jeudi 12 avril 2012

L’Agression de l’Irak


La coalition qui a agresse l'Irak  n'avait obtenu l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU. Par conséquent cette agression, qualifié de guerre par les agresseurs est illégale. Qui sommes-nous pour nous autoriser à balayer ainsi le Droit international dont nous nous sommes nous-mêmes librement dotés ? C’est le principe du concept « axe du mal » inventé par  David Froom, (conseiller juif de l'administration Bush ) qui permit d’attaquer l’Irak et cette dernière manipulation à permis d’attaquer Gaza déclarée « entité hostile ». Même si Israël à utilisé l'argument du trafic d'armes qui   passaient par les tunnels souterrains. En effet, des armes de point ont pu faire l'objet du trafic, mais croyez-moi, les avions F16, les Hélicoptères Apaches, les engins blindés de toutes sortes de toutes catégories, je vous l'assure  ne sont pas passés par les tunnels. Parole de Scout...  




Nous savons tous, que Saddam Hussein a massacré la population Kurde irakienne. Cependant, il l'a fait, avec les armes chimiques que nous occidentaux lui avons vendu.

Néanmoins, rappelons-nous, les raisons officielles employées pour tenter de légitimer cette agression, étaient l’affirmation mensongère de l’administration Bush mettant en avant les armes de destruction massive que possédait l’Irak et que pourtant Scott Ritter ancien GI et inspecteur des Nations Unies pour le désarmement de l’Irak de 1991 à 1998 affirmait : « qu’en Irak il n’y avait pas d’armes de destruction massive ». Que tout l’outil de production avait été détruit  et que même si Saddam avait réussi à en cacher une partie, fusse-t-elle importante, elles étaient devenues inertes. En effet, les armes chimiques que détenait l’Irak devenaient inertes après cinq ans. De 1991 à 1998 il s’est passé 7 ans. Scott Ritter et Williams River Pitt analysent les raisons d’une guerre annoncée contre l’Irak par l’administration Bush et soulignent l’absence totale de liens entre Al Qaida et Saddam Hussein (par ailleurs cible d’Oussama Ben Laden, comme de Georges Bush) Scott Ritter et Williams River Pitt démontrent pourquoi un changement de régime, appelé de leurs vœux par Bush, Blair et Israël, est absurde et ne conduirait pas nécessairement à la démocratie dans un pays divisé depuis des siècles.

Les conseillers sionistes de l’administration Bush considèrent Israël comme le 51e Etat US.  Ils font partie des « Faucons » ces hommes politiques nommés ou élus favorables au règlement des conflits par la manière forte. Pour ces faucons, gardiens des intérêts israéliens, le changement de régime en Irak avait le double avantage : de se débarrasser d’un ennemi qui apportait une aide économique aux familles de kamikazes palestiniens tout en avertissant les pays Arabes du risque que représentait  d'apporter de l'aide à la résistance palestinienne. 

Désormais Israël ne pourra se maintenir au Proche-Orient qu’en employant la manière forte, dans un affrontement permanent, que nous savons tous n’apportera, ne peut pas apporter la paix. Israël en soumettant, en terrorisant les population hostiles à sa politique, ne fait qu’apporter la preuve de son impuissance. Cependant cette vision des choses est aussi un suicide annoncé. La brutalité avec laquelle Israël soumet les Palestiniens est un signe évident de faiblesse. Du sempiternel leitmotiv de l’appartenance d’Israël au judaïsme est un aveu flagrant de cette faiblesse.  
Il me semble que si les sionistes avaient respecté  le peuple qui les accueillait, ils auraient pu, j’en suis sur, former un Etat libre démocratique où les trois religions monothéistes auraient pu coexister en bonne intelligence, et à l’abri des hommes cupides nés pour thésauriser et incapables de résister à leur ego surdimensionné. 
Le dogme sioniste n’aurait pas été respecté, néanmoins les juifs rescapés des camps de la mort auraient, selon leurs vœux, vécu en paix sur leur « terre promise ». Même si le premier but du sionisme, n’était pas celui d’y abriter les juifs persécutés, mais de faire la reconquête de cette Terre et en faire une terre exclusivement juive, ce qu’elle n’a jamais été.

Les terroristes islamistes tuent des civils  et c’est pour cela que l’on les qualifie de terroristes. Comment devons-nous qualifier les occidentaux qui tuent aussi des civils ! Des bienfaiteurs de l’humanité ?

Mais comment devons-nous qualifier les occidentaux qui fomentent des guerres pour des intérêts économiques, pour des raisons, aussi, électoralistes comme se fut le cas à Gaza. Tuant de civils innocents pour faire démonstration de leur force ? Comme si le degré de civilisation résidait dans la quantité et la qualité de l’armement que l’on possède ! Je le redis et le répète. Israël ne pourrait pas se comporter comme il le fait s’il n’était soutenu par l’organisation sioniste mondiale et les dirigeants cupides, qui se laissent acheter.  La tentative de manipulation voulant justifier le crime de guerre à Gaza ne peut ou ne devrait tromper personne de sensé. La coalition occidentale fit la preuve éclatante de force et de sa stupidité. En Irak l’Amérique préserva le Ministère du pétrole et laissa piller le Musée national où 6 000 ans de civilisation humaine nous attendent !

Ce jour 18 mai 2009, les informations rapportaient l’entretien entre Barak Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu où il ressortait, dans un premier temps, que Netanyahu ne voulait pas d’Etat palestinien, Obama oui. Dans un deuxième temps la position israélienne se transforma  en exigence impérative de pourparlers visant à faire accepter à l’autorité palestinienne la vocation Juive de l’Etat d’Israël, comme si les Palestiniens avaient le pouvoir d’imposer quoi que ce soit à qui que se soit. Non, cette énième tergiversation -qui ne trompe personne de sensé- vise à faire reculer le moment où Israël sera mis face de ses responsabilités et se donner le temps en attendant de continuer à coloniser, emprisonner, démolir, emmurer […]

Le monde libre ne peut pas abandonner les juifs.
Bien sur que non, personne ne les abandonne. La Preuve si besoin est que les juifs font partie intégrante du processus démocratique des pays qui les abrite, sans restriction aucune et cela malgré les décisions en faveur du sionisme qu’ils y prennent et le soutien inconditionnel d’une partie de la communauté juive à Israël. Mais plus largement je pense que c’est aux juifs eux-mêmes, tel que le fait Pierre Stambul, d’asseoir clairement leur appartenance au Droit international, à la justice.  C'est sans doute ce soutient inconditionnel de la plupart des juifs qui initie l'antisémitisme que les juifs ressentent. On appelle cela : paranoïa, qui se traduit par une auto-culpabilisation en rapport avec nos propres actes.    

D’ailleurs d’un point de vue humain c’est bien la société qui se mobilise contre ces injustices et l’attitude de nos gouvernants face à ce qu’il convient d’appeler un massacre est inconvenante  pour ne pas dire grossière. L’Europe, plus exactement les gouvernements européens ont soutenu Israël dans son crime de guerre à Gaza en pensant soutenir et cela  contre toute logique humaine un peuple en danger ! C’est  exactement l’argument qu’ils se donnent à eux-mêmes, c’est dire l’absence d’état de conscience de ces gouvernants-là. C’est très grave.

En ce qui concerne les camps de concentration nous Sommes tous d’accord pour dire que : concevoir une telle entreprise, le projet des camps, les construire, prendre tant de peine pour les aménager, les gérer, les entretenir, et pour y amener depuis les villes, les villages le carburant humain…  Comment pouvait-on  songer à appeler cela une erreur ?    Bien sur en novembre 1943, les autorités allemandes avaient fusillé à la mitraillette trente-six mille juifs de Lublin. On les avait fait descendre dans des gigantesques fosses et massacrés au son amplifié d’une musique de danse. Pourtant l’entrée du camp omet de préciser ce qui le caractérise. En quelque sorte : une manipulation caractérisée, un oubli !
Nous pouvons parler de la Shoah, je suis le premier à dire quelle est la référence en matière de Génocides. Que les êtres humains dignes de ce nom ne doivent plus le permettre.  Nous pouvons aussi parler de la Nakba et du conflit israélo/Palestinien, mais, il me semble que faire l’amalgame des deux, défendre la politique sioniste par l'utilisation du génocide des juifs par les nazis,  relève de la manipulation la plus extrême. 
Un crime ne peut justifier un autre crime.  Dans ces conditions pourquoi nos élus le font ? Pourquoi pensent-ils être dans le droit, justifiant un crime par un autre crime ?

Les craintes qu’a pu faire  naître la Shoah et les peurs incontrôlées de l'antisémitisme sont compréhensibles. Le sionisme joue  et abuse de ces peurs. Quel meilleur exemple : Dans les commémorations, les anniversaires rendant hommage aux victimes juives du nazisme sont présents des officiels israéliens coupables de crimes de guerre, de terrorisme, ou pouvant être qualifiés comme tel. Cette fusion de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale et le conflit israélo/palestinien permet de combiner le Génocide juif et le Nettoyage ethnique de la Palestine et d’obtenir l’adhésion du judaïsme mondial à la cause sioniste.  Le sionisme sait que tant que les juifs du monde auront la crainte d’un retour possible des crimes commis à leur encontre, le sionisme pourra continuer à légitimer les siens.


Cette attitude est, il me semble, suicidaire du fait même qu’on ne peux pas croire que crimes puisent se justifier mutuellement. Cela, même qu’il faille reconnaître, la Shoah comme étant la référence en matière de crimes contre l’humanité.  Il y a eu aussi la traite des Noirs, l’extermination des peuples originels d’Amérique (Nord et Sud), les Aborigènes d’Australie … Tous ces crimes dont l’Occident s’est rendu coupable et que je considère aussi comme l’horreur absolue. L’Occident ose s’ériger aujourd’hui en redresseur de tords et oublie qu’il est le plus grand criminel de la terre.
 
Celui par qui les antagonismes se déclenchent.
  
Y compris dans la société israélienne des intellectuels, des historiens, des cinéastes ne sont plus d’accord avec le sionisme. Le sionisme est plus encré, plus fanatique en dehors d’Israël (USA/France) qu’il ne peut l’être dans ses frontières, même qu’il faille reconnaître quelles sont à géométrie variable et encore minoritaire : Ce qui est le plus frappant chez Avi Mograbi (cinéaste israélien) dans : « Pour un seul de mes yeux »  c’est quand il perd son calme face à la brutalité des soldats qui refusent de laisser passer les enfants. Un peu comme quand Jacques Chirac admonesta le service d’ordre israélien afin que ce dernier laisse les Palestiniens l’approcher. Cyril Neyrat dit de lui : « c’est justement parce que Mogravi ne reste pas à sa place que la séquence est forte et nécessaire. Toute son œuvre est une machine de guerre contre la tyrannie du « point de vue » de la « pensée unique » sans se laisser avaler par l’imperméabilité inculte.
Sans doute ; Mogravi a-t-il retenu  de ses études de philosophie et artistiques que le sujet unique de la représentation perspective n’était pas la seule forme subjective possible.  

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