vendredi 24 décembre 2010

Les conséquences du sionisme ...

Les conséquences du sionisme sur nos sociétés...


Or le sionisme n'est pas plus acceptable aujourd'hui qu'il ne le fut en 1896, les consignes que Théodore Herzl donna au 1r Congrès sioniste de Bâle en 1897, sont toujours en vigueur aujourd'hui, et visaient à prendre possession de la Palestine.
Le mensonge qu'a consisté de répandre la nouvelle qui voulait que le Peuple juif était en danger en Palestine, fut une argutie de plus de la part du sionisme pour lever facilement des capitaux y compris chez leur propres coreligionnaires.  


Cela n'est pas acceptable...

Une personne de mes connaissances m'à demandé, pourquoi depuis quelque temps j'emploi le vocable "souteneurs" pour désigner tous ceux qui apportent leur concours à l'impunité dont bénéficie le sionisme et par voie de conséquence l'Etat israélien.

Celui qui soutient, apporte son concours, à une cause sans en attendre de bénéfice personnel si ce n'est celui d'être en accord avec lui-même, avec ses convictions, et peut être appelé : Militant, Défenseur d'une cause, Homme de convictions..., convictions qui par essence doivent correspondre à la notion de bien, à la bonne séance qu'il doit y avoir entre les hommes, aux respect des règlements que les hommes se sont librement fixés pour une coexistence acceptable dans le respect mutuel. Le contraire est un complice, non le défenseur d'une cause.

A contrario, un souteneur tire profit de la "cause" qu'il est sensé défendre, et qu'il défend parce qu'il en tire profit, ses convictions sont strictement justifies par le profit qu'il peut en tirer, personnel ou communautaire. La légalité de la chose lui importe peu, son fonctionnement intellectuel suit ce même raisonnement et se soucie guerre du bien fondé de son action, les lois sont là pour être contournées, transgressées ou être suffisamment à la limité de la légalité pour lui permettre de contester, le cas échéant, toute recherche du bien fondé de l'action qu'il commet ou qu'il défend.
Action, illégale la plupart du temps, mais, pour lui, parce que c'est son intérêt (personnel ou communautaire) trouve son action, son engagement logique, normal, comme allant-de-soi. Pour justifier cette action "illégale" le souteneur peut aller jusqu'à faire appel à des arguments, que tout être normalement constitué refuserait d'admettre, ou refuserait de cautionner.  Celui qui admet, cautionne, cette action illégale est un être qui agit exclusivement par rapport au bénéfice qu'il en soustrait (personnel ou communautaire).

Qui, peut être d'accord avec une conception de la société où des hommes s'autoriseraient une quelconque prédominance sur des autres hommes y compris  jusqu'au droit de vie ou de mort ?  Une société où la fin justifierait les moyens, c'est la loi de la jungle, la loi du plus fort, la loi de celui qui à le plus de moyens, lui permettant d'influer l'opinion du citoyen, devant cautionner cette action illégale, ou du moins l'accepter par la manipulation exercée, comme admissible. C'est une société où la fourberie, la déloyauté, les manipulations et les compromissions visant à nuire, règnent en maître, c'est une société où  l'égalité ne va-pas-de-soi, au contraire elle s'ouvre à une conception "dominant / dominé". C'est une société où une minorité se taille la part du lion, parce qu'elle s'est donné les moyens d'influence/manipulation sur les  populations. C'est une société où les citoyens perdent un a un les avantages sociaux acquis, souvent, de haute lutte, au profit de ceux qui se sont donné les moyens de dominer. C'est une société où la vie en commun n'est possible que dans cette optique là. Les "seigneurs", les "manants"... Le retour au moyen âge, à l'époque des "misérables de Victor Hugo.
Cette société n'est que la vision sociétale qu'on les dirigeants, parce qu'une fois élus c'est leur intérêt et passent par pertes & profits la volonté politique nécessaire, que fait pourtant défaut, a cette société.
Les populations misérables de cette époque auront fait la révolution, pour en fin de compte remplacer la noblesse, par les élus du peuple. Elus, de gauche, de droite, entièrement phagocytés par une caste qui se veut, par volonté divine, parce qu'elle s'est donné les moyens, devenir le "Peuple élu" héritage d'un mythe religieux. Or un mythe est un mythe et doit rester un mythe. (Personne ne croirait qu'Ulysse ait vaincu le Minotaure, pourquoi le récit mythique que les Juifs voudraient nous faire admettre, devrait-il être plus crédible...?)  Dieu n'a jamais dit que ceux qui auraient la capacité de manipulation ou d'assassinat deviendraient la Peuple élu ! Il me semble même que d'un point de vue humain, cela devrait être même le contraire...     
Cette "volonté divine", ce mythe religieux, n'est utilisé que pour parvenir aux fins souhaités et le sionisme y fait référence à chaque fois que cette "volonté divine" est contraire à la conscience humaine dont l'homme s'est doté, au-fil-des-ans.  
Ces escrocs on voulu que ces mythes fassent force de loi, une loi divine s'imposant face à l'intelligence de l'homme et contraire à tout ce qu'il peut accepter et qui pourtant, par les manipulations exercées sur nos sociétés,  accepte et se rend complice de crimes au nom de la religion, au nom d'un mythe.

Des crimes il y en a eu et il y en aura, le particularisme du sionisme c'est qu'il voudrait les commettre au nom de Dieu et les faire accepter en son nom. Ce que aucun Dieu ne peut accepter.   Et que des Rabbins, non seulement acceptent, mais participent à cette lecture erronée de la religion, en contradiction de ce que devrait être l'entente entre les hommes et abonder dans son sens n'enlève pas la responsabilité de la communauté, de la religion.  Qu'est-ce qu'une religion qui comme une secte hiérarchise ses fidèles en fonction de leur situation économique ? Jésus Christ avait déjà, en son temps, dénoncée ce matérialisme qui sape l'essence même de ce que devrait-être l'homme.
C'est cette vision inhumaine, d'un autre temps qui n'a pas permis aux rescapés des camps de la mort européens de s'intégrer dans ce territoire, qu'un jour Moïse, à la décente du Sinaï, promit de leur trouver. Ce peuple errant trouva en Palestine une terre accueillante, il y avait pourtant sur ces terres des êtres qui la tenaient de leur parents, qui eux mêmes la tenaient de leurs grands-parents... Ces êtres que l'on appelle aujourd'hui palestiniens n'étaient pas là en vacances, en villégiature, de passage. Ils leur ont fait pourtant toujours une place à ce peuple venu d'Egypte, rescapé d'Europe, ce sont les intentions de l'idéologie sioniste qui leur fit dire : "qu'ils voyaient en l'immigration juive, leur futur bourreau...". C'est donc à la suite de l'idéologie sioniste, que la coexistence pacifique fut impossible et non comme le prétendent les sionistes fanatisés : "ont a du se défendre...". Cette déclaration n'a servi qu'a soutirer des capitaux, à lever des capitaux, comme les juifs disent si bien, à leur propres coreligionnaires à travers le monde. Car en effet, l'histoire nous a apporté la preuve que les juifs n'ont jamais été en danger en Palestine, c'est la politique inique, pratiqué par le Mandat britannique et le sionisme, qui est à l'origine de la résistance Palestinienne, toute affirmation contraire est mensongère.

Qui peut être d'accord avec le sionisme ? Sionisme remarquable par la perfidie qu'il témoigne et sa capacité à fomenter des complots, des compromission en vue de nuire a des tiers. Son comportement fourbe est la principale caractéristiques qui se détache des dirigeants israéliens et de la majorité de la société israélienne. Nuire aux palestiniens, prendre possession de leurs bien, de leur terre, les expatrier, emprisonner, assassiner, et enfin de compte prendre leur place, est devenu la devise de ce Peuple sous couvert du Mythe de la "Terre promise" issue d'un roman que l'on appelle la Bible. Récits bibliques qui comme, pour la Mythologie Grecque ou Romaine,  le raisonnement se mêle à des allégories d'une réalité infime souvent déformée. Cependant, cela n'est que la partie visible de "iceberg". En effet, par le Mythe "du Peuple élu" ce sont nos sociétés qui à plus ou moins long terme sont visées...
(Je crois que le sionisme n'a jamais été aussi près de réaliser, ce qui depuis des millénaires cette secte fanatique et arrogante a toujours cherché à accomplir (même si à l'époque le vocable sioniste ne s'était pas encore fait jour).

D'un ton ironique sont balayées les évocations au "Complot Juif", en effet de mon point de vue il n'y a pas de complot juif, il y a un complot où des Juifs (l'organisation sioniste mondiale) en sont la clé de voute, et l'attraction que peut représenter leur dessein enrôle des êtres faibles captivés par la domination qu'il peuvent désormais exercer, c'est une caste supranationale où la nationalité, la religion, l'ethnie est reléguée a l'énième rang, seul compte l'adhésion pleine et entière à cette idéologie méprisable, qui veut, parce qu'elle le veut, parce qu'elle le peut, se donner la primauté dans une société contrôlée, la légalité de cette volonté est ici secondaire.    
Il suffit de faire le constat de l'influence que le lobby juif a sur la première puissance universelle. (même si le lobby pro israélien n'est pas le seul) pour qu'aucun doute ne puise s'installer sur le réel pouvoir qu'a le sionisme sur cet État, il suffit de l'observer. État qui se veut le plus démocratique au monde, et qui se révèle à nous comme un État servile et le va-t-en-guerre planétaire, cautionnant tous les crimes que commet l'État "juif". Soutient que les USA apportent à un état colonial d'un autre temps, qui s'impose exclusivement par sa force armée et corrobore inéluctablement l'intime conviction de tous ceux observent la politique de cet État, que l'État israélien soit un État criminel, il ne peut y avoir là dessus aucun doute. Aux USA comme en Europe des êtres fourbes et manipulateurs déclarent a qui veut l'entendre qu'Israël est un État démocratique, quand de tous temps cet État à été une théocratie sanguinaire.
Il eu suffit de comparer, par exemple, les pays du Maghreb et au Moyen-Orient, encore aujourd'hui, pour faire le constat que dans ces pays les juifs, musulmans  et chrétien y vivaient somme-toute de manière très acceptable. Voila des pays à la démocratie relative et où ces trois religion y vivaient pourtant en bonne harmonie. L'Amérique n'est plus maitre de son destin, il n'est nul besoin d'être un expert en géopolitique pour en faire le constat, c'est une certitude. L'Amérique se vautre dans une fange rarement égale dans sa courte histoire, cautionnant mais surtout favorisant des crimes, dont, ne peut se prévaloir aucune nation qui se veut démocratique. Les Etats-Unis d'Amérique sont les larbins d'une communauté sans foi ni loi ayant comme devise, la "devise" des pays qui les abrite. Et quand nous constatons le destin des USA il est nécessaire d'y intégrer celui de l'Europe, car en effet elle n'échappe pas, non plus, à cette vérité. Les Pères de l'Europe on voulu un espace de liberté, de progrès, il s'est transformé un espace de luttes sociétales et son système politique phagocyté par ses propres citoyens favorables à Israël, qui mettant en pratique un lobbying outrancier (Complot) achètent la conscience des êtres faibles que nous avons élus, au seul bénéfice d'un État qui n'a depuis sa création respecté une seule fois, la loi internationale et commet des crimes de guerre voir contre l'humanité, sur une population sans défense ou presque. Aucun cerveau normalement constitué, ne peut accepter que nos démocraties cautionnent de tels événements. L'Europe à commis pendant la Deuxième guerre mondiale un des crimes les plus abominables qu'une société puisse commettre, celui d'assassiner des êtres humains simplement pour être ce qu'ils sont et comme si cela n'était pas suffisant, l'Europe, l'occident favorise et cautionne aujourd'hui, pour la deuxième fois, le même crime...           

Théodore Herzl sous l'allégation d'une impossible vie en commun et sous l'assertion des mythes de la religion, crée le sionisme et sollicite un foyer où la difficulté d'une vie en commun cesserait de se poser. Ce mensonge par omission que transportait cette idéologie et que les idéologues juifs ont toujours voulu masquer, est de leur unique responsabilité. L'ostracisme de ses pairs n'est pas né avec le sionisme mais dans l'antiquité. C'est le fait même, de cette supériorité supposée, qui par un matérialisme exacerbé ne permet pas une vie en commun harmonieuse. C'est une évidence, et la Déclaration universelle des droit de l'homme l'exergue : "Tous les hommes naissent égaux" elle déclare aussi " Le droit des peuples a disposer d'eux-mêmes". Si je me base que sur ces deux principes, fondements inaliénables à une existence commune, je constate que le sionisme est l'exact contraire. Comment dans ces conditions nos élus qui par définition se veulent démocratiques, non seulement cautionnent mais encore favorisent les crimes que commet cet l'état illégal qu'est l'État israélien ? 

Qui aurait pu être d'accord avec le nazisme ? Quel être normalement constitué aurait pu cautionner le génocide en Europe, des Juifs, des Tziganes... ?
Dans ces conditions, comment le racisme sociétal et ethnologique que représentait le sionisme a pu convaincre l'ensemble de la communauté à s'associer au crime a commettre, aussi inhumain que le génocide des Juifs par les nazi ?
En effet ; le principe voulant faire disparaitre un peuple est le même, la différence fondamentale réside dans la question spatio-temporelle du crime commis. Aucun de ces deux crimes n'est tolérable, ne peut être accepté par aucun être humain, psychologiquement sain, et ne peut comprendre, ni par carriérisme, (comme trop souvent l'on fait les journalistes) ni par cupidité, (comme l'on fait trop souvent les hommes/femmes politiques) les manquement à la déontologie, pour les premiers, la prévarication, pour les seconds.

Nous pouvons sans peur de nous tromper mettre en cause l'intégrité de nos dirigeants Occidentaux, ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui s'opposent à l'occident aient, eux, une attitude loyale ou acceptable. Cependant il faut reconnaitre que dans le monde, occident compris, peu d'Etats ont des dirigeants considérant la charge qu'ils on librement accepté comme, un don de soi, de mettre leurs capacités au service de la nation et par conséquent de ses compatriotes. Depuis la mort des Grands-Hommes d'après guerre, je pense naturellement, aussi, au Général de Gaulle, la politique est devenue un métier alors qu'il n'aurait jamais du cesser d'être une vocation, une volonté de mettre ses compétences au service de la nation.
Le sionisme n'aurait pas pu s'épanouir au sein de nos sociétés, si nos élus avaient mis leurs compétences au service de la nation, du peuple. Si l'idéal, de nos élus avait été autre que la réussite personnelle, leur cupidité n'aurait pas ouvert la voie aux adeptes du sionisme et à ses crimes à commettre.
Les accords que l'Europe à passé, et passe, avec l'État sioniste, déshonore tous les hommes attachés à la Démocratie, au Droit international, aux Droits de l'homme... et en même temps nos multinationales, nos gouvernements financent l'armée israélienne. 

On peut entrer en résistance pour se défendre ou par idéal, mais en aucun cas pour faire le mal, surtout face à des civils. Un criminel n'a pas d'idéal et commet ses crimes par intérêt, personnel ou familial, (communautaire)...   Un être humain qui ne sait pas qu'il fait le mal, qui n'a pas d'état de conscience et considère, parce que cela sert ses intérêts, que commettre un crime est dans l'ordre des choses, que cela s'est toujours fait par le passé, cherchant à justifier ses crimes actuels, est un animal qui sourit, qui parle, il n'est en rien un hêtre humain. 
Tous ceux qui soutiennent le sionisme à part, sans doute, (quelques très rares exceptions par ignorance ou par un remords inculqué, comme le font la quasi totalité des mass-média), facilitent l'impunité des crimes que commet Israël en pensant tirer profit de leur engagement par l'influence de l'organisation sioniste mondiale.
Il y en a même qui déclarent ouvertement vouloir faire "des gros sous, de très gros sous" sic, et ils apportent leur concours à l'impunité israélienne parce qu'il pensent, bénéficier de l'influence de la communauté.   

A contrario, tous ceux qui en accord avec leurs convictions défendent le principe qui veut que le Droit international et les Droits de l'homme doivent s'appliquer en tous lieux dans ce monde  y compris au Proche-Orient, nos seulement n'en attendent aucun bénéfice, si ce n'est celui d'accomplir une bonne-œuvre et être en accord avec leur conscience.
Ils doivent s'attendre, lorsqu'ils agissent à visage découvert, à une multitude de désagréments dans leur vie courante, dans les domaines les plus divers et de temps en temps un avertissement qui naturellement n'en est pas un.
Le sionisme s'étend comme une toile d'araigne dans tous les domaines de la société, de nos sociétés, les synapses de ses croisements favorisés par les origines permet un fonctionnement népotique défavorable à tous ceux qui par humanisme ou par idéal défendent ce Peuple de Palestine à l'agonie.
Je pourrais faire référence à l'attaque directe que l'on constate  actuellement avec des mises en accusation pour, par exemple : incitation à la haine raciale et d'autres arguties déloyales qui leur sont opposés dans un État soi-disant de droit, comme on vient de le voir en France avec les militants du BDS, qui sans violence tentent d'alerter les populations sur la fraude que représente les produits estampillés made in Israël et fabriqués dans les colonies en territoire de Palestine et sur les crimes que commet cet État voyou, gouverné par des criminels appuyés désormais par la MAFIA ISRAÉLIENNE, s'infiltrant dans nos sociétés sous des auspices sécuritaires ou technologiques...    
  
Il y a depuis quelque temps déjà en France les "Schlyims" (orthographe non garantie), venus d'Israël, sorte de prédicateurs prêchant la "bonne parole", "lobbying / complot ?" tentant d'expliquer les crimes que commet le sionisme en faisant référence au passé, aux pogroms en Europe, aux lois iniques de Nuremberg contre les Juifs ou encore la Shoah à l'encontre des Juifs innocents. Ceux qui portaient, aussi, une responsabilité dans ces crimes, avaient depuis longtemps immigré aux USA... Par la suite les  Juifs innocents, tentant d'échapper aux nazisme, eurent beaucoup plus de mal à trouver un pays d'accueil y compris en Amérique. Cette vérité est encore aujourd'hui, niée psychologiquement, par les victimes elles-mêmes.
Les USA, servent aujourd'hui de Mère porteuse a une organisation criminelle au plan mondial, en effet, la Palestine n'est qu'une étape. Aujourd'hui personne ne peut s'opposer militairement à Israël, sans craindre de déclencher un conflit nucléaire mondial.
C'est la conséquence des avantages accordées à une organisation qui, dès le départ a eu la volonté de créer, un État puissant, pour parvenir à un idéal incompris des juifs eux mêmes, du moins au départ. L'État sioniste se révèle à nous comme étant un état criminel qui à laissé prospérer une Mafia qui ne reculera devant aucun règlement, aucune loi qui l'obligerait à réduire ses prétentions, l'utilisation de l'arme nucléaire , ou le chantage exercé sur l'Occident en général, les États-Unis en particulier, de l'utiliser, sert les desseins de cette MAFIA. Cette secte gouvernant l'État illégal du Proche-Orient n'hésitera pas a déclencher un conflit nucléaire, plutôt que de renoncer à ses prérogatives acquises sous les auspices de mythes religieux et le remords de criminels.    

Il y a deux jours, j'ai entendu un juif né en France citoyen israélien aujourd'hui, ayant un discours apaisé et tout à fait acceptable, réfléchissait sur la situation "du fait accompli", concernant la colonisation en territoire de Palestine, il l'explique par le fait qu'en Israël, les populations qui y sont favorables, sont majoritaires. Mais aussi par le manque de volonté de l'Occident, des USA et de l'Europe, qui ne posent pas de limités à la colonisation juive. C'est a dire que cet homme apparemment honnête, se décharge de sa responsabilité, de la responsabilité de l'Etat sioniste, de la responsabilité de ses citoyens en renvoyant la "balle" à des tiers. Pourtant les instances internationales non encore corrompues, ou insuffisamment corrompues, condamnent sans ambiguïté cet État, depuis sa création. Les gouvernements israéliens, les citoyens israéliens ne peuvent faire référence a leur ignorance pour dire ! "Ah ! mais nous ne savions pas...". Cela serait indécent, en conséquence c'est donc à la volonté du peuple auquel il faut faire appel et quand il est honnête, attaché à la démocratie, au respect qu'il doit à autrui, sait infléchir la politique criminelle des élus. Il n'a pas besoin de faire appel à la conscience internationale pour se comporter comme doit le faire un homme d'honneur. 
Même si les USA, l'Europe portent une responsabilité, dans les crimes que commet Israël, la principale responsabilité incombe à cet État, a ses citoyens. Cet État ce veut souverain et démocratique, et c'est parce qu'ils n'est pas démocratique, qu'ils est souverain. C'est l'existence même de cette communauté : elle croit que parce qu'elle le veut, qu'elle le peut. Pour le sionisme, le droit est une notion abstraite, et la loi du talion n'est comprise que s'ils peuvent la multiplier par dix.  (Quel être intelligent, normalement constitué peut faire référence à des mythes pour imposer sa loi ? Soit ils n'ont pas d'état de conscience, soit ils nous prennent pour des demeurés ).
Ce Monsieur, se déclare sans remords aucun : "être sioniste". Si le sionisme consiste a immigrer en Palestine pour retrouver une terre où ses ancêtres y ont habité, pourquoi pas, il n'y a là, rien qui puisse être condamnable, les autres religions monothéistes pourraient d'ailleurs réclamer ce même droit. Mais nous savons, et il le savait, que le sionisme sous couvert de la création d'un "Foyer juifs en Palestine", voulait en définitive créer un État à la place de la Palestine, c'est ainsi que le sionisme l'entendait et clairement exprimé dès sa création. Il n'y que les observateur imbéciles pour ne pas s'en être aperçu. C'est donc initialement que cette idéologie était aussi infâme que pouvait l'être le crime commis par le nazisme, crime par lequel certains juifs s'autorisent, aujourd'hui, le droit de vie ou de mort sur le Peuple de Palestine, par ailleurs innocent, alors même que ce Peuple a de tous temps habité cette terre, même s'il ne se prévalait d'aucune des trois religions qui la peuplent aujourd'hui. Quel être normalement constitué, juifs ou non, peut prétendre être le seul légataire de cette terre, quand elle était habité avant que les Juifs conduits par Moïse y parviennent.      
         
L'action BDS est le type d'action que craignent les sionistes et ses souteneurs; Face au BOYCOTT ; DESINVESTISEMENT ; SACTIONS, les armes classiques voire nucléaires ne peuvent rien, cela explique,  le forcing en France des organisation crées ad hoc pour tenter de faire condamner les militants du BDS, nonobstant un moyen pacifique pour contraindre cet Etat voyou à respecter le Droit international.  
Pour que ce Boycott soit efficace, il est nécessaire d'obtenir l'unanimité, comme ce fut le cas pour  l'Afrique du Sud, de toutes les forces démocratiques, aussi bien politiques, sportives, économiques... Aujourd'hui l'influence du lobbying (complot) sioniste est si important que y compris en France, la justice à condamné, en première instance,  les militants pacifiques du BDS ! Incroyable, incompréhensible...    
Cela apporte si nécessaire la preuve de la nocivité du sionisme, de l'Etat israélien et de ceux qui les soutiennent (juifs ou non), qui s'immisce au plus profond des ordres devant réguler de nos sociétés. L'influence de l'organisation sioniste mondiale et le poids qu'elle représente au sein de nos sociétés, ne laisse augurer aucun progrès pour 80% des populations n'entrant pas dans le fonctionnement népotique de cette organisation.  

la France d'aujourd'hui n'a plus rien de commun avec l'héritage que nous a légué le Général de Gaulle, de nos jours sous des arguties aussi infâmes que la rentabilité, les populations perdent un à un les avantages acquis de haute lutte, alors qu'il ne s'agit que d'une question de politique, quelle soit intérieure ou mondiale.
Ce qui fait le plus défaut, n'est pas un équilibre économique des comptes, par essence hypothétique, mais une volonté politique de les équilibrer. De les équilibrer dans la justice, et non préparant le "terrain" en vue d'un esclavage à venir.

Les escrocs prônant la régulation économique par le marché sont arrivés ou presque à leurs fins. L'homme à perdu sa substance au profit d'êtres qui accaparent notre travail et qui font de l'argent avec l'argent. Le système économique qui, voudrait que l'argent soit un moyen facilitant les échanges est devenu pour ces êtres une raison de vivre. Le travail de l'homme, celui qui le rend fier de la tâche accomplie, d'avoir crée quelque chose avec ses mains, son intelligence, à été balayée par ces êtres trouvant leur valeur dans l'accumulation des richesses et n'hésitent pas pour cela a se comporter,  conformément à leur état de conscience, tel l'animal qui tue par instinct.  


Nos Voix pour la Palestine

Bonjour à toutes et tous,
Un grand merci à toutes celles et ceux, plus de 24000 personnes déjà, en Belgique, en France, en Suisse et à travers le monde qui ont contribué au grand succès d' "Horizon", le clip de rap de l'artiste belge "Code Rouge" et de la chanteuse tunisienne "Amel Mathlouthi" en collaboration avec Génération Palestine. Un clip en commémoration des héros de la Flotille de la Liberté et en hommage aux palestiniens martyrs de l'occupation israélienne. Nos amis palestiniens sont nombreux à nous écrire pour saluer cette création artistique engagée pour le droit et la justice.
Soyez nombreux aussi à participer où que vous soyez aux actions citoyennes le 26 décembre 2010. A Paris, nous aurons l'honneur d'accueillir Jamila Habbash, jeune palestinienne gravement blessée par les bombardements israéliens, présente en France pour des soins pris en charge par le CBSP. Elle était une des figures marquantes de l'exposition magnifique de Kai Wiedenhofer au Musée d'Art Moderne de Paris.
Merci également à tous ceux qui ont déjà commandé la compile "Nos Voix pour la Palestine" et contribuent ainsi à faire de la prochaine Flotille de la Liberté une réalité ancrée dans nos quartiers et nos facs.
Bonnes fêtes,
l'équipe Génération Palestine


En janvier 2009, le monde entier s’est indigné face aux évènements meurtriers qui ont eu lieu à Gaza.
L'opération israélienne s'est soldée par le massacre de 1400 Palestiniens, dont la plupart étaient des femmes et des enfants. Parmi les 5500 blessés, un grand nombre ont été amputés et porteront toute leur vie les stigmates de l'agression. Le rapport Goldstone a fait état de "crimes de guerre et, vraisemblablement, de crimes contre l’humanité". Ces évènements terribles ont été suivis d'un grand nombre de rassemblements et de manifestations à travers de nombreux pays traduisant ainsi le soutien de la communauté internationale au peuple Palestinien. Nous étions 300 000 dans plus de 100 villes en France le 10 Janvier 2010 pour demander la fin des violations du droit et pour des sanctions contre Israël. Cela fait 2 ans, et la situation à Gaza ne s’est pas améliorée. Les conditions des Palestiniens de Gaza restent catastrophiques, les droits humains les plus élémentaires sont bafoués au même titre que le droit international. Le blocus sur Gaza n’a toujours pas été brisé, les ONG internationales se voient toujours refuser l'accès à ce territoire comme en témoigne le raid israélien meurtrier contre la Flottille de la Liberté partie pour Gaza en mai 2010.
Un bateau français, comme beaucoup d'autres, mettra les voiles vers les côtes de la bande de Gaza pour réaffirmer le besoin de soutenir la lutte de la population palestinienne de Gaza pour la liberté.
Il est nécessaire de rester mobilisés face à l'impunité d'Israël et au silence complice de la communauté internationale, nous, jeunes citoyens solidaires, appelons à un rassemblement national à la veille du massacre, le dimanche 26 décembre 2010. A Paris, le rassemblement aura lieu au Parvis des Droits de l'Homme, métro Trocadéro, à partir de 15h30.
1400 bougies seront allumées à la mémoire des martyrs, et la campagne "Un bateau français pour Gaza", lancée par plus de 80 organisations de la Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine et le Collectif National pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens sera présentée.
 
GUPS (Union Générale des étudiants de Palestine), Génération Palestine, CUP (Coordination Universitaire pour la Palestine)


Pavé de bonnes intentions, les Flottilles de la Liberté et toutes les ONG militant pour le droit international, n'auront d'effet positif qu'a partir du moment où nous nus poserons les bonnes questions, à savoir : quelles sont les conditions qui favorisent l'impunité d'Israël mais surtout qui est à l'origine de ces conditions.

Comment nos gouvernements, ainsi que nos médias peuvent-ils être, à ce point, neutralisées ? Comment est-il possible que la majeur partie de la population mondiale, principalement en Occident, ignorent la réalité palestinienne ?
 

L'arbre de Noël à Nazareth Illith.

L'arbre de Noël à Nazareth Illith, un révélateur...

(Nouvelobs.com avec AFP)/12/10
Le maire d'une banlieue juive de Nazareth a provoqué la colère d'une partie de ses administrés en interdisant mercredi 22 décembre les arbres de Noël sur les places publiques de sa commune.
Nazareth Illit, ou Nazareth la Haute, est adjacente à la ville où, selon la Bible, Jésus a passé la majeure partie de sa vie, dans le nord d'Israël. Les deux villes comptent une forte minorité chrétienne, mais Nazareth Illit est à majorité juive et Nazareth à majorité musulmane.
"La demande des arabes de mettre des arbres de Noël sur les places dans le quartier arabe de Nazareth Illit est une provocation", a déclaré à l'AFP le maire, Shimon Gapso. "Nazareth Illit est une ville juive, et cela n'arrivera pas, ni cette année, ni la prochaine, tant que je serai maire". "Nazareth est juste à côté, et ils peuvent faire ce qu'ils veulent là-bas", a-t-il insisté.
Ces propos n'ont pas plu aux arabes chrétiens de la ville. "Ce racisme qui refuse les arbres n'est rien à côté du racisme réel que nous subissons ici", a dénoncé Aziz Dahdal, un habitant de 35 ans.
"Nous lui avons dit que décorer un arbre, c'était seulement une manière de partager le bonheur et la joie avec les autres habitants de la ville. Les gens ici vivent en harmonie, les juifs, les chrétiens et les musulmans, mais quand le maire fait ça, cela n'arrange pas les choses", a regretté Shukri Awawdeh, conseiller municipal et arabe musulman.


actu-match | Mardi 21 Décembre 2010
Ex combattants de Tsahal, ils refusent maintenant de se taire et parlent

C'est par ces actes de courage des israéliens eux-mêmes, s'opposant ouvertement à la politique sioniste de l'État israélien, mais aussi en leur donnant la parole, que nous viendrons à bout du sionisme. Nous sommes venus à bout du nazisme, et même si nos républiques se vautrent dans la fange de la collaboration criminelle,  c'est ainsi que nous viendrons à bout du sionisme... 
Il est nécessaire de respecter, aussi, la résistance palestinienne comme légitime et la considérer comme un partenaire à part entière pour parvenir à une paix juste et durable, Dans le respect du droit du Peuple de Palestine et par conséquent du Droit International. 
C'est la vision des Gouvernements sionistes  menant une politique de soumission du Peuple de Palestine, qui empêche toute avancée significative vers une paix méritée par tous les hommes de bonne volonté. 
 
Micha, Dana, Noam, et Mikhael ont combattu pour Tsahal. C'est la première fois que des officiers israéliens manifestent à visage découvert leur contestation à propos des exactions infligées dans la bande de Gaza, entre 2000 et 2009.
- Paris Match


Des grenades pour faire peur
« On déboule dans un village palestinien à 3 heures du matin et on se met à lancer des grenades étourdissantes dans les rues. Pour rien, pour faire peur. On voyait les gens se réveiller affolés... On nous raconte que cela fait fuir les éventuels terroristes. N’importe quoi... Par rotation, on faisait ça toutes les nuits. La routine. On nous disait “Bon­ne opération”. On ne comprenait pas pourquoi. »
Voler un hôpital
« Une nuit, nous avons l’ordre d’entrer de force dans une clinique d’Hébron qui appartient au Hamas. On confisque l’équipement : ordinateurs, télépho­nes, imprimantes, d’autres choses, il y en a pour des milliers de shekels. La raison ? Toucher le Hamas au portefeuille, juste avant les élections du Parlement palestinien, pour qu’il perde. Le gouvernement israélien avait officiellement annoncé qu’il n’allait pas tenter d’influencer cette élection... »
« On a tué un type par pure ignorance »
« On ne savait pas que, pendant le ramadan, les fidèles sortent dans la rue à 4 heures du matin avec des tambours pour réveiller les gens, qu’ils mangent avant le lever du soleil. On identifie un type dans une allée qui tient quelque chose, on lui crie “stop”. Là, si le “suspect” ne s’arrête pas immédiatement, la procédure exige des sommations. “Arrêtez ou je tire”, puis on tire en l’air, puis dans les jambes, etc. En réalité, cette règle n’est jamais appliquée. On l’a tué, point. Et par pure ignorance des rites locaux. »


Les paysans en larmes
« Nos excavateurs dressent une barrière de séparation en plein milieu d’un champ de figuiers palestinien. Le paysan arrive en larmes : “J’ai planté ce verger pendant dix ans, j’ai attendu dix ans qu’il donne des fruits, j’en ai profité pendant un an, et là, ils me le déracinent !” Il n’y a pas de solution de replantage. Il y a des compensations seulement à partir de 41 % de terre confisquée. Si c’est 40 %, tu n’as rien. Le pire c’est que peut-être demain ils vont décider d’arrêter la construction de la barrière»
Rendre ses galons, redevenir soldat
> « On installe des check points surprises. N’importe où, ça n’est jamais clair. Et soudain on arrête tout le monde, on contrôle leur permis. Il y a, là, des fem­mes, des enfants, des vieux, pendant des heures, parfois en plein soleil. On arrête des innocents, des gens qui veulent aller travailler, trouver de la nour­riture, pas des terroristes... J’ai dû le faire pendant cinq mois, huit heures par jour, ça m’a cassé. Alors j’ai décidé de rendre mes galons de commandant. »
« Notre mission : déranger, harceler »
> « On est à Hébron. Comme les terroristes sont des résidents locaux et que notre mission est d’entraver l’activité terroriste, la voie opérationnelle c’est de quadriller la ville, entrer dans des maisons abandonnées, ou des maisons habitées choisies au hasard – il n’y a pas de service de renseignement qui nous pilote –, les fouiller, les mettre à sac... et ne rien trouver. Ni armes ni terroristes. Les habitants ont fini par prendre l’habitude. Ils sont irrités, dépressifs, mais habitués car ça dure depuis des années. Faire souffrir la population civile, lui pourrir la vie, et savoir que cela ne sert à rien. Cela engendre un tel sentiment d’inutilité. » 

« Les punitions collectives »
« Mes actes les plus immoraux ? Faire exploser des maisons de suspects terroristes, arrêter des centaines de gens en masse, yeux bandés, pieds et mains liés, les emmener par camions ; pénétrer dans des maisons, en sortir brutalement les familles ; parfois on revenait faire exploser la maison ; on ne savait jamais pourquoi telle maison, ni quels suspects arrêter. Parfois, ordre nous était donné de détruire au bulldozer ou aux explosifs l’entrée du village en guise de punition collective pour avoir hébergé des terroristes. »
« Protéger des colons agressifs »
« On débarque dans le district de Naplouse pour assurer la sécurité des colons. On découvre qu’ils ont décidé d’attaquer Huwara, le village voisin, palestinien. Ils sont armés, jettent des pierres, soutenus en cela par un groupe de juifs orthodoxes français qui filment, prennent des photos. Résultat : on se retrouve pris entre des Arabes surpris, terrorisés, et notre obligation de protection des colons. Un officier tente de repousser les colons dans leurs terres, il reçoit des coups, il y a des tirs, il abandonne. On ne sait plus quoi faire : les retenir, protéger les Palestiniens, nous protéger, une scène absurde et folle. On a fini par faire retourner les agresseurs chez eux. Une dizaine d’Arabes ont été blessés. » 

Assassiner un homme sans armes
« On est en poste dans une maison qu’on a vidée de ses occupants, on soupçonne la présence de terroristes, on surveille, il est 2 heures du matin. Un de nos tireurs d’élite identifie un mec sur un toit en train de marcher. Je le regarde aux jumelles, il a dans les 25-26 ans, n’est pas armé. On en informe par radio le commandant qui nous intime : “C’est un guetteur. Descendez-le.” Le tireur obéit. J’appelle cela un assassinat. On avait les moyens de l’arrêter. Et ça n’est pas un cas unique, il y en a des dizaines» 

Noam, Micha, Mikhael, et Dana. (Photos DR).

jeudi 23 décembre 2010

« Le calvaire des Palestiniens »

« Le calvaire des Palestiniens » : 
Le cœur du problème c’est l’humanité
 
[ 22/12/2010 - 19:58 ]
Ramzy Baroud
Quand j’ai trouvé un exemplaire du dernier livre de William A. Cook, « Le calvaire des Palestiniens » dans ma boîte à lettres, j’ai ressenti par un peu d’inquiétude. Rassemblant le travail de plus de 30 grands écrivains, ce manuel est celui qui aborde à mon sens le calvaire des Palestiniens de la façon la plus claire à ce jour. 
 


15 septembre 1982 - Massacres perpétrés par les fascistes libanais avec l’aide de l’armée israélienne, dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila à beyrouth
De l’introduction de la plume même de Cook : « L’Histoire cachée du projet sioniste de transformer la Palestine en un état juif », jusqu’au résumé des crimes d’Israël de Francis Boyles : « les crimes d’Israël contre les Palestiniens », le lecteur est convié à un voyage extensif qui le conduit tout au long de l’histoire de la Palestine d’avant et après la Nakba, la Catastrophe de 1947-48.
Cependant je craignais que quelque chose ne manque dans cette entreprise noble et monumentale : la réponse personnelle des Palestiniens aux cruautés qu’ils subissent. Est-ce que les Palestiniens seraient encore une fois présentés comme de simples victimes photographiées sur des posters pour réunir des dons ?
La photo de couverture était significative : un vieil homme à la barbe blanche et à l’air doux qui aurait pu être n’importe quel grand-père palestinien ou du Moyen-Orient caresse avec affection les cheveux d’un petit enfant. Les deux personnages sont accroupis devant une petite tente. Al-Nakba venait de les frapper, et les deux Palestiniens séparés par deux générations mais qui vivent le même drame ont l’air épuisé et hagard. Cependant d’une certaine manière le grand-père fait valoir avec détermination son droit d’aimer son petit-fils. Le refus de renoncer à son humanité a été le fer de lance de la lutte et de la résistance du peuple palestinien contre le cruel système d’occupation et d’oppression, pendant presque 63 ans.
Beaucoup d’universitaires le savent-ils ? Comprennent-ils bien ce qui donne la force à un vieillard palestinien d’un village de Cisjordanie d’affronter la brutalité des colons juifs, année après année, en rentrant de récolter les olives des rares oliviers qu’il lui reste ? Ou à une femme palestinienne de Gaza de faire les allers et retours jusqu’au bureau de la Croix Rouge pour y brandir une photo de son autrefois jeune fils qui souffre dans une prison israélienne ?
Ce qui leur donne la force de continuer à vivre n’est pas quelque chose qui peut être disséqué scientifiquement ou analysé intellectuellement. On peut seulement le ressentir, l’expérimenter et le comprendre partiellement. Cette compréhension toutefois est essentielle car ignorer la composante la plus importante du conflit palestinien, à savoir le peuple palestinien ferait perdre beaucoup de temps et d’efforts.
Il y a des intellectuels qui, avec les meilleures intentions du monde, considèrent souvent comme une seule et même chose la faiblesse compréhensive des leaders actuels de l’Autorité Palestinienne et la détermination du peuple palestinien. Ile ne font pas de différence entre les deux dans leurs écrits. Un des meilleurs auteurs sur la Palestine a noté à juste titre l’énorme différence de pouvoir entre les Palestiniens et Israël et a fait remarquer qu’un tel déséquilibre ne pourrait jamais engendrer des négociations équitables. A l’appui de ses dires, l’auteur écrit que les Palestiniens sont « un peuple presque totalement privé de pouvoir » qui négocie avec un « occupant puissant ».
Mais le peuple palestinien ne négocie avec personne. Ses représentants ne représentent qu’eux-mêmes et leurs intérêts personnels. Il est important de maintenir la distinction entre l’Autorité Palestinienne de Ramallah et le peuple palestinien qui lutte pour ses droits depuis tant d’années et qui a lancé deux des plus grandes manifestations populaires de pouvoir et de résilience : Le Premier Soulèvement de 1987 et l’Intifada al-Aqsa de 2000. Une population entière qui s’attaque à l’auto-proclamée « plus grande armée du Moyen-Orient » peut-être difficilement qualifiée « d’impuissante ». Le peuple palestinien s’est imposé comme un élément concret dans l’analyse du conflit et il a prouvé qu’il était un acteur puissant dans l’élaboration de son propre destin.
Jeff Harper, le directeur du Comité Israélien contre la Démolition de Maisons, comprend bien cela. Ceux qui militent pour la Paix et la Justice ont consacré des dizaines d’années à oeuvrer pour une solution juste du conflit, cela leur a donné l’occasion de travailler avec de nombreux Palestiniens. Il a donc compris quelque chose que les politiciens ignorent volontairement ou involontairement. « Tant que tous les Palestiniens -et pas seulement l’AP- ne seront par d’accord pour dire que le conflit est résolu, il ne le sera pas. » Il ajoute dans un article récent intitulé « Palestine 2011 » que « Israël et ses alliés ont le pouvoir de rendre la vie presque insupportable aux Palestiniens, mais ils n’ont pas celui d’imposer l’apartheid ou le warehousing*. »
Harper a raison et l’histoire a prouvé encore et encore cet état de fait. Il y a des limites au pouvoir du « puissant occupant ». Il peut tuer, confisquer, détruire et brûler, mais il ne peut pas forcer l’autre à se soumettre. De sorte que, parler de la victimisation des Palestiniens sans parler de leur résistance collective constitue une vision incomplète de la réalité historique.
Il est bien sur indispensable d’étudier le Calvaire des Palestiniens et d’en parler avec autorité et de manière extensive. Le récit détaillé des souffrances qu’occasionne « le lent génocide » permet de se rendre compte des violences expérimentées par les Palestiniens. Sans cela, nous ne pourrions jamais comprendre la colère, le ressentiment et la douleur partagés par plusieurs générations d Palestiniens en Palestine et dans la Diaspora.
La tragédie humaine est décrite dans toute sa réalité dans la première partie du livre. A chaque paragraphe le lecteur se trouve confronté a des épisodes sanglants. Mais si l’insoutenable violence de ce conflit est bien réelle, pourquoi tant de personnes voient-elles cela différemment ? La réponse se trouve dans la deuxième partie : « Propagande, Perception et Réalité ». Elle commence par une citation du slogan du Mossad israélien d’avant 2007 : « Pour tromper l’opinion, fais la guerre. » Il semble que ce slogan résume la conduite officielle d’Israël.
Cependant la société civile ne peut être trompée indéfiniment et le récit des initiatives extraordinaires prises par des gens ordinaires sur la terre entière sont ce qui donne toute sa valeur à la troisième partie. « Gouverner selon le droit ou par la force » est une introduction édifiante aux efforts des militants avec des thèmes qui vont de « Le tribunal Russel en Palestine » à « La nécessité d’un boycott culturel ».
Le Calvaire des Palestiniens n’est pas seulement une chronique supplémentaire de l’histoire d’une nation sans défenses. Tout en reconnaissant sans hésitation cette réalité, ce n’est pas du tout une apologie de l’état de victime. Le livre rend plutôt compte de l’inévitable passage de la souffrance à la résistance.
Dans l’essai : « Le nom qu’on lui donne a-t-il de l’importance ? » deux de mes auteurs favoris, Kathleen et (le défunt) Bill Christison écrivent : « La résistance palestinienne est palpable au fil de cette terrible histoire. Dans le même petit village, pendant qu’une famille s’en va d’autres construisent ».
C’est cet équilibre même entre destruction et construction, désespoir et espoir, occupation et persévérance qui fait la puissance du peuple palestinien. Leur pouvoir ne peut être comptabilisé mais on peut le sentir, l’expérimenter et le comprendre. « Le Calvaire des Palestiniens » est un livre qui relate une longue histoire de destruction en semant les graines de compréhension si nécessaires à l’avènement d’un changement significatif et durable.

[Notes :] 
* Voici la définition de Jeff Halper sur canalblog (http://mcpalestine.canalblog.com/ta...) Le concept de « warehousing », c’est-à-dire le parcage : Comment parquer les « humains excédentaires » dans des camps de réfugiés, dans des zones de déportation, dans des réserves amérindiennes, dans des bidonvilles, etc...
Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Mon père était un combattant de la liberté : L’histoire vraie de Gaza (Pluto Press, London), peut être acheté sur Amazon.com.
17 décembre 2010 - CounterPunch - Pour consulter l’original :
http://www.counterpunch.org/baroud1...
Traduction : D. Muselet

N’est-ce pas du racisme ?

[ 22/12/2010 - 19:48 ]
Saleh Al-Naami/Al-Ahram Weekly

Malgré la preuve implacable que la société israélienne est foncièrement raciste, le monde extérieur se tait, écrit Saleh Al-Naami.
« J’ai senti que Dieu arrachait mon fils à la mort » dit Fatima, mère de Gamal Nassar élève au collège de Safad, dans le nord d’Israël. Elle le serre très fort dans ses bras après l’avoir examiné pour être sûre qu’il n’avait pas été blessé par la bombe incendiaire qui avait été lancée sur sa voiture comme il partait de l’appartement qu’il loue à Safad, vendredi. Cette attaque n’est pas surprenante, elle entre dans cette spirale de violence orchestrée par les jeunes juifs contre les étudiants arabes qui viennent au collège et vivent dans les villages voisins. Le rabbin de la ville, Samuel Eliyahu, a récemment publié un décret qui interdit aux colons juifs de louer des logements aux étudiants arabes.

Salam Aghbaria, 20 ans, était en prière dans l’appartement qu’il loue dans la ville quand les murs se sont mis à trembler violemment sous les explosions des bombes incendiaires lancées par des jeunes juifs, à l’intérieur de l’appartement. C’est un miracle qu’Aghbaria y ait survécu. Beaucoup des camarades de classe arabes de Nassar et Aghbaria ont quitté leurs locations et sont repartis dans leurs familles. Maintenant, ils doivent faire chaque jour tout le chemin pour venir au collège parce que c’est trop dangereux pour eux de louer des appartements en ville.
Ce qui tracasse les étudiants, leurs familles et les dirigeants des Palestiniens de 1948, c’est que le gouvernement israélien n’a pas levé le petit doigt contre l’instigateur, ce rabbin raciste, qui s’en prend à la jeunesse arabe. Alors que certains Palestiniens de 1948 attendent une réponse officielle d’Israël, des dizaines de rabbins de premier plan en Israël ont apposé leur signature au bas d’un décret qui interdit aux juifs de louer ou de vendre leurs maisons à des non-juifs, notamment aux Arabes et aux travailleurs qui viennent de l’étranger.
Le site israélien Walla ! a publié que les rabbins justifiaient ce décret par la crainte qu’ils avaient des mariages entre juifs et gentils. Ils se disent également préoccupés par la baisse des prix des logements habités par des non-juifs. Le décret stipule : « Tout juif qui vend ou loue sa maison à un non-juif doit savoir qu’il occasionne une perte à ses voisins ». Les rabbins, en outre, appellent au boycott de tout juif qui vend ou loue sa maison à un gentil, ils ordonnent aux autres juifs de le mettre au ban de la société, de ne pas commercer avec lui, et de lui interdire les lieux saints juifs jusqu’à ce qu’il annule la vente ou la location au non-juif.
Le portail web note aussi que tous les rabbins importants des grandes villes, qui tous perçoivent des rémunérations de l’Etat, ont signé ce décret en dépit du fait qu’ils relèvent du corps religieux. Le décret est le dernier de toute une série de proclamations racistes venant des rabbins juifs ; un décret antérieur interdit aux Palestiniens de 1948 de se présenter comme candidats aux élections israéliennes, et un autre empêche les juifs de donner leur sang à des gentils.
Il apparaît bien que l’environnement politique et juridique en Israël incite aux attentats racistes, comme le prouve l’exemple du rabbin Isaac Shapiro, directeur de l’école religieuse Youssef Hai dans la colonie de Har Brakha, au nord de la ville occupée de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Shapiro vient de publier un livre justifiant le meurtre d’hommes, femmes et bébés palestiniens. Dans la Loi du Roi, Shapiro cite des dizaines de références de la Torah et du Talmud qui justifient le meurtre de bébés de peuples considérés comme ennemis des juifs.
Les journaux Haaretz et Maariv ont publié des extraits du livre qui étendent cette interprétation de meurtres aux enfants de gentils s’ils se trouvent en tel endroit dans le but de nuire aux juifs. Il est noté que Shapiro étend également son affirmation aux enfants des dirigeants ennemis qu’il faut exécuter afin d’affecter le moral de leurs pères : « Il est acceptable de frapper l’enfant de tout dirigeant pour empêcher (son père) de commettre de mauvais actes... Nous concluons que la jurisprudence justifie le meurtre des enfants de non-juifs pour anticiper le danger qu’ils vont représenter dans le futur s’ils grandissent pour devenir mauvais comme leurs pères ».
L’un des plus dangereux décrets est celui qui a été signé par un grand nombre de rabbins dans l’Association des rabbins de la terre d’Israël, dirigée par le rabbin Dov Lior, décret qui exhorte l’armée israélienne à bombarder sans discernement les zones d’habitations palestiniennes. Un certain nombre de fonctionnaires religieux de l’ancien cabinet d’Olmert se sont servis de ce décret pour appuyer le meurtre délibéré de Palestiniens lors de la dernière guerre d’Israël contre la bande de Gaza fin 2008. La proclamation indique : « La loi juive permet le bombardement de cibles civiles palestiniennes, et la Torah autorise le lancement de missiles en direction de combats, même s’il s’y trouve des civils ».
Les rabbins signataires sont allés jusqu’à affirmer que l’armée n’avait pas à prévenir les civils avant de commencer à bombarder.
Le rabbin Eliyahu Reskin, grand rabbin des colonies, a tourné en dérision les appels au dialogue entre rabbins juifs et chefs religieux du monde arabe. Reskin pense que la seule forme de dialogue entre musulmans et juifs, ce doit être les « balles », et il affirme que, à défaut de pouvoir convaincre les Arabes en général et les Palestiniens en particulier qu’un accord ne peut être imposé à Israël par la force, il n’y a aucun objet à un tel dialogue.
Il est clair que l’incitation au racisme par les rabbins a réussi à ancrer des sentiments racistes dans la population israélienne. Selon un sondage d’opinions réalisé par l’Institut israélien pour la Démocratie, publié la semaine dernière, 83 % des juifs en Israël disent que le caractère juif d’Israël est plus important pour eux que son caractère démocratique. Pendant que 86 % pensent que les décisions concernant l’avenir de l’Etat ne doivent être prises que par une majorité de voix exclusivement juives. Quelque 62 % affirment que tant qu’il y aura un conflit avec les pays arabes, Tel Aviv ne doit tenir aucun compte des Palestiniens de 1948, et pour 53 %, l’Etat a le droit d’inciter les Palestiniens de 1948 à émigrer.
76 autres % de juifs estiment que l’Etat ne doit pas autoriser les parents au premier degré des Israéliens arabes à venir en Israël dans le cadre du système des regroupements familiaux. En outre, 55 % veulent que l’Etat alloue plus de dotations aux ensembles résidentiels juifs qu’aux ensembles arabes. Pendant que 46 % ne veulent pas de travailleurs arabes dans leur immeuble et que 39 % refusent d’employer des hommes à tout faire étrangers.
Une étude par le doyen de l’université des Etudes sociales de Haïfa, Sami Smouha, révèle que 65 % des Israéliens refusent de partager des zones d’habitations avec des Palestiniens de 1948, mais que 67 % de ces Palestiniens de 1948 souhaitent partager leurs quartiers urbains avec des juifs. D’après ses conclusions, 65 % des juifs croient que les Palestiniens de 1948 représentent un danger pour Israël du fait de leur croissance naturelle, et à la possibilité de révoltes et désobéissances civiles pour soutenir leurs frères qui sont dans une situation désespérée en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Un rapport, publié par la Société des Droits des citoyens, groupe israélien de droits de l’homme, révèle que le niveau de haine à l’encontre des Arabes s’est accru de 100 %. Mais il n’y a pas que la société juive à être raciste envers les Arabes, il y a aussi les dirigeants politiques. Un article de Moshe Feiglin, membre éminent du parti au pouvoir, le Likoud, publié dans le Maariv, le 5 décembre, note : « L’Arabe n’est pas le fils du désert, mais le père du désert. L’Arabe emporte le désert avec lui, partout où il va... Les Arabes sont enracinés dans la culture du chapardage. L’esprit arabe souffre d’un manque d’innovation ; il n’y a pas du bon ou du mauvais dans la culture arabe, mais seulement du fort ou du faible ».
Des indicateurs cependant montrent que la poussée haineuse ne vise pas seulement les Arabes mais tout étranger. Un rassemblement massif, le 9 décembre à Tel Aviv, auquel participaient des personnalités laïques et religieuses, a appelé à l’expulsion de tous les étrangers des plus grandes villes d’Israël, sous le slogan : « Nous sommes devenus une poubelle à cause de ces travailleurs étrangers ». Suzy Cohen, activiste locale qui a organisé ce rassemblement, n’a pas hésité à dire : « Peu m’importe qu’on dise que je suis une nazie, du moment qu’on jette les étrangers dehors ».
L’intellectuel israélien antisioniste, Gideon Levy, est bouleversé par cette poussée du racisme, un racisme qu’il décrit comme « un cancer qui se propage rapidement dans tout le corps d’Israël. Du point le plus au sud, Eilath, jusqu’à Tabaria, au nord, les villes israéliennes, l’une après l’autre, déclarent, "je suis raciste" », écrit Levy. Dans un article publié la semaine dernière, il condamne le silence du gouvernement et de l’appareil d’Etat à propos de ces manifestations de racisme. « Nous sommes entourés par le silence. Il n’y a pas de gouvernement en Israël. Il n’y a personne pour dire avec force que les étudiants arabes ont des droits dans leur pays », ajoute Levy.
« Les travailleurs étrangers qui viennent d’Afrique sont des êtres humains que nous devons respecter, » poursuit-il, notant qu’Israël est, dans son essence, un pays de « réfugiés et de survivants du Génocide, mais que la discussion sur le sort des travailleurs étrangers se limite à des solutions diaboliques pour lesquelles les Israéliens rivalisent pour trouver les remèdes les plus horribles. Certains suggèrent de construire un mur pour empêcher l’entrée illégale des travailleurs étrangers, pendant que d’autres proposent l’incarcération collective des étrangers ou leur expulsion. Et pendant ce temps, les rabbins n’expriment aucune sympathie pour ces infortunés travailleurs qui font pourtant partie de la race humaine ».

 Al-Ahram/Weekly - publication n° 1027, du 16 au 22 décembre 2010 - traduction : JPP

Le lobby israélien à Washington

[ 22/12/2010 - 20:29 ]
Robert Bibeau

Pourquoi une certaine gauche américaine et européenne consacre-t-elle autant d’énergie à présenter le « lobby israélien » aux États-Unis et en Europe occidentale comme la force dirigeante de l’impérialisme américain faisant plier les présidents américains à leurs desiderata et mettant à leurs bottes les membres du Congrès ?
 

Le Lobby
Dernièrement, je lisais l’entrevue que Kourosh Ziabari a obtenue d’un activiste américain nommé Jeffrey Blankfort. Deux courts extraits suffiront à en résumer les propos :
« Jeffrey Blankfort a accepté de m’accorder une interview exclusive sur l’influence du lobby israélien sur les décideurs du gouvernement américain, le programme nucléaire illégal et secret d’Israël, le conflit israélo-palestinien et la menace d’une attaque imminente d’Israël contre les installations nucléaires de l’Iran. (...) Dans votre article : "Le lobby israélien et la gauche : des questions difficiles", vous explorez de manière approfondie la domination du lobby israélien sur l’administration américaine et vous citez des exemples convaincants de l’influence de riches sionistes sur les multinationales (...) » (1).
Pourquoi une certaine gauche américaine et européenne consacre-t-elle autant d’énergie à présenter le « lobby israélien » aux États-Unis et en Europe occidentale comme la force dirigeante de l’impérialisme américain faisant plier les présidents américains à leurs desiderata et mettant à leurs bottes les membres du Congrès ?
Y a-t-il un autre exemple, dans l’histoire de l’humanité, d’une superpuissance de 310 millions d’habitants complètement inféodée à un petit pays insignifiant d’au plus sept millions et demi d’individus se chamaillant pour quelques kilomètres de terres semi-arides ? Est-il concevable qu’un pays pesant à peine 206 milliards de dollars de PIB annuel (2) puisse contrôler et diriger une superpuissance qui aligne 14 510 milliards de PIB annuel ? (3) Comme Uri Avnery l’écrivait : « Faut-il penser que la queue remue le chien ou ne serait-ce pas, plutôt, le chien qui ferait battre sa queue ? ».
Je vais tenter de démontrer que c’est le conseil d’administration qui dirige sa filiale étrangère, même quand cette filiale est hystérique et assassine ; que c’est le président de la fédération américaine qui, dans le domaine des Affaires étrangères, commande à chacun des États, y compris au quasi cinquante-et-unième État de l’Union (qu’est Israël). Je vais tenter de démontrer que c’est l’Etat major qui donne des ordres à la base militaire, même si celle-ci est située en zone hostile aux confins de l’empire. Il en fut ainsi sous l’Empire romain, sous l’Empire ottoman, sous l’Empire mongol et sous le IIIe Reich hitlérien. Et il en va ainsi sous le règne de Barak Obama, 44e Président des États-Unis d’Amérique.
L’économie (les moyens de production et d’échanges) est l’une des trois instances de toute structure sociale, l’instance dominante ; l’idéologie est la seconde instance et le politique est l’instance régulatrice de la gouvernance, tant dans les sociétés anciennes que dans les sociétés modernes. Il n’existe pas d’exemple de société poursuivant délibérément des politiques suicidaires allant à l’encontre de ses intérêts pour satisfaire une tierce partie. Quand deux universitaires américains, Mearsheimer et Walt, déclarent que le lobby israélien contraint les États-Unis à poursuivre des objectifs politiques et militaires contraires à leurs intérêts nationaux, il faut y regarder d’un peu plus près, si l’on veut comprendre ce paradoxe (4).
Certaines contradictions internes à tout système social ont pu amener une grande puissance à péricliter, non pas pour s’asservir volontairement à un Etat suzerain moins puissant, bien entendu, mais parce que ces contradictions insolubles entraînaient les protagonistes dudit système économique, politique et idéologique à se quereller jusqu’à paralyser l’État, créant ainsi les conditions favorables à son renversement. Ainsi, ce n’est pas le « lobby » des aristocrates qui entraîna la chute de la monarchie française, c’est le fait que le système social féodal et aristocratique était paralysé. Les révolutionnaires français de la Convention lui donnèrent le coup de grâce. Il en est allé de même pour la Russie tsariste (en 1917) et pour la Chine du Kuomintang (en 1949).
Les lois de l’économie politique auraient-elles changé, depuis l’apparition de l’entité sioniste (Israël), au point que ce serait les manigances du lobby israélien qui orienteraient l’évolution de l’économie, de la politique et de l’idéologie au sein de l’empire ? Selon les tenants de la "nouvelle gauche", une poignée de magouilleurs organisés en « lobby » commanderait aux plus puissants et leur imposerait de défendre des politiques contraires à leurs intérêts, parce que (soi-disant) ces politiciens véreux souhaitent tellement être réélus qu’ils minent eux-mêmes les bases de leur pouvoir économique, politique et idéologique, cela pour obtenir quelques votes « juifs » ou pour bénéficier de l’appui des bailleurs de fonds sionistes (5).
Un imbécile peut, à la rigueur, scier la branche sur laquelle il est assis. Que 535 représentants, sénateurs et un Président des Etats-Unis, tous imbéciles, scient la branche du Congrès et de la présidence américaine pour s’effondrer dans les miasmes de la petite politique israélienne, cela est plus qu’improbable. Il doit y avoir une autre explication.
Mais comment expliquer que Benjamin Netanyahu s’entête et refuse d’accorder le bantoustan sur plus de 5 % des terres palestiniennes, alors même que Barak Obama semble disposé à rétrocéder jusqu’à 10 ou 12 % de leurs terres aux Palestiniens ? La filiale sioniste tiendrait-elle tête à la maison-mère américaine ?
L’empire américain
Il y a consensus, au sein de la classe capitaliste américaine et parmi les sous-fifres politiques, sur le soutien indéfectible qu’ils accordent à leur base militaire installée au Levant, sur l’appui qu’ils donnent au quasi cinquante-et-unième État de l’Union, à leur colonie de peuplement et d’exploitation parachutée au fond de la Méditerranée, en plein cœur de ce monde arabe inquiétant. Par ailleurs, deux conceptions de la politique américaine au Proche-Orient s’affrontent, au Congrès, en concordance avec les deux sections des impérialistes qui se disputent le pouvoir aux États-Unis.
La section industrialo-financière, majoritaire au Parti démocrate, pense que la meilleure façon de mener la politique de l’empire dans cette région du monde est de lever une fois pour toute l’hypothèque palestinienne. Cette section des riches américains et leurs thuriféraires politiques croient que de rétrocéder un bantoustan d’une superficie « raisonnable » aux autochtones arabes les satisfera et apaisera les critiques des royaumes féodaux environnants, coupera l’herbe sous le pied des États récalcitrants (comme la Syrie et l’Iran), en leur retirant un argument de confrontation et en permettant à l’empire de concentrer ses efforts sur des problèmes beaucoup plus importants, comme le contrôle de l’acheminement du pétrole vers les marchés des puissances émergentes (Chine, Inde), de même que le problème du choix de la monnaie internationale qui servira de devise forte pour ces échanges entre clients et fournisseurs d’hydrocarbures.
Le règlement de cette « Question palestinienne » devrait être mené rondement et l’accord des parties obtenu rapidement, ce qui permettrait, ensuite, de confier à cette base militaire américaine permanente des missions urgentes, comme celle d’attaquer l’Iran, de soutenir le gouvernement fantoche irakien, d’entraîner les services secrets afghans, d’organiser une insurrection en Syrie, d’agresser le Liban. Idem, pour ce qui est de blanchir l’argent sale d’une partie des banques américaines, de sous-traiter l’équipement militaire de pointe et de le tester sur différents théâtres d’opérations. Bref, qu’on en finisse avec ces quelques kilomètres carrés de terres semi-désertiques et que l’empire et sa colonie puissent passer à autre chose...
L’ex-président Jimmy Carter est le représentant emblématique de cette politique. Il l’a écrit, en 2006, dans son œuvre majeure, Palestine, la paix, pas l’apartheid (6). Jimmy Carter a été très franc, dans ce livre, et il a parfaitement expliqué que pour lui, les accords de Genève, qui proposaient l’établissement d’un bantoustan palestinien dans les limites approximatives de la Ligne Verte de 1967, le rejet du droit de retour pour les Palestiniens des camps de réfugiés et l’établissement d’un gouvernement palestinien fantoche sous protectorat israélien constituaient un « compromis acceptable pour les deux parties ».
La section pétro-financière des capitalistes américains, majoritaire au parti Républicain, croit quant à elle que leur base militaire au Levant leur rend encore d’éminents services. Elle a servi d’entremetteur pour échanger de l’argent contre des armes avec l’Iran au bénéfice des Contras, elle a entraîné les soldats guatémaltèques, quand la CIA ne pouvait le faire directement, elle a fomenté un coup d’Etat au Honduras et elle soutient le gouvernement kurde au nord de l’Irak, elle menace l’Iran pour calmer les ambitions de cette puissance régionale, elle espionne tous les gouvernements de la région et elle bombarde, à l’occasion, la Libye, la Tunisie, la Syrie ou le Liban, quand ces gouvernements tentent de tenir tête aux grands de ce monde et qu’ils oublient qui sont les maîtres de la planète.
L’entité sioniste équipe et entraîne les armées réactionnaires que le Pentagone ou la CIA ne parviennent pas à soutenir directement, suite aux restrictions votées par le Congrès. L’armée israélienne expérimente les nouvelles armes américaines sur des populations civiles et elle développe de nouvelles stratégies anti-insurrection à Gaza, en Cisjordanie et dans le Sud-Liban. Bref, cette base militaire avancée a, selon cette faction, encore sa raison d’être en l’état, et le fait qu’un petit peuple de gueux quémande sa terre ancestrale avec autant d’acharnement depuis si longtemps n’est pas de nature à l’amener à modifier ses plans.
Cette section de la classe capitaliste américaine croit cependant que viendra le jour où il faudra en finir avec ce problème en accordant un bantoustan à ces quelque 4 millions de va-nu-pieds, qu’on ne saurait transférer vers la Jordanie. Par contre, ces hommes d’affaires et les politiciens Républicains qui sont à leur solde s’en remettent à leurs commandants locaux israéliens pour régler ce genre de question secondaire et pour partager ces quelques kilomètres carrés de sables et de caillasses.
Le temps venu, les officiers locaux de l’armée israélienne bien équipée, bien ravitaillée en munitions sophistiquées, bien entraînée et convenablement financée sauront comment régler ces désagréables questions frontalières. On peut leur faire confiance et s’ils ne règlent pas cette question tout de suite, c’est qu’ils savent, mieux que leurs patrons à Washington, ce que l’ennemi palestinien peut encore céder et concéder.
Le rôle circonscrit du lobby
C’est à exploiter ces disputes entre les deux factions consensuelles de la grande bourgeoisie impérialiste américaine (Démocrates - Républicains) que jouent les dirigeants de la succursale israélienne. L’un des instruments de pression sur les deux partis politiques représentant ces deux factions est le « lobby israélien » à Washington. Tant que les intérêts de ce « lobby israélien » concorderont avec ceux de la puissance mandataire et de ses alliés, il n’y aura aucun problème et la puissance de tutelle pourra même consentir à se laisser chahuter par les portefaix locaux. Ne soyons pas dupes, le Premier ministre israélien, qui se rend à la Maison-Blanche jusque dans le Bureau ovale pour quémander ses nouveaux avions F-35, n’est pas le maître de celui qui les lui accorde (ou les lui refuse) et les lui finance, par-dessus le marché. Le Premier ministre israélien, qui doit faire endosser ses émissions de bons du trésor israélien, n’est pas le maître de celui qui les rejette ou les achète.
Ce lobby comprend des magnats de la finance qui font affaire sur les places financières israéliennes et américaines, blanchissent l’argent sale et spéculent sur certains marchés licencieux interdits d’accès en Amérique et en Europe. Ce lobby comprend aussi des magnats de l’industrie de l’armement, dont les entreprises israéliennes sont des sous-traitants, privilégiés comme le sont les sous-traitants canadiens, incidemment. Ce lobby est constitué de magnats des communications, fournisseurs (pour les premiers) et investisseurs (chez les seconds), avides des gros profits qu’offrent l’immobilier et l’armement. Bref, tous ce beau monde est en bonne compagnie et fait bien peu de cas de ce petit peuple de pestiférés, le peuple palestinien. De tels lobbys d’interpénétration des intérêts économiques, financiers, industriels et politiques existent dans plusieurs États américains. La Californie possède, elle aussi, son lobby. Dit-on, pour autant, que le lobby californien dirige la politique américaine et mondiale ? Non ; c’est la classe capitaliste monopoliste américaine qui dirige les destinées de l’impérialisme américain.
Voilà pourquoi je ne crois nullement que le lobby israélien à Washington dirige les destinées des États-Unis d’Amérique. Ces lobbyistes sont des agioteurs qui se meuvent à l’intérieur des balises que leur fournit l’expansionnisme américain et dans les limites que leur impose ce petit peuple valeureux accroché à sa terre d’où il ne veut pas déguerpir, j’ai nommé le peuple palestinien. Personne n’aurait pu choisir peuple plus courageux pour représenter les damnés de la terre capables d’affronter la puissante alliance occidentale empêtrée dans ses contradictions économiques, sociales, idéologiques et politiques.
Les experts qui prétendent que le lobby israélien à Washington dirige le monde, tirant les ficelles électorales des présidents, sénateurs et représentants américains, prennent la proie pour l’ombre, mystifient et brouillent les cartes pour que nous ne puissions voir que c’est bien l’Empire américain qui agit, complote, espionne, tue et mène la guerre au Moyen-Orient par Mossad et « Tsahal » (FDI) interposés et que, quand la colonie ne suffit plus à la tâche, alors l’empire se déplace et attaque lui-même l’Irak et l’Afghanistan.
Un lobby de pression n’est qu’une forme d’organisation et d’intervention dont se dote une classe dominante pour défendre ses intérêts économiques ; cherchez l’intérêt économique, et vous trouverez l’explication du comportement politique.
C’est la tête américaine qui dirige la queue israélienne du dragon impérialiste.