lundi 10 janvier 2011

110109 - Info -01



110109-01  [ 27/12/2010 - 17:39 ]
Un mur sépare les juifs noirs et les autres, un phénomène raciste dans les cimetières à l'intérieur même de la communauté juive israélienne.
Al-Nassera –  La presse israélienne a révélé le développement du phénomène raciste existant parmi les juifs eux-mêmes, sous le signe distinctif  de couleur de peau. Ce sont  surtout les éthiopiens qui souffrent de cette discrimination raciale même après leur mort.
Le journal hébreu "Maariv" a déclaré dans son édition de lundi 27/12, que les cimetières juifs sont divisés par des murs qui séparent les tombeaux des juifs éthiopiens (de couleur noire) et les autres tombeaux.
Ce phénomène a été dévoilé après qu'un juif éthiopien s'est adressé à la compagnie de pompes funèbres "Kidcha" responsable d'enterrer les morts juifs, afin d'acheter un tombeau pour sa mère dans un cimetière civil.
Que peut-on attendre d'une religion, qui classe ses fidèles en fonction de leur aisance économique, si ce n'est, que cette discrimination se poursuive après la mort.

110109-02 [ 27/12/2010 - 12:54 ]
Considérée comme illégale par Liebermann
L'entité sioniste menace de sanctionner l'autorité d'Abbas
Al-Nassera –  Des responsables au ministère des Affaires étrangères ont révélé que l'entité sioniste est déterminée à imposer des sanctions contre l'autorité d'Abbas à Ramallah, si cette dernière « prend des mesures unilatérales » concernant le processus de paix suspendu entre les deux côtés.
D'autre part, le ministre sioniste des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann, a lancé une attaque virulente contre l'Autorité palestinienne dirigée par l'ex-président, Mahmoud Abbas, dans son discours prononcé, le dimanche 26/12, lors de sa participation à la conférence annuelle des ambassadeurs sionistes.
« L'Autorité palestinienne est une entité illégale et instable et ne possède aucune valeur juridique », a assuré Liebermann, soulignant qu'elle a « perdu aux anciennes élections législatives et refuse d'organiser de nouvelles élections par crainte de la victoire du Hamas, par conséquent il n’est pas permis à "Israël" de négocier avec elle pour une solution de paix durable ».
Comme toujours avec un sioniste fanatique, lorsqu'il n'a plus besoin de vous, non seulement vous abandonne, mais encore profite de la traitrise que représente votre collaboration pour la dénoncer...
 
110109-03 [ 27/12/2010 - 13:07 ]
Les détenus à Echeil organisent une grève de la faim
Gaza –  Le centre d’études d'Ahrar pour les détenus et les droits de l'homme a déclaré que les détenus palestiniens dans la prison d'Echeil à Bir Saba ont entamé, aujourd'hui lundi 27/12, une grève de la faim pour protester contre les mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent dans la prison et les pratique inhumaines de l'administration des prisons à leur encontre.

110109-04  [ 27/12/2010 - 12:37 ]
L'occupation opprime 250 détenus palestiniens au Néguev
Le Néguev – La direction des prisons sionistes a décidé, le dimanche soir 26/12, d'opprimer 250 détenus palestiniens dans la prison du Néguev et de les transférer vers plusieurs prisons centrales.
Devant le refus des détenus la direction a convoqué les unités spéciales de "Alnahcon" pour faire évacuer les départements de la prison par la force.
Avec un Etat démocratique, une réclamation, si elle est fondée, il y a de des chances qu'elle soit satisfaite. Mais, que peut-on attendre d'un Etat qui s'impose par la brutalité de son armée et le racisme de ses lois...

110109-05  [ 27/12/2010 - 12:21 ]
"Changement et reforme"
Condamne la décision du Canada de considérer le Hamas comme une organisation terroriste
Gaza –   Le groupe "Changement et reforme" qui représente le Hamas au conseil législatif palestinien a exprimé sa consternation devant la décision du Canada d’inclure le mouvement Hamas sur la liste des organisations terroristes, qualifiant cette mesure de partiale favorisant le terrorisme d'Etat israélien et un désaveu du choix démocratique fait par le Peuple de Palestine.
Dans un communiqué publié, le dimanche 26/12, le groupe a déclaré : « Avec l’arrogance et l’intransigeance sioniste, sa négation des droits palestiniens légitimes, et son rejet de toutes les lois et conventions internationales, outre le fait qu'elle commette des crimes de guerre et l'extermination contre notre peuple, comme cela a été confirmé par le dernier rapport de Goldstone, ainsi que le crime perpétré contre la flottille de la liberté et devant le sévère embargo sioniste imposé contre notre peuple dans la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans consécutifs,  nous sommes surpris par la décision du Canada de mettre le Hamas sur la liste du terrorisme ».
Il n'y a pas si longtemps les déclarations de responsables canadiens allaient, me semble-t-il, plutôt dans le bon sens.  Le discours de certains intellectuels et journalistes canadiens tranchait nettement avec les manquements à la déontologie de la majorité des intellectuels et journalistes occidentaux et je me demandais : "combien de temps vont-il résister à la pression de l'organisation sioniste mondiale ?
Bon, apparemment c'est fait. Le gouvernement Canadien a rejoint, le joueur de fluteau a moins que ne soit le troupeau des moutons de panurge, comme la plupart des gouvernements européen y compris les instances Européennes, qui se laissant séduire par le nouvel "Ordre mondial" pensant, sans doute, tirer profit d'un engagement perfide.
Contrairement à tout ce que l'on voudrait nous inculquer, le danger pour les sociétés mondiales est moins dans le, terrorisme islamiste qui prend son comburant dans le conflit Israélo/palestinien, que dans l'influence de l'organisation sioniste mondiale, à l'origine, quoi que l'on en dise, de ce terrorisme où il y prend  (a-tord-ou-a-raison) son fondement.
 Les juifs immigrés au Canada ont bien travaillé...

110109-06  [ 27/12/2010 - 12:22 ]
En finir avec le flou sur les frontières de l’Etat palestinien
Le Quotidien d’Oran  -   Après le Brésil et l’Argentine qui, début décembre, ont officiellement reconnu la Palestine « comme un Etat libre et indépendant à l’intérieur des frontières de 1967 », deux autres pays d’Amérique latine, la Bolivie et l’Equateur, ont fait de même alors qu’un autre, l’Uruguay, a annoncé qu’il les imitera en 2011.
En Europe, l’Espagne a elle aussi fait connaître son intention de procéder à cette reconnaissance à brève échéance alors que d’autres membres de l’Union européenne ont déclaré y réfléchir. Autant de gestes et déclarations qui confirment que la demande formulée dans ce sens à la communauté internationale par l’Autorité palestinienne a produit de l’effet sur les consciences malgré les pressions et les mises en garde exercées par l’État sioniste et son allié américain contre cette démarche.
Ils sont annonciateurs qu’un courant grandit dans la communauté internationale déterminé à faire prévaloir le principe décidé par celle-ci du droit des Palestiniens à un État national à l’intérieur des frontières de 1967. Ce qui ne peut que donner du poids aux négociateurs palestiniens aux pourparlers de paix avec Israël. Lequel, encouragé par le peu de cas que font les États-Unis de ce principe, refuse de s’y soumettre.
Bien entendu, l’initiative des pays sud-américains et les déclarations européennes n’excluant pas la reconnaissance de l’État palestinien à l’intérieur des frontières de 1967 ne vont pas mettre fin à l’entêtement du cabinet israélien à vouloir imposer un tout autre tracé. Mais elles ont le mérite de reconnaître la légitimité de la revendication palestinienne.
Plus d’une centaine de pays ont avant ceux que l’on a cités accordé leur reconnaissance à l’autorité palestinienne avant ou après qu’elle s’installe en territoires occupés. Beaucoup d’entre eux néanmoins ont entretenu le flou sur les limites territoriales que cette autorité est fondée à revendiquer pour l’État palestinien à créer. Flou qu’a exploité l’État sioniste pour phagocyter par la voie d’installation de colonies juives sur des pans toujours plus larges des territoires occupés. L’affirmation, de plus en plus exprimée dans la communauté internationale, que les frontières de l’État palestinien sont celles de 1967 constitue la délégitimisation de la politique de colonisation visant à rendre un fait accompli la spoliation territoriale à laquelle procède l’État hébreu.
Ces reconnaissances annoncées en Amérique latine et celles que des pays européens pourraient bientôt endosser ont suscité « les regrets » d’Israël et la « désapprobation » des États-Unis au motif « qu’elles sont des initiatives unilatérales contre-productives ». Contre-productives du point de vue américano-israélien, c’est certain. Parce qu’elles s’inscrivent en refus du projet des deux alliés de confiner le futur État palestinien, si tant est qu’ils veulent sa création, dans un espace réduit pour n’être qu’un « bantoustan » ouvert à l’expansionnisme et à « l’extension naturelle » que le cabinet israélien déclare inéluctable en terme de perspective pour l’État hébreu. Il n’en demeure pas moins que ces reconnaissances et celles à venir sapent les certitudes israéliennes. D’où le raidissement des autorités de Tel Aviv qui s’exprime par les opérations militaires à répétition lancées ces derniers jours contre la bande de Gaza sous prétexte que des tirs d’obus et de roquettes s’opèrent contre le territoire israélien à partir de cette zone. Tout le monde sait pertinemment qu’Israël a recours à la stratégie de la tension à chaque fois qu’il est en difficulté internationalement ou que des initiatives diplomatiques contrecarrent la réalisation de ses desseins antipalestiniens.
27 décembre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Analyse
Rien à ajouter, c'est extrêmement clair et a le mérité de ne pas user de la "langue de bois". (Méthode d'expression de la plupart de nos média, de nos politiques.)

110109-07  [ 27/12/2010 - 18:57 ]
Le convoi Asia to Gaza au Liban : hommage à la résistance
Al Manar  -  Le convoi Asie 1 pour briser le blocus contre la bande de gaza était en tournée vendredi au Liban et particulièrement à son sud où il fut accueilli par plusieurs organisations libanaises liées à la résistance. Formée de 70 militants pro-palestiniens venus d’une vingtaine de pays asiatiques, la délégation est arrivée jeudi soir au terminal d’Al Masnaa, reliant la Syrie au Liban.
Vendredi, la délégation entama sa visite par la ville de Saïda, où elle fut accueillie par le chef du parti populaire nassérien, Oussam Saad. Lequel a condamné « l’agression américano-sioniste qui a menacé la nation arabe » et fustigé la collusion des régimes arabes rétrogrades dits modérés dans cette campagne. Selon Saad, le seul moyen pour contrecarrer cette agression et pour restituer les droits du peuple palestinien n’est autre que la résistance.
Le chef de la délégation Asie 1, le militant indien Feyrouz Metti Boroualla a pour sa part tenu à rendre hommage au Liban et à sa résistance, estimant que la victoire 2006 n’a pas seulement été un tournant pour le Liban, mais pour le monde entier, « car elle a prouvé que l’ère de la supériorité israélienne est révolue à jamais ».
Bouroualla a souligné que ce sont les résistances en Palestine et au Liban en Iran et en Syrie qui vont changer la face de la région, voire celle du monde entier.
Vaincre le sionisme est à l'urgence de la planète.
Dans son discours, il a énuméré les objectifs de la caravane qui comprend plusieurs camions transportant un millier de tonnes de denrées alimentaires, de médicaments et de matériels médicaux : il s’agit, précise-t-il, de la libération totale de la Palestine et sa capitale Jérusalem AlQuds, la fin du blocus imposé à la bande de Gaza, l’appel à boycotter le sionisme dans le monde, et l’appel en faveur d’une Asie forte et unifiée.
Les deuxième et troisième étapes de cette tournée ont été auprès du patriarche Elias Haddad, et du responsable des relations politiques au Conseil des oulémas de Palestine, Cheikh Mohammad Mawid.
La dernière étape a eu lieu au site touristique de la résistance islamique à Mlita, où la délégation a été accueillie par le membre du commandement de la région du Sud Abou Ahmad Ghazi.
De retour à la capitale, la délégation est tout de suite revenue en Syrie, où elle devrait se rendre à Lattaquié pour se diriger ensuite au port égyptien d’Al-Arish à partir duquel elle devrait investir la bande de Gaza.
Compte tenu de la politique sioniste "d'enfant gâté" pratique par l'Etat israélien, criminelle de tous les jours que Dieu fait, la résistance est le seul moyen pour dire que l'on est pas d'accord. Il n'y que des êtres déloyaux pour la qualifier de terroriste.
Je dois dire, malheureusement, que les pays qui tenteront de faire respecter le Droit international au Proche-Orient, ne doivent s'attendre a aucun soutient de la majorité des Etats dit démocratiques occidentaux...    

110109-08  [ 27/12/2010 - 12:03 ]
L’Europe doit émerger de l’ombre des Etats-Unis
Lamis Andoni - Al Jazeera  - L’Union Européenne a permis depuis trop longtemps à Washington de dominer la diplomatie israélo-Arabe.
Plusieurs politiciens européens de premier rang ont invité l’Union européenne (UE) à menacer Israël de sanctions s’il continuait à établir des colonies juives sur le territoire palestinien sous occupation.
Une lettre signée par notamment Mary Robinson, l’ancienne commissaire de l’UE, et Javier Solana, l’ancien représentant des affaires étrangères de l’organisation, réclame un plan européen pour une paix basée sur l’établissement d’un état palestinien indépendant sur l’équivalent de « 100% du territoire occupé [par Israël] en 1967, et avec pour capitale Jérusalem-est ».
Ces demandes formulées par un groupe de 26 anciens dirigeants européens ne sont pas très différentes de la position officielle de l’UE, mais cet appel représente une pression pour une politique plus ferme qui inclut des mesures adaptées pour faire pression sur Israël et le faire céder.
Parmi les suggestions se trouve la proposition que le gel formel [non officiel] du développement des relations diplomatiques avec Israël devrait être lié à la question des colonies. « L’UE a toujours maintenu que les colonies sont illégales, mais elle n’y a lié aucune mesure de rétorsion pour la construction et l’expansion ininterrompues des colonies, » déclare la lettre qui a été envoyée aux gouvernements européens et aux institutions européennes.
L’UE est avant tout invitée à faire preuve d’une certaine initiative et à prendre des décisions indépendamment de la politique des Etats-Unis qui ont jusqu’ici dominé tous les efforts diplomatiques pour résoudre le conflit israélo-arabe - un fait longtemps désiré par les Palestiniens qui ont toujours été déçus par la faiblesse de l’Union Européenne face à Washington.
Domination du champ diplomatique
Une politique européenne indépendante, et offensive, pourraient nettement changer la dynamique des relations internationales, en particulier quant elle se rapporte au Moyen-Orient. Mais le fait que les signataires de la lettre soient des responsables politiques qui ont jusqu’à récemment tenu des positions fortes à travers l’Europe, indique non seulement l’ampleur du ressentiment européen concernant le statu quo mais également l’incapacité du continent de se détacher librement de la politique extérieure des USA.
[Politique mené, rappelons-le, par le lobby pro-israélien et décidé à Tel-Aviv par "organisation sioniste mondiale".] 
Dès le début des négociations israélo-arabes, qui ont commencé par la conférence de Madrid en 1991, l’Europe a joué un rôle actif mais secondaire - laissant les Etats-Unis dicter les limites du processus.
Historiquement, les Etats-Unis étaient si soucieux d’exclure d’autres pays qu’ils ont activement voulu empêcher une conférence de paix internationale sur le conflit du Moyen-Orient, jusqu’à ce qu’il ait été clair que l’Union Soviétique était au bord de l’effondrement. Une fois celle-ci disparue, les Etats-Unis pouvaient monopoliser entièrement le champ diplomatique.
[ Mais Poutine, reprenant son pays en mains, vin déjouer ces plans, et la Russie compte à nouveau sur la scène internationale.]
En même temps que cette suprématie, c’est la politique de Washington qui a dominé, avec pour principal objectif l’assurance qu’Israël maintienne un niveau militaire et politique sans concurrence. Ceci a été garanti en empêchant d’autres pays ou institutions de participer aux négociations asymétriques.
La principale différence entre les Etats-Unis et l’UE est que la plupart des pays européens, au moins dans leurs discours, croient qu’une solution au conflit israélo-arabe doit être basée sur le droit international et les résolutions des Nations Unies, alors que les Etats-Unis cherchent à nier ces dernières pour s’assurer que n’importe quelle solution sera basée sur des faits imposés par Israël sur le terrain.
Mais en dépit de cette attitude politique différente, l’UE est pour l’essentiel reléguée derrière Washington - soutenant et facilitant le processus de négociation contrôlé par les Etats-Unis.
Cette déférence envers les Etats-Unis comme superpuissance unique n’est pas confinée au conflit israélo-arabe. Plus largement l’Europe n’a pas clairement contesté la puissance des Etats-Unis ou n’a pas cherché une plus grande parité dans son alliance - ce qui est peut-être spécialement démontré dans son suivisme obéissant vis-à-vis de Washington dans les guerres désastreuses d’Irak et d’Afghanistan.
Le moment de se mutiner ?
Mais ce n’est pas seulement la faiblesse de l’Europe qui a permis aux Etats-Unis de fixer les paramètres des relations occidentales avec la région. Les Arabes doivent également être blâmés de maintenir l’illusion que la clef de la paix soit dans les mains de Washington. Les officiels arabes se plaignent souvent que l’Europe n’a pas répondu à leurs attentes et a laissé la région vulnérable face aux Etats-Unis, mais les officiels européens, pour leur part, estiment que la soumission arabe envers Washington a miné les efforts de l’Europe pour renforcer son rôle.
Les deux parties semblent peu disposées à se libérer de la poigne des Etats-Unis sur les relations internationales. Il est important de noter que les positions européennes varient - avec la Grande-Bretagne, l’Allemagne, et dans une certaine mesure, la France, jouant le rôle des principaux soutiens européens à la politique extérieure des Etats-Unis. Mais le fait que la lettre ait été signée par d’ex-responsables de ces pays - comme Chris Patten, un ancien membre britannique de la Commission européenne, Helmut Schmidt, un ancien chancelier allemand, et Hubert Védrine, un ancien ministre des affaires étrangères français - indique l’ampleur de la frustration européenne face au soutien total apporté par Washington à Israël.
Israël, qui a été rapide à condamner la lettre, a toujours prétendu que « l’hostilité » de l’Europe affectait son rôle dans le processus de paix, alors que les Etats-Unis ont pareillement utilisé l’argument que leur « rapport spécial » avec Israël les mettaient en meilleure position pour encourager les Israéliens à faire des concessions. Mais cet argument est seulement partiellement vrai. Israël doit être influencé par l’Europe, parce que il ne peut tenir aucune position dans le monde avec le seul appui des Etats-Unis.
Le lobbying israélien permanent en Europe et la contrariété d’Israël face à des campagnes populaires européennes pour la solidarité avec les Palestiniens ont à plusieurs reprises indiqué qu’Israël employait l’argument de « la force » afin d’exercer son chantage sur l’Europe et se dégager des pressions internationales.
Il est difficile de mesurer l’impact de la lettre, mais le moment choisi pour sa publication suggère que les signataires croient que les campagnes européennes populaires croissantes contre les actions d’Israël justifient un passage de l’UE des paroles aux actes. Il est temps pour l’Europe de jouer le rôle qui doit être le sien, et que les Palestiniens ne soient pas les seuls perdants de la subordination européenne à l’égard de Washington.
Maintenant que les Etats-Unis ont abandonné leurs efforts pour obtenir un gel de la colonisation comme prélude aux négociations, l’Europe doit mettre un terme au monopole des Etats-Unis sur la diplomatie pour la paix. Les Etats arabes et les Palestiniens doivent également appuyer cette révolte d’ex-responsables européens de premier plan [Europe’s grandees], comme les appelle The Guardian, et devraient commencer par retirer certains de leurs œufs du panier de Washington.

* Lamis Andoni est une analyste et une commentatrice des questions du Moyen-Orient et de la Palestine.
13 décembre 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction : Abd Al-Rahim

110109-09  [ 28/12/2010 - 22:02 ]
Rapport :
La seule première journée de la guerre israélienne laisse 350 veuves et orphelins
Gaza – CPI  - La dernière guerre israélienne menée contre Gaza fin 2008/début 2009 était une des plus barbares. Elle a laissé 7000 morts et blessés. Elle a ainsi laissé 589 veuves, selon l'ONU. Pour la seule première journée de la guerre, on a compté 96 veuves et 254 orphelins, selon les observateurs internationaux.
Les chasseurs frappent les civils
Le samedi 27 décembre 2008, des dizaines de chasseurs bombardiers israéliens type F16 ont attaqués des sites civils, dans la bande de Gaza, dont les centres de la police palestinienne. Aux premières minutes de l’agression, 130 policiers sont tombés en martyre, laissant derrière eux 96 veuves et 245 orphelins.
Assassinat prémédité
Nezar Abou Salem, 38 ans, habitant du camp Al-Nassirat, au centre de Gaza, avait rejoint la police palestinienne en 2006. Nezar était la ressource unique pour ses enfants Rawan, Hamouda, Baraa et Lina. Les occupants israéliens l’ont tué, durant le bombardement d’un commissariat de police vers la ville Al-Zahraa, au sud de l’ancienne colonie de Nitsarim.
Nezar aimait beaucoup son travail, dit sa mère à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Il ne s’absentait jamais de son travail, bien qu’il eût des problèmes aux jambes. En fait, les occupants israéliens l’ont blessé avec des balles prohibées par la 4eme Convention de Genève durant la première Intifada.
Ce matin-là, je l’attendais pour amener notre petite malade chez le médecin, lorsque les bombardements israéliens ont commencé à frapper des sites civils, dit sa femme. Elle espérait qu’il revienne rapidement à la maison.
« C’est vrai qu’il est revenu à la maison, deux jours après, mais son corps inerte porté sur les épaules d’hommes. En martyr. Un obus de missile l’avait atteint partout au corps, surtout à la tête. Il n’a pas survécu à ses blessures très graves. Il est parti en martyre, me laissant avec les enfants. Que son âme soit bénie. »
Elle continue : « Je fais tout pour compenser pour mes enfants l’absence éternelle de leur père. Ils pleurent tout le temps. Il leur manque ce père perdu dans cette guerre d'agression».
La police visée !
Les occupants israéliens prétendent que la police serait une force combattante. Cependant, cette vision vient à l’encontre de la loi internationale et humaine. Le rapport de l’Organisation des Nations Unies concernant cette guerre a confirmé que la police palestinienne de Gaza n’est pas une agence pour faire régner la loi et que ses membres sont des civils protégés par le quatrième Convention de Genève. Ainsi, en visant la police, "Israël" a commis des crimes de guerre.
Poursuivre les criminels
Les tribunaux internationaux ont pour devoir de poursuivre les occupants israéliens, surtout ceux qui ont commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza, laissant un nombre tellement important de martyrs, d’handicapés, et responsables de la tragédie qui dévaste  et désole  tant  d’orphelins et de veuves.

    110109-10  [ 28/12/2010 - 19:39 ]
Un Palestinien tué par les tirs de l'occupation à Khan Younès. Quatre autres souffrant d'asphyxie
Gaza –  Les sources médicales palestiniennes ont annoncé, le mardi soir 28/12, la mort du citoyen Hassan Abou Rouk, 22 ans, alors que quatre autre ont souffert d'asphyxie à l'est de la ville de Khan Younès, dans la Bande de gaza suite aux tirs d'artillerie des forces occupantes et des bombes de gaz lacrymogène sur les civils.
Le porte-parole du haut comité des secours et d'urgences, Adham Abou Salmia, a affirmé, que le citoyen Abou Rouk est tombé en martyr après avoir été atteint au visage par les éclats d'un obus.
Il a ajouté que 4 autres ont souffert d'asphyxie où trois d'entre eux ont été transportés à l'hôpital européen, alors que le quatrième a été transféré à celui de Nasser.
Un tué par balle, cela nous parait étonnant ! C'est pourtant le quotidien que vivent les palestiniens...

110109-11   [ 28/12/2010 - 18:49 ]
Les militants de gauche turcs manifestent à Istanbul en solidarité avec les Palestiniens et demandent l'arrêt des relations diplomatiques avec l'Etat israélien.
Istanbul –  De centaines des militants de gauche turcs ont manifesté, le lundi soir 27/12, dans la cour "Taksim" à Istanbul en solidarité avec le peuple palestinien et la deuxième commémoration de la guerre sioniste menée contre la Bande du 27 décembre 2008 à 17 janvier 2009, tuant 1400 Palestiniens dont la majorité sont des femmes et des enfants et blessant environ 6 000 autres.
Les manifestants se sont regroupés dans la région "Beyoglu" et se sont dirigés vers la cour "Taksim", levant les drapeaux palestiniens et les panneaux qui appellent à boycotter les produits sionistes, ainsi à briser le sévère embargo imposé contre la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans consécutifs.
Notons que le caricaturiste brésilien, Carlos Latov, connu par son soutien à la question palestinienne, a participé dans cette marche, appelant dans son discours, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, à couper les relations diplomatiques avec l'état de l'occupation.
Il a également appelé à boycotter les produits de toutes les entreprises qui soutiennent l'entité sioniste comme "Starbucks", "McDonald's", "Burger King" et d'autres.
Boycotter les produit d'un État qui ne respecte les règlements dont l'homme s'est librement doté, est un moyen non violent pour lui dire que l'on est pas d'accord. 

110109-12  [ 28/12/2010 - 18:02 ]
Après avoir démoli leurs domiciles
Ocha: l'occupation a expulsé 54 Palestiniens la semaine dernière
Ramallah – Un rapport publié par le bureau de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés "Ocha" a montré que les autorités de l'occupation israélienne ont démoli ; durant la semaine dernière, 16 bâtiments des citoyens palestiniens dans les villages de Nouaman, Sour Baher et Ras al-Amoud dans la partie orientale de la ville occupée d'al-Qods, sous prétexte de la construction sans permis.
Le rapport publié, le mardi 28/12, a montré que ces opérations de démolition ont causé l'expulsion de 30 citoyens palestiniens dont 13 enfants durant la période de 15 à 21 décembre 2010.
Il a affirmé que les autorités de l'occupation sioniste ont aussi détruit 12 demeures et 8 tentes des parcs de moutons, près de Za'tara située dans la zone (C) en Cisjordanie occupée contrôlée entièrement par l'occupation selon l'accord d'Oslo, sous prétexte de la construction sans autorisation, exilant 24 Palestiniens qui sont devenus sans abris.
L'occupation a également démoli 4 dépôts dans le quartier de Bouk'a à al Khalil.
Ocha a souligné dans son rapport que les forces occupantes ont publié un ordre de chasse contre 12 tentes et 15 parcs de moutons à Kherbat Tana dans la ville de Naplouse, prétendant qu'ils situent dans une région militaire fermée, touchant plus de 100 personnes.
Le rapport onusien a attiré l'attention que le village a subi, la semaine dernière, une campagne intensive de démolition où les forces occupantes ont détruit 29 bâtiments et ont ordonné de démolir et d'arrêter le travail dans quatre autres. Deux parcs de moutons et une colonne d'électricité dans le village de Dora Kara et Eïn Areik dans la ville de Ramallah, ainsi que l'assemblée bédouine de Faressia à Tubas et à Tel Khaschaba dans la ville de Naplouse.
"Les forces occupantes ont confisqué un tracteur et un terrassier et ont arrêté 3 Palestiniens pour plusieurs heures dans une zoner annoncé par l'armée sioniste comme une région militaire fermée,  près du village de Kherbat al-Ras al-Hamer à Tubas qui est limitrophe de la colonie sioniste "Roua'i", a-t-il poursuivi.
Le rapport a ainsi transcrit 5 incidents séparés de violence effectués par les colons sionistes, causant des blessures a des Palestiniens et des ravages aux propriétés, soulignant au même temps que les forces occupantes ont installé une clôture qui empêche les fermiers palestiniens du village de Kafr Kadoum dans la ville de Qalqilya d'arriver sur leurs terres agricoles, situées près de la colonie "Kedumim".
C'est cela la démocratie à l'israélienne. Et sans faire l'amalgame avec l'ensemble de la communauté juive, je me demande comment veulent-ils être crédibles quand des juifs affirment  "que les droits des juifs, deviennent les droit de l'homme. !" Il n'y aurait que les israéliens qui seraient dignes d'être des Hommes ? Car il est évident qu'en Palestine les juifs (colons) ne considèrent pas les palestiniens comme des êtres humains avec les mêmes droits. C'est là, un mode de penser que y compris  la Seconde guerre mondiale ne peut justifier et que pourtant ces colons là, appliquent.

110109-13  [ 28/12/2010 - 17:40 ]
Haniyeh, en appelle a la Ligue Arabe à dénoncer l'agression sioniste sur le peuple palestinien et à peser sur le silence de la communauté internationale.
Gaza- CPI -Le Premier ministre palestinien Ismail Haniyeh a envoyé une lettre au secrétaire général de la Ligue d'États arabes, Dr. Amr Moussa, pour le compte du Gouvernement et le Peuple Palestiniens, l'appelant à porter plainte auprès du Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et le Conseil de sécurité contre les menaces très dangereuses qui se précisent de la part de l’armée israélienne visant la Bande de Gaza.
Haniyeh, fait appel dans la lettre envoyée à Moussa, aujourd'hui, mardi 28/12,  pour qu'elle assume sa responsabilité en raisons des relations fraternelles qui doivent exister afin de contribuer a circonscrire les agressions  sionistes contre les Palestiniens.

110109-14  [ 28/12/2010 - 16:49 ]
Pour la deuxième fois en deux semaines  les colons juifs s'emparent de 60 dunums des terres du sud de Naplouse
Naplouse –  Les colons sionistes se sont emparés, le mardi 28/12, de plus de 60 dunums des terres agricoles palestiniennes, près du village de Galoud au sud de Naplouse, en les labourant et encadrant par une clôture.
Des sources locales ont déclaré que des dizaines de colonies sionistes qui habitent dans l'avant-poste colonial "Kida" se sont emparés de 60 dunums des terres agricoles, dans la zone "Khelat" située à l'est du village de Galoud.
Il est à noter que ce champ confisquée est le deuxième en moins de deux semaines.
Notons que le village de Galoud est habité par plus de 1 000 personnes et encadré par 4 avant-postes coloniaux dont "Kida"et "Chavut Rahel"

110109-15  [ 28/12/2010 - 15:21 ]
Wikileaks : les Etats-Unis ont entravé l’enquête sur le meurtre d’al-Mabhouh
Beyrouth – Le site de Wikileaks a publié hier, lundi 27 décembre, des documents provenant de l’ambassade américaine à Abou Dhabi qui prouvent que les autorités émiraties ont demandé l’aide des Etats-Unis dans la poursuite des assassins du leader du mouvement de résistance islamique du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, au début de l’année.
Le journal libanais, al-Safir, a rapporté dans son édition d’aujourd’hui que les documents publiés confirment le mensonge du porte-parole officiel du ministère américain des Affaires étrangères, Philip Crowley, qui avait annoncé à l’époque que la police de Dubaï n’avait pas demandé l’aide des autorités américaines.
Le site, qui expose la politique étrangère américaine et divulgue des documents confidentiels, a publié une liste de noms de plusieurs agents du Mossad avec les numéros de cartes de crédit qu’ils ont utilisées à Dubaï, et fournies par des banques américaines.
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, avait annoncé sur la chaine al-Jazeera que le site possède 3700 documents relatifs à Israël, et que la plupart concernent la deuxième guerre du Liban et l’assassinat d’al-Mabhouh.
Selon les câbles diplomatiques, la police de Dubaï avait demandé l’aide des autorités américaines pour retrouver les propriétaires de ces cartes de crédit, mais les Etats-Unis ont refusé d’apporter leur assistance.
Ces documents montrent que le ministère américain des Affaires étrangères a reçu une demande de la police de Dubaï pour l’aider à rechercher 14 personnes, parmi les 27 impliquées dans l’assassinat.
De surcroit, le ministre émirati des Affaires étrangères  avait sollicité officiellement l’aide de son homologue américaine, Hillary Clinton. Et le ministre d’Etat émirati, Anwar Mohammad  Qarqash, avait également remis une lettre officielle à l’ambassadeur des Etats-Unis à Abou Dhabi dans laquelle il lui demande de l’aider dans l’affaire des banques qui ont fourni les cartes de crédit.
Cela prouve une énième fois que les américains ne sont plus maitres chez-eux mais que le lobby israélien y règne en maître...

110109-16  [ 28/12/2010 - 16:06 ]
L’Autorité d’Abbas signe des contrats avec 20 entreprises sionistes pour la ville de Rawabi
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Des sources sionistes ont dévoilée la signature de contrats d’une valeur de dizaines de milliards de shekels signés par l’autorité d’Abbas avec 20 entreprises sionistes pour la construction de la nouvelle palestinienne de Rawabi prévue au nord de la ville de Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie occupée.
La radio hébreu a affirmé ce matin que les contrats comprennent la prestation de différents services et produits nécessaires à la ville qui sera établie sur une surface de 100 hectares (environ un million de mètres carrés), dans la province de Jabalia.
Quand la collaboration avec la puissance occupante  atteint de tels niveaux, les populations gouvernées par de tels hommes, ont, n'en doutons pas, du soucis à se faire.  

110109-17  [ 28/12/2010 - 13:07 ]
Deux ans après la guerre
Les Gazaouis en appellent à sanctionner l'entité sioniste et à juger ses dirigeants
Gaza –  Dans un communiqué publié aujourd’hui, mardi 28/12, le réseau des ONG dans la Bande de Gaza ont réclamé le jugement des leaders de l'entité sioniste devant des tribunaux internationaux spéciaux pour leur implication dans des crimes de guerre commis contre le peuple palestinien.
Il a demandé l’application des recommandations du rapport de Goldstone dans les forums internationaux afin de rendre justice aux familles des victimes des violations sionistes.
Il a également exigé que la communauté internationale assume ses responsabilités juridiques et morales envers toute agression sioniste probable contre notre peuple dans la Bande de Gaza.
Le réseau a conclu son communiqué en affirmant : « qu'il est temps que triomphe la volonté internationale pour rétablir la justice, la liberté et le droit des peuple à l'autodétermination à travers la résistance contre l'occupant, le racisme, la politique de la  punitions collective et du nettoyage ethnique.
Enfin, la victoire des valeurs humaines et pour la cause palestinienne qui est la première cause de liberté bafouée dans le monde ».

110109-18  [ 28/12/2010 - 14:45 ]
Damas demande la poursuite des envois d'aides humanitaires vers Gaza
Damas –  La vice-présidente syrienne, Dr. Najah al-Attar a appelé à poursuivre l'envoi d'aide humanitaire à la Bande de Gaza, insistant sur la nécessité pour le peuple palestinien de récupérer ses territoires et ses droits, et qu'il crée son futur Etat indépendant.
Dans son discours lors de l'ouverture du Forum des femmes arabes à Damas, al-Attar a déclaré, le lundi 27/12, que "les balles de l'ennemi sioniste ne font pas de distinction entre les résistants, les enfants et les femmes, et les palestiniennes sont restées sur leurs territoires en gardant leur sang-froid comme les hommes, prêtes à se sacrifier".
Elle a souligné que l'étape actuelle est l'une des périodes les plus difficiles dans notre histoire moderne.

110109-19  [ 28/12/2010 - 09:21 ]
Israël: 9 manifestants français libérés
AFP  -  Neuf militants français pro-palestiniens arrêtés dimanche lors d'une manifestation sur un poste de contrôle près de Jérusalem, ont été libérés, a annoncé leur avocate israélienne.
"Tous les neuf ont été relâchés, sans ordre d'expulsion mais à condition qu'ils ne prennent plus part à d'autres manifestations", a déclaré Me Léa Tzemel à l'AFP, précisant: "De toute façon, ils devaient tous partir (d'Israël) dans les tout prochains jours".
Les neuf militants avaient été interpellés dimanche matin lors d'un rassemblement à Kalandia, le principal poste de contrôle entre la Cisjordanie occupée et Jérusalem.
Selon un communiqué de l'armée israélienne, quelque 90 Palestiniens ont "tenté de forcer le passage de Kalandia (...), jetant des pierres sur les forces de sécurité".
Les neuf Français ont été interpellés au cours de cet incident puis conduits pour interrogatoires au poste de police israélien d'Atarot (Cisjordanie). La plupart y ont passé la nuit. Un des protestataires, une femme, a été brièvement hospitalisée lundi matin avant de rejoindre le groupe, selon ses proches.
Un autre militant pro-palestinien français avait été arrêté quelques heures samedi, en compagnie de deux Israéliens, lors d'une manifestation contre la colonisation israélienne à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie.
Une délégation de quelque 70 militants d'EuroPalestine a conduit ces derniers jours une "mission d'observation ayant valeur de témoignage" dans les Territoires palestiniens. Cette mission doit prendre fin lundi soir et les militants doivent quitter Israël dans les prochains jours, a expliqué un porte-parole de l'association.
La présidente d'EuroPalestine, Olivia Zemor, avait été refoulée du territoire israélien, sur recommandation des services de sécurité, après avoir été interpellée le 21 décembre à l'aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv.

110109-20  [ 29/12/2010 - 19:54 ]
Témoignage
La torture et l'obligation de se dénuder, une liste interminable de méthodes sionistes et crimes, commis durant la guerre commencée en 2008.
Gaza – CPI - Au neuvième jour de la guerre (l'agression israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009), le jour de l’invasion terrestre donnée à notre quartier, moi et mes frères et un bon nombre de citoyens avons été enfermés dans l’école Abou Jafar Al-Mansour. A la fin de la journée, tout le monde a été relâché, excepté moi et une autre personne. Ils m’ont mis dans un tank, puis dans un autre pour nous amener à une zone qui m’était inconnue. Je crois qu’elle n’était pas loin d’Al-Majdal (à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948). Ainsi parle Omar Al-Qanou, 26 ans, à notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Il habite dans le quartier Al-Atatira de Beit Lahya, au nord de la bande de Gaza.
Il poursuit son témoignage : « Là bas, j’ai été sujet à des interrogatoires, frappé avec violence. Ils ont refusé de me donner à manger. Ils m’ont obligé à boire de l’urine. Puis ils m’ont ramené vers le point de passage d’Erez et m’ont demandé de coopérer avec eux. Là aussi, nouvelle séance de torture. Ils m’ont frappé jusqu’à me casser une main. Je suis resté avec eux une nuit entière sans aucun soin, avant de me relâcher enfin, le surlendemain de mon interpellation, le 11 janvier 2009 ».

Sans nourriture, sans habit.
Le jeune Motassam Abdallah, 17 ans, un habitant de la zone Abdou Rabbah, à l’est de Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, a aussi une histoire avec ces barbares envahisseurs. Il dit à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Le 12 janvier (2009), à dix heures du matin, les forces israéliennes d'occupation ont encerclé la zone et nous ont ordonné de quitter nos maisons, les mains levées. Puis ils nous ont aussi ordonné de quitter nos vêtements. Enfin, ils nous ont pris jusqu’au point de passage de Nahel, à l’est de la ville de Gaza. Ensuite, avec une jeep, ils nous ont emmenés vers le point de passage d’Erez, les mains liées. Là, nous sommes restés deux jours, sans nourriture, sans rien à boire. Puis ils nous ont amenés à la région Al-Majdel, à l’intérieur d’"Israël", où nous avons eu le droit à des frappes, des insultes, où nous manquions de nourriture et de sommeil, dans le froid. Et dans la prison Al-Majdel, ils nous ont interrogés et nous ont proposé de travailler pour leur compte. Ils ne nous ont relâchés que sept jours plus tard ».

Des boucliers humains
Ahmed Abdou Rabbar, 20 ans, de la même zone, raconte à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) la façon dont les forces spéciales israéliennes d'occupation ont envahi sa maison et y sont restées trois jours durant.
Il raconte la manière dont les soldats israéliens l’ont pris comme boucliers humains, avec ses frères Majed, Faraj, Mustapha, Amjed et son cousin Mohammed, comment mains liées, ils ont été frappés,  comment ils les ont obligés à marcher sur les corps des morts palestiniens jonchés par terre.
La vulgarité des occupants israéliens a atteint un tel niveau d'inhumanité qu'« un soldat nous a uriné dessus ». Comme il est resté sept jours dans le centre d’interrogation, sans nourriture, il a eu mal au ventre. Pour tout soin, un soldat lui a donné des coups de pied dans le ventre.

Hors-la-loi
Selon des centres et des institutions internationales, les forces israéliennes d'occupation ont détenu des Palestiniens dans des conditions contraires au Droit international. Les occupants israéliens les ont obligés à regagner leurs maisons en empruntant des zones dangereuses.
Beaucoup de témoignages confirment les crimes de guerre commis par les forces israéliennes d'occupation. Par exemple, elles ont fait de Beit Hanoun et de Tel Az-Zaatar des zones militaires fermées, bien qu’elles soient des zones résidentielles civiles densément peuplées.

Crimes de guerre
De son côté, Ismaël Thawabita, directeur du centre palestinien pour la défense des captifs, a considéré l’arrestation de dizaines de Palestiniens, surtout des mineurs, et leur utilisation comme des boucliers humains comme un crime de guerre, comme reconnu par la loi. Puis, les forces israéliennes d'occupation ont assassiné des civils dans les quartiers résidentiels.

Poursuivre les criminels de guerre
Al-Thawabita a appelé tous les tribunaux internationaux et les institutions des droits de l’homme à travailler sérieusement afin de poursuivre les criminels de guerre israéliens. Ils doivent répondre de leurs crimes. Et les victimes palestiniennes doivent recevoir une compensation. Elles doivent être indemnisées.
Il ne s'agit là plus d'une prétendue autodéfense, que aucun homme sensé ne croit d'ailleurs, mais d'un laisser faire  criminel.
Le monde ne peut plus continuer à regarder les crimes que commettent les israéliens, le sionisme, et continuer parce qu'ils sont juifs à soutenir ces criminels.

110109-21  [ 29/12/2010 - 18:43 ]
L'occupation judaïse les murs de la vieille ville d'al-Qods sous prétexte de les restaurer le mur, dispose des signes du prétendu temple et l'étoile hexagonale
Al-Qods occupée –  L'association d'al-Qods pour les patrimoines et les legs pieux a déclaré que l'occupation sioniste poursuit la destruction de l'historiographie arabe, de la civilisation et les antiquités arabes et islamiques, dans la ville occupée d'al-Qods et essaye à détruire les sites historiques à travers des opérations de la falsification et de la judaïsation.
Dans un rapport de presse documenté par les photos et distribué aux médias mercredi 29/12 , l'association a ajouté que l'occupation qui réalise un projet prétendant la restauration et la réparation des murs de la vieille ville d'al-Qods, remplace de nombreuses pierres du mur par des autres portant des symboles talmudiques et bibliques dont un qui porte une maquette du prétendu temple et une autre sur laquelle on a tracé l'étoile de David (héxagonale).
"L'occupation tente à travers de ces opérations de ravager les antiquités islamiques et arabes", a affirmé l'association d'al-Aqsa, précisant que l'occupation sioniste n'a aucun droit de toucher ces traces bien que de faire des changements aux murs historiques d'al-Qods.
L'organisation d'al-Aqsa avait reçu dernièrement de nombreux contacts, en effet, elle a tenu plusieurs rencontres avec des témoins oculaires des habitants de la vieille ville d'al-Qods, notamment dans la région de Bab Sahera et le quartier de Sadia et la porte de Heta dont M. Salah al-chawich et M. Jalal Hejazi, qui possède "Basta à Bab Shera, ces deux personnes sont ceux qui connaissent bien l'histoire et les aspects de Bab Sahera et ont affirmé à l'association d'al-Aqsa que l'occupation a changé dernièrement beaucoup de pierres des murs de la vieille ville d'al-Qods dans le but de falsifier l'histoire de ce mur construit et réparé par le Sultan Soulayeiman al-Kanouni, l'un des premiers gouverneurs de l'état Ottoman.
Elle a assuré que l'occupation poursuit ses crimes contre al-Aqsa et al-Aqsa et qu'elle tente de cacher ses crimes et violation en prétendant des travaux de réparation.
Il est à noter que l'occupation travaille durant les derniers mois pour judaïser des grandes parties des murs de la vieille ville d'al-Qods occupée, dans le cadre de restauration dévoilée par l'organisation d'al-Aqsa, il y a trois ans.
L'association d'al-Aqsa a également souligné que l'occupation poursuit ses crimes et ses profanations à certaines sections aux murs de la vieille ville, notamment dans la zone de la porte d'al-Amoud, l'une des célèbres portes de la vieille ville et à la partie sud-ouest du mur et près de la nouvelle porte, ainsi qu'elle judaïse les noms, lançant le nom "Gadat al-Gaich" sur l'une des zones limitrophes à l'antique mur.
Une de plus, la manipulation israélienne, sioniste soutenue par une intelligentsia internationale (juive ou non), tente de falsifier l'historiographie de cette région  visant à accréditer des mensonges, se référant à des manipulations grossières basés sur des mythes dont personne de sérieux ne peut en attester la véracité.
Israël après avoir cherché des indices archéologiques (introuvables) qui auraient confirmer ses visées sur la Palestine, aménage aujourd'hui des indices devant accréditer la mystification.

110109-22  [ 29/12/2010 - 17:45 ]
L'occupation démolit des bâtiments industriels et agricoles et arase des terres à al-Qods, Sous prétexte de construction sans permis.
Al-Qods occupée –  Les bulldozers de l'occupation israélienne ont démolit, ce matin mercredi 29/12, des bâtiments industriels et agricoles, rasant des terres du quartier de Cheikh Anber dans le village d'at-Tour, à l'est de la ville occupée d'al-Qods,
empêchant l'arrivée des journalistes et de citoyens aux lieux de la démolition, après bouclé le secteur.
La radio hébreu a rapporté que les inspecteurs de la municipalité de l'occupation, dans la ville sacrée, et le prétendu "Service de la nature et des jardins" ont démolit 11 bâtiments et des murs, prétendant qu'ils ont été construits sans permis.
Elle a ajouté que des grandes forces de la police sioniste ont dévasté les bâtiments situés sur un terrain dont l'occupation prétend qu'il est destiné à "un jardin national".
Les terres arasées avaient-elles de permis ?
En 1948 le sionisme détruisit 531 villages palestiniens, confisqua les archives de l'historiographie palestinienne, et prétendit ensuite que les Palestiniens n'existent pas, que leur histoire n'est confirmé par aucun écrit !  
Aujourd'hui les israéliens non seulement détruisent ce qui reste des vestiges, confirmant la présence du Peuple de Palestine, mais encore ils falsifient les preuves  attestant de sa présence et les remplacent par des preuves apportés. 
Cela se passe sous nos yeux... 

 
110109-23  [ 29/12/2010 - 17:32 ]
Dans le cadre de son escalade d'agression militaire, l'occupation bombarde la montagne de Ris à l'est de Gaza
Gaza –  Les forces de l'occupation israélienne ont bombardé, le mercredi à midi 29/12, la région de la montagne de Ris à l'est de la ville de Gaza, dans une nouvelle escalade sioniste volontaire.
Des témoins ont déclaré à notre correspondant que le bombardement sur la région du mont de Ris n'a pas fait de victimes.
Il est à noter que les forces de l'occupation israélienne poursuivent leur escalade délibérément contre la Bande de Gaza, où elles ont tué durant le mois de décembre plus de 16 citoyens palestiniens dont le dernier Hassan Abou Rouk, tué par des tirs israéliens hier mardi, à l'est de Khan Younès.

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