mardi 26 avril 2011

George Bernard Shaw

Avec ce "mot" de Georges Bernard Shaw, le caractère déraisonnable du sionisme nous saute à la figure, comme un boomerang le ferait à un imbécile se croyant un homme sensé.

Le sionisme est non seulement la plaie du Proche-Orient, il est l'exemple à ne pas suivre, que pourtant les hommes que nous élisons suivent par l'irrésistible attrait de leur cupidité.

On parle ici de sionisme, il faut cependant admettre qu'il n'y a pas, dans l'histoire universelle, un seul exemple où l'Occident mêlé a un conflit il n'en serait pas à l'origine. 

Le colonialisme est-ce réellement un progrès ?



L'homme raisonnable s'adapte au monde. Celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
George Bernard Shaw



L’argent est comme un sixième sens sans lequel on ne peut utiliser complètement les cinq autres.

Quand nos dirigeants politiques auront compris cela, le monde ne s'emportera que mieux.
La plaie de ce monde est incontestablement, le mode de penser  qui voudrait que l'on soit né pour amasser l'argent que produit l'argent.

IKEA meuble l’occupation


IKEA meuble l’occupation, qui prend ses clients pour des pisteurs, à moins que l'agencement de leurs magasins ne les prenne pour des idiots. 
[ 10/07/2010 - 19:50 ]
Adri Nieuwhof /The Electronic Intifada

Voila donc, une des multiples multinationales, qui financent, à leur manière, les crimes que commet le sionisme.
SI NOUS ÉTIONS DES ÊTRES RESPONSABLES, CES ENTREPRISES INDIGNES, n'auraient chez-nous "pignon sur rue" mais seraient boycottés tel des truands racistes, qu'ils sont, indignes de figurer parmi les entreprises honnêtes ou quelles puissent prospérer grâce aux crimes quelles favorisent.

IL EST TEMPS QUE L'HOMME DEVIENNE UN HOMME RESPONSABLE,
étant donne que nous ne pouvons avoir confiance en nos dirigeants.       

Le 23 juin, Swedish Radio (la radio suédoise) a rapporté que le magasin géant d’ameublement IKEA fourni de façon discriminatoire des meubles aux colonies illégales d’Israël, mais pas aux villes palestiniennes de la Cisjordanie occupée.
La correspondante de Swedish Radio en Israël, Cecilia Udden, a expliqué qu’elle se rendait vers la ville palestinienne de Ramallah, en Cisjordanie occupée et a demandé au personnel de IKEA Israël si ses meubles pourraient y être livrés. Elle a indiqué que derrière le comptoir du magasin se trouvait une immense carte d’Israël qui ne montrait pas les frontières de la Cisjordanie occupée, la bande de Gaza, ou les hauteurs du Golan syrien. Bien que le coût du transport d’IKEA est calculé en fonction de la distance, à la surprise d’Udden, une livraison à Ramallah n’était pas possible. Cependant, le magasin lui a fait savoir qu’il pourrait livrer les meubles aux diverses colonies israéliennes qui se trouvent dans toute la Cisjordanie occupée.
Ove Bring, un professeur de droit international, a expliqué à Stockholm News, un magazine suédois en ligne que les politiques d’IKEA sont discriminatoires envers les Palestiniens. En outre, les politiques de transport violent le code de conduite de la compagnie, qui est publié sur son site Internet ("IWAY Standard" (PDF)).
Dans le rapport d’Udden, IKEA a déclaré que parce qu’il compte sur les compagnies de transport locales pour ses livraisons, il est tenu par les règles locales. Cependant, Bring a contesté l’affirmation de la société et a déclaré que IKEA doit bien étudier si ces compagnies de transport ne peuvent vraiment pas livrer la marchandise à tous les clients qui la veulent. En effet, lorsque Udden a insisté sur une réponse de la compagnie de transport sur les raisons pour lesquelles ses meubles n’ont pas pu être livrés à Ramallah, elle a apprit que l’armée israélienne interdit les livraisons aux clients dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie occupée.
Dans son avis consultatif historique de 2004, la Cour Internationale de Justice a souligné l’illégalité de l’activité qui rend normale les colonies illégales d’Israël dans les territoires occupés de Cisjordanie. En effet, le rabbin Abraham Cooper, du Centre Wiesenthal - qui est en train de construire un Musée de la Tolérance sur le terrain d’un cimetière historique musulman à Jérusalem - a déclaré a l’hebdomadaire juif “J” en Californie que “l’ouverture d’un magasin IKEA en Israël “ sera une autre faille dans les tentatives au boycott d’Israël qui sont toujours dans l’air” ("Le 1° magasin IKEA en Israël ouvrira au printemps," 12 Janvier 2001).
Avant l’ouverture du magasin IKEA en Israël en 2001, dans une ironie du sort, le détaillant avait été menacé de boycott par le Centre Wiesenthal, car le fondateur de la société, Ingvar Kamprad, avait été membre du mouvement fasciste suédois dans les années 1940. Le Centre Wiesenthal avait également soupçonné IKEA de s’être conformé au boycott d’Israël de la Ligue Arabe parce qu’il semblait éviter une participation commerciale en Israël malgré plusieurs opportunités. Dans une lettre en décembre 1994 au Centre Wiesenthal, Anders Moberg, le président d’IKEA avait déclaré que IKEA n’avait pas participé au boycott de la Ligue Arabe et que la compagnie était en train d’étudier la possibilité d’ouvrir un magasin IKEA en Israël.
Aujourd’hui, l’empire d’IKEA possède 300 magasins dans 35 pays, y compris deux magasins en Israël ; la société a l’intention d’ouvrir un troisième magasin à Haïfa en 2012. La marque IKEA a survécu à la révélation des liens de son fondateur avec le fascisme au cours de sa jeunesse et la société a démontré sa sensibilité à un boycott possible des consommateurs.
Autre aspect ironique, le boycott, un mouvement pour le désinvestissement et les sanctions à l’encontre d’Israël, s’est déjà développé en Suède. À la fin de juin, le Syndicat Suédois de Dockers a commencé un blocus d’une semaine de marchandises à destination et en provenance d’Israël. L’action du SDU a été prise en réponse à un appel lancé par des syndicalistes palestiniens dans le cadre du blocus de trois ans par Israël de la bande de Gaza et son attaque sur le navire humanitaire Mavi Marmara le 31 mai.
Entre temps, la Palestine Solidarity Association de la Suède a demandé à IKEA de cesser immédiatement les livraisons vers les colonies illégales en Cisjordanie occupée. Il reste à voir si IKEA sera capable de rectifier la politique raciste de son magasin en Israël avant que de telles pratiques n’inspirent à nouveau une menace de boycott à la consommation.
* Adri Nieuwhof est avocate, conseiller et défenseur des droits de l’homme, travaillant en Suisse.
par mégarde le fait que la la Palestine Solidarity Association de la Suède avait demandé à IKEA de cesser de fournir ses marchandises auxs colonies de Cisjordanie. Cette version de l’article a été corrigé afin d’inclure cette information.
5 juillet 2010 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Ahuva Freeman


Reconnaître la Palestine ? -Ali Abunimah

Reconnaître la Palestine ?
[ 18/04/2011 - 16:48 ]
Ali Abunimah - Al Jazeera







Que cela se passe dans nos républiques ou dans un État sous occupation, lorsque les clowns prennent des décision d'apparence louables, elles restent néanmoins des décisions sans résultats effectifs où seul est important l'effet d'annonce à destination des ânes bâtés.    

Les efforts de l’Autorité palestinienne poussant à la création d’un État ne sont qu’une farce parfaitement mise au point.

Compte tenu des précédents historiques au Liban et en Syrie, la déclaration de l’État palestinien faite par l’Autorité palestinienne n’aura que peu d’effet malgré ce qu’en peut dire le premier ministre, Salam Fayyad [GALLO/GETTY]

Que faire si la campagne interminable que vous avez menée pour la création d’un État palestinien indépendant sur les miettes de la Palestine historique connue sous le nom de Cisjordanie et Bande de Gaza, a totalement échoué ?
Apparemment, si vous êtes l’Autorité palestinienne (AP) sponsorisée par l’Occident à Ramallah sous occupation israélienne, vous faites semblant d’avoir un État palestinien quand même et vous embarquez le plus grand nombre possible de pays dans cette mascarade.
Il semble que ce soit essentiellement la stratégie de l’AP pour faire admettre « l’État de Palestine » à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre.
L’AP insiste beaucoup auprès des pays pour qu’ils appuient cette initiative et ces derniers mois, plusieurs Etats, notamment en Amérique latine, ont pleinement reconnu l’Autorité de Ramallah sur le plan diplomatique. D’après le New York Times, certains diplomates ont déclaré que si la proposition est présentée à l’Assemblée générale des Nations unies, elle sera probablement. adoptée.
Un « État » fantaisiste
L’effort de l’AP pour faire reconnaître un État palestinien est le volet diplomatique des efforts dont il a été fait grand cas pour le « renforcement des institutions » et le « développement économique », censés créer l’infrastructure du futur État.
Mais le programme de renforcement des institutions n’est qu’un leurre , gonflé à coups de relations publiques et d’articles favorables dans les médias.
En fait, les principales « institutions » édifiées par l’AP sont les appareils de l’État policier et des milices, utilisés pour réprimer l’opposition politique à l’AP ainsi que toute forme de résistance à l’occupation israélienne. Entre-temps, l’économie cisjordanienne et l’AP elle-même restent totalement tributaires de l’aide étrangère.
La reconnaissance par l’ONU d’un État palestinien bidon n’aurait pas plus de sens que cette fantaisie du « renforcement des institutions » et elle pourrait refouler les Palestiniens encore plus loin d’une véritable libération et autodétermination.
Des responsables de l’AP basée à Ramallah expliquent que la stratégie de reconnaissance par l’ONU serait le moyen de faire porter la pression internationale sur Israël.
« Cette reconnaissance créerait une pression politique et juridique sur Israël l’incitant à retirer ses troupes des terres d’un autre État reconnu dans les frontières [ de 1967] », a déclaré aux journalistes en janvier , Riyad al-Malki, « ministre des affaires étrangères » de Ramallah.
De même, Nabil Shaath, important officiel du Fatah, a expliqué au New York Times que si l’État palestinien était reconnu par les Nations unies « Israël serait alors en violation quotidienne des droits d’un autre État membre ce qui lui vaudrait des conséquence diplomatiques et légales pénibles.
Mais est-il possible que quiconque a vu comment la « communauté internationale » fonctionne par rapport à Israël, ajoute foi à ces anticipations chimériques ?
Le Liban est membre des Nations unies depuis 1945 et pourtant cela n’a pas empêché Israël d’occuper le sud du Liban de 1978 à 2000. L’occupation israélienne du Liban s’est terminée non pas sous la pression internationale, mais uniquement parce que la résistance libanaise a fait partir Israël et les milices qui collaboraient avec lui.
Depuis le bombardement massif du Liban en 2006, Israël a violé la souveraineté du Liban des milliers de fois - selon les Nations unies elles-mêmes. Mais ses constants survols de l’espace aérien libanais ainsi que ses enlèvements de citoyens libanais, parmi d’autres violations, n’ont jamais eu pour « conséquences diplomatiques et juridiques » d’enjoindre Israël à rendre des comptes.
De même, depuis 1967 Israël occupe le plateau du Golan qui appartient à la Syrie (elle aussi membre des Nations unies depuis 1945). Il n’y a pratiquement pas eu de résistance armée sur le plateau du Golan ni de pressions internationales pour inciter Israël à se retirer ou pour obtenir le retour des réfugiés syriens chez eux.
Même après qu’Israël ait illégalement annexé le territoire en 1981 - mesure condamnée par le Conseil de sécurité de l’ONU - le silence de la communauté internationale lui a permis de poursuivre la colonisation du plateau du Golan.
En quoi la situation serait-elle différente dans le cas de « l’État de Palestine » ?
Victoire sur « papier »
Chercher à obtenir la reconnaissance diplomatique d’un État palestinien imaginaire sur une fraction de la Palestine historique est l’effort désespéré d’un leadership palestinien qui n’a plus d’options, qui a perdu sa légitimité, et qui est devenu un sérieux obstacle pour le recouvrement de leurs droits par les Palestiniens.
S’appuyer fortement sur les cercles diplomatiques et la bonne volonté de la « communauté internationale » est une stratégie qui a été testée auparavant sans produire de résultats. Rappelons qu’en 2004, l’AP a fait des efforts énormes pour obtenir un avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) de LaHaye selon lequel le mur d’Apartheid israélien en Cisjordanie est illégal et doit être démantelé.
Mis à part cet avis, l’AP n’a absolument aucun plan pour amener les Palestiniens et leurs alliés à faire pression à l’échelle mondiale pour que cette décision soit mise en application. Cette victoire sur le papier n’a rien changé sur le terrain.
En fait, alors que les diplomates et les négociateurs étaient occupés à LaHaye, le leadership essayait d’empêcher la société civile palestinienne en Cisjordanie et à Jérusalem de s’organiser autour de la question et d’attirer l’attention sur l’avis de la CIG, presque certainement sous la pression d’Israël et des USA.
Le gouvernement d’une « Palestine indépendante » toujours sous occupation israélienne et tributaire de l’aide des USA et de l’Union européenne, serait-il capable de résister à des pressions similaires à l’avenir ? La conduite adoptée par l’AP jusqu’ici n’incite guère à l’optimisme.
Malgré cela, l’avis de la CIG a eu un effet mobilisateur important. Toutefois, la mobilisation n’est venue de l’AP ni de l’ancienne Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
Devant l’inaction des gouvernements mondiaux à mettre à exécution l’avis de la CIG, la société civile palestinienne a de son côté lancé l’appel palestinien de 2005 pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS).
Cette campagne a pour but d’isoler Israël et de l’amener à respecter les droits des Palestiniens ainsi que le droit international au moyen de boycotts populaires similaires à ceux qui ont contribué à mettre fin à l’Apartheid en Afrique du Sud.
Plutôt que de faire de « l’État » un fétiche, la campagne BDS se concentre sur les droits et les réalités : elle lance un appel pour la fin de l’occupation et de la colonisation israéliennes de toutes les terres arabes conquises en 1967, pour la pleine égalité pour les citoyens palestiniens d’Israël et le respect ainsi que la mise en application des droits des réfugiés palestiniens. Ces demandes sont pleinement compatibles avec la déclaration universelle des droits de l’homme et le droit international.
Loin d’appuyer cette campagne l’AP, en fait, a essayé de la détourner et de la saborder en appelant à un boycott mou des produits des colonies israéliennes tout en promouvant activement le commerce avec Israël en contradiction avec l’appel BDS.
Résurrection des bantoustans
Beaucoup ont comparé avec raison « l’État » palestinien envisagé par l’AP et ses promoteurs aux « bantoustans » de l’Afrique du sud de l’apartheid.
Les bantoustans étaient nominalement des états indépendants établis par le régime d’apartheid pour accorder la « citoyenneté » aux Noirs afin de faire pièce à leur demande d’une véritable égalité.
Les gouvernements mondiaux ne sont pas tombés dans le piège et ont refusé de reconnaître les bantoustans parce qu’ils comprenaient que leur reconnaissance diplomatique ferait reculer la fin de l’Apartheid an Afrique du Sud.
Ce n’est pas par coïncidence que le seul pays à avoir des relations importantes avec les bantoustans - leur permettant d’ouvrir des missions diplomatiques et accueillant fréquemment leurs dirigeants- a été Israël. Israël considérait les bantoustans comme un modèle pour la gestion des Palestiniens.
Reconnaître un « État » palestinien sous occupation israélienne renforcerait et perpétuerait certainement les privilèges et la positions des officiels non élus de l’AP qui ne font rien pour changer la situation ni pour restaurer les droits de millions de Palestiniens, pas simplement dans les territoires occupés pendant la guerre de juin 1967, mais également en Israël et dans la Diaspora.
Loin d’accroître la pression internationale sur Israël, cette reconnaissance permettrait même aux états qui ont totalement manqué à leurs devoirs en ne tenant pas Israël responsable devant le droit international, de se laver les mains de la question palestinienne, en alléguant « nous avons reconnu la Palestine, qu’est-ce que vous voulez de plus ? ».
Les Palestiniens et leurs alliés ne devraient pas se laisser distraire par ce théâtre international de l’absurde. Ils devraient s’attacher à élargir et à approfondir les campagnes BDS afin de mettre fin à l’Apartheid israélien où qu’il existe et une fois pour toutes.

* Ali Abunimah est l’auteur de One Country, A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse. Il a contribué à The Goldstone Report : The Legacy of the Landmark Investigation of the Gaza Conflict. Il est le cofondateur de la publication en ligne The Electronic Intifada et consultant politique auprès de Al-Shabaka, The Palestinian Policy Network.

13 avril 2011 - AL JAzeera - Cet article peut être consulté ici :
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction : Anne-Marie Goossens


lundi 25 avril 2011

Des manifestations anti Netanyahu aux USA

Des manifestations accueilleront Netanyahu aux USA
[ 18/04/2011 - 17:00 ]
Natasha Mozgovaya - Haaretz


Une série de manifestations anti-israéliennes, des réunions et des conférences sont programmées pendant la visite du premier ministre israélien et les conférences de l’AIPAC à Washington DC en mai.

Mais, nos "médias" félons et surtout manipulateurs, n'en parlent pas. A croire que toute information pouvant porter préjudice à Israël, au sionisme, n'ai pas de légitimité à être diffusée.
C'est "dire" si nos médias, qui devraient par déontologie défendre nos libertés, sont phagocytés par cette bande de truands qui croient, parce que cela les arrange : " que par volonté divine, ils ont des droits supérieurs aux autres humains ! "
Le SIONISME est une idéologie qui n'a pas d'autre but que celui de dominer les autres hommes, quelque fusse la manière dont cette domination prend forme. Aujourd'hui c'est la Palestine qui en fait directement "les frais", nos sociétés le sont indirectement par la confiance que nous accordons a ces citoyens pro sionistes que nous élisons et qui agissent, a l'intérieur même de nos institutions, pour l'impunité des crimes que commet le sionisme, Israël. Les criminels israéliens doivent être jugés tel que nous voudrions juger tous les despotes non Occidentaux...
Il n'y a, humainement parlant,  aucune raison que nous cherchions a juger les potentats ça-et-là et que nos dirigeants cautionnent les crimes sionistes.
Il n'y a, non plus, aucune raison intelligible pour que nos dirigeant, parce qu'ils sont juifs ou favorables au sionisme entrainent nos citoyens dans l'acceptation des crimes que commet Israël, officiellement au non de la religion, quand nous savons tous qu'il ne sont que des vulgaires pirates...        

Les deux criminels d’envergure internationale, Obama et Netanyahu, lors d’une rencontre à Washington
Le fondateur du BDS a rencontré vendredi soir 250 militants qui considèrent l’état d’Israël comme un état d’apartheid.
WASHINGTON. Une série de manifestations contre la politique d’Israël et le soutien que l’AIPAC lui prodigue, sont programmées en mai dans la capitale étasunienne pendant la conférence de l’AIPAC et le discours du premier ministre Benjamin Netanyahu. Le mouvement de protestation intitulé "Move over AIPAC" (prenez vos distances avec l’AIPAC) inclura des manifestations en face de l’endroit où parlera Netanyahu et du Congrès et une série de conférences et de meetings avec des personnalités critiques d’Israël, dont la célèbre journaliste Helen Thomas qui a perdu sa carte de correspondent de presse à la Maison Blanche parce qu’elle avait dit que les Juifs devaient quitter la Palestine et retourner en Pologne, en Allemagne et aux Etats Unis. Thomas fera le discours de présentation de la conférence du mouvement "Move over Aipac" et recevra le prix de l’organisation pacifiste Code Pink qui organise la conférence avec une centaine d’autres organisations de la gauche étasunienne.
Vendredi soir, on a ramassé des lettres pour Gaza au café Busboys and Poets un des lieux de rencontre favoris des progressistes ; la prochaine flottille humanitaire les apportera à Gaza en mai. Dans une autre pièce du café, environ 250 militants étaient venus écouter Omar Barghouti, le fondateur de la compagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions. Barghouti qui a récemment publié un livre sur le BDS, finissait une tournée de présentation de son livre qui l’avait conduit notamment à Columbia, Harvard, Brandeis et dans d’autres universités.
La soirée a commencé par une minute de silence en hommage à l’acteur Juliano Mer-Khamis, assassiné au début du mois à Jénine et au journaliste italien Vittorio Arrigoni, assassiné quelques jour plus tôt à Gaza. Barghouti a alors cité ce que le président des USA, Barak Obama avait dit pour justifier l’attaque de l’OTAN contre les forces de Muammar Kadhafi en Libye.
"Des personnes innocentes ont été volontairement tuées. Des hôpitaux et des ambulances ont été attaquées. Le ravitaillement en nourriture et en essence a été interrompu. Des centaines de milliers de personnes ont manqué d’eau. Les villes et les villages ont été bombardés, les mosquées ont été détruites et les buildings réduits en pièces," a dit Barghouti, en lisant la déclaration.
"Ce texte parle de la Libye mais on pourrait penser que les mêmes causes devraient entraîner les mêmes effets à Gaza. Malheureusement ce n’est pas le cas. Des révolutions secouent le Moyen Orient et le grand perdant est Israël. Au fur et à mesure que les gouvernements arabes se démocratisent ils vont refléter de plus en plus leurs opinions publiques qui sont complètement opposées à l’apartheid d’Israël."
"Il y a des gens qui disent que le BDS n’est ni légitime ni efficace car Israël est une démocratie. Mais à beaucoup d’égards, Israël n’est une démocratie que pour un seul groupe ethnique. Le mouvement BDS initié par la Palestine considère Israël comme un état d’apartheid et si Israël voulait prouver que ce n’est pas vrai il lui suffirait de donner le droit de vote aux Palestiniens," a ajouté Barghouti.
"L’apartheid ne se définit pas en fonction des désirs de tel ou tel intellectuel. L’apartheid signifie que la discrimination est inscrite dans la loi. Désormais il y a en Israël des commissions qui choisissent les nouveaux résidents dans les communautés. Imaginez un Irlandais blanc qui dirait : ’Nous ne voulons pas de ce Latino (indien américain originaire principalement du Mexique NdT), sa nourriture a une drôle d’odeur, il ne nous plaît pas.’ Eh bien en Israël cela est maintenant légal."
"Je pense qu’il est exagéré de dire qu’Israël est un état fasciste mais il y a une dérive fasciste en Israël. Quand ils se mettent en colère les sionistes libéraux ont tendance à exagérer", a-t-il ajouté. "Israël perd la bataille des coeurs et des esprits dans les milieux populaires. Il garde l’appui des élites mais il fait partie avec l’Iran et la Corée du Nord des nations les plus détestées de la terre."
Barghouti pense qu’il est impossible de savoir comment les Israéliens vont réagir à la prochaine flottille ; cependant, selon lui, il y a de grandes chances qu’ils se tirent encore une balle dans le pied et puis l’éclairage médiatique que reçoit tout ce que fait Israël a comme principale conséquence d’augmenter la conscience du siège de Gaza dans le monde. A la fin de la réunion, Barghouti a enjoint tout le monde, même les sionistes, à lire son livre mais a refusé d’être interviewé par Haaretz. "Nous sommes très prudents en ce qui concerne les interviews aux médias israéliens," a-t-il confié.
17 avril 2011 - Haaretz - Pour consulter l’original :
http://www.haaretz.com/print-editio...
Traduction : Dominique Muselet