jeudi 22 mars 2012

L'imposture sioniste




« Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec  Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis mais en quoi cela les intéresse-t-ils ? Notre Dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Auschwitz, mais est-ce de leur faute ? Ils ne voient qu’une chose : nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ? »

Déclaration de Ben Gourion (premier, Premier ministre israélien) en 1948  à la « Maison Rouge » siège général de la Haganah. Groupe armé juif, embryon de la future armée israélienne.   



Entre 1920 et 1921.  Les aspirations arabes sont systématiquement bafouées. La conférence de San Rémo de 1920 instaure dans différentes régions  du Proche Orient des « mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination. La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué par la Société des Nations, au mépris de l’article 22 qui fait obligation au Mandat d’obtenir l’accord de la population palestinienne… (Juifs, Musulmans, Chrétiens)

La Société des Nation (SDN) attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule  « qu’une Agence juive appropriée serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif et aux intérêts de la population … L’organisation sioniste sera reconnue comme étant cette Agence » !
Les dispositions de cet article ont permis à l’Agence juive d’être un Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son service de renseignements.
De plus d’après A. Koestler "tous les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles, l’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyau de la future armée israélienne".  Le premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de l’intérieur du gouvernement britannique, est Juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’agence Juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration mandante.  




Nous sommes en 1973. Israël continue d’occuper et de coloniser le Sinaï et le Golan Syrien. Sure de son impunité, elle ne voit survenir l’attaque syro-égyptienne du « Kippour » (6 octobre 1973), qui sera repoussée avec l’aide d’un pont aérien américain… Les trois pays acceptent une résolution de cessez le feu soviéto-américainne (22 et 24 octobre).
 L’Egypte s’acheminera ensuite vers une paix séparée (1979) et l’alignement sur la diplomatie américaine, au détriment des droits des Palestiniens. La Syrie refusera ce compromis et le paiera par l’annexion du Golan par Israël (1981) et sa mise à l’écart par les puissances occidentales. Mais dans la guerre de 1973 et la suite, les deux pays n’ont eu que des visées nationales, et les ont soldées sans considération pour le Peuple de Palestine.
A la fin des années 70, l’URSS autorise une certaine émigration juive, au total 130 000 juifs émigrent, avec un maximum en 1979. Autorisés, dans les aéroports de transit (Vienne, Rome) à choisir leur pays d’accueil, la grande majorité opte à cette époque pour l’Amérique. A la fin des années 80, l’émigration est à nouveau permise. Israël vote la suppression des stations de transit en Europe, tandis que les USA limitent l’immigration russe. Aussi de 1988 à 2002, 950 000 russes s’établissent en Israël, dont près de la moitié se disent non juifs. Le renouveau du judaïsme russe conduit maintenant à des retours vers la Russie…  

« Dans l’activité exercée par les émissaires sionistes, nous voyons une certaine tension inhérente à l’attitude sioniste envers la "Galout" [Juifs hors de Palestine]. Etant donné que le sionisme idéologique ne croit pas, à long terme, à la survie de la vie juive hors d’Israël, ces shlihim [émissaires] sionistes qui sont envoyés d’Israël pour travailler dans les communautés juives de Diaspora et qui s’investissent dans le travail éducatif et culturel. Cependant ces shlihim s'investissent aussi dans des réunions ou mini conférences où ils tentent faisant référence aux pogroms ou à la Shoah de convaincre leurs auditeurs du bien fondé de la politique sioniste, qu'Israël applique en Palestine.  »
Steve Israël, « Les relations Israël-diaspora », cours du Département d’éducation sioniste juive :  http://www.jafi.org.il/education/100/french/concepts/isdias08.htlm

Début 2009 on me recommanda d’aller voir le film : Milh Hadha Al-Bahr  (Le Sel de la Mer) réalisé par Anemarie  Jacir.  
Synopsi : Soraya, 28 ans, née et élevée à Brooklyn, décide de rentrer s'installer en Palestine, le pays d'où sa famille s'est exilée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah. Sa route croise alors celle d'Emad, ce film retrace son épopée à travers la Cisjordanie et Israël pour tenter de récupérer l’héritage de son Grand-père gelé à dans une banque à Jaffa mais elle se heurte au refus de la banque. Ensemble ils tentent de retrouver les villages qui remplissaient les rêves de leur enfance et qui n’existaient plus. Emad ne rêve que d’immigrer aux Etats-Unis alors qu’elle ne rêve que de pouvoir rester.
Bien, à la sortie un débat était organisé par Amnesty International (Alsace) sur, disaient-ils, le film. Dans les faits un « émissaire » se disant médiateur du gouvernement israélien dans les territoires occupés ! Il commença sont exposé  par les « Pogroms » qui s’étaient déroulés en Russie et enchaîna par la « Shoah ». Comme je me levais pour partir, il me pria d’attendre. Je lui répondis que s’il veut parler des pogroms et de la Shoah je n’ai aucun problème la dessus, que s’il veut parler de la Naqba et de l’épuration ethnique de la Palestine je n’ai là non plus aucun problème pour en parler, mais faire l’amalgame des deux relève de la manipulation.
  Les Arabes refusent la décision de l’ONU sur le partage de la Palestine. En effet, les  populations concernées ne furent consultées, comme l’exigeait l’article 22 de la charte et tel que le stipulait la convention sur le le mandat. Mandat que la Société des Nations accorda aux britanniques ?
Dans ces conditions pourquoi prendre  comme prétexte le refus des pays Arabes ? Sans compter le caractère injuste et léonin de la partition.
Théodore Herzl, intellectuel conservateur de l’empire Austro-hongrois publie « L’État des Juifs »  -un essai sur la question juive- faisant référence aux persécutions et violences anti-juives en Europe principalement de l’Est. Il en résultait un afflux de Juifs dans les autres pays et l’Autriche, passage presque obligé pour ces réfugiés, du faire face à ces populations d’où l’idée pour Herzl de palier à cet exode. Séparant les classes auxquelles il était bien attaché, Herzl s’inspire des sociétés de colonisation capitalistes comme Léopold 1er au Congo, Cecil Rhodes en Rhodésie… pour son projet il rêve déjà d’épuration ethnique… 
Ne déclarait-il : « Inciter la population démunie à traverser la frontière en la privant d’emploi… le processus d’expropriation et le retrait des pauvres doivent être menés discrètement et avec circonspection. »                      
Théodore Herzl, parlant des Arabes de Palestine, Notes complètes, 12 juin 1895.
Qui est cet Herzl pour parler des pauvres comme d’une maladie ? Cela prouve au moins que rien n’arrive par hasard ! Il avait, par conséquent, dès 1896 l’idée de ce qu’allait devenir d’après lui la Palestine. Il jetait les bases su sionisme tel que nous le vivons aujourd’hui. Organisations Créées ad hoc, démarches préparatoires visant à justifier d’un point de vue légal ce qui aujourd’hui est illégal. Pour moi c’est très clair. C’est exactement le procédé israélien d’aujourd’hui, avec une légère différence c’est qu’Israël justifie ses crimes y compris illégaux. Comme par exemple les représailles suite à une action violentes palestinienne qui elle-même faisait suite à une provocation israélienne ou à une suite d’harcèlements devenus insupportables.  Néanmoins lorsqu’on est au fait des événements on s’aperçoit que ces représailles ne le sont pas, mais quelles font parti d’un processus logique mûrement réfléchi (Provocation, représailles.) visant à opprimer encore et toujours.

Au premier congrès sioniste de Bâle le 19 août 1897. Herzl définit son objectif pour la création du « Foyer juif en Palestine garanti par le droit public »  il recommande :
1.     L’encouragement systématique de la colonisation de la Palestine par l’établissement d’agriculteurs, d’artisans, et d’ouvriers juifs. Mais ne demandait l’immigration des riches Juifs.
2.     L’organisation et fédération de tout le judaïsme au moyen de sociétés locales et de fédérations générales dans la mesure où le permettent les lois.   
3.     Le raffermissement du sentiment juif et de la conscience nationale du peuple juif.
4.     Des démarches préparatoires  afin d’obtenir des gouvernements le consentement nécessaires pour atteindre  le but du sionisme. Ces quatre recommandations contiennent les composantes de toute l’histoire du sionisme réel : colonisation, création d’une société de remplacement excluant la population arabe, organisation mondiale du sionisme, lobbying permanent des puissances capitalistes.

 « À l’extérieur on a coutume de croire qu’Israël est presque vide ; rien n’est cultivé ici et que quiconque veut acheter de la terre n’a qu’a venir et acheter selon ses désirs. En réalité, la situation n’est pas celle là. Au travers du pays il est difficile de trouver de la terre cultivable qui ne soit pas déjà cultivée. » (…) « Si, un jour, la vie de nos fiers juifs en Palestine se développe au point de refouler les habitants du pays sur une petite ou une grande échelle, alors ces derniers ne céderont pas facilement leurs places… »
Ah’ad Ha-am, philosophe Russe, commentant sa première visite en Palestine en 1891.

Si nous ne respectons le Droit international, si certains gouvernements se croient au dessus de lui, non seulement c’est un laissez-passer aux autres despotes de la Terre, mais encore on n’est pas loin de la horreur, du chaos.
Israël n’a pas respecté une seule des résolutions de l’ONU depuis 1948, en fait depuis sa création, ce sont plus de soixante condamnation qu’Israël a jugé utile de ne pas observer, sans compter toutes celles qui ne sont arrivés jusqu’au vote par le veto américain. Si l’occident avec les USA et L’Europe chantres de la démocratie à l’origine du Droit international et des Droits de l’homme nous soutenons ces gouvernements, il ce n’est fini de notre Histoire.
Si la France à la particularité exemplaire, dans l’échiquier mondial, l’initiateur en 1789 de ce que sont les Droits de l’Homme aujourd’hui. Si la France  qui a vu naître René Cassin, l’homme le plus important dans la rédaction de la Déclaration Universelle des Droit de l’Homme,  refuse l’application de ces Droits la France n’est  plus la France à la rigueur un amalgame d’intérêts divers !  Le rôle de la France n’est pas de soutenir des crimes contre l’humanité, ce n’est pas la vocation universelle qu’elle s’est elle-même donnée.  Aujourd’hui par le gouvernement Sarkozy  la France à renie son histoire. D’un point universel mais aussi national.

600 ans avant Jésus-Christ les religions s’étaient chargées de répondre à toutes les questions que les hommes se posaient. Ces explications se transmettaient de génération en génération sous la forme de mythes.  Un mythe est un récit sur les dieux qui voudrait expliquer les phénomènes naturels et humains.   Les philosophes ont aussi une conception mythique du monde. Des philosophes, des intellectuels échafaudent des conceptions pour expliquer ce que l’homme ne comprend pas toujours, et en ce qui concerne les philosophes juifs ces conceptions se confondent avec l’histoire !
Je poursuis : Les sionistes prétendent, ou du moins  c’est le mythe par lequel bon nombre de juifs se sont laissé séduire, qui est celui de «  La Terre promise par Dieu ! » excusez du peu. Dieu est une être spirituel, comment un être spirituel peut-il accorder un bien  matériel ?   La réalité qui voudrait que les juifs aient droit à la Terre promise  parce que donnée par Dieu est un mythe. Ce mythe ne s’explique pas autrement que par la volonté de donner un cadre religieux/historique devant rallier la communauté toute entière. Les religieux au congrès des Rabbins de France qui eut lieu à Strasbourg en 1936, suite aux événements de « Nuremberg » donnèrent l’impulsion définitive au sionisme. Aujourd’hui encore cette prise de position qui se voulait au départ humaine, c’est transformé en une rapine, épuration ethnique, spoliation sans que ces mêmes autorités interviennent pour réorienter leur discours dans le vrai sens humaniste. Ce qui me fait dire qu’il y a des religieux complices des crimes sionistes. (D’après des juifs, le Pape Pi XII chef spirituel des Catholiques se serait, par son silence pendant la Shoah, rendu coupable de complicité). Pourquoi dans ces conditions devrions-nous faire abstraction de la complicité, que représente aussi le silence des instances rabbiniques sur les crimes sionistes ? 
Dans l’armée israélienne des rabbins endoctrinent des jeunes soldats qui s’avèrent être les plus fanatisées ! Ces mythes élevés au rang de vérité absolue par une partie de la communauté ainsi fanatisée nous permet de comprendre pourquoi la plupart d’entre eux refusent d’admettre que le terrorisme islamiste prend son comburant dans le conflit israélo-palestinien.      (Comburant : corps qui en se combinant avec un autre donne lieu à la combustion de ce dernier.)

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