mercredi 27 juin 2012

Gaza, cinq ans de blocus


Gaza, cinq ans de blocus : 
la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine demande au Président de la République de tenir ses engagements

La bande de Gaza vit depuis 1991 une politique d’enfermement qui s'est transformée en 2006 en un blocus, devenu presque total en 2007. Depuis 5 ans, le territoire palestinien, qu’occupe toujours Israël, subit un isolement dramatique et ne survit que grâce à l’aide internationale et au système des tunnels. La population se voit ainsi infliger une punition collective illégale selon le droit international. François Hollande en tant que candidat s’était engagé à obtenir d’Israël « des mesures d’allégement » afin d’aboutir « à la levée du blocus ». Paris le 14 juin 2012.

Informations sur la Bande de Gaza

Le nombre de camions entrant dans la bande de Gaza équivaut à seulement 35 % de ce qui rentrait début 2007 (avant le renforcement du blocus) et ne concerne en majorité que des biens de consommation Presque aucune exportation n’est possible. 35% des terres agricoles sont inaccessibles. En mer, les pêcheurs ne peuvent aller au-delà d’une zone de 3 miles nautiques. Le chômage est l'un des plus élevés au monde et plus de 75% de la population reçoit de l’aide internationale. L’ONU affirme que « la majorité de la population continue de souffrir d’insécurité alimentaire et reste gravement dépendante de l’assistance humanitaire ».

Seul lien régulier avec l’extérieur, les tunnels. Ils ont en 2012 fourni deux fois plus de matériel de construction que le point de passage de Kerem Shalom entre la bande de Gaza et Israël et sont le premier facteur d’amélioration de l’économie gazaouite entre 2010 et 2011.

Le blocus de la bande de Gaza, dans la mesure où il s'applique à l’ensemble des habitants pour des crimes qu’ils n’ont pas commis personnellement, constitue une « punition collective », violation flagrante du droit international humanitaire dont le respect s'impose pourtant à Israël.

La majorité des États membres de l'ONU a condamné à maintes reprises le blocus de Gaza. En France, le ministère des Affaires étrangères a appelé à un « changement fondamental de politique des autorités israéliennes vis-à-vis de Gaza » et l’ensemble des partis politiques est favorable à la levée de ce blocus. Dans sa réponse au questionnaire de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, François Hollande a déclaré que « les autorités israéliennes doivent prendre des mesures d’allégement et aboutir à la levée du blocus qui pèse si lourdement sur les conditions de vie de la population, dans des conditions garantissant la sécurité d’Israël ».

La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine agira pour que cette intention devienne une politique. Aujourd’hui la colonisation en Cisjordanie et le siège de la bande de Gaza, outre qu’ils sont des violations du droit international, sont autant d’entraves au développement économique et social des Territoires palestiniens et à la construction d’un véritable Etat indépendant.

Le Temps
05.06.12

Le BIT s’en prend aux colonies israéliennes
Le Bureau international du travail dénonce les conditions de travail des Palestiniens. Son rapport a de quoi alimenter la polémique ouverte en Suisse par Migros
Voilà plus de trente ans que l’exercice se répète. Depuis le début des années 80, le Bureau international du travail (BIT) entreprend une «mission de haut niveau» dans les territoires palestiniens, afin de rendre compte des innombrables difficultés rencontrées au quotidien par les travailleurs arabes sur des terres occupées par Israël. Cette année, pourtant, le rapport rendu lundi par le BIT peut aussi alimenter en Suisse le débat créé par la décision de Migros d’étiqueter de manière différenciée les produits provenant des colonies de peuplement israéliennes.
Les experts du BIT, bien sûr, ne se prononcent pas sur ce cas particulier. Mais ils éclairent d’une lumière inédite cette question qui a fait dire à l’ambassade d’Israël à Berne sa «tristesse» et son rejet de voir «isolés» les produits provenant des colonies par rapport aux «autres produits israéliens».
Certaines de ces colonies, disséminées en Cisjordanie, regroupent parfois de vastes zones industrielles, ou des entreprises agricoles. ­Elles sont situées au-delà de la ­ «ligne verte», internationalement reconnue comme la frontière de l’Etat hébreu.
Or, si le traitement des travailleurs est un critère pertinent, alors les colonies israéliennes peuvent bel et bien être considérées comme un cas à part. Le BIT rappelle ainsi que, du fait de leur statut particulier, ces colonies sont ­régies par… la législation jordanienne de 1967 en ce qui concerne les Palestiniens. Un dispositif légal antérieur à l’entreprise de colonisation qui, on l’imagine, n’est pas particulièrement favorable en matière de droit du travail et qui ne s’applique d’ailleurs pas aux colons israéliens eux-mêmes. Le BIT évoque à cet égard «les mauvais traitements et l’exploitation» subis par les Palestiniens s’ils veulent conserver leur emploi.
«Les colonies sont sous l’autorité des militaires, insiste Kari Tapiola, l’un des auteurs du rapport. Et de facto, il n’y a pas de contrôle pour mettre les conditions de travail en adéquation avec des attentes décentes.»
Officiellement, le fait de travailler dans les colonies est interdit par l’Autorité palestinienne. Les travailleurs arabes sont pratiquement considérés comme des «traîtres» par leurs concitoyens, puisqu’ils contribuent à bâtir les maisons, ou à enrichir ceux-là mêmes qui les privent de leurs terres. Mais, note le rapport: «La pauvreté, le chômage et l’absence d’autres possibilités d’emploi dans l’économie palestinienne ne laissent pas d’autre choix à beaucoup de Palestiniens.»
Dans le reste de son rapport, le BIT détaille par ailleurs ce «manque de possibilités» offertes à l’économie palestinienne. De fait, hors même des colonies à proprement parler, l’occupation israélienne continue de représenter, de très loin, le frein principal à tout développement, principalement par le biais de restrictions de tout ordre à la circulation des biens et des personnes, de tranchées creusées à travers les routes, ou de la construction pure et simple de réseaux routiers séparés. Faisant partie intégrante du dispositif de colonisation, cet état de fait «empêche les Palestiniens d’assurer leur subsistance et d’obtenir un travail décent», résument les auteurs du rapport.
Dans un chapitre consacré à ­Jérusalem-Est – la partie arabe de la ville, annexée par Israël – les auteurs soulignent également les difficultés croissantes des Palestiniens: «L’urgence humanitaire [y] est de plus en plus visible et tangible.» Et aussi: «La ville est de plus en plus fermée et étouffée par l’implantation de colonies et les ex­propriations de bâtiments.» Au même titre que les colonies, Migros ­entend signaler Jérusalem-Est comme une «zone de peuplement israélienne».
Les colonies israéliennes, ainsi que l’annexion de Jérusalem-Est, violent notamment la Quatrième Convention de Genève, qui interdit à la puissance occupante de transférer sa population dans le territoire qu’elle occupe. Cette illégalité, rappelle en outre le BIT, a été notamment confirmée par la Cour internationale de justice.
Dans sa réaction à la décision de Migros, le 30 mai, l’ambassade israélienne mettait aussi en avant la nécessité de poursuivre le processus de paix et «un dialogue entre les deux côtés du conflit». Or, bien que ce ne soit pas un organe politique, le BIT émet une opinion différente: «Le processus de paix est plus figé qu’il ne l’a jamais été», constate dans son introduction le directeur général, Juan Somavia. De même, le nombre de colons (désormais 500000) a doublé depuis la signature des Accords d’Oslo en 1993. Ainsi, «si l’économie des colonies poursuit son intégration dans l’économie israélienne, ce sont l’existence et la viabilité mêmes d’un Etat palestinien opérationnel qui seront mises en péril», note-t-il.
Luis Lema





Message de la direction du MRAP le 19/06/12 14:57
 Le foot­balleur pales­tinien Mahmoud Al-​​Sarsak sera libéré le 10 juillet

Le foot­balleur pales­tinien Mahmoud Al-
​​Sarsak vient de mettre fin à sa grève de la faim qui a duré 92 jours suite à un accord grâce auquel il doit retrouver sa liberté le
10 Juillet prochain. (voir la réaction de Salah Hamouri [1]) Ce jeune homme de 25 ans, originaire de Gaza et membre de l’équipe nationale pales­ti­nienne de football a été arrêté en Juillet 2009 et maintenu en détention depuis cette date sans qu’aucune charge ne lui soit signifiée. Il a été détenu en vertu d’une loi israé­lienne dite des « com­bat­tants illégaux », encore plus arbi­traire que le système dit de la "détention admi­nis­trative". Concernant initialement les étrangers, cette "loi" a été étendue aux Pales­ti­niens de Gaza. Elle permet leur détention pour une durée illi­mitée dans le temps et ceci sans incul­pation ni jugement. Mahmoud Al-​​Sarsak est à ce jour le seul Pales­tinien de Gaza frappé par cette « loi ». En attendant sa libé­ration, il sera admis dans la cli­nique péni­ten­tiaire de la prison de « Ramleh ».

Selon l’ONG israé­lienne, Phy­si­cians for Human Rights , « cette cli­nique ne dispose pas des ins­tal­la­tions pour traiter les gré­vistes de la faim de longues périodes ou pour gérer les risques pour leur santé lors de leur retour à une ali­men­tation ». La for­mi­dable mobi­li­sation inter­na­tionale et sur place a obligé Israël à reculer. En même temps, elle a démasqué la super­cherie israé­lienne en matière de sécurité. Le fait d’accepter fina­lement la libé­ration de ce jeune foot­balleur montre bien qu’il ne repré­sente évidemment aucun danger pour la « sécurité et l’existence d’Israël ». Cela démontre, s’il y a encore besoin de preuves, que la poli­tique répressive israé­lienne est tota­lement arbitraire.

Des mil­liers de Pales­ti­niens sont détenus illé­ga­lement dans les prisons israé­liennes. Il faut tout mettre en œuvre pour les sous­traire de cette poli­tique criminelle.

Cette libé­ration promise pour le 10 juillet sera cer­tai­nement pré­sentée par le gou­ver­nement israélien comme un geste de bonne volonté de sa part. Il n’en est rien.
Elle est clai­rement le fruit de l’investissement de l’opinion inter­na­tionale et sur place, inves­tis­sement qui est appelé à s’amplifier pour arracher d’autres vic­toires contre l’arbitraire le plus total qui carac­térise la poli­tique d’Israël, pays que d’aucuns ose nommer comme étant "la seule démo­cratie au Moyen-​​Orient".

Déclaration de Salah Hamouri
Le 18 juin 2012

La volonté du peuple est plus forte que celle des pouvoirs.
Une nou­velle vic­toire nous met tous devant cette vérité essen­tielle : il y a des auto­rités qui doivent admettre une fois pour toutes que ceux qui ont la volonté ne perdent jamais l’espoir. Une nou­velle fois, un individu pales­tinien pré­nommé Mahmoud Sarsak s’est confronté direc­tement à l’occupation israé­lienne et il nous a tous donné une leçon de courage et d’héroïsme. Il a obligé la 5ème puis­sance mili­taire mon­diale à reculer en menant une bataille avec pour seule arme son estomac vide. Cette vic­toire nous donne de plus en plus d’espoir et de foi que cet état colo­ni­sateur aura le même destin que les anciens pays occu­pants dans le monde : nous les Pales­ti­niens nous serons fata­lement les vainqueurs.


Les nazis commirent des crimes au nom d'une idéologie qui voulait la suprématie d'une race sur une autre. Il savaient que les crimes commis étaient condamnables, ils pensaient, par l'illumination inculquée, qu'il ne seraient jamais jugés, que le vainqueur fait l'histoire,  que leur puissance viendrait à bout des Peuples que cette idéologie voulait soumettre.

Le sionisme est le revers de la même médaille, sans doute plus rusés, plus fourbes, mais tout aussi illuminées. Il y a cependant, à la différence près, que les sionistes croient avoir tire tous les enseignements des erreurs nazies et si les nazies étaient conscients des crimes qu'ils commettaient et que seul la victoire les absoudrait, le sionisme commet ses crimes au nom des mythes ethno-religieux, c'est Dieu qui commande de tuer des êtres humains, or dans leur fort intérieur savent que leurs crimes restent des crimes, l'aspect ethno-religieux, sert ici d'argument pour convaincre les plus stupides d'entre-nous, une déloyauté de plus. Tous les Lobbys juifs, quels qu'ils soient, ont été crées pour phagocyter les institutions, dirigeants politiques, des États démocratiques, les médias -principalement occidentaux- convainque les intellectuels, journalistes et personnalités médiatisés -en mal de reconnaissance- pour manipuler les populations, déconstruire la société, imposer un mode de penser diabolisant tous ceux qui s'opposent aux intérêts juifs, sionistes.
Les Juifs croient absoudre tout le mal qu'ils font en Palestine, par leur vérité rudérale ; leurs campagnes de dénigrement systématique de tus ceux qui n'acceptent leur politique inique ; l'achat des consciences de nos dirigeants et personnalités cupides  ; [...].             































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