samedi 13 novembre 2010

Punition collective & Double déni



POUR LA PALESTINE
Punition collective:
Source Monique Etienne  (à Ramallah le 25 février 2008)

Ce qui se passe à Gaza et en Cisjordanie est contraire au droit international, ajoute Saeb Bamya. « La punition collective de tout un peuple viole les principes qui fondent la Communauté internationale. Les Israéliens ne sont pas prêts à payer le prix de la paix. Ils veulent contrôler les négociations en imposant leur agenda. Ce n’est pas acceptable. C’est stupide de croire que nous accepterons un tel compromis. Q’il n’y a pas d’Etat palestinien, il n’y aura pas non plus d’Etat juif. C’est une certitude. La solution des deux Etats est en "soins intensifs". Oslo est mort sous les coups de buttoir de la politique unilatérale israélienne. Si la solutions des deux Etats échouait ce serait l’extrémisme qui l’emporterait avec son bain de sang. Le monde est sourd à cette dynamique. Israël n’a jamais eu autant de soutien international. Aujourd’hui, nous ne croyons plus dans les mots. Nous avons besoin de faits.
Tout le monde sait bien que la seule chance d’aboutir à la solution des deux Etats est de poser les « questions clefs », encore une fois repoussées pour une énième « déclaration de principe » avant fin 2008.
Et Samia de nous interroger : « le mouvement de solidarité ne peut pas continuer de demander des comptes aux seuls Palestiniens et ne jamais rien exiger des Israéliens. Il est temps de faire une analyse sérieuse des enjeux de la période et d’imposer des sanctions à Israël Seule une intervention forte de la communauté internationale, particulièrement de l’Union européenne et de la France, pourrait mettre fin à l’occupation israélienne.
D’où l’importance de la campagne menée par la plateforme des ONG françaises pour la Palestine : « Paix comme Palestine, 60 ans après, la Paix par le droit » et l’urgence de renforcer et de construire un large mouvement national de solidarité pour peser sur la scène politique. Il est toujours essentiel de faire le lien entre l’histoire et la réalité d’aujourd’hui.



Les Palestiniens sont victimes d’un double déni : un déni historique et un déni de droit. La porte est étroite pour briser ce double déni, mais les Palestiniens ont pour eux le droit international, exprimé et sans cesse réaffirmé par l’ONU.
Ce double déni se traduit aussi dans une réalité qui leur refuse leur droits, c’est parce que leur droits leur sont refusées que les Palestiniens résistent et c’est parce qu’ils résistent que ce droit leur est refusé, sous des prétextes aussi immoraux que cette résistance se traduit par des actes de violence, quand eux sont victimes d’une violence aveugle physique et psychologique.

Mais nous savons que l’Occident en général, les USA  en particulier : utilisent en priorité la force brutale des armés où plus insidieusement leur puissance économique comme l’Europe et ne font référence au droit international que quand ce dernier leur est favorable. Et tel, les êtres sans caractère se laissent acheter par des Lobis ou Coteries.
La démocratie, les élections ne sont que des faire-valoir à des objectifs criminels.
En effet ; je considère qu’affamer des êtres humains pour un peu plus d’aisance, c’est incontestablement criminel et indigne d’êtres humains ayant pris une charge politique. Il suffit d’ouvrir les yeux.

Il n’y a pas, dans l’histoire universelle, un seul exemple où l’occident est mêlé à un conflit, qu’il n’en soit pas à l’origine. C’est parce que nos élisons des hommes cupides et va-t’en-guerre que l’occident impose sa volonté par sa force militaire ou économique…




Les colons ne sont pas escortés par l'armée !


Les colons sont des gens pacifiques !


Humaniste prix Nobel des mains les plus sanguinolentes. 


Champion du monde au Poker menteur. 

vendredi 12 novembre 2010

Comme le dit HELEN THOMAS

9.Posté par  Domingo67 le 11/06/2010 11:07 

M. Michel Hajji évoque la haine comme un moteur puissant contre Israël. Cet expert du filigrane omet de dire que les déclarations, de la majorité des israéliens ou même une majorité de juifs ou encore ceux qui leur sont soumis, sont incontestablement haineuses et non seulement diffamatoires comme qualifier les Palestiniens de « terroristes »- quand il ne fond que se défendre avec leurs moyens contre un Etat voyou usant de la force de son armée contre des populations civiles, qu’il a auparavant diabolisé pour s’autoriser une légalité que seuls les ânes bâtés peuvent croire. Et comme le dit Helen Thomas :

(Ram Emmanuel, officier de réserve de l’armée israélienne qui occupe les fonctions de secrétaire général de la Maison-Blanche, et qui en tant que député avait voté pour la guerre en Irak, n’a pas retenu ses collaborateurs. Les agents du lobby sioniste ont fait du zèle et se sont déchaînés avec leur férocité habituelle. Agonie d’injures : même sa lointaine ascendance libanaise a été évoquée. La courageuse Helen Thomas, doyenne de presse abandonnée par son agent et son em-idien RAN Edition Nationale d'Information ployeur, a préféré jeter le gant et se retirer. 

Pour caricaturale qu’elle soit, cette affaire montre avec précision le degré d’assujettissement de l’administration américaine à la cause anti-palestinienne. Ceux qui se berçaient encore d’illusions sur le renouveau incarné par un président métis d’origine africaine se rendent compte qu’autant qu’à l’époque de G.W. Bush, l’establishment politique de Washington est aligné sur le discours et les thèses des milieux les plus antiarabes et antimusulmans. 
Mais la réaction de la très honorable Helen Thomas, contrainte de présenter des excuses, est loin d’être isolée. Ainsi, les proclamations de soutien à Israël et les insultes proférées à l’encontre des militants humanitaires de la Flottille de la Paix par les les notoires Bernard-Henry Lévy et Alain Finkielkraut, se heurtent à l’indignation d’une partie croissante de l’opinion française. Les réactions aux propos de ces deux propagandistes notoires du sionisme montrent que l’ère du monologue suprématiste par l’argent et l’entregent est achevée. 

Les propagandistes se heurtent désormais à la libre expression – par les vertus démocratiques d’Internet – de très nombreux Français qui s’étonnent de l’espace disproportionné accordé par leurs médias à ces chantres de l’apartheid. Les citoyens occidentaux qui vivent dans des pays qui pratiquent la démocratie à l’intérieur de leurs frontières et le fascisme d’Etat dans leurs relations internationales, découvrent à cette occasion l’étendue de la manipulation dont ils sont l’objet permanent. Les plateaux des télévisions grossièrement construits autour de philosophes de pacotille, de politologues militants ou d’experts très orientés, ne trompent plus grand monde. Et ce n’est pas la présence, toujours minoritaire, de politiques ou de journalistes lucides qui parvient à effacer aux yeux du plus grand nombre l’impression d’une mise en scène médiatique islamophobe, anti-arabe, antipalestinienne et pro-israélienne. )
http://www.youtube.com/watch?v=oYCDvRKNiTg


Comment peut-on faire confiance aux USA !


Déclaration de Georges Kennan en 1948.
G.K. : « les USA représentent 50% de la richesse mondiale  et 6.3% seulement de sa population. Etant donné cette situation, nous ne pouvons qu’être l’objet d’envie et de ressentiment. Notre véritable tâche sera à l’avenir de concevoir un mode de relations nous autorisant à conserver cette position d’inégalité sans que soit entamée notre sécurité. Pour cela, il faut nous départir de tout sentimentalisme et de toute chimère, afin de concentrer partout notre attention sur les objectifs nationaux immédiats. Ne croyons pas pouvoir nous offrir le luxe de nous poser en altruistes et bienfaiteurs de l’humanité. Il faut cesser de tenir des propos aussi vagues et irréalistes que le sont les droits de l’homme, l’accroissement du niveau de vie ou la démocratisation. Le jour n’est pas loin où il faudra traiter en termes de pouvoir au sens strict. Moins nous serons alors gênés par des déclarations idéalistes, et mieux cela vaudra. » 

C’est le sionisme qui mène à la guerre

C’est le sionisme qui mène à la guerre




Irrationnelle, la politique du gouvernement israélien ? Non, elle est conforme à la doctrine fondatrice d’Israël : le sionisme avec ses dérives de racisme et de colonialisme. Einstein avait raison. :
« Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les Arabes, alors nous n'aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera.» 
(Albert Einstein, lettre à Chaïm Weismann, le 25 novembre 1929)
Cette déclaration n’est pas seulement prémonitoire, elle représente la vision d’un homme juste, qui ne voit pas d’autre issue aux crimes que le sionisme s’apprête à commettre. Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas… La Shoah n’est pas une conséquence acceptable, tolérable, y compris aux crimes que le sionisme va commettre pour ses visées, je dis que quand Chaïm Weismann déclare à une foule berlinoise en 1933 (je cite de mémoire) : « Tout Etat ne peut absorber qu’un nombre limité de juifs, s’il ne veut avoir des maux d’estomac. L’Allemagne a déjà trop de juifs ». C’est une incitation au lynchage, aux pogroms… malheureusement ce fut pire. Un fou but ces paroles, il faut pourtant reconnaître qu’Albert Einstein l’avait pressenti…
C’est donc sans ambages que j’accuse le sionisme d’être l’instigateur du génocide des juifs par les nazis. 

Aux yeux de nombreux observateurs, la politique actuelle du gouvernement israélien peut sembler parfaitement irrationnelle. Pourquoi courir le risque d'embraser le Liban, alors même que celui-ci se détache petit à petit de la Syrie? Pourquoi attaquer militairement le Hamas, à l'instant précis où ce mouvement s'apprêtait à céder aux pressions internationales et à reconnaître le «droit à l'existence» d'Israël? En réalité, ces actes ne sont incompréhensibles que si l'on s'obstine à juger la politique d'Israël à l'aune de son discours officiel, celui qu'il tient sur la scène internationale, affirmant que «nous souhaitons seulement vivre en paix avec nos voisins». Les choses deviennent beaucoup moins obscures lorsqu'on examine la politique de l'Etat israélien à la lumière de sa doctrine fondatrice : le sionisme.

Quand, vers 1885, des hommes comme Léo Pinsker, Ahad Haam et Théodor Herzl envisagèrent de créer un «foyer national juif» en Palestine, ils furent loin de faire l'unanimité autour d'eux. A vrai dire, la plupart des juifs refusèrent ce projet. D'abord parce qu'il n'avait aucun sens: il était matériellement impossible d'envisager l'émigration de tous les juifs du monde vers la Palestine (aujourd'hui encore, l'Etat d'Israël ne réunit qu'une infime portion des juifs de la planète, même s'il s'arroge le droit de parler en leur nom),  il faut admettre, cependant, que l'influence des juifs favorables au sionisme font peser sur les sociétés qui les abrite reste importante, et par conséquent, nocive. Par les hommes que nous élisons au sein même de nos gouvernements lui accordant l'impunité qui lui est accordée. D'autre part, la très grande majorité d'entre eux n'avaient aucune envie de quitter le pays où ils étaient nés; malgré les persécutions et les discriminations, ils se considéraient très justement comme des citoyens de France, de Belgique, des Etats-Unis, d'Allemagne, de Hongrie ou de Russie. Enfin, beaucoup de juifs, surtout les intellectuels et les progressistes, s'opposaient radicalement au caractère délibérément raciste et colonialiste du projet sioniste. Ils ne se reconnaissaient pas dans les propos d'un Ahad Haam quand celui-ci décrétait que «le peuple d'Israël, en tant que peuple supérieur et continuateur moderne du Peuple élu doit aussi devenir un ordre réel» ; ils ne pouvaient suivre Theodor Herzl quand il disait vouloir «coloniser la Palestine», y créer un Etat juif et, pour ce faire, «rendre des services à l'Etat impérialiste qui protégera son existence». Même après la guerre et l'Holocauste, des personnalités juives de premier plan, tout en apportant parfois leur soutien matériel et moral aux juifs qui s'installaient en Palestine, continuèrent de refuser radicalement l'idée d'y créer un Etat juif. Einstein: «La conscience que j'ai de la nature essentielle du judaïsme se heurte à l'idée d'un Etat juif doté de frontières, d’une armée, et d’un projet de pouvoir temporel ».
Le racisme et le colonialisme israéliens ne tiennent pas à la nature d'une majorité gouvernementale; ils sont le fondement même d'un Etat qui se définit non par référence à une nation, mais à une religion et à une ethnie particulières; un Etat qui affirme, sur base de légendes poussiéreuses, le droit de «son» peuple à l'appropriation exclusive d'une terre pourtant déjà habitée et exploitée par d'autres populations. Quelle terre? Là encore, les textes fondateurs du sionisme éclairent la politique actuelle. Lorsqu'il s'adresse en 1897 au gouvernement français, dans l'espoir d'obtenir son appui pour la fondation d'Israël, Herzl écrit: «Le pays que nous nous proposons d'occuper inclura la Basse-Egypte, le sud de la Syrie et la partie méridionale du Liban. Cette position nous rendra maîtres du commerce de l'Inde, de l'Arabie et de l'Afrique de l'Est et du Sud. La France ne peut avoir d'autre désir que de voir la route des Indes et de la Chine occupée par un peuple prêt à la suivre jusqu'à la mort». Après la Première Guerre mondiale et les accords Sykes-Picot, les mêmes promesses seront adressées à l'Angleterre. Et depuis 1945 elles jouissent, comme on sait, de l'oreille très attentive du gouvernement américain. De la Basse-Egypte au Sud-Liban... Il suffit d'un regard sur les cartes successives du Moyen-Orient, depuis la fondation d'Israël, pour observer avec quelle régularité systématique le plan de Theodor Herzl a été poursuivi. De la Galilée et de la bande côtière de Jaffa, les territoires proposés par le premier plan de partage de Bernadotte en 1948, Israël s'est progressivement étendu vers Jerusalem, la Mer Morte, le Neguev, le plateau du Golan au sud de la Syrie; aujourd'hui elle phagocyte petit à petit la Cisjordanie, le Golan au sud de la Syrie ; la Cisjordanie et asphyxie Gaza ; elle convoite même le Sud-Liban (jusqu’au Litani, fleuve du Sud-Liban…)

Israël est au Moyen-Orient ce que l’Afrique du Sud de l’apartheid fut, jadis, à l’Afrique australe : une colonie euro-américaine, imposant aux populations autochtones une domination à caractère raciste, et dont l'existence serait impossible sans l'aide matérielle d'une puissance impérialiste «en échange de services rendus». Souvenons-nous d'ailleurs qu'Israël s'est vu condamner à plusieurs reprises par les Nations unies en raison de sa collaboration militaire et nucléaire avec le régime sud-africain. Qui se ressemble s’assemble…


Quand un gouvernement juge que la vie d’un soldat est plus importante que celle de dizaine d’enfants et de civils, au seul prétexte que ce soldat est juif alors que les civils et les enfants sont musulmans, chrétiens ou sans religion, alors l'Etat que représente ce gouvernement est un Etat raciste. Quand des forces armées, dans les territoires qu'elles occupent illégitimement, interdisent aux civils de se déplacer, de puiser l'eau aux puits et aux sources, de labourer leurs champs, de visiter leur famille, de se rendre à l'école ou à leur travail, de circuler d'un village à l'autre, d'amener un enfant malade chez le médecin, tout cela pour l'unique motif que ces civils ne sont pas de confession juive ou de nationalité israélienne, alors cette armée est celle d’un Etat raciste et colonialiste.


Dire cela aujourd’hui, en Europe, oser contester les fondements du projet sioniste, c’est risquer de se voir attaquer comme antisémite, voire comme négationniste. Il est temps que cesse cette hypocrisie. La Shoah ne peut justifier les souffrances des Palestiniens et des Libanais. De quel droit les dirigeants israéliens, nés pour la plupart après 1945, parlent-ils au nom des victimes du nazisme? De quel droit prétendent-ils s'approprier la mémoire exclusive d'un crime perpétré contre toute l'humanité ?
Oser invoquer l'Holocauste pour justifier son propre racisme est une insulte, non un hommage au martyr juif. C’est d’ailleurs une insulte maintes fois répétée, lorsque les dignitaires sionistes assistent aux commémorations de l’Holocauste, de la Shoah.

On s’est offusqué d’entendre le président iranien dire qu’il fallait « rayer Israël de la carte». Ce serait pourtant bien l'unique solution que de voir disparaître politiquement bien sûr, l'Etat d'Israël et, pareillement, les prétendus «territoires palestiniens», ces nouveaux bantoustans. Gommons de la carte du Moyen-Orient la frontière honteuse entre juifs et Arabes. La politique de «deux peuples, deux Etats», la politique du partage de la Palestine sur une base religieuse et ethnique, est une politique d'apartheid qui n'apportera jamais la paix. Revenons-en à ce qui fut toujours, jusqu'à Oslo, le projet de l'OLP, mais aussi celui d'un grand nombre de juifs comme, derechef, le grand physicien et humaniste Albert Einstein: «Il serait, à mon avis, plus raisonnable d'arriver à un accord avec les Arabes sur la base d'une vie commune pacifique que de créer un Etat juif ».
L’intelligence se mesure plus dans sa capacité à s’entendre avec son ennemi, à trouver le moyen d’une coexistence acceptable, qu’à le dominer


Rachel Corrie Foundation


Le témoignage du conducteur du bulldozer souligne le manque de transparence du procès Corrie
Rachel Corrie Foundation     [ 25/10/2010 - 12:39 ]




Haïfa, Israël – Le conducteur du bulldozer qui a renversé et tué Rachel Corrie en mars 2003, à Rafah, Gaza, a témoigné pour la première fois ce jeudi 21 au procès de la famille Corrie contre l’Etat d’Israël, mais l’a fait sous des mesures extraordinairement protectrices qui continuent de souligner le manque de transparence de l’enquête comme du procès lui-même. 

Ci-contre : Y.P., l'assassin de Rachel, a témoigné derrière un paravent 
Le conducteur, Y.P., dont le nom n’a pas été révélé, est un immigrant russe de 38 ans qui est arrivé en Israël en 1995. Il fut le seul témoin à comparaître de la journée et a témoigné pendant quatre heures derrière un paravent, une mesure dont l’Etat a affirmé qu’elle était nécessaire pour protéger sa sécurité. Les avocats des Corrie ont demandé que la famille soit autorisée à le voir même si le public ne le pouvait pas, mais leur demande a été rejetée. 


« Nous avons été déçus de ne pas le voir, » a dit Cindy Corrie, la mère de Rachel. «C’est un affront personnel que les avocats de l’Etat et le gouvernement israélien, pour des questions de sécurité, aient choisi d’empêcher notre famille de voir le témoin. »


De nombreux journalistes, observateurs des droits de l’homme et membres du public ont été écartés de l’audience de jeudi. La salle du tribunal n’avait que deux longues rangées de sièges, dont presque la moitié était occupée pour la première fois par des observateurs, apparemment du bureau du procureur et du Ministère de la Défense.

En plus de quatre heures d’un témoignage souvent confus, Y.P. a semblé avoir du mal à lire et à comprendre sa propre déclaration sous serment signée en avril. Il n’a pu se souvenir des faits de base, comme la date du meurtre de Rachel ou à quel moment de la journée il s’est produit. Il a à maintes reprises contredit ses propres déclarations et le témoignage qu’il avait donné aux enquêteurs militaires en 2003.

Ce qu’il ressort de son témoignage :


• Y.P a déclaré qu’après avoir roulé sur Rachel et reculé, elle se trouvait entre son bulldozer et le tas de terre qu’il avait poussé, corroborant les preuves photographiques et le témoignage des témoins oculaires internationaux fait devant le tribunal en mars. Son témoignage remet en question celui du commandant qui était à l’intérieur du bulldozer, dont la déclaration sous serment affirme que le corps de Rachel était situé à un endroit différent, sur le côté du monceau de terre créé par le bulldozer. Au tribunal, il a été demandé à Y.P. si, étant donné cette contradiction, il voulait modifier son témoignage. Il a affirmé que non.


• Lors de son témoignage aux enquêteurs de la police militaire seulement trois jours après l’incident, Y.P. avait dit que la zone aveugle devant le bulldozer était de 3 mètres. Contredisant le témoignage, il a affirmé que la zone aveugle était de 30 mètres – dix fois la distance de la première déclaration. 
• Y.P. connaissait les règlements selon lesquels le bulldozer ne devait pas travailler à moins de 10 mètres d’individus. Il savait que des civils étaient présents mais a dit qu’on lui a donné l’ordre de continuer à travailler. Il a dit, Je suis juste un soldat. Ce n’était pas ma décision.

• Il a affirmé qu’il n’avait pas vu Rachel avant l’événement. Pas plus qu’il ne se souvenait de l’avoir vu de toute la journée, en dépit du fait qu’elle avait protesté contre l’activité du bulldozer pendant plusieurs heures et qu’elle était la seule activiste femme portant un gilet orange fluorescent.

Après le témoignage du conducteur, Cindy Corrie a déclaré, « Il était très difficile d’entendre ou de détecter quoique ce soit, dans les paroles ou la voix de ce témoin, qui suggère le remord. C’est triste, mais tout ce que j’ai entendu venant de l’autre côté de l’écran, c’est de l’indifférence. »

L’audience de jeudi a été suivie par des représentants de l’Ambassade des Etats-Unis, d’Avocats sans frontières, du Centre pour les droits constitutionnels, de la Fédération internationale pour les droits de l’homme, de la Guilde nationale des avocats, d’Adalah et de l’Association arabe pour les droits de l’homme, dont beaucoup ont suivi les audiences tout au long du procès.

Les prochaines audiences auront lieu les 4 et 15 novembre, entre 9h et 16h, devant le juge Oded Gershon, au Tribunal de District d’Haïfa, 12 Palyam St., Haïfa, Israël. D’autres dates devraient être annoncées rapidement.

Pour voir les changements d’horaires et vous inscrire pour recevoir les prochains communiqués de presse, consultez :
 
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Source : Rachel Corrie Foundation 
Traduction : MR pour ISM   



jeudi 11 novembre 2010

Lettre au PARLEMENT EUROPEEN


PARLEMENT EUROPEEN                                                   Strasbourg 12 octobre 2008                          
Monsieur le Président
Avenue du Président Robert Schumann
67000 STRASBOURG

Monsieur le Président,

Il est possible que ma lettre du 9 septembre 2008 où je contestais le qualificatif de « terroriste » que le Parlement européen donne à la résistance palestinienne ait été trop véhémente. Cependant elle ne reflétait pas autre chose que mon indignation devant les tentatives répétées de manipulation des populations françaises et européennes.  
Pour tous ceux qui militent pour la paix au Proche-Orient, une paix où les droits des Palestiniens seraient respectés, les résolutions représentaient un espoir de voir enfin le droit triompher dans ces latitudes.
Cet espoir à été une fois de plus anéanti par une seule résolution, stipulant : « que le terrorisme devait en quelque sorte aussi cesser », reconnaissant de fait le caractère terroriste de la résistance palestinienne.
 Je voudrais vous rappeler que si le nazisme s’est développé en Europe   à la faveur d’un manque de courage évident des hommes politiques de cette époque qui n’osèrent s’opposer à Hitler. 
 Vous n’ignorez pas ou vous ne devriez pas ignorer que le concept même de paix développé par les belligérants est antagoniste.  Et naturellement, les conférences et entretiens de paix de Camp David, Oslo etc… ou plus récemment Annapolis ne pouvaient qu’échouer.  Les Palestiniens veulent la paix mais aussi que leurs droits soient respectés cet a dire la « Paix par le Droit ». Et qu’ont le veuille ou non cela est tout a fait légitime et respectueux du droit international ainsi que des conventions de Genève. Les Israéliens veulent aussi la Paix mais par l’arrêt des hostilités c'est-à-dire, « la tranquillité pour ses citoyens ». Les droits des palestiniens n’est pas important, est secondaire on verra cela après !
Alors vous comprendrez bien que cette vision des choses ne puisse satisfaire les honnêtes gens, ceux qui croient encore au droit mais surtout à l’Europe patrie des droits de l’homme.
Je vous joints un fascicule, qui même succinct, retrace objectivement et admirablement ce conflit, qui dure depuis trop longtemps.  
Je veux bien croire que les députés ignorants du véritable drame qui se « joue » en Palestine se laissent phagocyter par des députés pro sionistes, comme j’en eu l’occasion d’en voir lors de la sous commission concernant les manquement aux droits des prisonniers par Israël où il fit l’amalgame entre les 11 000 prisonniers palestiniens dont plus de la moitié l’étaient par des arrestations administratives. Concept qui n’existe pas en droit français et que la logique voudrait qu’il soit basé sur des preuves irréfutables et non apocryphes  comme c’est trop souvent le cas.
 Le sionisme imagine par Théodor Herzl en 1896 et sa suite logique : l’Organisation sioniste mondiale crée au congrès de Bâle en 1897 est une organisation qui c’est exprimée et s’exprime au nom des juifs et au nom de la religion hébreu et il n’est pas difficile de deviner qu’ils ne sont que des imposteurs.

Veuillez agrées, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.