vendredi 4 mars 2011

Je suis un Palestinien... et je n'ai rien d'autre à dire

Palestine - 3 mars 2011

Je suis un Palestinien... et je n'ai rien d'autre à dire
Par Majed Bamya

Tellement vrai...

Comme beaucoup de Palestiniens autour de la planète, j'ai passé les dernières semaines à suivre les soulèvements dans le monde arabe à la télé, submergé d'espoir, d'enthousiasme, de conviction... et de frustration. J'ai grandi avec la conviction profonde que notre lutte pour la liberté n'était pas seulement une question de territoire. Nous combattions pour garantir qu'un certain nombre de valeurs humaines fondamentales prévalent. Nous combattions pour la justice, une véritable démocratie, la dignité. Dans notre quête, notre but était de libérer la Palestine de l'occupation, mais aussi de lui permettre de reconstruire les liens avec son essence : le pluralisme, l'humanité, la tolérance. Nous combattions contre le sionisme, une idéologie qui mène à l'exclusivisme et à l'exclusion, qui propage la négation et la destruction, les discriminations et l'apartheid. Et nous pensions qu'en nous battant pour le pluralisme en Palestine, et qu'en acceptant le pluralisme au sein du mouvement national, nous semions les graines de la démocratie dans toute notre région. Nous étions des démocrates sans État, et nous avions un message à transmettre.

Mais les années passant, et notre maison, l'OLP, étant négligée et affaiblie par les divisions et la compétition, notre pluralisme ne fut plus une force, car nous étions incapables de dialoguer avec respect et de parler d'une seule voix. Nous avons douté des intentions et des programmes les uns des autres, nous avons critiqué les martyrs et les héros les uns des autres. Nous avons oublié notre drapeau commun et chacun a combattu pour sa propre couleur. Et de la démocratie, nous avons glissé vers la division interne. Après la Nakba et la Naska et la résurrection palestinienne. Après des années de lutte, après la Jordanie, le Liban et deux Intifadas. Après avoir imposé la cause palestinienne dans le monde entier. Après avoir perdu tant de nos dirigeants historiques et tant de nos résistants. Nous nous sommes trahis. Nous avons cessé de croire. Nous avons perdu foi en notre propre capacité à faire des miracles.

Tandis que je regarde ces révolutions si proches de nous, et pourtant si éloignées de nous, je ne puis que me demander, comment en sommes-nous arrivés à être les observateurs d'une histoire dont nous étions l'avant-garde. Le peuple palestinien s'est battu si longtemps et a fait tant de sacrifices qu'il est normal de ressentir de la fatigue et du désespoir. C'est arrivé par le passé et nous avons toujours vaincu. Nous avons disparu de la géographie et nous étions au bord d'être effacés de l'histoire. Et contre toute attente, nous avons construit un mouvement national qui a modifié toutes les équations passées.

Mais cette fois, c'est différent. Les gens continuent de se battre tous les jours pour leur dignité, leurs espoirs et leurs rêves, ils continuent de manifester contre le mur ; à Jérusalem, leur lutte pour leurs maisons est une lutte pour la présence palestinienne, et les Palestiniens restent en Palestine malgré le siège à Gaza et les activités de colonisation et le harcèlement des colons en Cisjordanie. Et les Palestiniens en Israël continuent de se battre contre les discriminations. Et les réfugiés continuent de nourrir leur identité palestinienne, même quand les organes politiques semblent les avoir oubliés. Mais où est notre espoir collectif ?

"Es-tu Gazaoui ou Cisjordanien, Jérusalémite ou Israélo-Palestinien, es-tu réfugié ou pas, es-tu... ?" Je suis un Palestinien de Jaffa, mes parents étaient des réfugiés palestiniens au Liban, un pays qu'ils ont quitté après l'invasion israélienne de 1982. Après 1948, certains membres de ma famille sont allés à Gaza, d'autres en Cisjordanie, d'autres en exil. Je suis né en exil et j'ai grandi à Ramallah, et j'ai fait mes études à Jérusalem. J'ai vécu ces dernières années en Europe. C'est une histoire palestinienne typique. Elle montre que notre identité est liée à notre cause, pas à la géographie.

Je suis un Palestinien. Des mots simples qui doivent être incarnés. Nous avons toujours ça en nous. L'espoir, la volonté de lutter une fois encore malgré des décennies de sacrifices, la capacité de surmonter nos divisions et de refaçonner notre unité. Mais pour que tout ceci soit possible, nous avons besoin de faire ce que d'autres ont fait en Tunisie et en Égypte et ailleurs dans le monde. Affronter nos peurs, choisir nos luttes et donner du pouvoir au peuple. Nous devons le faire maintenant, tandis que les roues de l'histoire tournent, et au lieu d'être sur le véhicule, nous sommes dessous !

Il y a des idées, des expériences et des exemples de la résistance palestinienne dans le monde entier. Il y a tellement à apprendre des autres peuples qui se sont levé pour défendre leurs droits. Les dirigeants politiques devraient cesser de penser que les populations ne peuvent pas comprendre, ou qu'elles sont par définition déraisonnables. Une population qui est impliquée dans la prise de décision comprend les compromis, et l'efficacité, et l'approche stratégique. Une population qui n'est pas impliquée dans la prise de décision se tourne vers les idéologies et les simplifications. Voyez combien les révolutions en Tunisie et en Égypte furent raisonnables. En dépit des difficultés passées et futures, et les périodes transitoires incertaines, les gens de ces pays continuent de faire tout leur possible pour préserver l'équilibre fragile d'une révolution qui cherche l'espoir et pas le chaos. Et alors qu'ils rendaient possible l'impossible, ils étaient prêts à faire des compromis sur les outils, pas sur les objectifs.

La question principale maintenant est de comment changer l'équilibre du pouvoir sur le terrain, comment affronter cette occupation et l'injustice qu'on nous a imposée il y a six décennies ? Le premier élément de toute équation est de restaurer notre unité, non pas fondée sur des discours creux ou des slogans, mais sur une compréhension profonde de notre appartenance commune, le respect du pluralisme palestinien, le respect des droits de l'homme, et travailler vers une démocratie authentique où le pouvoir ne peut être ni saisi ni détourné, et où tous les organes politiques rendent des comptes au peuple, de façon régulière. Les Palestiniens veulent être totalement impliqués dans le processus de prise de décision. Parce qu'ils ont fait d'énormes sacrifices dans leur recherche de liberté, ils ne peuvent tolérer que cette liberté soit réduite par des gens qui sont supposés les représenter, eux et leur combat. L'unité est un sujet trop sérieux pour qu'il soit laissé à des partis politiques qui en discutent en coulisses, et selon des programmes non déclarés, ou centrés sur le partage du pouvoir. L'unité et la démocratie ne peuvent être confiées qu'aux peuples, ils doivent les rechercher et les protéger, car ce sont les conditions primordiales du succès de toute lutte pour la justice, et tout débat sur ces questions et toutes les décisions doivent être entrepris avec l'implication totale du peuple.

En Palestine et à l'étranger, il est temps que les peuples agissent et personne ne pourra les arrêter. Un pouvoir qui craint son propre peuple ne mérite pas de durer et c'est quelque chose que toutes les entités politiques et tous les États devraient comprendre. Nous sommes prêts, une fois encore, à nous lever contre l'occupation israélienne, sous ses différentes formes : le siège, les colonies, l'exil, les checkpoints, les démolitions des maisons, les discriminations. Nous sommes prêts, une fois encore, à nous battre pour protéger notre cause, à être fidèles à notre passé, et à préparer la route pour un autre futur. Nous sommes prêts... et nous attendons un signal pour aller au-delà d'un destin, d'une terre et d'une résistance fragmentés, et pour lancer une lutte commune pour la liberté ! Mais à regarder de près, je pense que j'ai vu un signal.

Je regarde ma télévision et je vois des foules de gens dans les rues, chantant et manifestant pacifiquement. Ils ont quelques slogans, beaucoup d'humour et une volonté imbrisable. Ils brandissent un drapeau et une cause, malgré leurs différences. Ils défient leur peur et surmontent leurs divisions pour s'assurer que la liberté l'emporte. En quelques semaines, ils ont fait ce que personne d'autre n'a été capable de faire pendant des décennies. Ils n'ont pas attendu des réformes, ou des partis politiques, ou des syndicats ou des ONG pour lancer directement le jeu. Les gens sont descendus dans les rues, et ils savaient que tout le monde devraient les suivre.

Je n'ai rien d'autre à dire... et il nous reste tellement à faire !

mercredi 2 mars 2011

Le pays de Canaan (L'actuelle Palestine)


La  littérature qui se fait jour aujourd'hui, la plupart du temps sous des suppositions, ou des soi-disant recherches -quelles soient religieuses ou  archéologiques- tendent à prouver l'existence du peuple Juif qui a vécu au pays de Canaan , la Palestine aujourd'hui.   Personne ne conteste cette version, tout le monde sait que des juifs ont vécu et vivaient dans l'actuelle Palestine au moment où des juifs d'Europe sont arrivés réclamant ce territoire comme leur propriété exclusive.
Cette exigence qui ne se justifie en aucune manière ne vise qu'à tenter de légitimer les crimes que le sionisme allait commettre au nom d'une reconquête d'un pays qui ne leur à jamais appartenu.    


Cette littérature basé sur ce que l'on pourrait appeler  "Histoire sacré" ou "Histoire biblique" où le récit historique, la légende, les mythes s'entremêlent au gré l'humeur ou de l'utilisation que l'on voudrait en faire, des historiens, des archéologues, des philosophes, toute une panoplie faisant partie de l'intelligentsia cherche à nous faire prendre des vessies pour des lanternes...  où la citation "verba volant, scripta manent" (Les paroles s'envolent, les écrits restent) prend tout son sens.
En effet, nombre des récits, aujourd'hui, transcrits sur du "papier" et cherchant a apporter la preuve irréfutable de sa véracité on été colporté par la parole à travers les âges et si "vox populi, vox Dei" (La voix du peuple, est la parole de Dieu) quand elle s'adresse à Dieu, elle devient approximative lorsqu'elle s'adresse a d'autres hommes à fortiori lorsqu'elle compte y faire un profit. 

La Bible (mot qui vient du grec ta biblia) qui signifie "les livres" est un ensemble de livres, écrits sur une période s'étendant sur plus de dix siècles (Xe siècle av. J.-C. au 1er. ap. J.-C.)
La Bible, (ensemble de livres), peut-elle être considéré comme un récit de faits historiques didactiques ou faut-il considérer ses récits romanesques ou fictions moralistes destines, à travers une situation mythologique, a faire passer un enseignement ?

Ni l'un, ni l'autre. En réalité les deux.

S'entremêlent des récits vraies -certains vérifiables, d'autres non-, des récits en partie vrais, en partie déformés par le temps ou tout simplement des récits fabuleux ou mythologiques. Et chercher a s'en servit comme d'un attribut n'autorise pas plus la réalité. (Si les ailes d'un ange peuvent être l'attribut d'une compagnie d'aviation, elles ne permettent pas de voler.) 
Parmi eux : la Genèse, Dieu créateur de l'univers, l'Eden Adam et Eve qui désobéissant à Dieu devinrent le symbole de la condition humaine,  [...]
Longtemps, la religion à cherché a expliquer ce que l'homme ne pouvait comprendre, il s'en suivit toute une littérature où l'irrationnel devenait mythologique et a ce titre acceptable si l'on croit en la parole Divine.
Adam et Eve ; Caïn et Abel ; la tour de Babel ; le Déluge ; l'Exode des juifs ; les rois d'Israël ; les manuscrits de la Mer Morte [...]  si je m'attarde simplement a ce dernier exemple, ils seraient antérieurs de mille ans aux plus anciens des manuscrits bibliques. (ils ont été découverts en 1947)  Les efforts conjugués de traducteurs, d'historiens et archéologues on permis de mieux comprendre  le message religieux, symbolique et poétique de la Bible.
- Il ont permis de comprendre le message, qu'ils soit symbolique ou poétique, de la bible en aucun cas d'en faire une  interprétation historique...
Sans omettre qu'il est intellectuellement prouvé : "qu'un même peuple, parlant la même langue, si vous les scindés en deux et sans relation entre eux, au bout de mille ans, ce même peuple, ne se comprend plus. Ils deviennent deux peuples, l'un et l'autre parlent un langage mutuellement incompréhensible."   Comment, dans ces conditions,  en 1947 des traducteur, des... peuvent affirmer autre chose qu'un message symbolique peut-être poétique !

La Mythologie grecque ou romaine n'a pas eu besoin de traducteur, ni d'archéologues, est unanimement admis que ces récits fabuleux, loin de la religion, étaient surtout du domaine de l'imaginaire où l'explication devait inutile et donc compréhensible.
Dans le cadre des religions, principalement monothéistes, l'amalgame des principales composantes, récit vrai, récit parcellaire où réalité et imaginaire s'additionnent au récit religieux, il en sort une vérité apocryphe pouvant être interprété en fonction de sa croyance ou de ses intérêts. (Il a bien fallu qu'a un moment donné quelque chose surgisse du néant...) "D'où vient le monde ?" Personne de rationnel ne pourra répondre à cette question, pourtant la religion le fait ! 

        
Les philosophes ont cherché à expliquer ce que l'homme ne comprenait pas et que la religion ne permettait plus de comprendre.
Un mauvais philosophe, sait, il donne la solution, il oriente, pourtant ... la seule qualité pour devenir un bon philosophe est de s'étonner...
Selon la Bible les Hébreux originaires d'Our (Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate) se seraient installés au pays de Canaan conduits par Abraham -l'actuelle Palestine- au XVIII siècle av. J.-C. pourtant d'après le Mythe juif de la "Terre promise" c'est Moïse qui les mena sur les terres de Canaan, après avoir erré 40 années dans le désert du Sinaï où comme vigile "Auri sacra fames !". suite à l'exode d'Egypte. Egypte où ils arrivèrent à leur départ de Canaan, cherchant des terres plus fertiles... Mais alors, Canaan n'avait de terres fertiles ? Pourquoi y retourner ? Le Mythe de la "Terre promise" par lequel des criminels et des criminels par procuration s'autorisent à spolier et assassiner un peuple, peut-il être toujours considéré, comme l'acte fondateur, par lequel le sionisme voudrait, aujourd'hui, justifier ses crimes ? La Terre promise l'a été au XIX siècle av, J.-C. ou XIV siècle av, J.-C. ?
Autre Mythe Jérusalem, capitale du royaume de Salomon. Alors que Jérusalem vaut dire : ville de Jésus ! (Jésus-Christ)  [...] "errare humanum est".  Comme disait La Rochefoucauld : "Il est plus nécessaire d'étudier les hommes que les livres."

Autre Mythe, le passage de la "Mer Rouge" par l'ouverture des flots, qui s'ouvrirent devant les Hébreux et engloutirent les égyptiens ! [...] En somme,  des flots sachant faire la différence entre hébreux et égyptiens... "Gratis pro Deo" (gratuitement pour (l'amour) de Dieu)

Ces récits fabuleux, ont, pour la plupart une infime part de vérité qui, avec  le temps et le bouche à oreille, arrive à nous de manière poétique. C'est donc à nous, de savoir faire la part des choses et notre intelligence peut indiscutablement nous y aider. Malheureusement : "Vanitas vanitatum, omnia vanitas" et je rajouterais "cupidité".  L'arrogance qu'engendre la vanité couplé à la cupidité, fait de l'homme un sujet oppresseur de la vie. Désireux d'un saut appréhender le mieux. Pourtant : "Nature non fecit saltus" (La nature ne procède pas par sauts).

Les Mythes, ... un fragile équilibre entre les forces du bien et du mal...
les philosophes grecs tentèrent de démonter que les hommes ne devaient pas se fier à ces mythes. Un exemple parmi tant d'autres : Thor (le Dieu norvégien) traversant le ciel dans son char tiré par des boucs, provocant la foudre et l'orage. Le mot torden (orage) signifie Thor-dǿnn, (le grondement de Thor). En réalité orage se dit as-aka ( le voyage du Dieu, dans le ciel).

Les manuscrits de la Mer Morte, retrouvés dans les grottes de Qumrân en 1947, parchemins et papyrus ont été passées (disent les arrogants) au carbone 14. Cela permet de les dater, cela ne permet nullement de déterminer son propriétaire ou d'affirmer que leur message, poétique ou religieux, a une origine déterminé, encore moins tel que les juifs l'avancent : "un témoignage de la foi du peuple Hébreu".

Autre mythe, "Les Tables de la loi". Dieu est un être spirituel, il peut vous donner la foi, mais ne peut parafer les "Tables" où sont dictés les  commandements de cette foi,  chose matérielle et non spirituelle. Mais alors si les Hébreux sont arrivés au pays de Canaan au XIX siècle av, J.-C. en provenance de Mésopotamie il ne sont pas originaires de ce pays.
L'hypothèse qu'au pays de Canaan il y ait d'autres hommes originaires de l'actuelle Palestine est tout à fait possible...  Les Juifs venus d'Europe ne seraient, par conséquent, le peuple héritier de ces terres du pays de Canaan que l'on appelle aujourd'hui Palestine...





Être libre, ce n'est point pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut.
(Jean Paul Sartre)

En ce sens, les israéliens ne seront jamais libres...

mardi 1 mars 2011

Bernard Henri Lévy -Vox populi, vox Dei-

Ce midi sur Canal, M Bernard Henri Lévy, commentait les révoltes des populations arabes et mettait en garde sur les risques que peuvent représenter les islamistes s'ils parviennent, un jour, au pouvoir et déversait sa diatribe sur l'Iran, comme de bien entendu, qualifiant de provocation le passage des navires iraniens en Méditerranée par le "canal de suez".



M Lévy craint qu'Israël ne se voit confronté, à ces populations parvenues à la démocratie. Sans doute craint-il que ces population ne demandent a Israël de rendre des comptes sur les crimes commis en Palestine.
Ce qui n'a jamais été fait, depuis un peu plus de soixante années..., ni amicalement, ni coercitivement. Le sionisme est une mafia qui se distingue de la camorra par le fait, tel que l'avait préconisé Théodore Herzl, de s'attirer les grâces des puissants avants de commettre son crime.  

Cependant d'un point de vue moral le crime est le même,  qu'il soit ou non absous, par ces êtres cupides que nous avons élus.





Canal +
"L'édition spéciale"                                                   
60431 Noailles Cedex                                      

Strasbourg 1 mars 2011


Madame, Monsieur,  

Emission «L'Edition spéciale» 01/03/2011 - 12:30

Bernard Henri Lévy -Vox populi, vox Dei-.
Qui peut ignorer que BHL est payé pour répandre des contre vérités ?
Israël a si "mauvaise presse" auprès des population européennes qu'il c'est "lancé"  depuis quelques jours dans une campagne médiatique touts-azimuts. Les articles de qualité n'ont pas besoin de "réclame". Nul besoin d'être sorti de Saint-Cyr  pour comprendre que ce manipulateur en est partie prenante. Sans le sionisme il y a longtemps qu'il serait professionnellement "mort". 

BHL, la vache sioniste de la philosophie, a raison de craindre la démocratisation des pays arabes, il a raison d'avoir peur pour Israël. Cependant quel être intelligent peut abonder dans le sens d'une analyse qui tient compte de l'effet en ignorant la cause ?  Un mouton  ? Un être suffisamment sot pour boire les paroles d'un individu, qui n'ont de vrai que la peur que lui même peut en avoir. 

BHL, est un homme sans état de conscience, selon lui un crime est acceptable s'il est commis par l'Etat israélien, le sionisme, mais est inacceptable s'il est commis par un palestinien, fusse-t-il en légitime défense ou par un acte de résistance. Acte que ces scolastiques, pour ignorants de la réalité, ne manqueront pas  de qualifier de terroriste.

Mais, il est clair que si ce genre de personnage a peur pour Israël,  c'est qu'au fond de lui, sait, que c'est la politique sioniste mené par l'État voyou qui engendre cette peur.
Une personne, une entité qui agit conformément au droit, qu'ils soit international ou moral, n'a rien à craindre de ses semblables. C'est parce que il sait que la paranoïa est la conséquence de nos actes et qu'il craint que l'heure de rendre des comptes se présente, aujourd'hui ou demain. Heure que grâce a ces populations accédant à la démocratie vont, n'en doutons pas, aujourd'hui ou demain demander que justice soit rendue.  Demande qu'il faudra un jour faire à l'État qui par les mythes de la religion est devenu l'État criminel de la région, faisant de ses voisins (populations) ses ennemis. Il crie au fondamentalisme musulman et il n'y a pas plus fondamentaliste que la religion israélite...que Israël, en son nom : assassine, spolie, emprisonne, emmure, déshumanise ou dérobe l' historiographie palestinienne... C'est du terrorisme d'État, c'est du despotisme étatisé.

Quel être est suffisamment stupide pour prétendre que des récits mythiques, fussent-ils religieux peuvent prendre le pas sur les lois et règlements dont l'homme s'est librement doté ? Le sionisme, grâce à ses capitaux, peut phagocyter les politiques, les médias qu'ils soient américains ou européens, mais il ne trompe pas les populations qui savent faire la distinction entre chimère et réalité.    

Car personne ne peut ignorer que si la révolte dans les états arabes nous apparait comme un désir de démocratie, de justice ou de justice sociale, aucun homme sensé ne peut écarter que la prévarication et la permissivité de leurs dirigeants à l'égard d'Israël, au moment où ce dernier s'apprête à expulser définitivement les palestiniens de Jérusalem-Est, et les intention clairement affichés de construire le III temple à la place de la Mosquée d'al-Aqsa, alors même que aucun historien n'est en mesure de dire s'il a existé, ait donné la force nécessaire a ces peuples, majoritairement pacifistes, pour se révolter contre cette prévarication et cette permissivité coupable et marcher ensuite sur Jérusalem et rendre aux juifs venus d'Europe la justice qu'ils n'ont pas su, ou voulu, appliquer.

Israël est un Etat issu d'un viol, du viol du droit du Peuple de Palestine, juifs, musulmans, chrétiens et tant que les juifs n'auront pas compris cela, tant qu'ils ne se libéreront du sionisme, comme les populations musulmanes le font aujourd'hui avec leurs despotes, et tel que nous l'avons fait hier avec le nazisme, Israël sera en danger, non en raison d'un islamisme radical, tel que ces philosophes pour moutons béats voudraient le faire croire mais en raison du non respect par Israël du "Droit international".  

Quel être est suffisamment stupide pour prétendre que les navires de guerre israéliens et américains se rendant de la Méditerranée à la mer Rouge par le canal de Suez en direction de la mer d'Oman, font eux, du tourisme. Surtout au moment même où le gouvernement israélien cherchait à attaquer les installations nucléaires iraniennes. C'est bien connu l'Iran ne peut pas faire ce que les israéliens font, y compris si l'Iran à signé le TNP et que l'État israélien refuse obstinément de le faire, il possède pourtant l'arme atomique depuis 1947 et ces ogives son pointés sur les capitales arabes mais aussi européennes, mais seul des ignorants de la réalité du terrain, peuvent boire avec béatitude les paroles de ces philosophes scolastiques.

C'est a deux reprises que les USA on réussi à convaincre les criminels israéliens de ne pas utiliser la bombe atomique, car il est évident que le sionisme fera du Proche et Moyen-Orient une terre brulé, s'il doit renoncer a ses conquêtes d'un autre temps. Les criminels israéliens font du chantage en ce sens, pour que leur crimes et les manquement au droit international, restent impunis, être juifs ne permet pas tout, pas plus que de soutenir le sionisme et l'État criminel...  Encore une fois, le sionisme porte une responsabilité importante dans ce que fut la Shoah, le Génocide des Juifs par les nazis. Il temps de se réveiller...
    
Enfin, ce philosophe pour ignorants aurait pu finir sa caricature en prononçant "Errare humanum est" ou mieux encore "Beati paueres spiritu" (bienheureux les pauvres d'esprit).


Veuillez....