également :
* la garantie de droit des minorités et des droits religieux, y compris le libre accès aux lieux saints et leur préservation ;
* la constitution d’une union économique entre les deux Etats : Union douanière, système monétaire commun, administration unique des principaux services, accès légal aux eaux et sources d’énergie,…
L’Assemblée prévoyait enfin :
* une période de transition de deux mois à compter de 1er août  1948, date ultime pour la fin du mandat et l’évacuation des troupes britanniques.
* une commission de cinq pays (Bolivie, Danemark, Panama, Philippines, Tchécoslovaquie) chargée d’administrer les régions évacuées par la Grande-Bretagne, de fixer précisément les frontières des deux Etats et établir, dans chacun, un conseil provisoire de gouvernement ;
* la prise en charge progressive de l’administration de chaque Etat par ce conseil et l’organisation, dans les deux mois, d’élection démocratiques pour une Assemblée constituante.
Adoptée par 33 votes favorables, 13 défavorables et 10 abstentions.
Position des pays de l’UE à l’égard du plan de partition :
Ont voté pour : Belgique, Danemark, France*, Grèce, Luxembourg, Pays-bas, Suède, 
à voté contre : le Royaume-Uni. 
La France, je le rappelle sous la Présidence de Léon Blum 
(L’Autriche, l’Allemagne, la Finlande, l’Irlande, l’Italie, le Portugal et l’Espagne n’étaient pas encore membres des Nations Unies en 1947)

Il y eut la Shoah, bien sur, mais nous savons aussi, que sous la pression des USA de nombreux pays succombèrent à son chantage.
  
L’ONU commet là, son premier manquement aux droits humains les plus élémentaires.  En effet, la Société des nations (SDN) qui avait donné mandat aux britanniques, pour emmener les populations à l’autodétermination démocratiquement,  s’était engagé à consulter les populations sur la question de l’autodétermination. L’ONU remplaçante de la SDN faillit à un des fondements de la déclaration Universelle des Droit de l’homme qui est : « le droits des peuples à disposer d’eux-mêmes ».   Que s’est-il passé ? Peut-on considérer que l’ONU remplaça la SDN, dans le but de passer outre l’engagement de cette dernière et voter la résolution 181 indépendamment de la volonté des populations de Palestine ?

 Ce qui est sur c’est qu’il y avait, à cette époque, en Palestine une quasi unanimité contre le projet sioniste.

Un an plus tard (1948), c’est un État à majorité juive, occupant 78 % de la Palestine, par la destruction de 351 villages arabes et l’expatriation par la violence de plus de 800 000 palestiniens, devenus réfugiés dans les États limitrophes. Liban, Syrie, Jordanie, Irak… et ils le sont encore aujourd’hui en 2010  
Á en croire l’historiographie israélienne traditionnelle, cette situation serait le résultat imprévisible, involontaire, des risques du à un conflit armé. Aujourd’hui les pro sionistes ou simplement favorables à Israël diront : oui mais Israël à du se défendre et c’est la faute des Arabes si la résolution 181 n’a pu être menée à son terme. Ceci est faux, "achi faux…"  La preuve par le plan « Daleth », qui avait prévu la « prise en main » des territoires arabes par la violence.
Israël et le sionisme se placent, de tous temps, en agressés alors qu'ils ont été dès leur avènement des agresseurs. Leur opportunisme, bien connu, sait lier ses intérêts a ceux d'autres Lobbys pour atteindre leur but. Aujourd'hui encore sous des pseudo prétextes assassinent, emprisonnent, spolient, déssocialisent,  un Peuple qui ne leur avait rien fait, avec l'approbation de ses... ralliés à l'argument sioniste : (qu'Israël serait le fer de lance de la lutte contre le "terrorisme"). 
Cet argument voulu par Israël et le sionisme, ils seraient -selon les pro sionistes, y compris en France-  les victimes de l'hypocrisie occidentale, en nous reprochant l'ambiguïté que représente l'engagement pour le Droit international, alors même qu'Israël défend, soi-disant,   les intérêts de l'occident !
Merveilleux, non ?  
Si nos dirigeants ne respectent pas le Droit international, c'est le chemin vers le chaos...  
La politique israélienne actuelle ressemble fort au rougissement d'un animal aux abois. Le drame c'est que l'occident, au lieu de l'aider à respecter le Droit international, ( qui n'en doutons pas, le protègera) lui apporte une aide hégémonique criminelle et qui n'a pas d'issue pour Israël mais aussi pour l'occident où les citoyens sont de moins en moins favorables a une politique, non seulement d'oligarchies mondialisés et cupides, mais surtout avec son cautionnement aux manquements au Droit international

 « LA NAKBA », ou « Le nettoyage Ethnique de la Palestine »,
Ainsi débute un crime contre l’humanité qui encore aujourd’hui est niée par les instances internationales.  A la honte d’hier on rajoute  le cynisme d’aujourd’hui.

Le plan d’expulsion « Daleth » il ajoute : « dès le début des années 1940, la direction du Yichouv a préparé l’expulsion des Palestiniens, puis, en 1947-1948, l’a mise en œuvre, étape après étape. Un fait parmi bien d’autres, qui contredit la thèse de l’absence d’intention : la constitution, dès avant la seconde guerre mondiale, d’un fichier de tous les villages arabes.
Recruté pour s’en charger, un topographe de l’Université hébraïque de Jérusalem « suggéra de conduire une  inspection à l’aide de photographies aériennes ». A cette époque la Palestine était sous Administration  britannique. Le « Mandat » pouvait-il l’ignorer… ?
Ainsi furent constitués des dossiers détaillés sur chacun des villages de Palestine avec : « les routes d’accès, la qualité de la terre, les sources, les principales sources de revenu, la composition sociologique, les affiliations religieuses, le nom des muktars [chefs], les relations avec les autres villages, l’âge des habitants (hommes de 16 à 50 ans) et bien d’autres choses ». La plus importante était  « un index de l’"hostilité" [à l’égard du projet sioniste] à partir du niveau de participation du village à la révolte de 1936. Une liste comportait quiconque y avait pris part et les familles de ceux qui avaient perdu quelqu’un dans les combats contre les Britanniques. Une attention particulière était prêtée aux gens qui avaient prétendument tué de juifs ». En 1948, cette dernière information « alimentera les pires atrocités dans les villages, conduisant à des exécutions de masse. En 1943, Ezra Danin, qui jouera cinq ans plus tard un rôle de dirigeant dans l’épuration ethnique, « de manière explicitement militaire : le nombre de gardes (la plus part des villages n’en avaient aucun) et les quantités et qualité des armes à la disposition du village (en général archaïques ou même absentes).

Abraham



- Abraham : patriarche hébreu, ancêtre des Israélites né à Our en Chaldée.

- Chaldée : ancienne dénomination d’une partie de la région de Sumer, dans la basse Mésopotamie étendue ensuite à toute la Babylonie.

- Sumer : région de la basse Mésopotamie. Les Mésopotamiens inventèrent l’écriture trois mille ans avant J.C.

- Mésopotamie : Région du Moyen-Orient formant, entre le tigre et l’Euphrate, l’extrémité du Croissant fertile.  Avec les villes Akkad, Babylone, Kish, Nippour, Ourouk, Our et Lagash.

- Babylone fut conquise par les Perses en 539 avant JC. 

(Chaldée est bien loin des rives Est du Jourdain. 
Comment se fait-il que le sionisme s’acharne  à considérer la Palestine comme leur Terre ancestrale ?  C’est le mythe de la « Terre promise » crée par Moïses en descendant du Mont Sinaï et constatant la dépravation de son peuple adorant le « Veau d’Or », pour les ramener à la raison leur promit en leur disant que Dieu lui avait dit : « qu’il les mènerait à la terre promise ».) Le Mythe était né.

 Réponse à un commentaire qui voulait ou qui cherchait à justifier les actions, la politique, sioniste de l’Etat d’Israël.

56. Posté par Domingo67 le 09/07/2010  14 :44
En somme, c’est parce que l’histoire est remplie de crimes et d’assassins, qu’aujourd’hui il faille, en quelque sorte : « laisser tuer Israël librement » ; « laisser une bande de pseudo intellectuels manipuler les opinions » ; « laisser l’organisation sioniste mondiale, que si elle s’abstient de tuer, elle est à l’origine d’une multitude de crimes y compris la Shoah.
Achetant les consciences d’êtres faibles et/ou cupides, mais influents, alors il suffit, parce que cette bande d’assassins, alimentent les "grands" média, financent des campagnes électorales, nous scandent des slogans pour attardés mentaux, de les laisser faire !!
Ce genre d’intellectuels se plaint des vicissitudes qui émaillent le parcours de la communauté juive et ne se rendent même pas compte, comme Théodore Herzl, Xhaïm Weismann, Reinhardt Heydrich (l’infâme "protecteur" de Bohème), Vladimir Jabotinsky, Ariel Sharon, Shimon Peres, Benjamin Netanyahu, Heud Barak […] et ne se rendent même pas compte qu’il en sont à l’origine.


58. Posté par Domingo67 le 09/07/2010  16:40
Dans mon commentaire il fallait lire : « laisser tuer Israël (,) librement

59. Posté par hb le 10/07/2010  09:11
ni "…laisser tuer Israël librement"
ni "…laisser tuer Israël(,) librement
mais "…laisser Israël tuer librement"

60. Posté par hb 10/07/2010  09:15
car c’est bien Israël qui tue et non l’inverse

61. Posté par Domingo67 le 10/07/2010  10:18
C’est juste vous avez raison, à la lecture de ce que je venais d’écrire, il y avait quelque chose qui ne me convenait pas, mais sur le moment…
Cela dit et ce n’est pas une excuse, mais je suis d’origine espagnole et je n’ai pas fait l’école française, désolé.
L’orthographe, la syntaxe est difficile pour moi, mais je par du principe que : « ce n’est pas une raison pour se taire, surtout face aux manipulations aux quelles nous devons faire face, en France, en Europe, dans le monde.
Merci de votre remarque.

64. Posté par hb le 10/07/2010  19:36
La colonisation (ou occupation de peuplement) a commencé bien avants 1948, alors je suis surpris en apprenant que des soldats israéliens "…veulent bien défendre « leur pays » mais refusent d’en occuper un autre…"
On ne peut pas, à la fois, légitimer la fondation d’Israël et se scandaliser de ses exaction…et l’expression « israélien anticolonialiste » est un oxymore exemplaire.
Nul besoin d’extra-lucide rétrospectivement pour développer la chronique d’un désastre annoncé.

65. Posté par Domingo67 le 10/07/2010  20:27
L’occupation de peuplement, en vue de justifier la présence juive en Palestine à commencée, en effet, avec Th2odore Herzl en 1896 et son pamphlet « l’Etat des juifs » ainsi qu’avec le premier congrès sioniste mondial de Bâle et son Président Chaïm Weismann, qui fut le premier Président d’Israël.
L’immigration des juifs d’Europe et l’achat des terres par l’agence juive, crée ad hoc, s’est faite en vue d’une occupation du terrain justifiant la volonté sioniste de créer leur Etat en Palestine. Cette occupation de peuplement n’est pas à comparer avec les colonies dites de peuplement d’aujourd’hui. En effet, si les immigrants juifs d’Europe arrivaient en Palestine, cela était fait (plus ou moins) légalement. Or aujourd’hui les colonies se font par le fait accompli et par la spoliation et génocide du peuple originel.
En Palestine avants les juifs, la arabes, les chrétiens il y avait une population originelle de ces terres, qui ne leur venait, ni de Dieu, ni du mont Sinaï. Les juifs d’Europe n’ont aucun droit sur ces terres, la « terre promise est un mythe » et un mythe doit rester un mythe.
Que les juifs rescapés de la Shoah veuillent aller trouver la sérénité en Palestine, rien ne s’y oppose. Ce n’est pas l’immigration en Palestine des juifs qui est blâmable, mais de la manière dont ils l’on fait.
Le ralliement au sionisme de la communauté ou d’une grande partie, c’est fait grâce ou à cause du nazisme et ses crimes à leur encontre. Nous savons tous que les vicissitudes qui émaillent le parcours de la communauté juive, avant la Deuxième guerre mondiale. Les pogroms principalement en Europe de l’est mais aussi en France.
Le sionisme, Israël a eu 60 années pour se faire accepter dans la région. De ce point de vue c’est un échec total. De mon point de vue il ne leur reste, aux sionistes, que de créer un état dans le désert de Gobi, en espérant cette fois qu’ils sauront respecter le peuple qui les accueille.
Les bon juifs resteront, il n’y a aucune raison qu’ils quittent la terre qui les à vu naître, les autres ô mon Dieu…