samedi 19 février 2011

La violence des colons : une « affaire classée »


Comme les nazis, les sionistes s'octroient des droits sur les populations !
Quelle crédibilité devons-nous apporter aux arguments juifs voulant justifier la création d'un État, par les crimes commis à leur encontre, lors qu'ils se comportent à l'identique contre un autre peuple ?   
Le sionisme ne peut pas tout expliquer... si le sionisme à pu se développer au sein de cette communauté c'est que dans son intérieur il y avait des êtres arrogants, pensant avoir des prérogatives, refusées au commun des mortels... 


La violence des colons : une « affaire classée »
[ 09/02/2011 - 17:39 ]
Nena News

Ramallah - Devant un énième cas de violence brutale, conduite par des colons israéliens contre la population civile palestinienne, les autorités israéliennes ont, une fois de plus, liquidé la question en annonçant qu’il s’agissait d’un acte d’auto-défense. L’affaire a donc été « classée ». 


Des Palestiniens portent le corps d’Oudaï Qadous qui a été abattu par un colon israélien près du village de Burin Iraq en Cisjordanie occupée, le 27 Janvier - Photo : MaanImages
L’assassinat a eu lieu jeudi, près de Naplouse, quand un colon a tué Uday Maher Qadous, un jeune homme de 19 ans, originaire de Iraq Burin. Il aura suffit d’un seul coup dans le thorax pour mettre fin à la vie de Uday.
En effet, selon un examen préliminaire effectué par le staff médical de Ramallah, confirmé ensuite par « Al-Haq », une ONG palestinienne d’avocats et de juristes, la balle aurait percé le thorax en s’y introduisant en diagonale. Restée à l’intérieur du corps, elle aurait causé des lésions internes dans le poumon.
D’après des témoins, la victime se trouvait dans sa propre terre, en train de courir après quelques moutons enfuis. L’action pourrait sans doute être confirmée par une des multiples caméras de « sécurité », installées par l’armée partout en Cisjordanie, particulièrement à proximité des installations et colonies illégales.
La presse israélienne de ce matin rapporte que le mis en cause (originaire d’une des colonies voisines de Bracha ou de Yitzhar), n’aurait pas encore été identifié. De toute façon, puisqu’il était armé, il aurait tiré pour se défendre car il marchait seul du côté d’un village palestinien, où il aurait été touché par des pierres lancées par un groupe d’habitants.
Par ailleurs, alors que des organisations de colons critiquaient l’action des organisations de la gauche israélienne (contre eux) et condamnaient leur « exploitation du sang arabe », Yousef Al-Khalil, un autre garçon palestinien du nord d’Hébron a été foudroyé, ce matin, par une arme à feu utilisée par des habitants de la colonie de Bat Ayin. Ces derniers étaient en excursion sur le territoire occupé, chose qui, d’après l’agence de presse Ynet, n’a pas été convenue avec l’armée.
Pour leur part, des sources palestiniennes rapportent qu’un groupe de colons serait descendu de Bat Ayin vers la commune de Khirbet Safa. Ils avaient ouvert le feu sur un groupe d’adolescents palestiniens, tuant Yousef (mort cliniquement) et en blessant un autre.
Le mois de novembre dernier, l’organisation non-gouvernementale Defence for Children a publié un nouveau document qui illustre 38 affaires de violence perpétrées par des colons contre des mineurs palestiniens et ce, en l’espace de deux années seulement. En effet, les armes à feu des colons ont tué deux des trois garçons attaqués et en ont blessé 42 autres.
En outre, parmi les 38 cas enregistrés entre mars 2008 et juillet 2010, 21 actes de violence ont été commis par des colons dans le gouvernorat d’Hébron, dont 7 à Naplouse, ce qui prouve que se sont toujours quelques communes palestiniennes, considérées comme les plus instables et vulnérables, a être la cible des résidents illégaux des colonies et des avant-postes.
Defence for Children a tenu à dédier ce document au jeune Mohammed Ibrahim al Qader Qadous, âgé à peine de 15 ans lorsqu’il a été tué par un projectile tiré par un soldat israélien en mars 2010. L’hommage a été rendu à ce cas étudié dans le rapport car le jeune palestinien avait, en 2009, déjà été victime de la violence des colons.
Ainsi, l’organisation non-gouvernementale Yesh Din confirme que 90% des actes de violence contre les Palestiniens, entre atteinte aux personnes physiques, aux propriétés, aux terres, aux voitures, aux animaux, aux oliviers, etc., font l’objet d’une enquête sommaire et sont automatiquement classées sans suite. Les auteurs, eux, n’encourent aucune poursuite judiciaire, même s’ils viennent à être identifiés.

28 janvier 2011 - Nena News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.osservatorioiraq.it/modu...
Traduction de l’italien : Niha





Policiers israéliens, ces soudards dévoyés...

Policiers israéliens, ces soudards dévoyés... Dignes, des dirigeants criminels que sont les dirigeants israéliens, reléguant son origine au temps où il n'était qu'un amalgame informe indigne de faire partie de la communauté humaine. Que l'Occident permissifs de ces bassesses prenne garde, les peuples Arabes que nous déconsidérons, sont entrain de nous monter le chemin, que nous "Occidentaux" n'aurions jamais dû quitter.

La politique de l'après Général de Gaulle, n'est qu'un moyen, pour ces êtres indignes de satisfaire leurs ambitions illégitimes...   

Ils lui ont pissé dessus et il a été condamné à huit mois de prison
[ 09/02/2011 - 16:30 ]
A. Kaniuk & T. Goldschmidt. - Machsom Watch

L’humiliation est quelque chose de subjectif ; cela dépend de nos représentations personnelles. Pour moi par exemple, ce qui me semble le plus humiliant ce n’est pas qu’ils aient pissé sur lui mais qu’ils l’aient mis tout nu. Au début le père de Mohammad avait honte de nous dire qu’ils lui avaient pissé dessus.

Maltraiter et martyriser des enfants a toujours été le point fort des soudards et flics israéliens dont le sadisme n’a d’égal que leur couardise...
Il ne pouvait pas prononcer ces mots là tout haut, je crois que pour lui c’était la chose la plus humiliante qu’ils aient faite à son fils.

Quel genre de personnes, je me demandais, appréhendent un enfant de 13 ans et le torturent de la sorte. Et puis je me suis répondu : à peu près n’importe quel soldat israélien. N’importe quel soldat de l’armée israélienne se conduit ainsi avec les Palestiniens. N’importe qui, en fait, si les règles locales le permettent.

La première fois que je l’ai vu, c’était dans le hall numéro deux de la Cour militaire de "Ofer". C’est là qu’on juge les enfants : 20, 22, 23 enfants par jour. Les enfants et les adolescents arrivent par groupe de deux, trois et parfois quatre, en tenues de prisonnier marron, leurs pieds entravés, menottés à l’enfant suivant.
Je l’ai tout de suite remarqué parce qu’il avait les cheveux joliment bouclés, l’air très jeune et parce qu’il pleurait. Je ne veux pas dire que les autres enfants ne pleurent pas, du moins les plus jeunes. Mais, d’après ce que j’ai vu, ils pleurent rarement ouvertement ; lui, n’essayait même pas de retenir ses larmes ni de les cacher.
Le plus souvent ils sont conduits devant la Cour militaire pour qu’elle statue sur la prolongation de la garde. C’est la procédure, même pour les enfants. Peu importe ce dont ils sont accusés et la nature des preuves qui ont conduit à leur arrestation. De fait, quelque soit le rôle de cette Cour militaire, ce n’est certainement pas de trouver la vérité ni de décider de la punition adéquate. Surtout quand on sait que les arrestations sont effectuées au milieu de la nuit, généralement sur simple dénonciation de quelqu’un qui n’est souvent qu’un enfant lui-m. Ils sont accusés le plus souvent d’avoir lancé des pierres ou des cocktails Molotev improvisés. Et cela suffit pour les arrêter sans leur donner même la faculté d’être libérés sous caution, jusqu’à la fin de la procédure. Qui dure plusieurs mois. Au moins trois. Puis un jour on les juge et on les déclare presque toujours coupables. C’est le chef d’accusation qui tient lieu de preuve.
Et d’ailleurs même si on admet que jeter une pierre sur l’occupant est un crime et qu’un enfant qui lance des pierres est aussi coupable qu’un adulte et même qu’une pierre est aussi dangereuse qu’une balle de revolver - même une pierre qui n’a atteint personne- même si on admet que tout cela est vrai, reste qu’on ne peut jamais savoir ce qui est arrivé exactement. Et ce n’est pas un échec ni une erreur du système, ce n’est tout simplement pas son objet de rechercher la vérité. Parce que la Cour est un outil de l’Occupation qui n’a qu’un seul but : opprimer, persécuter et dominer. Rien d’autre.
Quoiqu’il en soit, ce jour-là comme beaucoup d’autres, des groupes d’enfants furent amenés les uns derrière les autres, attachés les uns aux autres, la plupart arborant un grand sourire malgré tout. C’est que cette grotesque comparution destinée à prolonger leur garde (et dont le but principal est de donner aux forces d’occupation le temps de briser et d’écraser ces enfants pour en faire des collaborateurs) est pour ces jeunes la seule occasion de voir leur famille. Et voilà le petit Mohammed Mukheir, qui ne sourie pas à ses parents, qui ne fait pas de signes, et je ne sais pourquoi nos coeurs se sont arrêtés et se sont déchirés en le voyant. Et encore c’était avant d’apprendre ce qu’ils lui avaient fait subir. Son regard, doux et craintif, ses boucles enfantines, ses grands yeux débordants de larmes révélaient l’état de son âme.
Et tous se déroula comme d’habitude. Le garde lui enleva les chaînes et il s’assit. Il y avait quelques enfants un peu plus vieux avant lui, et la cour avait pris du retard. Ce qui permit au moins aux enfants de parler avec leur famille dans la mesure où les gardes et les soldats les y autorisaient. Tous bavardaient sauf Mohammed. Il portait une chemise à manches courtes et tremblait de froid et il ne parlait pas, il ne faisait que pleurer. Et sa mère ne pouvait pas non plus s’arrêter de pleurer. Et c’est inhabituel car les mères pleurent surtout après la comparution. Quand leurs enfants sont emmenés. Et le père, pour ne pas devenir fou, ne cessait de composer un numéro de téléphone virtuel sur sa main en murmurant à l’enfant de ne surtout pas l’oublier. Mais les lèvres de l’enfant étaient figées. Seules ses larmes coulaient.
Et puis se fut son tour et l’interprète lui dit de se lever et il le fit. On lut son nom. Puis on lui dit de s’asseoir et il le fit. Ses yeux ne voyaient rien et il avait l’air d’avoir bien moins de 13 ans. Peu de temps après la juge dit qu’il y aurait une autre comparution dans 15 jours et le garde ordonna à l’enfant de se lever. Il le fit. Ses yeux et ceux de ses parents étaient rivés les uns aux autres. Alors le garde lui remit les chaînes et lui fit signe de partir. Son visage mouillé de larmes était blanc de terreur.
L’enfant se tenait debout près de la sortie, le garde à côté de lui le pressait d’avancer. Il lança un dernier regard à ses parents, ne pouvait en détacher ses yeux ; sa mère se tordait les mains et son père se décida finalement à lui murmurer : fais toi couper les cheveux. Fais toi couper les cheveux répétait-il tout bas, formant les mots avec sa bouche en montrant sa propre chevelure puis la chevelure bouclée de son fils. Comme s’il pensait que des cheveux courts donneraient une meilleure impression, auraient l’air plus respectable. Mais nous nous pensions le contraire. Qu’il fallait mieux que l’enfant reste exactement comme il était. Les cheveux libres et l’air enfantin. Car ses boucles témoignaient du monde qui était le sien, le vrai monde, qu’il ne fallait surtout pas oblitérer.
Le monde de l’enfance. Et de cette vulnérabilité jaillissait comme un cri, la réalité de ses droits intrinsèques et inviolables. Et soudain la juge dit : Pourquoi est-il si peu vêtu ? Les mots résonnèrent dans l’air, leur écho s’évanouissant à mesure que le garde s’éloignait avec lui et disparaissait, et elle n’insista pas. Et les parents assommés se levèrent. La tête basse. Et ils s’en allèrent, courbés, et nous nous sommes dépêchées de les rattraper.
Nous et nos privilèges inviolables, nous continuerons de hanter les couloirs de cette Cour aussi longtemps qu’on nous le permettra.
"Il a menti à sa mère" nous dit Tareq, le père de Mohammed. "Il lui a dit : ’Je suis dans le village’. Il était avec les autres enfants et je ne sais pas comment c’est arrivé au juste mais des gens m’ont dit qu’ils l’avaient vu dans la jeep des soldats et qu’ils le passaient à tabac... Je savais où ils l’avaient emmené. Il y a une base de l’armée près de la colonie de Beit Horon. C’est à l’entrée de Lower Beit Ur, entre Upper et Lower Beit Ur. Alors j’y suis allé tout de suite et j’ai demandé après lui. Je voulais leur dire que ce n’était qu’un gosse. S’il a lancé des pierres, je l’enfermerai à la maison. Je voulais savoir ce qui lui arrivait. Mais le soldat m’a dit qu’il n’était pas ici. Que je devais essayer de voir s’il était à ’Ofer’. Il m’a dit ça mais je savais qu’il était ici. je leur ai dit je sais qu’il est ici. Ils m’ont dit ’si vous n’êtes pas parti dans les cinq minutes, le soldat va vous tirer dessus’. Ils parlaient du soldat du minaret. Celui qui surveille les alentours. Son fusil était braqué sur moi. Alors je suis parti." "A ce moment-là, nous n’avions aucune idée de ce qu’ils étaient en train de lui faire. Nous ne savions rien. C’est seulement plus tard que nous l’avons su."
"Nous l’avons cherché une semaine entière, jusqu’à ce que nous ayons trouvé où il était" continua le père. "Partout on nous disait qu’il n’était pas là. Maintenant je sais qu’après trois jours à la base il a été emmené à ’Ofer’. Et qu’il y est resté un mois. Après quoi ils l’ont enfermé à ’Rimonim’. C’est une prison pour les femmes et les enfants. Et pendant tout ce mois il nous a été impossible de lui parler. Jusqu’à la comparution devant la Cour. C’est la première fois qu’on le voyait. Il était incapable de parler, il ne faisait que pleurer. Je ne sais pas ce qu’ils ont dit, ils ont parlé d’une autre date, peut-être dans deux semaines. Je ne me rappelle plus. C’est alors que nous avons reçu un coup de fil. De quelque part à Ramallah. Des militants des droits de l’homme. Pour les mineurs. Ils m’ont dit ’Votre fils est en mauvais état. Il a des problèmes aux pieds. Ils lui ont brûlé les doigts avec des cigarettes, avec des armes à feu. Sa mère et moi on a pleuré une semaine entière. On était incapables de manger."
"Regardez sur Internet, on y parle ce qui lui est arrivé" ajouta-t-il. Il avait du mal à dessérrer les lèvres pour parler. C’était sans doute trop dur pour lui de nous raconter tout ça. Nous avons cherché sur Internet et nous avons trouvé l’article en question :
"Des soldats israéliens ont torturé deux enfants et les ont forcé à boire l’eau des latrines."
Bab al Arab- 1.11.2010. Le ministre des Affaires des Détenus de l’Autorité Palestinienne, Issa Qaraqa’, a révélé que les soldats d’occupation avaient uriné sur deux prisonniers palestiniens mineurs et les avaient forcés à boire l’eau des toilettes et les avaient photographiés nus après les avoir arrêté et brutalisés.
Selon des sources palestiniennes, Qaraqa’ a confirmé que les mineurs détenus, Mohammed Tareq Abd allatif Mkheimer محمد طارق عبد اللطيف مخيمر, âgé de 13 ans et Mohammed Nasser Ali Raduan âgé de 13 ans lui aussi et élève de 6ième, avaient donné leur témoignage à l’avocate Hiba Massalha du ministère des prisonniers qui leur avait rendu visite dans l’aile des enfants de la prison ’Rimonim’. Ils ont dit que les forces d’occupation les avaient arrêtés en juillet dernier, leur avaient donné des coups violents sur les pieds avec leurs fusils, puis leur avaient entravé les pieds, leur avaient mis des bandeaux sur les yeux et les avaient conduit dans une colonie où ils les avaient forcés à boire de l’eau dans la cuvette des W.C. et les avaient photographiés tout nus, puis ils avaient mis l’air conditionné sur froid dans les toilettes et les avaient laissés 48 heures enfermés dedans sans vêtements.
Les enfants ont ajouté que chaque fois qu’ils essayaient de dormir, les soldats les réveillaient. La chose la plus répugnante que les soldats leur ai fait subir c’est d’uriner sur leur têtes et leurs visages. Selon l’avocate Massalha, ce qui est arrivé à ces mineurs est immonde, et dépasse l’entendement.
De quoi est-il accusé ? avons-nous demandé.
"Seulement de jeter des pierres d’après ce que nous savons" dit Tareq. "Mais maintenant ils ont ajouté un cocktail Molotov aux accusations. Ce n’est qu’un enfant. Il n’a même pas encore de carte d’identité. S’il en avait une ce serait différent mais il est trop jeune.... Cela fait déjà trois mois qu’il est enfermé. C’est assez. Il a été suffisamment puni. Maintenant je veux l’emmener à la maison. Et m’occuper de ses pieds. Des blessures qu’ils lui ont faites avec leurs fusils et leurs cigarettes. Je ne sais pas ce qu’il a aux pieds. A la Cour je lui ai dit de se comporter comme un homme. Mais il ne pouvait pas s’arrêter de pleurer. Il ne dit pas un mot. Il n’appelle pas. Et sa mère n’arrête pas de prendre des cachets.
Il y a un ami en prison qui nous appelle et qui nous dit qu’il est malade. Mais notre fils ne nous appelle pas bien que le juge lui ait donné la permission de nous appeler une fois. Mon amis m’a dit qu’ils avaient déchiré le document que le juge avait donné à mon fils pour qu’il puisse nous appeler et qu’ils l’empêchent de nous appeler. Et qu’il a des bleus autour des yeux et que son nez saigne. Et nous n’avons pas le droit de le voir. Ils nous ont dit qu’on ne pourrait le voir que dans deux mois. Et nous ne savons rien. C’est dur de ne rien savoir. C’est une enfant, rien qu’un enfant."
"Tout ce que nous pouvons faire c’est attendre, rien qu’attendre."
Mais pourquoi l’avocat n’a-t-il pas parlé au juge de la torture ? avons-nous demandé. Pourquoi n’a-t-il pas mentionné les sévices que l’enfant subissait ?
"Parce qu’alors ils le traiteraient encore plus mal" nous a expliqué le père. "Ils lui donneraient deux mois de prison de plus parce que nous nous sommes plaints. J’en suis sur. C’est pour la même raison qu’on ne le laisse pas porter une veste en prison. Vous avez vu qu’il n’avait pas de veste. Et il n’a pas le droit de téléphoner. C’est peut-être parce que les militants des droits de l’homme sont allés le voir en prison. C’est pour cela qu’on le traite comme ça... Alors parler au juge nous causerait encore plus de problèmes."
Et nous nous sommes dit qu’il avait probablement raison, même si c’est horrible à dire.
Nous avons assisté à trois comparutions au cours desquelles la détention de Mohammad a été prolongée, trois parmi beaucoup d’autres depuis que son procès a commencé. Entre temps il s’est fait couper les cheveux comme son père le lui avait conseillé et aussi sans doute parce que c’est obligatoire en prison.
La troisième fois que nous sommes venues, après qu’un plea bargain** ait été conclu entre la défense de Mohammad et le procureur aux termes duquel le petit Mohammad Mukheir serait condamné à une peine de 8 mois de prison en plus d’une amende de 2000 shekels (environ 400 E NdT) (ou deux mois de prison supplémentaires) et une peine de prison conditionnelle.
Après présentation du plea bargain à la Cour on a entendu les discours d’usage : le juge dit qu’il acceptait le plea bargain en raison du jeune âge du prévenu, de son casier judiciaire vierge, du fait qu’en avouant il avait fait gagner du temps à la Cour et parce que ni la pierre ni le cocktail Molotov qu’on l’accusait d’avoir lancés n’avaient touché personne. Et donc que finalement personne n’avait été blessé. En raison de quoi elle acceptait le plea bargain et condamnait le petit Mohammad à huit mois de prison et à 2000 shekels d’amende ou s’il ne pouvait pas payer l’amende à deux mois de prison supplémentaires.
En fait presque tous les cas qui arrivent devant la Cour militaire se terminent par un plea bargain. Cela signifie que l’accusé avoue tout ce dont on l’accuse ou une partie de ce dont on l’accuse. Et habituellement il confesse qu’il se soit ou non rendu coupable de ce dont on l’accuse. Parce qu’il comprend vite qu’il n’a quasiment aucune chance d’être acquitté. Et cela fait déjà des mois qu’il est en prison. Et un plea bargain généralement le condamne à peu près à la peine de prison dont il s’est déjà acquitté, ou un peu plus. Tandis que se battre pour prouver son innocence durera beaucoup plus longtemps et entraînera probablement une plus dure condamnation. Alors la plupart préfèrent avouer.
Quand Mohammad a entendu la sentence, il s’est assis et a pris son visage dans ses mains.
"Je ne veux pas rester ici" a-t-il crié. Son père gêné a regardé ailleurs, pâle. Puis il a trouvé la force de regarder son fils et il lui a dit avec une sourire tendu et en forçant la voix : "Mais demains je viendrai te voir". Il essayait de lui remonter le moral. Et c’était en effet une chance que la visite qu’ils avaient sollicitée ait été autorisée et soit programmée pour le jour suivant. La souffrance de l’enfant s’atténua un petit peu, sa bouche cessa de trembler et son regard s’éclaircit. Peut-être parce que son esprit d’enfant pouvait espérer jusqu’à demain. Demain on lui apporterait une veste et une couverture. C’est ce que ses yeux disaient. Et il sourit. Oui il a souri.
Quoique....
Huit ans de prison et une amende ou une peine de prison suspensive, voilà ce à quoi un enfant de 13 ans a été condamné, un enfant qui, selon l’aveu même des forces d’occupation n’avait fait de mal à personne. Huit mois grâce à un plea bargain avantageux. telle est la Cour militaire.
Tel est le sort des Palestiniens.
Je ne sais pas ce qui m’a paru le pire dans le calvaire de Mohammad Muckeir. Si c’est la torture que lui ont fait subir les soldats ou la terrible découverte que ses parents étaient impuissants à le protéger. Et le fait qu’ils tombent brutalement de leur piédestal et se délitent. Ou est-ce la prise de conscience à un si jeune âge que pour la plupart des Israéliens il n’est pas "quelqu’un" mais "quelque chose" indépendamment de sa personnalité ou de ses qualités humaines.
Pour la plupart des Israéliens, il n’existe pas, il n’est pas réel, il n’est pas un être humain. Mais le pire est peut-être encore que, une fois l’urine lavée depuis longtemps et les blessures de ses pieds guéries sous les cicatrices, une fois oubliée la nourriture insuffisante de la prison et les coups reçus et encore à recevoir, et une fois ses boucles repoussées, quelque chose continuera de hanter le petit Mohammad Muckeir, une déchirure irréparable dans sa vie. Quelque chose que rien ne pourra effacer. Quelque chose comme l’essence de tous les sévices qu’il aura subis et plus encore.
Et cette intuition que j’ai fait vibrer les cieux du futur et du passé d’une pulsion implacable et déchirante. Un pouls de tristesse. Et j’espère seulement que Mohammad et moi nous verrons l’avènement d’un autre monde. Un monde où lui et moi jouirons des mêmes droits sur terre. Un monde où il sera enfin considéré comme un être humain et où moi je serai restée un être humain. Avant que le sang ne recouvre le pays, la terre entière et le ciel.
* Machsom Watch est une association de femmes juives israéliennes courageuses qui sont contre l’occupation et qui se sont donné pour mission d’aider les Palestiniens en se relayant principalement aux check-points où leur présence les protège d’abus excessifs. Elles passent leurs journées en démarches auprès des autorités d’occupation pour essayer d’alléger leur sort.



Note :
Plea bargain : Une négociation entre l’accusé et le procureur (et parfois le juge) qui met fin à un procès. L’accusé plaide coupable d’un délit inférieur à celui dont il est accusé à l’origine en échange de la garantie d’une condamnation moins lourde.
Févrire 2011 - Machsom Watch - Pour consulter l’original : http://www.mahsanmilim.com/ChildsTr...
Traduit de l’hébreu par Tal Haran et de l’Anglais par D. Muselet

mercredi 16 février 2011

Le CRIF [Anti Sioniste]

Le CRIF
P.A.S. : Proche-Orient : Le CRIF ne veut pas de démocraties non contrôlées par Israël…!
[ 08/02/2011 - 08:25 ] 
Anti Sioniste



Dans une déclaration faite sur Europe 1 ce vendredi 28 janvier, Richard Prasquier, président du CRIF (Conseil Représentatif d’Israël en France), a déclaré : « je n’aimerais pas que l’Égypte tombe entre les mains des Frères Musulmans ». La suite de la déclaration mérite elle aussi d’être citée : « les structures de la démocratie peuvent être utilisées et dévoyées par des organisations qui vont imposer leurs codes politiques et moraux ». Après quoi Richard Prasquier mentionne l’exemple du Hamas, qui est parvenu au pouvoir à Gaza par… les élections !
On sait ce qui est arrivé aux habitants de Gaza suite aux élections législatives de 2006 : ils ont été agressés, et Gaza a été transformée en une prison à ciel ouvert, avec la complicité ouverte de l’Égypte de Hosni Moubarak. Est-ce le sort que promet Richard Prasquier aux Égyptiens, s’ils se débarrassent de la dictature de Moubarak ?  L’avertissement est clair : l’entité sioniste se donnera un droit d’ingérence, comme à Gaza, au cas où les Arabes et les Musulmans venaient à élire un gouvernement qui n’est pas à la botte de Tel Aviv. Autrement dit, la « démocratie », pour laquelle on sacrifie des Français en Afghanistan, n’est un produit d’exportation que s’il est conforme au sionisme et à Israël !  Selon Richard Prasquier, les Musulmans doivent donc comprendre que, dans leur cas, la « démocratie » doit préalablement être agréée par Tel Aviv et le CRIF à Paris.
Mais est-ce seulement en Égypte que M. Prasquier veut contrôler la démocratie ?  Les récentes interdictions de colloques et de réunions d’intellectuels en France, les poursuites judiciaires de toutes sortes depuis des années… ne sont peut-être que le prélude à une offensive législative française destinée à criminaliser l’antisionisme. Jusque-là le pouvoir, pourtant bien soumis au lobby sioniste et à M. Prasquier, a différé ce type de mesure. Par crainte sûrement de rencontrer une opposition parmi l’opinion publique, mais également pour ne pas gêner les organisations faussement antisionistes, telles que celles liées au PCF et à l’extrême gauche qui versent des larmes sur la Palestine, tout en s’interdisant de dénoncer l’existence d’un lobby sioniste en France. Bien mieux, ces organisations de diversion sont alliées au PS, le principal parti sioniste en France après l’UMP, et remplissent ainsi leur rôle : ne jamais dénoncer le sionisme comme étant par essence une idéologie raciste et de domination. La pénalisation de l’antisionisme obligerait ces officines à prendre position, les contraignant alors à se démasquer un peu plus.
Mais la situation évolue à l'heure actuelle à une telle vitesse que les dirigeants sionistes, à Tel Aviv comme à Paris, en sont arrivés à admettre l'incompatibilité de la démocratie avec Israël !  Selon eux, la « démocratie » n'est acceptable que si elle est bien domestiquée, soumise aux ordres des lobbies sioniste. Et cela est aussi valable en France, où l'on assistera inévitablement, ces prochains mois, à des tours de vis du lobby et des partis politiques qui lui ont fait allégeance. C’est d’ailleurs dans la logique des choses. Quand la lutte atteint un certain degré, les masques tombent, et la « démocratie » – ou ce qu’il en reste – est remisée au magasin des accessoires…
Merci pour votre aveu, M. Prasquier. Même les plus naïfs savent à présent que la « démocratie » au Proche-Orient doit être contrôlée par Israël et le CRIF à Paris. Le Parti Anti Sioniste le savait déjà, mais si c’est vous qui le dites, alors cela devient en quelque sorte plus clair, plus limpide !


C'est effectivement une vision que tout homme (humain) [s'étant libéré des œillères que la pensée unique, distillé par ses escrocs ] devrait facilement assimiler cette vérité tant sa réalité nous saute aux yeux.
M Prasquier comme les sionistes (juifs ou non) ont une vision de la démocratie tout à fait particulière.
Le nazisme voulait conquérir le monde et faisait la guerre aux Etats. Le sionisme veut aussi se rendre "maître" du monde, mais n'a pas besoin de faire la guerre, puisqu'il gangrène nos institutions de l'intérieur...

Ce que M Prasquier ignore ou feint ignorer c'est que l'antisémitisme relève du racisme et à ce titre intolérable et condamnable. L'antisionisme est de l'ordre du débat d'idées et condamner le sionisme, idéologie comparable au nazisme, serait plutôt un bien. Mais nous connaissons tous l’illumination dont souffre M Prasquier... 




mardi 15 février 2011

France Culture -Alexandre Adler

France Culture -Alexandre Adler
Mardi 15/02/2011  - 7:30


Dans sa rubrique sur les soulèvements Arabes d'Egypte, de Tunisie, M Alexandre Adler donnait sa vision sur la révolution de ces deux pays et tentait d'expliquer les manifestations qui ont lieu en Algérie, Iran, Yémen... avec plus ou moins d'à-propos, avec plus ou moins de perspicacité. Mais là où le "bas blesse" , c'est que cet homme qui s'efforçait, manifestement, d'expliquer objectivement ces événements, tombe, comme le fait l'intelligentsia pro sioniste, dans un état d'hébétude dès qu'il s'agir de parler de l'État israélien ou de la Palestine et perdent toute objectivité répandant une vérité sectaire, mais surtout occultant les tenants et les aboutissants qui permettraient au citoyen de comprendre la réalité des événements. Et naturellement, ces escrocs de la pensée unique, présentent leur vision apocryphe des événements comme étant de l'information.
Tout citoyen peut exprimer son opinion à la condition expresse quelle ne soit pas confondue avec l'information, ou cherchant à la faire passer comme étant une information objective. Cela n'est pas acceptable... 

M Alexandre Adler faisait état  des élections locales qui vont avoir lieu en Cisjordanie, organisés par le Président Mahmud Abbas et premier ministre palestinien, Salam Fayyad, qu'il présente comme étant l'autorité légitime de Palestine. Or, nous savons tous, ceux qui  jusqu'aujourd'hui sommes respectueux de la démocratie et du droit international, que l'autorité légitime de Palestine, est le Gouvernement siégeant à Gaza. Gouvernement cantonné à Gaza par la volonté de "vrais" démocrates, ces démocrates qui respectent le soufrage universel que quant il "vote bien", que quand il vote comme, "il se doit". L'Occident/l'État israélien ont désigné arbitrairement l'ex Président de l'Autorité palestinienne comme étant le seul habilité à mener les entretiens internationaux ! C'est ce que l'on appelle un "FANTOCHE" au service du crime, du crime politique, du crime économique que représente la politique sioniste cautionné par l'Occident au Proche-Orient.
Le Hamas à été isolé, prive des subsides et qualifié de terroriste (alors même que aucun acte terroriste ne peut lui être imputé*) pour la seule raison que le Peuple palestinien avait mal voté.  Dans ces condition pourquoi nous cherchons à faire appliquer le Droit international  en Cote d'Ivoire et faisons fi de ce droit lorsqu'il s'agit de la Palestine ?
[Pourquoi nous offusquons-nous quand un Gbagbo, déclare à lui tout seul que le soufrage universel a tord, quand,  nous lui avons montré le chemin ?]
* Ne pas confondre  un acte de résistance, même violent, avec un acte terroriste. Un acte terroriste vise à imposer un point de vue par la violence, un acte de résistance même violent vise à résister à un assaillant, à une armée occupante, à un État vous imposant un blocus irrespectueux de la Convention de Genève et qualifié par l'ONU d'illégal.

M Alexandre Adler  n'a pas donné, une seule fois, l'information qui voudrait que s'il n'y a pas d'élections à Gaza, c'est parce que le Hamas ne veut plus participer à ce genre de bouffonneries avec les traîtres du Peuple de Palestine et sans qu'il n'y ait eu de consultation préalable entre le Gouvernement officiel de Palestine issu du Hamas et le Fatah  majoritaire en Cisjordanie, après que ces derniers aient emprisonné ou fait expulser par l'occupation les élus du Hamas en Cisjordanie. Les dictateurs, les despotes n'agissent pas autrement, accepter pour son peuple, la politique de ces derniers est qualifié de "collabo".
Adler précise, comme si le Fatah avait déjà gagnées les élections, que ces dernières donneront une légitimité à cette formation politique collaborant avec l'occupant et rendraient, solennité et sérieux aux pourparlers Abbas/Netanyahu !
Qui peut encore croire, qui peut encore qualifier d'entretiens de paix, les entretiens entre les israélien et les palestiniens ? Que ce soit Camp David, Oslo, Anápolis [...]  n'ont servi qu'a faire entériner, par une autorité palestinienne, sans pouvoir,  les décision prises d'avance par les sionistes, qu'ils soient israéliens ou américains... les européennes ont toujours et encore aujourd'hui, jouée l'Arlésienne. Moins par manque de volonté que par manque de courage.

France Culture -
Jeudi 06/03/2011 -7:30

Commentant la gravité des révolutions Arabes et après quelques explications fort judicieuses sur la période -d'après "Palavi"-, M Alexandre Adler, trouvait que la politique iranienne ressemblait à une épuration politique de l'opposition.  Sans doute a-t-il raison, mais qu'en est-il d'Israël ? 
Israël n'a pas besoin de se "lancer" dans une épuration politique, ce sont tous les mêmes assassins ou presque à part quelques députés d'origine palestinienne, que l'on tente de faire taire, tous les autres ce sont les mêmes fourbes. Pourquoi dans ces conditions se lanceraient-ils dans une épuration ? 

M Adler parle-t-il de l'épuration ETHNIQUE que pratique Israël à l'encontre de Peuple de Palestine ?  Pourtant bien plus grave, puisqu'elle vise à l'élimination d'un PEUPLE. Et compris si l'État voyou épargne quelques COLLABO, il n'en reste pas moins que le mot ÉPURATION peut être employé. 

Nous avons en France quelques membres de intelligentsia, principalement juive, qui est payé pour répandre des contre vérités n'ayant pas d'autre finalité que soustraire les crimes sionistes de la réalité quotidienne...