mardi 1 février 2011

Tony Blair : "Regrette les morts en Irak"

Tony Blair  : "Regrette les morts en Irak"



L'ex premier ministre exprima de la sympathie pour les victimes de la guerre.
Tony Blair comparut hier pour la deuxième fois devant la commission qui enquête sur les implications du Royaume-Uni dans la guerre d'Irak. A la différence d'il y a un an, l'ex premier ministre fit, cette fois, un petit acte de contrition pour les décès causés, mais a maintenu son édifiante défense de l'invasion et a appelé l'Occident à cesser de se sentir coupable de ce qui s'est passé.
En plus d'un va-t-en-guerre patenté Tony Blair se présente à nous comme un fourbe. En effet qui peut ignorer qu'il a engagée l'Angleterre aux cotés de Gorges W. Bush, uniquement par intérêt personnel ? En effet, quel être intelligent peut prétendre amener la démocratie en faisant la guerre ?
Qui paye les sommes monumentales que perçoit Blair, pour ses conférences "bidons" ? Si ce n'est qu'en paiement pour services rendus au Sionisme qui voulait, lui, châtier Saddam Hussein pour l'aide qu'il apportait aux familles de kamikazes palestiniens.
Et pour Bush, faire main basse sur les deuxièmes réserves de pétrole du monde et dont l'Amérique à escroqué des millions de tonnes de brut à la nation irakienne. Nous occidentaux pouvons toujours dénigrer les autres systèmes politiques mais il me semble urgent de mettre de l'ordre dans le notre et punir sans état d'âme les escrocs que nous élisons.

Il dira aussi que ses déclaration d'il y a un an furent mal "interprétés". "Je voudrais que se soit clair, il va de soi que je regrette profondément les pertes humaines, également celles de nos soldats que celles des autres nations ainsi que les civils qui aidèrent le peuple d'Irak ou aux irakiens eux-mêmes. Je le dis parce que cela me semble correcte et c'est ce que je ressens. "Trop tard", s'exclama l'assistance.

Blair a également remis aux enquêteurs une déclaration de 26 feuillets en réponse a une centaine de questions afin d'éclaircir quelques doutes restés sans réponse depuis sa dernière comparution il y a un an, surtout après le témoignage d'autres témoins.
Le point qui a suscite la plus grande attention des membres du comité, que préside l'ex haut fonctionnaire Sir John Chilcot, se sont ses désaccords avec le principal conseiller juridique du Gouvernement, lord Goldsmith.  Dans une récente déclaration par écrit, Glodsmith avait exprimé son "malaise" constatant que Blair avait maintenu sa position selon laquelle les Alliés avaient le droit d'envahir l'Irak se basant sur la résolution 1.441 des Nations Unies, sans la nécessité de s'appuyer sur une nouvelle résolution  s'appuyant sur l'usage de la force.
Blair argumenta que lui aussi s'est senti mal alaise a ce moment là, mais qu'il faisait un discours pour la défense d'un point de vue politique, "non une déclaration légale".
C'est justement ce qui est reproché à ces escrocs d'agir d'un point de vue idéologique et non d'un point de vue légal. Nous savons tous que le droit est là pour le contourner. Tous les salauds de la terre savent cela.
 Et il attribua les doutes de Goldsmith au fait qu'il ne connaissait pas processus négociateur qui finit par déboucher sur la résolution 1.441 et le point crucial dans cette résolution était justement d'éviter quelle s'appuie explicitement à l'action militaire.
Ce qu'il n'a pas dit c'est que cette omission avait précisément comme objectif  une ambigüité qui permettrait que la résolution se terminait ayant l'appui des pays qui pensaient qu'il n'y aurait pas d'invasion si l'ONU ne l'autorisait expressément.
Questionné sur les doutes de Goldsmith il se fit moins tranchant sur les compromis prévus avec celui qui était alors président George W. Bush, et expliqua que cela aurait affaibli la coalition et renforcé Saddam Hussein.
En somme le droit affaiblit Blair et renforce Saddam, belle leçon de Droit !

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