samedi 8 octobre 2011

Propagande tous azimuts

Payées pour répandre cette propagande imposant la "pensée unique", la manipulation des citoyens il y a RTL bien sur mais aussi  Europe 1, RMC, et 90% des médias qu'ils soient radiophoniques, télévisuels ou écrits... IL n'y a pas un débat, soyons honnêtes, disons que 90% des débats, quelque soit le support dont ils s'appuient est destiné à imposer cette "pensée unique" ou des arguments favorisant cette pensée. Ces journalistes on les appelle des : journalistes de brocante par opposition au journaliste de légende qui, lui, respecte la déontologie que ces "..." piétinent tel des minus, par ignorance, par communautarisme ou par cupidité abondent dans le sens de ces criminels du Nouvel Ordre Mondial devant imposer la "pensée unique" afin de pérenniser leur existence..        

C'est ainsi qu'hier sur RTL, comme tous les jours un débat, précédé des Grosses têtes,  où des éminents journalistes font étalage d'un savoir rudéral exprimant des opinions qui n'ont de valeur  que leur propre inutilité et sans lesquelles les auditeurs s'endormiraient bien plus intelligents. Ces medias répandent la propagande de la "pensée unique", qui veut que ces pseudo-journalistes nous abreuvent de turpitudes, comme si nous mêmes n'étions capables de les éructer.  

Le débat sur RTL de l'après-midi portait sur l'attribution du Prix Nobel de la paix a trois femmes : Ellen Jhonson Sirleaf (Présidente du Liberia) ; Leymah Gbawee (militante libérienne responsable de l'organisation du mouvement pacifiste « Women of Liberia Mass Action for Peace » ; Tawakkul Karman (militante yéménite fondatrice en 2005 du groupe « Femmes journalistes sans chaînes ».
La "discussion" portait aussi sur les conditions d'attribution ou les motivations prises en considération pour décerner le Prix Nobel.
Un des participants à ce "panier de crabes" expliquait que le prix était décerné aussi pour les intentions du "candidat" et donna comme exemple le Prix Nobel de la Paix à M Obama pour ses déclaration d'intention pour parvenir à la paix au Proche-Orient, et pourtant il n'y est pas arrivé. Il donnait aussi comme exemple Yasser Arafat qui obtint le Prix Nobel de la Paix et qui pourtant était un terroriste.

Voila donc un journaliste de brocante qui tente de faire passer une information conforme à la "pensée unique" et se révèle à nous (ou pour tous ceux qui informés de la réalité) tel un suppôt de la propagande sioniste. En effet, en 1994 ce Prix Nobel là fut attribué à Yasser Arafat conjointement avec  Yitzhak Rabbin, suite aux accord d'Oslo. (Qui furent une nouvelle fois une galéjade, mais passons) C'est vrai que sous les ordres de Yasser Arafat des actes violents, voir terroristes furent commis (Je ne connais personnellement qu'un seul acte terroriste où Arafat était impliqué : l'assassinat des douze athlètes israélien aux JO de Munich) tous les autres actes que nous pouvons qualifier de violents le furent par des actes de résistance.
Cependant pouvons-nous considérer que Yitzhak Rabbin était un saint ? Assurément non, en 1948 Yitzhak Rabbin  fut le commandant de la Brigade Harel  du Palmah, section spéciale de la Haganah (future armée israélienne). La brigade Harel se rendit coupable de nombreuses action terroristes contre des populations civiles, désarmées ou pratiquement désarmées et quand ils l'étaient c'étaient de vieux fusils datant de la Première guerre mondiale (parfois deux par village). Endossant ainsi la responsabilité que la Haganah ne pouvait prendre. 
 Il me semble nécessaire de préciser, aussi,  que ces deux hommes au passé "sulfureux" avaient une réelle volonté de parvenir à un consensus acceptable amenant à la paix. Mais n'est pas ce que veut le sionisme. Le sionisme veut conquérir la Palestine et au-delà mais sans Arabes par l'argument : "que cette terre leur a été donné par Dieu" excusez du peu. La Shoah et toutes les contre-vérités avancées pour justifier leurs crimes ne sont que mensonges et manipulations destines a endormir le chaland. (responsables politiques et économiques remarquables principalement par leur cupidité) Il est donc logique que dans ces conditions les entretiens de paix soient une  ETERNELLE FARCE

Mais se pseudo journaliste n'a pas jugé utile de faire la précision historique. Il a omis, aussi, de préciser que Yitzhak Rabbin fut assassiné par un jeune étudiant en religion juif a Tel-Aviv le 4 novembre 1995.

Mais, que pouvons nous attendre d'autre de tels journalistes sinon que des mensonges, des manipulations ou des vérités apocryphes...

J'ai néanmoins une consolation, de par les contacts qui me parviennent on peut affirmer que ces pseudo journalistes ne trompent plus grand monde, même si je considère que c'est encore de trop.   

vendredi 7 octobre 2011

Free Gaza II -Un bateau pour Gaza

Campagne "un bateau français pour Gaza"

Coup d’envoi de la seconde Flottille de la Liberté : Le second bateau français pour Gaza est parti de France
publié le samedi 25 juin 2011
 
Le « Dignité-Al Karama [1] » est parti ce matin des eaux de l’Ile Rousse en Corse. Il rejoindra dans quelques jours le « Louise Michel » actuellement en Grèce.
Les 40 Français qui embarqueront à bord des deux bateaux en Méditerranée orientale sont prêts. Le rendez vous est donné à Athènes. Dans moins d’une semaine, ils seront en route vers la bande de Gaza. Plusieurs milliers d’euros de matériel seront achetés par la campagne « Un bateau français pour Gaza » et acheminés sur un des deux cargos internationaux de la Flottille.
Les deux bateaux français vont se joindre à la douzaine de bateaux qui ont répondu présents pour cette initiative internationale. Ils apporteront 5 000 tonnes de matériel dans la bande de Gaza
Ce sont ainsi 300 à 400 personnes venues du monde entier qui monteront à bord pour clamer l’urgence de la fin du blocus de la bande de Gaza et le respect du droit international.
Face à cette action citoyenne historique, nos Etats doivent être à la hauteur. Ils doivent agir pour qu’Israël laisse passer les bateaux. La Fédération Internationale des Droits de l’Homme a réaffirmé dans un communiqué de presse la « responsabilité de la communauté internationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’accès de l’aide humanitaire à la population civile dans la bande de Gaza ».
Nous faisons ce que la communauté internationale devrait faire. Notre pression porte déjà ses fruits. A quelques jours du départ de la Flottille, Israël a autorisé l’ONU à importer les matériaux nécessaires à la construction de 1 200 logements et de 18 écoles dans la bande de Gaza.
Ce que nous voulons c’est la fin totale du blocus de la bande de Gaza et que soit enfin respectés les droits fondamentaux et la dignité des Palestiniens.



Un bateau français a quitté la Corse pour la bande de Gaza
publié le dimanche 26 juin 2011

Jean-Christophe Ploquin

"Depuis cinq ans, un million et demi de Palestiniens sont enfermés mais la communauté internationale n’agit pas. Donc nous, société civile, prenons nos responsabilités et agissons"
Un bateau français a mis le cap sur Gaza, samedi 25 juin. Le « Dignité-Al Karama », une embarcation de 19 mètres, a quitté les eaux de l’Ile-Rousse, en Corse, peu avant midi, avec six personnes à son bord.
Il doit rejoindre une flottille internationale d’une dizaine de bateaux qui prévoit de se rassembler au large de la Grèce avant de faire route vers la bande de Gaza, ce territoire palestinien étant soumis à un contrôle très sévère par Israël. Deux cargos transporteront notamment 250 tonnes d’aide, essentiellement médicale, selon les organisateurs.
Plus de 80 organisations du monde entier
Cette opération, dénommée Flottille de la liberté II, regroupe plus de 80 organisations non-gouvernementales, associations, syndicats et partis politiques, du monde entier. Des élus, ainsi que des représentants de la société civile, devraient embarquer dans les prochains jours à bord des bateaux, au gré des escales. Il est prévu que le leader du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot, et la représentante du syndicat Solidaires, Annick Coupé, embarquent à bord du « Dignité ».
"Cette action a une dimension humanitaire mais avant tout politique. Depuis cinq ans, un million et demi de Palestiniens sont enfermés mais la communauté internationale n’agit pas. Donc nous, société civile, prenons nos responsabilités et agissons", a expliqué à l’Agence France-Presse Julien Rivoire, un membre du comité de coordination français de la campagne. "On y va avec des gilets de sauvetage, non pas avec des gilets pare-balles", a-t-il conclu.
Il y a un an, neuf Turcs avaient été tués par un commando israélien
Il y a un an, une première flottille destinée à forcer le blocus imposé à la bande de Gaza depuis 2006, avait été arraisonnée par l’armée israélienne dans les eaux internationales. Neuf passagers turcs avaient été tués le 31 mai 2010 lors du raid d’un commando israélien contre un ferry turc, soulevant une vague de réprobation internationale.
Vendredi 24 juin, le premier ministre du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, a appelé la communauté internationale à protéger la flottille. La veille, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor, avait affirmé que son pays était « déterminé » à intercepter les bateaux, arguant d’un « droit d’autodéfense ». La flottille « entre clairement dans le cadre d’une démarche politique », a-t-il expliqué. Elle relève de « la provocation ».
L’ONU désapprouve la flottille
Lynn Pascoe, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires politiques, a rappelé de son côté devant le Conseil de sécurité que l’ONU était opposée à toute flottille tentant de forcer le blocus israélien de Gaza . « L’assistance à la population de Gaza doit être livrée par les canaux officiels » a-t-elle affirmé. « Le secrétaire général (Ban Ki-moon) a écrit une lettre aux gouvernements concernés pour qu’ils usent de leur influence pour décourager les flottilles qui représentent un potentiel d’escalade dangereuse ». [1]
Les États-Unis ont mis en garde mercredi leurs ressortissants contre toute velléité de participer à cette flottille, ou un navire bat pavillon américain. La France a fait de même [2].
Israël autorise deux projets immobiliers dans la bande de Gaza
Dans ce contexte, le gouvernement israélien a autorisé l’ONU [3], le 21 juin, à importer des matériaux de construction dans la bande de Gaza pour y construire deux projets immobiliers de 1.200 logements au total et 18 écoles, ont annoncé mardi les deux parties. Mais le Programme alimentaire mondial de l’ONU a estimé, le même jour, que l’allègement du blocus de la bande de Gaza par Israël, annoncé il y a un an, n’avait eu qu’un « impact positif marginal ».
Si la disponibilité de certains biens de consommation a été augmentée, l’activité économique dans le territoire n’a en effet pas été favorisée. « La poursuite du blocus, malgré le nouveau régime d’accès, rend la situation économique dans la bande de Gaza insoutenable : elle repose principalement sur une économie de consommation et non de production », assure le PAM. « L’extension prévue des points de passage commerciaux ne s’est pas produite. Au lieu de cela, (le terminal de) Karni a été fermé en mars 2011 et un seul est ouvert pour l’importation et l’exportation de marchandises ».
La liste des produits interdits n’a toujours pas été publiée
En outre, la liste des produits interdits par Israël, annoncée il y a un an et qui autoriserait par défaut l’entrée de tous les autres, n’a toujours pas été publiée, obligeant le secteur privé à continuer à s’approvisionner en matériaux de construction via les tunnels de contrebande, selon le rapport. Le PAM appelle donc Israël à publier cette liste et à faciliter les exportations, comme annoncé le 4 février 2011 à l’issue d’une rencontre entre le premier ministre Benjamin Netanyahou et l’envoyé du Quartette pour le Proche-Orient (ONU, États-Unis, Union européenne et Russie) Tony Blair.
[1] voir le sénateur belge Josy Dubié dans le Soir : La flottille pour Gaza toujours en attente
[2] Reçus par le Ministère des Affaires étrangères il y a 48h, des représentants de la campagne "un bateau français pour Gaza" ont ré-expliqué leur motivation citoyenne non violente, leur recherche de justice et de liberté pour le peuple palestinien assiégé. Le fonctionnaire du Quai d’Orsay a réitéré la position du gouvernement français : la flottille n’est pas la solution pour répondre au blocus de Gaza, auquel il faut mettre un terme. Il a déconseillé aux citoyen-ne-s de participer à la Flottille, la participation étant dangereuse (sic), ajoutant ne pas vouloir empêcher le départ.
[3] cette simple formule prouve à l’évidence l’insanité de la situation : une puissance militaire occupante "autorise" les Nations unies -garantes de paix et de justice dans le monde, paraît-il, à faire leur devoir ! Nations unies qui se décrédibilisent un peu plus en acceptant le diktat de l’occupant et s’opposant à la Flottille de la Liberté.
Publié par La Croix (avec AFP)
notes : C. Léostic, Afps




Claude Léostic, pour l’AFPS, sera sur l’un des bateaux français pour Gaza dans la Flottille de la Liberté II
publié le dimanche 26 juin 2011

Françoise Leblon, AFPS

Elle représentera l’Afps sur l’un des bateaux français de la Flottille de la Liberté II qui prendra la mer dans les tout prochains jours, porteuse de solidarité et de l’espoir que tombe le blocus illégal de Gaza, que soient reconnus les droits des Palestiniens et que la justice prévale enfin.
Vice-présidente de l’association depuis 2003, elle est l’une des porte-parole et coordinatrices de la Campagne "Un bateau français pour Gaza", et représente la France dans le comité de pilotage international de la Flottille de la Liberté II, avec Thomas Sommer de la CCIPPP.
A ce titre, depuis des mois Claude s’est transformée en globe-trotter infatigable, au gré des réunions internationales qui se sont tenues dans les différents pays européens participant à la Flottille II.
Militante internationaliste depuis la fin des années 1960, elle s’engage dans la solidarité avec la Palestine dès le début des années 1970 et adhère à l ’Association Médicale Franco-Palestinienne (AMFP)
De la fusion entre l’AMFP et l’Association France Palestine (AFP) naîtra en 2001 l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS), dont elle est, avec Isabelle Avran, l’une des deux vice- présidentes, jusqu’au dernier congrès de l’association.
En 2001, suite à la répression féroce qui s’est abattue sur la Palestine dès le début de la seconde Intifada, elle part en Palestine, mandatée par l’AFPS, pour la représenter. Elle travaille en lien avec la société civile palestinienne (GIPP), ensemble ils organisent la venue de centaines d’internationaux à Noël 2001.

En mars 2002 elle se trouve à Ramallah avec 150 internationaux lorsque l’armée israélienne investit la ville. C’est l’opération « Rempart », la réoccupation militaire brutale de toutes les villes de Cisjordanie. Ils décident de forcer le blocus auquel est soumis le président Arafat, et se rendent dans la Mouqata’a assiégée, accompagnés des seuls médias. Ils y resteront pendant « cinq semaines de siège dur et d’intimidation », ce qui sauvera certainement la vie du président à ce moment là. Depuis Claude est interdite de retour en Palestine par la puissance occupante, mais elle poursuit sa « lutte de solidarité avec ce peuple qui se bat contre le colonialisme, l’oppression et l’occupation, et pour ses droits légitimes. »
C’est pourquoi elle était, en décembre 2009, pour l’AFPS, l’une des coordinatrice de la Marche de la Liberté pour Gaza (décembre 2009 - janvier 2010), qui fut bloquée en Egypte et ne put franchir le passage de Rafah. « Cette Marche avortée reste un succès car elle a permis, dans un grand élan collectif de solidarité internationale, de faire savoir au monde l’injustice coloniale qui veut faire plier Gaza et qu’elle témoigne de la détermination des citoyens du monde à faire prévaloir le droit sur la force brutale de l’occupation . »(http://www.france-palestine.org/art...).
Et c’est pourquoi, naturellement, elle représentera l’Afps sur l’un des bateaux français de la Flottille de la Liberté II qui prendra la mer dans les tout prochains jours, porteuse de solidarité et de l’espoir que tombe le blocus illégal de Gaza et que la justice prévale enfin.
Au nom de tous ceux et celles qui se sont mobilisés pour la rendre possible et pour dire à la population assiégée de Gaza que ce n’est pas un hasard si nos bateaux s’appellent "Dignité" et "Louise Michel".
Retrouvez la dans un entretien paru dans Libération
ainsi qu’une video lors du rassemblement pour le départ de la flotille à Marseille :




Flottille pour Gaza : Israël met les médias en garde
publié le dimanche 26 juin 2011 

Afp
Après le droit international et les droits des Palestiniens, c’est la liberté de la presse que "la seule démocratie au Proche-Orient" veut écraser. Après avoir aussi menacé de mort des citoyens non violents qui ne font que leur devoir de solidarité devant l’injustice et la violence imposées à un peuple assiégé. [1]
Les journalistes étrangers qui embarqueront à bord de la flottille internationale encourent une interdiction d’entrer de dix ans en Israël. La dizaine de bateaux transportant de l’aide humanitaire à Gaza doit appareiller de Grèce dans les prochains jours.
Selon le Bureau de presse gouvernemental (GPO) israélien, les membres des médias étrangers qui prendront part à l’expédition sont passibles d’une interdiction d’entrée de dix ans en Israël. « La flottille a l’intention de violer sciemment le blocus (maritime) qui a été reconnu légal et conforme à tous les traités et au droit international », a écrit le directeur du GPO, Oren Helman, dans une lettre adressée aux représentants des organes de presse étrangers basés en Israël.« Que les choses soient bien claires (…) la participation à cette flottille est une violation volontaire de la loi israélienne et est susceptible de coûter aux participants une interdiction d’entrée en Israël pendant dix ans, la confiscation de leur matériel et des sanctions supplémentaires », non précisées, affirme M. Helman.
Des militants de 22 pays ont prévu d’appareiller de Grèce cette semaine à bord d’une dizaine de bateaux dans le cadre d’une « flottille de la liberté » transportant de l’aide humanitaire à Gaza, malgré des menaces d’Israël et l’opposition de l’ONU.
La presse étrangère proteste
Dans un communiqué, l’Association de la presse étrangère (FPA), qui représente les journalistes étrangers couvrant Israël et les Territoires palestiniens, a aussitôt protesté contre cette lettre, estimant qu’« elle envoie un message glaçant aux médias internationaux et pose de sérieuses questions quant à l’engagement d’Israël en faveur de la liberté de la presse ».
« Les journalistes couvrant un événement d’actualité légitime doivent être autorisés à faire leur travail sans menaces ni intimidation. Nous exhortons le gouvernement (israélien) à revenir immédiatement sur cette décision », selon le communiqué de la FPA.
Jeudi, Israël a prévenu qu’il était « déterminé » à arrêter cette nouvelle flottille. « Israël a le droit d’autodéfense », l’opération « entre clairement dans le cadre d’une démarche politique », « relève de la provocation et n’a rien à voir avec une aide humanitaire », a justifié à New York l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor.
Rassemblant cette année 350 militants de la cause palestinienne dont l’écrivain suédois Henning Mankell, ainsi que quelques journalistes [2], cette initiative pour briser le blocus de Gaza imposé depuis cinq ans par Israël, et qui se veut pacifique, se reproduit pour la deuxième année consécutive.
En mai 2010, une première tentative d’approcher de Gaza (territoires palestiniens) a coûté la vie à neuf personnes après l’assaut sanglant de la marine israélienne contre le ferry turc Mavi Marmara, qui servait de navire amiral à la flottille.
[1] Intro : CL, Afps
[2] de très nombreux journalistes des télévisions, radios et presse écrite nationales et internationales -y compris venant d’Israël- seront présent-e-s sur les bateaux de la Flottille.
publié par le Soir
note : CL, Afps




 
Flottille : Israël revient sur sa menace de sanctionner les médias étrangers
publié le lundi 27 juin 2011

AFP

JERUSALEM - Les autorités israéliennes sont revenues lundi sur leur décision de sanctionner les journalistes étrangers qui embarqueront à bord de la flottille internationale transportant de l’aide humanitaire à l’enclave palestinienne de Gaza soumise à un blocus israélien.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé aux autorités compétentes d’élaborer une procédure spéciale pour s’occuper des journalistes étrangers à bord de la flottille qui entreront en Israël illégalement, a indiqué un communiqué de son bureau.
Dimanche, le Bureau de presse gouvernemental (GPO) israélien avait averti que les membres des médias internationaux qui participeraient à l’expédition seraient passibles d’une interdiction d’entrée de dix ans en Israël et de la confiscation de leur matériel.
Quand l’attention du Premier ministre a été attirée sur cette affaire, il a ordonné que les procédures qui s’appliqueraient normalement à l’encontre d’infiltrés et de clandestins ne soient pas mises en oeuvre, a expliqué le communiqué.
M. Netanyahu a également fait savoir qu’il autoriserait les médias israéliens et étrangers à monter sur les navires de guerre qui iront intercepter la flottille afin de permettre une couverture transparente et objective des événements.
L’annonce du GPO avait soulevé les protestations de la presse étrangère basée en Israël, les critiques de certains médias locaux et des organisations de défense des droits de l’homme.
L’Association de la presse étrangère, qui représente les journalistes des médias internationaux couvrant Israël et les Territoires palestiniens, avait estimé que la réaction du GPO envoyait un message glaçant aux médias internationaux et posait de sérieuses questions quant à l’engagement d’Israël en faveur de la liberté de la presse.
Des militants pro-palestiniens de 22 pays ont prévu de se retrouver jeudi ou vendredi au large de la Crète (sud de la Grèce) pour partir livrer de l’aide humanitaire à Gaza à bord d’une flottille d’une dizaine de bateaux, ont indiqué les organisateurs lundi à Athènes.
Israël s’est dit lundi déterminé à stopper la flottille internationale, tout en ajoutant que ses forces armées auront pour consigne d’éviter autour que possible la confrontation avec ceux qui sont à bord des bateaux.
Neuf passagers turcs d’un des navires d’une première flottille avaient été tués en mai 2010 par un commando israélien qui cherchait à empêcher tout débarquement à Gaza, soulevant une vague de réprobation internationale.




Malgré les pressions et menaces de recours à la violence, la flottille prend la mer
publié le lundi 27 juin 2011

Gaza, nous voilà

Athènes,
Samedi 25 juin, la bateau français Dignité/Karama a quitté un port corse pour rejoindre au moins neuf autres navires partis pour Gaza afin de défier le blocus illégal imposé par Israël.
Tous les efforts d’Israël pour empêcher le départ des bateaux, y compris par des pressions sur les gouvernements, des menaces contre les compagnies d’assurances et de communication, des intimidations contre des militants des droits de l’homme et autres tactiques en sous-main, ont jusqu’ici échoué. La Flottille de la liberté a pris la mer.
Dans les jours qui viennent, les autres navires de la flottille – 2 cargos et sept autres bateaux de passagers – vont quitter plusieurs ports vers un point de rencontre dans les eaux internationales d’où ils partiront ensemble pour rejoindre Gaza. Nous affréterons près de trois mille tonnes d’aide et des centaines de citoyens d’une douzaine de pays différents, parmi lesquels des parlementaires, des responsables politiques, des écrivains, des artistes, des journalistes et des sportifs, ainsi que des représentants de peuples indigènes et de groupes de croyances diverses.
Malheureusement, nos bateaux ont pris un retard provoqué sciemment par diverses plaintes du Centre israélien du droit, par des tentatives de sabotage de certains bateaux ainsi que par des obstacles administratifs causés par le gouvernement grec soumis à ces pressions israéliennes. Nous appelons ce gouvernement à ne pas se rendre complice des actions illégales engagées par Israël en succombant à ces pressions.
Il ne fait aucun doute que le blocage quasi hermétique de la bande de Gaza par Israël est illégal ; cet état de faits n’a cessé d’être réaffirmé par de nombreux organes internationaux des droits de l’homme, y compris l’ONU et le comité international de la Croix Rouge. Il ne fait pas de doute non plus que cette politique cause des dégâts considérables sur la population occupée de Gaza. Ce point a lui aussi été bien étayé.
La seule question qui se pose est pourquoi la communauté internationale des Etats laisse Israël continuer impunément de violer le droit et les droits du peuple palestinien.
Les mesures récentes prises par Israël pour répondre aux préoccupations soulevées publiquement par la Flottille de la Liberté II dans son « initiative Restez humains », y compris l’annonce faite la semaine dernière de l’autorisation de matériaux de construction pour 1200 maisons et 18 écoles à Gaza, montrent que ces Flottilles fonctionnent. Cela ne suffit pourtant pas et nos efforts ne portent pas uniquement sur l’augmentation de l’aide humanitaire en direction de Gaza. Ils visent aussi la liberté pour les Palestiniens et le reste des territoires occupés palestiniens. Les appels à la flottille de la part de responsables internationaux de faire passer l’aide humanitaire à Gaza par des canaux formels montrent un mépris total des droits humains palestiniens. Le peuple palestinien ne fait pas l’aumône à la communauté internationale, mais souhaite sa libération, un appel que nous devons tous soutenir.
En conséquence, malgré les intimidations, les pressions, les menaces de recourir à la violence de la part du gouvernement israélien, qui n’a pas honte de se vanter de vouloir utiliser des snipers et des chiens d’attaque contre des citoyens sans armes, nous prenons la mer. Nous faisons partie d’un mouvement croissant conduit par la société civile palestinienne qui se mobilise pour sa liberté, ce que la tactique israélienne du plus fort ne peut arrêter.
Nous appelons nos gouvernements à tout faire pour protéger leurs citoyens, au moment où nous prenons le large, sans violence, pour défendre la liberté, les droits de l’homme et l’état de droit. Gaza, nous voilà.





Le "Louise Michel" est prêt à partir et rejoindre le "Dignité al Karama"
publié le lundi 27 juin 2011

Campagne "un bateau français pour Gaza"

Avec le "Dignité al Karama" qui a quitté la France samedi pour se rendre en eaux internationales où il rejoindra la Flottille de la Liberté, le "Louise Michel" portera la voix des Français-e-s qui dans un immense élan de solidarité internationale soutiennent la campagne "un bateau français pour Gaza", exigeant que les droits du peuple palestinien soient enfin respectés et le blocus illégal de Gaza levé.
Jo LeGuen, célèbre marin breton et membre de l’équipage, présente le "Louise Michel" :
Le Dignité al Karama au départ de France :





« Nous vous déconseillons formellement d’y aller »
publié le lundi 27 juin 2011

Elise Barthet

Il l’a dit et répété : s’il ne s’oppose pas ouvertement à l’initiative, le Quai d’Orsay met clairement en garde les ressortissants français décidés à embarquer à bord de la flottille contre "les risques sécuritaires liés à une telle entreprise". "En mer, tout peut arriver, insiste le ministère. C’est très dangereux". L’assaut lancé en 2010 par les commandos israéliens contre la première flottille s’était soldé par la mort de neuf passagers turcs.
"Il faut comprendre que la situation a évolué à Gaza depuis l’an passé. Certes, l’allègement du blocus annoncé par Israël en juin 2010 n’est pas suffisant, mais il va dans le bon sens", estime le Quai d’Orsay. Tout en appelant l’Etat hébreu à autoriser "l’ensemble des exportations de biens commerciaux et la libéralisation des conditions de circulation des personnes de et vers la bande de Gaza", Paris estime que l’acheminement par voie terrestre reste le moyen le plus sûr pour faire parvenir l’aide humanitaire aux Gazaouis.
PROTECTION CONSULAIRE
Malgré tout, les autorités ont assuré aux passagers de la flottille qu’ils pourront bénéficier d’une protection consulaire et de l’assistance des services du ministère à l’étranger."Cela s’applique à tous nos ressortissants sans discrimination, explique le Quai d’Orsay. Le problème, c’est que nous ne pouvons pas toujours en user comme nous le souhaiterions." En d’autres termes, en cas d’arraisonnement des bateaux et de détention en Israël, la réaction des diplomates "dépendra nécessairement de l’attitude des autorités locales et du comportement des militants". Dans ces conditions, aucun dispositif spécifique ne peut être prévu pour parer à d’éventuelles difficultés.
Pourtant, l’an passé, c’est précisément la question du rapatriement des passagers de la flottille qui avait posé problème et grippé les relations entre les militants français et les autorités. Thomas Sommer-Houdeville, l’un des membres de l’expédition, s’était vivement ému de la réaction de Paris après l’assaut des commandos israéliens. "Très franchement, expliquait-il dans un chat au Monde.fr, on s’est senti abandonnés (...) Ceux qui nous ont sauvés, moi et mes deux copains, ce sont les Grecs". Un témoignage évidemment mal reçu par le Quai d’Orsay, qui ne s’était pas privé de répliquer.
"UN BOUT DE TERRITOIRE FRANÇAIS EN MÉDITERRANÉE"
Les échanges entre les deux parties sont aujourd’hui plus courtois. Le comité de coordination de la campagne française a rencontré à plusieurs reprises des représentants du ministère des affaires étrangères. "Nous leur avons exposé nos objectifs et ils nous ont recommandé de ne pas y aller. Pour eux, la flottille reste une réponse inappropriée à une situation inacceptable", explique Claude Léostic, membre du comité de coordination de la campagne "Un bateau français pour Gaza".
Seulement, "nous ne sommes plus dans la même configuration qu’en 2010", estime la vice-présidente de l’Association France-Palestine Solidarité. "Les Français engagés sur la première flottille n’étaient pas très nombreux. Ils portaient un espoir. Cette fois, le mouvement incarne une volonté profonde de la société civile française de voir changer les choses. Nous sommes l’émanation des milliers de personnes qui ont soutenu notre campagne."
Par ailleurs, cette année, la délégation française a affrété deux bateaux, dont un navire qui devrait appareiller sous peu d’un port français. Pour les militants, le symbole est fort. "L’embarcation qui voguera sous pavillon hexagonal (le "Dignité-Al Karama a quitté les côtes corses samedi, ndlr) sera un bout de territoire français en Méditerranée. Le gouvernement devra en tenir compte", affirme Claude Léostic.




Voguera, voguera pas ?
publié le mardi 28 juin 2011

Elise Barthet

Accrochée à l’un des murs de la salle de conférence où s’est déroulée lundi 27 juin la réunion des différentes délégations participant à la flottille, cette image d’un bateau croisant au soleil levant sur une mer calme tiendrait-elle du mirage ?
Après des mois de campagne et de discussions, personne ne sait avec certitude d’où et quand appareilleront les dix navires qui doivent faire route vers Gaza. "Ce qui est certain, c’est que nous partirons, a assuré Dror Feiler, musicien suédois né en Israël et délégué des Juifs européens pour la paix. Les vrais magiciens ne font pas leur tour avant d’entrer en scène."

Destinée avant tout aux journalistes, la boutade a soulevé un tonnerre d’applaudissements dans la petite salle bondée et suffocante où s’étaient massés les militants. Venus pour la plupart d’Europe et des Etats-Unis, ils étaient une centaine, enthousiastes et bruyants, à clamer leur impatience à mettre les voiles. Certains arboraient des pancartes et des tee-shirts aux slogans évocateurs, écrits blanc sur noir. D’autres, parmi lesquels Jean-Paul Lecoq (député PCF du Havre) et Nicole Kil-Nielsen (députée européenne d’Europe Ecologie-Les Verts) portaient fièrement en bandoulière leurs écharpes d’élus. Emportée par l’élan collectif, la délégation américaine a entonné une version remaniée de la chanson Let It Shine. Quelque chose qui sonnait comme "All the way to Gaza, please God, let it sail" :
Face à cette turbulente assemblée, les membres du comité de pilotage de la flottille ont pris le temps de s’exprimer à tour de rôle pour réaffirmer chacun leur volonté d’en finir avec le "siège de Gaza". Un blocus mainte fois qualifié d’"illégal" et que les participants semblent bien décidés à briser malgré les obstacles qui se dressent encore sur leur chemin. "Nous sommes portés par un vaste mouvement populaire, a insisté Vangelis Pissias, de la délégation grecque. L’opération n’est pas dirigée contre l’Etat d’Israël ni contre ses citoyens, mais contre la politique d’un gouvernement qui prive un peuple entier de ses droits fondamentaux."
A en croire cet ancien leader étudiant blanchi par les années, les organisateurs ont de bonnes raisons d’être optimistes, malgré les plaintes déposées contre trois bateaux auprès des autorités maritimes. Les 5 000 tonnes d’aide humanitaire rassemblées par les différentes délégations sont d’ores et déjà en cours de chargement à bord des deux cargos censés les acheminer vers Gaza. Les dockers du Pirée se sont engagés "par solidarité" à finir de remplir les cales, malgré la grève générale qui menace de paralyser le pays à partir de mardi. "Tout est prêt pour le départ. Reste à obtenir l’autorisation des autorités grecque. Le gouvernement est sous pression. S’il nous bloque, nous trouverons bien un moyen de le contourner".
Côté français, la délégation était fière d’annoncer que le Dignité-Al Karama avait quitté L’Île-Rousse sans encombre samedi. Thomas Sommer-Houdeville a souligné que les autorités à Paris n’avaient rien fait pour empêcher le départ du navire. Chaleureusement applaudi, il a comparé le sens de la campagne "aux paroles d’une vieille chanson grecque entendue ce matin à la radio. Ça disait quelque chose comme ’Je ne suis pas un terroriste, je suis une victime de l’amour.’ C’est ce que nous apportons, l’amour et l’espoir. Ce n’est pas un hasard si nous avons appelé notre bateau The Audacity of Hope [L’audace d’espérer, nom emprunté à un livre de Barack Obama]", a renchéri Ann Wright, ancienne colonel de l’armée américaine.





Petit manuel du parfait « flottileur »
publié le mardi 28 juin 2011

Elise Barthet

La perspective d’un départ imminent a beau s’éloigner de jour en jour, les militants et les journalistes décidés à embarquer sur la flottille ont tout intérêt à se préparer aux aléas de la traversée et aux risques potentiels d’un arraisonnement musclé en pleine mer.
Comment s’organisera la vie sur les bateaux ? Pourra-t-on téléphoner ? Qui s’occupera de l’intendance et de la cuisine ? Comment se laver ? Que faire face à un militaire suréquipé ? Autant de questions auxquelles se sont efforcés de répondre lundi soir nos capitaines et les organisateurs chargés du dispositif mis en place pour assurer la sécurité aux passagers.
1. D’ABORD, S’EQUIPER
Heureusement, avant de partir, les coordinateurs de la campagne "Un bateau français pour Gaza", ont eu la bonne idée de nous adresser une liste de matériel à emporter. Liste ô combien nécessaire pour les nombreux navigateurs en herbe que nous sommes. D’abord, c’est l’évidence, mieux vaut disposer d’un tapis de sol et d’un duvet. Epais si possible pour ce dernier : nous manquons de couchettes et les nuits passées sur le pont s’annoncent fraîches. Pour compenser la faible lueur des ampoules une fois le jour tombée, l’acquisition d’une lampe frontale est également vivement encouragée.
Pendant la journée, un bon tube de crème solaire et des lunettes teintées devraient suffire. Reste l’épineuse question de la propreté. Nous disposerons d’un litre et demi d’eau claire par jour et par personnes pour nous hydrater et satisfaire à un minimum de toilette. Est-ce que cela suffira ? Il est apparemment possible de se laver à l’eau de mer à condition de se sécher très rapidement. Les moins audacieux opteront pour des lingettes ou des éponges. Sans oublier les médicaments contre le mal de mer, pour les terriens les plus bornés.
2. ORGANISER LA VIE EN COMMUNAUTÉ
Pas question de traîner sur le pont à guetter la vague. Tout le monde devra participer aux corvées. J’ai cru comprendre qu’une équipe serait dédiée aux tâches culinaires, le reste (ménage, rangement, travaux de bord en tout genre) étant réparti entre les différents passagers.
Alain Connan, le capitaine du "Louise Michel", nous a prévenus : lui et son second, Jo Le Guen, sont "les seuls maîtres à bord après Dieu, et même avant parfois". Nous ne pouvons abandonner le bateau que s’ils nous en donnent pas l’ordre. "C’est très important, précisent-ils. Trop de gens meurent noyés parce qu’ils décident de sauter du navire en cas d’avarie".
3. SE PRÉPARER A L’ARRAISONNEMENT
Les passagers grecs et suédois ont paraît-il passé plus de 11 heures à se préparer à un éventuel assaut. Un de leurs formateurs est venu lundi soir nous proposer d’en faire autant. Spécialiste de la résistance non violente, Stellan Vinthagen, a une longue expérience des arrestations plus ou moins musclées. Il a même passé plusieurs mois sous les verrous après avoir détérioré des lanceurs de missiles nucléaires sur une base américaine. Le but de l’"entraînement", si nous acceptons d’y participer, consiste à nous apprendre à réagir "en situation".
"Je doute que les soldats tirent sur nous, explique l’éminent professeur, mais ils emploieront sûrement des armes non-létales : canons à eau, grenades assourdissantes et lumineuses, des chiens peut-être..." Pour prévenir tout dérapage tragique, les passagers doivent s’engager à ne pas franchir "huit lignes rouges". En résumé, il est formellement interdit :
D’initier le contact physique avec les soldats,
De sauter dans l’eau,
De jeter des objets aux soldats,
De démarrer un feu sur le bateau,
D’utiliser les extincteurs (sauf en cas d’incendie provoqués par les soldats),
D’utiliser des objets qui pourraient passer pour des armes, (Précision : tous les bateaux sont tenus d’être équipé d’une hache en cas d’incendie et il va de soi que les cuisiniers disposent de couteaux pour préparer la pitance)
De respecter les rôles définis à l’avance au sein du groupe,
De tenter quoi que ce soit une fois que les soldats ont pris le contrôle du bateau.
Les organisateurs de la flottille veulent absolument se prémunir contre d’éventuelles accusations d’agressivité relayées par l’armée israélienne. Les plus déterminés des passagers pourront toujours refuser de se plier aux ordres. La désobéissance légère est tolérée. A bon entendeur...
    



Flottille de la liberté  N°1

"Flottille de la liberté" : les organisateurs accusent Israël de faire pression pour empêcher le départ des bateaux
publié le mardi 28 juin 2011

Nouvelobs

Les organisateurs de la nouvelle flottille internationale qui veut tenter de briser le blocus maritime imposé à la Bande de Gaza ont accusé Israël de faire pression sur plusieurs gouvernements pour empêcher les bateaux de partir, et fait état lundi d’"obstacles administratifs" en Grèce.
De leur côté, les autorités israéliennes sont revenues sur leur menace d’expulser et d’interdire de territoire les journalistes présents à bord d’un des navires de la "Flottille de la liberté II". flottille internationale qui veut tenter de briser le blocus maritime imposé à la Bande de Gaza.
Dimanche, le bureau de presse du gouvernement israélien avait envoyé une lettre d’avertissement aux journalistes participant à l’opération, affirmant qu’ils contreviendraient à la législation sur l’entrée en Israël et risquaient l’expulsion ainsi qu’une interdiction de dix ans dans le pays.
La mise en garde avait suscité l’indignation dans les rangs des journalistes étrangers et provoqué un vif débat dans les médias israéliens.
Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a affirmé qu’après avoir eu connaissance de l’affaire, il avait donné l’ordre aux autorités de trouver une formule pour les journalistes ayant l’intention de participer à cette nouvelle "Flottille de la liberté". Il n’a pas fourni de détails, si ce n’est celui de préciser qu’une exception serait faite pour les journalistes à bord d’un des navires.
"En parallèle, il a été convenu que les journalistes israéliens et internationaux" embarquent à bord des bateaux aux fins de "transparence" et de "couverture fiable des événements", ont indiqué ses services dans un communiqué.
L’Association de la Presse étrangère, qui représente des centaines de journalistes travaillant pour des organisations de presse internationales en Israël et dans les territoires palestiniens, avait fortement condamné les menaces initiales lancées par les autorités, estimant qu’ils devaient être autorisés à couvrir ces événements.
Israël souhaite éviter une répétition de l’assaut meurtrier de l’an dernier. En mai 2010, un commando israélien était intervenu contre une flottille humanitaire à destination de la Bande de Gaza, faisant neuf morts sur le navire "Mavi Marmara".
L’opération, condamnée à l’échelle internationale, avait contraint Israël à assouplir son blocus imposé au territoire palestinien contrôlé depuis 2007 par le Hamas. Israël justifie ces mesures de restriction par la nécessité d’empêcher les militants du Mouvement de la résistance islamique de faire la contrebande d’armes dans la Bande de Gaza.
La nouvelle "Flottille de la Liberté" est prête à prendre la mer "dans les prochains jours", selon le site web www.freedomflotilla.eu. qui fait cependant état de "retards" et accuse Israël de faire pression sur les gouvernements, de recourir à des manoeuvres d’intimidation auprès des défenseurs des droits de l’Homme, et de menacer des compagnies d’assurance et des entreprises de communication pour empêcher les bateaux de partir.
Dans un communiqué diffusé lundi, il réaffirme que la flottille internationale comprendra au moins dix navires, dont un bateau parti samedi dernier de L’Ile-Rousse, en Corse. Deux des navires transporteront de l’aide à destination du territoire palestiniens, tandis que les autres embarcations auront à leur bord des centaines de personnes, dont des personnalités politiques, des écrivains, des artistes, des militants et des représentants religieux.
Selon le site web, certains des navires sont confrontés à des "retards" qui auraient pour origine de fausses plaintes d’Israël, des tentatives de sabotage et des obstacles administratifs imposés par les autorités grecques en réponse "aux pressions israéliennes". "Nous appelons le gouvernement grec à ne pas devenir complice des actions illégales d’Israël en succombant à ces pressions, et à rejoindre la France" n’ayant pas fait opposition au départ du bateau.




Sabotage d’un des bateaux de la Flottille de la liberté.
publié le mardi 28 juin 2011

La campagne Un bateau français pour Gaza.

Lundi 27 juin, un des bateaux de la flottille internationale a été saboté.
Un bateau de passagers gréco-suédois a été saboté dans un port de Grèce. Les hélices ont été endommagées. Une vidéo sous-marine montrant les dégâts est visible ici :
Depuis plusieurs jours, les pressions israéliennes sur les Etats, dont la Grèce, se multiplient. Après diverses pressions et plaintes juridiques qui n’ont pas abouti car nos bateaux sont irréprochables, l’Etat d’Israël le sait et décide d’utiliser des pratiques criminelles pour empêcher le départ de la Flottille.
Notre détermination à naviguer vers Gaza reste inébranlable. D’ici peu nous prendrons la mer.
Nous condamnons ces pratiques contraires au droit. Il serait inacceptable que les Etats de l’Union européenne tolèrent cette attaque contre la Flottille de la liberté.
La campagne Un bateau français pour Gaza.



Pnina Feiler, du kibboutz à la flottille
publié le mardi 28 juin 2011

Elise Barthet

C’est la doyenne de l’expédition, mais, à 88 ans, Pnina Feiler fait certainement partie des plus enthousiastes. Ce petit bout de femme, la "Maman de Dror" comme l’appellent les autres militants, est arrivée d’Israël il y a quelques jours.
Assise sur un scooter devant l’immeuble du centre d’Athènes où se tenait la conférence de presse, elle m’assure que "contrairement à l’année dernière où elle allait trop mal", cette fois elle est suffisamment en forme pour supporter les aléas du voyage en mer.

"Et puis j’en ai vu d’autres", sourit la vieille dame. Née à Lodz, en Pologne, Pnina a migré en Palestine en 1938, à l’époque du mandat anglais. Dix ans plus tard, infirmière pendant la guerre d’indépendance israélienne, elle soignait les jeunes soldats blessés transportés à l’hôpital de Tel-Aviv. Toute sa vie, elle a pansé, apaisé, réparé. Un engagement "contre la souffrance" qui l’a poussé en 2002 à rejoindre l’organisation israélienne Physicians for Human Rights, une ONG qui réunit des médecins juifs et arabes.
"Vous savez, j’habite à Yad Hana, un ancien kibboutz, juste à côté de la ville de Toulkarem en Cisjordanie, explique-t-elle. Jesais ce qui se passe côté palestinien, j’ai appris un peu l’arabe. Je ne peux pas rester sans rien faire". Activiste de longue date, elle a même tâté de la prison en Israël. "Je suis restée trois jours enfermée, dans les années 1960, après une petite manifestation pour la libération des prisonniers palestiniens en Israël." Pas vraiment un bon souvenir...
Ce qui l’inquiète aujourd’hui, c’est qu’on "la batte" si le navire sur lequel elle doit embarquer est arraisonné par l’armée. En 2010, son fils, le compositeur et musicien suédois né en Israël Dror Feiler, avait fait les frais de son engagement dans la première flottille. Pour beaucoup d’Israéliens, il était le "traitre", l’homme à punir. "J’espère que cette fois le gouvernement se fera pousser un cerveau et qu’ils nous laisseront passer, conclut Pnina. Si nous échouons, ce sera dommage pour le peuple palestinien, mais c’est l’image d’Israël dans le monde qui en pâtira le plus".



Flottille de la liberté
Bulletin  n°14 – 12    août 2011
Communiqué AFPS Paris le 12 août 2011
Deux membres de l'Association France-Palestine Solidarité
portent plainte pour enlèvement, séquestration, piraterie et terrorisme

Deux passagers du « Dignité-Al-Karama », le bateau français arraisonné par la marine israélienne le 19 juillet 2011, ont porté plainte contre X pour "enlèvement" et "séquestration", "crime de piraterie" et "terrorisme". Claude Leostic et Jean-Claude Lefort, respectivement vice-présidente et président de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS) ont envoyé le 5 août une plainte en ce sens au bureau de procureur du tribunal de Paris.
Le « Dignité-Al-Karama », battant pavillon français, a été arraisonné le 19 juillet par la marine israélienne, à 40 milles nautiques de Gaza, alors qu'il se trouvait clairement dans les eaux internationales. Entouré par sept embarcations rapides ne battant aucun pavillon, les passagers du bateau français ont reçu l'ordre de stopper, ordre auquel ils ont obtempéré compte tenu des menaces proférées par des militaires nombreux, encagoulés et lourdement armés qui visaient les passagers, de l'utilisation de puissants canons à eau.

Une quinzaine d'hommes armés sont alors montés à bord du bateau et ont contraints les passagers à embarquer sur un des navires assaillants après que tous leurs portables aient été volés. Séquestrés sur un bateau lance-missiles, les passagers ont été emprisonnés dans des cellules gardées par des hommes armés.
Les passagers ont ensuite été transportés vers un centre de détention, où ils ont subi une fouille au corps et des interrogatoires individuels, avant d'être conduits par la force dans un lieu se trouvant finalement dans l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv où ils ont été retenus durant la nuit du 19 au 20. Tous les passagers ont été expulsés via des vols à destination de la France dans la journée du 20 juillet.
Le « Dignité-Al-Karama » est le seul navire membre de la "Flottille de la Liberté II" à avoir réussi à quitter la Grèce, suite à la décision des autorités de ce pays d'empêcher la flottille d'appareiller pour Gaza. Son objectif était de de briser le blocus illégal de Gaza et d'acheminer directement de l'aide humanitaire à la population de Gaza. Ce bateau est toujours retenu dans le port israélien d'Ashdod.
 


Flottille de la liberté
Bulletin  n°15 – 30    août 2011
Premiers éléments de bilan de la campagne française
27/07/2011 – collectif national


La campagne française a été initiée dès l’été 2010, par le « Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » et « la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine ». Menée démocratiquement et en toute transparence, elle a reçu le soutien et l’adhésion de nombreuses associations et organisations ainsi que de très nombreux collectifs nationaux, régionaux et locaux.
Elle s’est inscrite dans une campagne internationale, composées de coalitions d’une vingtaine de pays engagées dans la Flottille 2, un an après la première Flottille en 2010. Cette dynamique a permis que se crée un front international élargi contre le blocus illégal et inhumain de Gaza.
Elle a eu un large écho dans la société palestinienne, aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie.
Un événement sans précédent dans l’histoire déjà longue de la solidarité avec les Palestiniens
La campagne française constitue un événement sans précédent dans l’histoire déjà longue de la solidarité avec les Palestiniens dans notre pays. Largement rassembleuse, elle a réuni des forces citoyennes d’opinions diverses et de toutes générations.  Elle a bénéficié du soutien de personnalités, d’organisations, d’élus français et européens, de collectivités territoriales, bien au-delà de ceux qui se mobilisent habituellement dans les actions en faveur de la Palestine.
Pendant plusieurs mois, des collectifs locaux se sont impliqués avec détermination dans des initiatives de collectes sur les marchés, dans les quartiers populaires et les universités. Ils ont multiplié les débats de proximité sur la situation de Gaza et des Palestiniens. Nous saluons tous ces efforts militants, qui ont permis à de simples citoyens de se sentir concernés et impliqués dans la mobilisation nécessaire pour mettre un terme au blocus total qui frappe Gaza. Rappelons que ce blocus a aussi pour conséquence l’absence de liberté de circulation pour les Palestiniens entre la Cisjordanie et Gaza.
Cette mobilisation exceptionnelle a permis de collecter 700 000 euros, auprès d’un nombre très large de donateurs : 95 % des dons viennent de particuliers et 85 % sont inférieurs à 100 euros. Cette mobilisation a permis à la campagne française d’engager deux bateaux, le « Louise Michel » et « Le Dignité-Al Karama », dans la Flottille internationale.
Le « petit Poucet des mers »
Cette deuxième Flottille a du faire face à une stratégie israélienne puissante visant à étendre le blocus de Gaza à l’ensemble de la Méditerranée. Elle a bénéficié du soutien incroyable, mais particulièrement appuyé, du gouvernement grec soutenu par l’Union Européenne, le Quartet et le secrétaire général de l’ONU. Le gouvernement grec a mis en œuvre, pour le compte du gouvernement israélien, un inimaginable blocus des bateaux de la Flottille dans ses ports, violant ainsi ouvertement et froidement le droit de libre circulation et la Convention des droits de la mer.
Harcèlement administratif et sabotage ont neutralisé les bateaux et ont permis au gouvernement israélien d’annoncer avec « fierté », le lundi 4 juillet, que la Flottille internationale était morte : il a d’ailleurs remercié pour cela les différents gouvernements, spécialement le gouvernement grec… Quelques jours plus tard, le blocus se déployait également dans les aéroports européens en bénéficiant des mêmes complicités.
Dans ce contexte inédit, le fait que le bateau français, « Dignité-Al Karama », ait réussi à prendre la mer le 4 juillet a jeté la consternation parmi les partisans du blocus. Réalisant un véritable périple pendant deux semaines, il a finalement, avec à son bord des militants internationaux et français, atteint les eaux internationales à quelques miles de Gaza ! Il a démontré ainsi que la Flottille n’avait pas renoncé et que la stratégie israélienne soutenue par toutes ces forces au niveau mondial et européen pouvait être mise en échec. Pendant deux semaines, ce « petit Poucet des mers », symbole de la Campagne française et de la Flottille internationale, a tracé sa route vers Gaza, porteur de la solidarité internationale contre le blocus.
C’en était véritablement trop pour le gouvernement israélien ! Il a, avec des moyens considérables et totalement disproportionnés, arraisonné le mardi 19 juillet, dans les eaux internationales et donc en toute illégalité, le « Dignité-Al Karama. Cet arraisonnement s’est fait en déployant cinq bateaux militaires et sept bateaux commandos - 150 soldats - contre un petit bateau de plaisance de 16 mètres avec 16 personnes à bord ! Il a été l’expression de la démesure israélienne contre ce qui constitue à ses yeux la menace numéro un : la mobilisation citoyenne porteuse du droit comme facteur essentiel de la solution aux problèmes que connaît le Proche-Orient.   
Un impact médiatique fort et international
La campagne a eu un impact médiatique fort et international. La couverture médiatique a été constante depuis le début de la campagne, notamment dans la Presse quotidienne régionale. Plusieurs centaines d’articles, dépêches et interviews ont été publiés dans le monde, notamment en Egypte et en Tunisie. La page Facebook de la campagne a été une des plus consultées en France. Le nom des deux bateaux et de notre campagne sont connus partout dans le monde. Tout cela a permis que, pendant six mois, la question du blocus de Gaza revienne dans l’actualité brisant ainsi mondialement le silence dans lequel veut l’enfermer le gouvernement israélien. La campagne a trouvé un écho médiatique inédit qui a fait perdre à Israël la « guerre de l’image ». 

Pas de condamnation de l’arraisonnement par la France
Le gouvernement français quant à lui, a réaffirmé officiellement et à plusieurs reprises que le blocus de Gaza devait être levé. Pour autant, il n’a eu de cesse de mettre en garde toute participation de ressortissants français à cette Flottille, donnant ainsi raison par avance à l’intervention israélienne. Il a, certes, apporté l’aide normale du Consulat pour rapatrier les passagers. Mais il n’a pas condamné l’arraisonnement, pas plus qu’il n’a protégé un bateau battant pavillon français victime d’un acte de piraterie, non plus que ses passagers littéralement kidnappés par l’armée israélienne dans les eaux internationales.
La lutte contre le blocus de Gaza est entrée dans une nouvelle étape positive
La lutte contre le blocus de Gaza est ainsi entrée dans une nouvelle étape positive. Malgré l’arsenal politique, médiatique et militaire déployé par le gouvernement israélien, de plus en plus de citoyens dans le monde n’acceptent pas ce déni de justice et du droit international que constitue ce blocus de la bande de Gaza dont souffre depuis plus de 4 ans les 1,5 millions de Palestiniens. L’incroyable épopée du « Dignité-El Karama » a clairement démontré à la face du monde que la légitimité était du côté de ceux et celles qui s’engagent contre ce blocus et non pas du côté du gouvernement israélien.
La Campagne « Un bateau français pour Gaza », a pris des engagements durables de mobilisation en lien avec les associations partenaires de la bande de Gaza. Nous avons la responsabilité de poursuivre et d’élargir cette campagne : les Palestiniens ne doivent plus subir ce blocus qui n’est en rien allégé contrairement aux dires israéliens et autres. 
Toute cette campagne donne de l’espoir aux Palestiniens et leur montre qu’ils ne sont pas isolés et qu’au contraire c’est la politique israélienne qui l’est de plus en plus aux yeux des peuples du monde.
La Campagne « Un bateau français pour Gaza » n’a pas dit son dernier mot ! Elle va poursuivre son travail et son engagement citoyen, en lien avec la Flottille internationale.
Sans attendre, des démarches juridiques vont s’engager :
- intervention auprès du gouvernement français pour qu’il prenne ses responsabilités et exige que le bateau « Dignité-Al Karama » soit restitué sans délai tandis qu’il a été illégalement astreint dans le port d’Ashdod ;
- intervention juridique contre le gouvernement israélien pour l’arraisonnement dans les eaux internationales du bateau et le kidnapping de ses passagers ;
- intervention juridique auprès du gouvernement grec pour que le bateau « Louise Michel », toujours bloqué au port du Pirée, soit libre.
Le blocage des bateaux a entraîné des dépenses importantes, notamment en frais juridiques,  qui s’ajoutent à l’achat des deux bateaux. Les fruits de la collecte ont été utilisés. Un bilan financier précis sera communiqué, dès la rentrée pour rendre compte en toute transparence aux organisations, aux collectifs et aux donateurs qui se sont impliqués.
Notre indignation reste entière et notre détermination à poursuivre et élargir encore la mobilisation française et internationale contre le blocus de Gaza et pour la reconnaissance des droits des palestiniens.

Nous appelons à rester mobilisés pour, ensemble, prendre de nouvelles initiatives : la légitimité et le droit sont de notre côté ! Nous briserons le blocus de Gaza ! 




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