Bien
sûr, les résolutions 181 et 194, pas plus que les plus de 65 autres résolutions
de l’ONU, ne furent jamais appliquées par Israël. Sans compter plus de 30
résolutions « tuées » grâce au veto américain.
Ce qui n’empêche pas Israël de continuer à siéger à
l’ONU. Israël et les USA, que la population mondiale a désignés comme les Etats
les plus dangereux pour la paix. Ben Gourion mais aussi le sionisme en
général, nous l’avons constaté, n’engage sa parole que pour parvenir à ses
fins, pour lui engager sa parole n’implique nullement de devoir la respecter.
En
1950, les juifs d’Irak furent victimes du sionisme !
D'avril 1950 a janvier 1951 : trois bombes et
des explosifs divers visant des juifs tonnent dans sa capitale Bagdad, où
réside la plus ancienne communauté juive du Moyen-Orient, 170 000 Irakiens
juifs. A chaque fois les attentats son mis sur le compte d’une mystérieuse
organisation extrémiste. ("Aujourd’hui on dirait terrorisme islamiste")
La troisième bombe fait un mort et la panique s’installe. Israël met en place
un pont aérien et à la fin de 1951 il ne reste plus que 5.000 Juifs en Irak.
Peu après, les auteurs des attentats, quinze
sionistes Irakiens et Israéliens, sont arrêtés et font des aveux détaillés.
Ces attentats venaient après deux années de propagande
américaine, via les conseillers bien évidemment favorables au sionisme, et
israélienne pour pousser les Juifs d’Irak à partir. La tactique
consistant à créer des peurs artificielles pousser l’immigration vers
Israël se répétera dans les autres pays du Moyen-Orient (Cf. Egypte).
[La tactique de la peur de
l'antisémitisme est récurrente chez les le sionistes, le sionisme s'en
est toujours servi, y compris de nos jours.]
« J’e n’ai pas honte de dire que
si j’avais le pouvoir autant que j’ai la volonté, je sélectionnerais un groupe
de jeunes hommes efficaces –intelligents-, convenables, dévoués à notre idéal
et brûlant de désir d’aider à la rédemption des Juifs - et je les
enverrais dans les pays où les juifs sont absorbés dans une
autosatisfaction pécheresse. La tâche de ses jeunes gens serait de se déguiser en non-juifs, et
de tourmenter les Juifs avec des slogans antisémites comme « maudits
Juifs », « Juifs allez en Palestine » et autres familiarités. Je
suis garant que le résultat, en termes d’immigration de ces pays, serait
10 000 fois plus grand que celui obtenu par des milliers d’émissaires qui
ont prêché pendant des années à des sourds. » (Article du quotidien Davar du début des années 50,
cité par Alfred Lilienthal, « The other side of the coin »,
Devin-Adair, Nex York, p. 47)
La
France, l’Angleterre et l’Amérique reconnaissent officiellement le 25 mai 1950,
dans une déclaration tripartite, Israël et ses conquêtes de 1948/49.
La situation socio-économique oblige nombreux
palestiniens à enter en Israël. De 1949 à 1956, entre 2 700 et 5 000
palestiniens « infiltrés » furent tués par l’armée israélienne. Neuf
sur dix d’entre eux étaient des réfugiés désarmés cherchant à revenir pour des
raisons sociales ou économiques. Le 12 octobre 1953, une grenade fut jetée dans
la colonie juive à l’est de Tel-Aviv, tuent une femme et deux enfants,
l’Unité 101 d’Ariel Sharon fait exploser 45 maisons du
village cisjordanien frontalier de Kibya en forçant les habitants à rester
dedans : 69 morts. Les massacres dans la tradition de celui de Deir Yassin
portent désormais un nouveau nom : « représailles ».
« C’est à la charge du peuple de préparer la
guerre, mais c’est à l’armée israélienne de mener le combat avec l’objectif ultime
d’ériger d’Empire d’Israël. » Moshé
Dayan (Ministre de la Défense et des Affaires Etrangères d’Israël), le 12
février 1952 (Radio Israël.)
Comment
expliquer que tant de Juifs de par le monde soutiennent le sionisme quoi qu’il
fasse :
1. Le sionisme n’a pas
toujours été soutenu comme il l’est aujourd’hui.
2. Ce soutien tient à
plusieurs facteurs, parfois souhaitable lorsque il est protecteur, parfois
népotique lorsqu’il favorise un membre de la communauté du seul fait d’être
juif ou lorsque ce soutien sert à justifier des actes délictueux ou non
recommandables, cela s’appelle de la complicité.
3. La communauté Hébreu,
comme toute autre communauté, subit l’influence de la morale moderne,
universaliste, globalisante, individualisant les hommes, les communautés.
L’homme, quoi que l’on pense, est attiré par l’individualisme il ne
s’associe que s’il y trouve un intérêt tangible, la cupidité est très largement
inscrite dans nos gènes.
Conclusion : le sionisme par son organisation
mondiale a su rassembler tous les avantages que sa situation ethnologique lui
procure. Ses adeptes occupent des postes importants dans les pays d’où ils sont
les citoyens et influent les politiques de ces pays, comme c’est le cas aux
USA, mais aussi de la France, Danemark, Hollande… et en plus généralement en
Europe où le « lobbying » est institutionnalisé et instrumentalisé
outrageusement en faveur d’Israël (accords bilatéraux, par exemple y compris
illégalement, par le non respect des accords conclus, sans que l’Europe agisse
en conséquence). Dans ces conditions les juifs qu’ils soient européens,
américains ou quelque fusse leur nationalité ont tout intérêt à se faire
remarquer comme pro sionistes, s’il veulent réussir aussi bien
professionnellement que socialement.
Du l’impérieuse nécessite pour Israël d’être un
Etat « fort », « sans faiblesse ». Car il me semble évident
que si la diaspora juive perd confiance dans la certitude qu’Israël sera
son « sauveur » le soutien indéfectible à Israël s’effriterait
lamentablement, (cela, malgré la fanatisme qui n’en doutons pas est le même que
le fanatisme islamiste) qui avec le soutien US est aussi une des raison du non
respect du droit International. Soutien de l’Europe clairement établi
aujourd’hui. Il est bien entendu que tirent avantage de ce soutien tous ceux
qui abondent dans l’intérêt Israël, juif ou goï.
Il tient par conséquent a nous de faire comprendre
à Israël, à la diaspora juive, à tous ces politiques que nous élisons et qui
nous trahissent dès le soir de l’élection, que la meilleure sécurité
d’Israël, que la pérennisation de cet Etat dans ces frontières de 1967, c’est
nous et non sa force. Que la manipulation des citoyens est le plus sur moyen de
voir revenir les affres d’un passé somme toute récent.
le
14 octobre 1954, Gamal Abder Nasser prend le pouvoir en Egypte.
Pinhas Lavon, ministre de la défense israélien est accusé le 21 février 1955 d’avoir
ordonné une série d’attentats antibritanniques sur le sol Egyptien en juillet
1954 est contraint de démissionner. Il est remplacé par Ben Gourion, qui
nommera Moshe Dayan chef d’état-major en octobre.
Les Etats arabes insistent, selon la charte
acceptée par Israël, sur le retour des réfugiés, un statut international de
Jérusalem et des concessions territoriales israéliennes. Refus catégorique
israélien. Aucun accord de paix ne peut intervenir. 1956, Nasser fait pression
en refusant le passage du canal de Suez aux navires israéliens et en bloquant
le détroit de Tiran.
Ben Gourion a une hantise : renverser Nasser.
Puis l’Angleterre et la France veulent abolir la nationalisation du canal de
Suez, tandis que le gouvernement Guy Mollet en France voir en Nasser
l’inspirateur de la rébellion anticoloniale en Algérie. Les trois pays
fomentent l’invasion du Sinaï et l’occupation de la zone du canal. Les USA et
l’URSS, pour une fois alliés, bloquent cette aventure militaire et forcent les
trois pays à se retirer. Israël restera un an de plus à Gaza. Le canal
restera nationalisé – et ouvert.
« Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire d’eux
[les prisonniers de guerre égyptiens en 1956]. Il n’y avait pas d’autre
choix que de les tuer. Ce n’était pas une telle affaire si vous prenez en
considération que je dormais bien après avoir échappé aux fours crématoires
d’Auschwitz. » L’ex Brigadier général
israélien Arieh Biro. The New York Times, 21 août 1995.
Israël et la
bombe :
En marge de la
guerre de Suez, se noue des copinages. Et 1956 la France (gouvernement
socialiste) accepte de vendre un réacteur nucléaire à Israël. Alors même
qu’Israël ne fait pas partie des puissances nucléaires et qu’il refuse signer
les accords de l'AIEA, Il sera livré entièrement malgré le refus
d’Israël de livrer ses projets militaires. Dans les
années 60, Israël produit du plutonium militaire et entrave les inspections
internationales, vite abandonnées sous la pression du Lobbiing juif. Puis
Israël se fait livrer de l’uranium enrichi par une entreprise américaine,
« Appolo », au vu et au su de tous les services de renseignements… Par
la suite le régime raciste d’Afrique du Sud allié d’Israël -l’Etat raciste du
Proche-Orient- qui lui fournira l’uranium naturel…
Il faudra
attendre 1986 pour qu’un ancien technicien du site de fabrication nucléaire
à Dimona (Néguev), Mordechaï Vanunu, révèle le pot aux
roses. Au moins 200 bombes sont stockées par Israël au cœur du Moyen-Orient.
Des ogives nucléaires pointées sur toutes les Capitales Arabes !
Aujourd’hui Israël ne persiste plus à nier sa puissance nucléaire et travaille
à les l’installer sur des vecteurs intercontinentaux et des sous-marins
lanceurs de missiles. Au début des années 2000 l’arsenal nucléaire
israélien était évaluée à 50 Mégatonnes (source : Observatoire
des armements/CDRPC) l’équivalent de 3850 bombes d’Hiroshima.
Pour un Etat
qui affirme n’ambitionner que la paix, comme le dicton :
il prépare la guerre, contre une population quasi désarmé ! Israël se
servira ensuite de son armement nucléaire pour menacer de l'utiliser et exercer
un chantage sur l'Occident, principalement les USA, qui pour qu'Israël ne
l'utilise pas, cédera à toutes ses exigences.
Les quarante
ans de collaboration ou de complicité des Etats occidentaux avec leur
fer-de-lance au Moyen-Orient, Israël
complète la volontéd’intervention des USA dans les pays arabes, y compris
sur des motifs apocryphes.
Juin 1959 : Une
manifestation de Juifs Arabes éclate à Haïfa, contre les discriminations dont
ils sont victimes.
29 mai 1964. Création
de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP)
1965 : La
population juive d’Israël atteint 2,2 millions d’habitants. Israël a consolidé
son pouvoir militaire et travaille "secrètement" à l’acquisition de
l’arme nucléaire, avec l’aide de la France.
1965, le Fatah, fondé en
1959 à Beyrouth à partir d’une revue qui prône la libération de la Palestine
par les Palestiniens, lance sa première opération militaire. Ces opérations
très glorifiées sont généralement des échecs, il s’ensuit une répression
féroce, mais elles font valoir au Fatah un immense prestige, même au-delà de la
population palestinienne.
Dans le même
temps, Israël prépare la guerre des six jours…
1966. Fin du régime
spécial d’administration militaire auquel les Palestiniens d’Israël étaient
soumis depuis 1948.
1967 Château
d’eau ou la première guerre préventive menée par Israël :
Depuis
plusieurs années, Israël mène une guerre de conquête larvée vers le château
d’eau de la région : les hauteurs du Golan : destruction des villages
arabes, exploitation agricole de la zone démilitarisée, détournement des eaux
du Jourdain. Chaque coup de feu contre les tracteurs blindés conduit à de
violentes actions militaires israéliennes. Israël menace la Syrie d’une
« guerre préventive » Nasser soutien la Syrie et annonce le 23 mai
1967 la fermeture du détroit de Tiran qui alimente le port de Eilat, puis
la mobilisation de deux divisions dans le Sinaï. C’est assez pour qu’Israël
déclenche une guerre préparée dans ses moindres détails, qui en six jours lui
permet d’occuper la Cisjordanie, Gaza, le Sinaï et le Golan. L’opinion publique
internationale, intoxiquée depuis des mois sur le thème du
« petit David » Israélien contre le « grand Goliath » arabe
célèbre le « miracle ».
« Toutes les histoires débitées sur l’énorme danger
que nous courrions en raison de l’exiguïté de notre territoire, argument avancé
une fois la guerre terminée, n’ont jamais été prises en considération dans nos
calculs avant les hostilités. […] Prétendre que les forces Egyptiennes massées
à la frontière étaient en mesure de menacer l’existence d’Israël constitue une
injure non seulement à l’intelligence de toute personne capable d’analyser ce
genre de situation. Mais avant tout une injure à Tsahal. » Général Mattitahu Peled, de l’Etat Major de l’IDF,
Le Monde, 3 juin 19672.
« En juin 1967, nous avions encore un choix. Les
concentrations de l’armée égyptienne dans les voisinages du Sinaï ne prouvent
pas que Nasser fût réellement disposé à nous attaquer. Nous devons être
honnêtes avec nous-mêmes. Nous avons décidé de l’attaquer. »
Manachem
Begin, The Nex York Times, 21 augoust 1982.
Dès juin 1967, le plan
Allon prévoit une annexion de grandes parties de la Cisjordanie et de Gaza,
similaires au plan mis en œuvre par Sharon. Les dynamitages commençaient
immédiatement dans les territoires occupés et a Gaza. Dynamitages sous
couvert de « représailles » Des villages sont à nouveau
rayés de la carte, plus de 200 000 Palestiniens sont soumis à une
première ou seconde expulsion. La colonisation, entièrement financé par l’Etat
d’Israël, débute peu après ; 44 000 en 1985, 76 000 en 1990 –
hors Jérusalem. Jérusalem-Est est annexé et judaïsé administrativement dès juin
1967. Les 35 années suivantes seront consacrées à « geler » les
quartiers arabes (interdiction de construire, gel des infrastructures) et à
étouffer une ville dans une nouvelle ceinture de banlieues juives bien
desservies.
En 1967 la Palestine
occupé était déjà à cette époque coupée en trois, au Nord avec Jenine, Naplouse
et Ramallah, au Sud avec Bethléem et Hébron. Gaza et la bande
jouxtant le Jourdain jusqu'à la mer Morte avec Jéricho et Jérusalem, occupée.
Le Golan est annexé à Israël en 1981, par volonté d’affirmer la conquête
sur le château d’eau de la région.
Gaza,
déjà surpeuplée par les réfugiées de 1948 est colonisé par la volonté politique
des sionistes extrémistes. En 2005, 8 000 colons occupent 40% de l’espace,
et des ressources en eau, tandis que 1 200 000 Palestiniens sont dans
le reste de l’espace et croupissent dans la misère, et dans leur volonté de
vengeance.
« Comment pourrions-nous rendre les territoires
occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre »… « Il n’y a
jamais rien eu de tel que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé » Golda Meir, Premier ministre
d’Israël, 15 juin 1969 Dans son style perfide habituel, qui lui va si bien.
Nous
parlons souvent d’Israël comme un Etat dans les frontières de 1967, les
frontières que lui a attribué l’ONU, sans que cela empêche Israël pendant près
de quinze ans de 1968 à 1982 d‘avoir le Liban en ligne de mire : Décembre
1968 : Israël détruit la totalité de l’aviation civile libanaise.
-Attaquer le premier est un avantage certain, mais cela implique aussi une
volonté belliqueuse indéniable. (aucun Etat au monde ne pourrait mener une
politique guerrière tel que le fait Israël, sans l'accord tacite et le soutient
occidental) Israël, sait que tout désordre lui est profitable. Seule
puissance militaire de la région possédant l’arme atomique. Un opportunisme
somme toute réfléchi, à l’épreuve de toute force ! En tout cas une volonté
certaine d’en découdre pour atteindre ses buts avoués ou non.
Ce que veulent les sionistes dans un premier temps, c’est englober la Cisjordanie
et Gaza dans les frontières attribuées en 1967. Cependant le sionisme n’aura
pas atteint là son objectif final du « Grand Israël ». C’est ainsi
qu’entre 1968 et 1982 le Sud Liban (jusqu'au fleuve Litani) se trouve en ligne
de mire : Décembre 1968 : à la suite d’un attentat contre un appareil
de la compagnie El Al à Athènes Israël détruit la totalité de l’aviation civile
libanaise. (sans qu'aucune preuve tangible vienne étayer les
accusation israéliennes) Israël bombarde l’aéroport de Beyrouth et
détruit 16 avions de ligne. Aucune enquête n’a confirmé l’implication du Liban,
ni même du Hezbollah dans cet attentat, pourtant…
Jouant
des divisions communautaires et de la faiblesse du pouvoir libanais, Israël se
rend coupable de : 42 violations du territoire libanais par mois en
moyenne de 1968 à 1974. Israël va grandement contribuer au déclenchement de la
guerre civile libanaise de 1975, tout en continuant à jouer son propre jeu,
comme toujours sous des justifications « sécuritaires »,
« représailles ». Plus de 150 villes et villages libanais sont
attaqués avant l’invasion israélienne du Liban en 1982, dont la ville
martyre d’Al-Khiyam, où ne demeurent plus que 32 des 30 000 habitants
en 1982…
(Combien de morts, combien de manquements au droit international
faudra-t-il qu’Israël se rende coupable, pour que la
communauté internationale exerce la pression coercitive que les
nations démocratique sont endroit d’exercer contre cet Etat, va-t’en
guerre ?)
D’après
Dayan [Moshe Dayan, ministre israélien de la Défense], Israël n’avait besoin
que de trouver un officier libanais « même qu’un Major » qui
servirait de fantoche et qui avec l’aide d’Israël « Créerait un régime
chrétien… En suite l’armée israélienne entrera au Liban [et] le territoire
depuis le Litani jusqu’au sud sera annexé totalement à Israël et tout ira
bien » Pour Israël bien sur. (Cité par
L.Rokach, « Israel’s sacred terrorism », pp 22 et 26)
D’après
Dayan [Moshe Dayan, ministre israélien de la Défense], Israël n’avait besoin
que de trouver un officier libanais « même qu’un Major » qui
servirait de fantoche -tel que le fait l’occident dans les pays qu’il affirme
"libérer"- et qui avec l’aide d’Israël « Créerait un régime
chrétien… Ensuite l’armée israélienne entrera au Liban [et] le territoire
depuis le Litani jusqu’au sud sera annexé totalement à Israël et tout ira
bien » Pour Israël bien sur. (Cité
par L.Rokach, « Israel’s sacred terrorism », pp 22 et 26)
La
France décrète un embargo total sur les livraisons d’armes à destination
d’Israël le 6 janvier 1969. Ce qui n’empêche pas Dassault, de livrer des avions
en pièces détachées avec les plans de montage.
Pourquoi
l'à t-il-fait ?
C’est
le dilemme d’un grand nombre de français avec l’origine juive. Principalement
dans le conflit israélo/palestinien. Après la Shoah cela se comprendrait, mais
permettre au sionisme de commettre les mêmes crimes que les nazis, c’est
prendre, aussi, le risque de les reproduire. On ne peut pas justifier un crime
par un autre crime, sans qu'un jour il faille rendre des comptes.
Marcel
Dassault, bien que Chrétien est d’origine juive. Je suppose que dans son esprit
le sentiment d’appartenance ethnique était le plus fort, un acte héroïque, en
somme.
Depuis les premières escarmouches de 1965, la résistance palestinienne opérant hors des
frontières s’est renforcée et a acquis un grand prestige, trop pour les régimes
arabes réactionnaires qui utilisent la critique d’Israël mais ne tolèrent pas
le progressisme des directions politiques palestiniennes.
Dès 1970, Nasser cède aux
pression américaines, et laisse Israël reprendre le contrôle de la bande de
Gaza (1970-72). Le petit roi Hussein « Hussie » de Jordanie envoie
son armée en septembre 1970 contre la résistance palestinienne « Septembre
Noir », c’est la 2eme grande trahison de la cause palestinienne par la
Jordanie. La Syrie, malgré sa politique radicale, laisse faire. Un an plus
tard, la direction de la résistance palestinienne sera forcée d’émigrer au Liban.
Douze ans plus tard elle sera forcée de le quitter pour la Tunisie… Force
est de constater que l’unité au sein des pays du Proche et Moyen-Orient est
absente, que le Droit du peuple palestinien n’intéresse grand monde. Pourtant
les visées sionistes pour cette contrée du monde ne s’arrêtent à la Palestine,
dans un premier temps : de la Méditerranée au Jourdain/Golan et du Sinaï au
Litani (fleuve du Sud-Liban). Mais après…
Le 7 janvier 1970, Israël
déclenche des frappes aériennes contre des villes égyptiennes.
En 1973 Israël
continue d’occuper et de coloniser le Sinaï et le Golan Syrien. Sure de son
impunité, elle ne voit survenir l’attaque syro-égyptienne du
« Kippour » (6 octobre 1973), qui sera repoussée avec l’aide d’un
pont aérien américain… Les trois pays acceptent une résolution de
cessez-le-feu soviéto-américain (22 et 24 octobre). L’Egypte (sous financement
des USA) s’acheminera ensuite vers une paix séparée (1979) et l’alignement sur
la diplomatie américaine, au détriment des droits des Palestiniens. La Syrie
refusera ce compromis et le paiera par l’annexion du Golan (« château
d’eau » de la région), et y implantation de nombreuses colonies
juives par Israël (1981) et sa mise à l’écart par les puissances
occidentales.
Dans la guerre de 1973 et
la suite, les deux pays n’ont eu que des visées nationales, et les ont soldées
sans considération des Palestiniens.
À la fin des années 70,
l’URSS autorise une certaine émigration juive, au total 130 000 juifs émigrent,
avec un maximum en 1979. Autorisés, dans les aéroports de transit (Vienne,
Rome) à choisir leur pays d’accueil, la grande majorité opte à cette époque
pour l’Amérique. A la fin des années 80, l’émigration est à nouveau permise.
Israël vote la suppression des stations de transit en Europe, tandis que les
USA limitent l’immigration russe. Aussi de 1988 à 2002, 950 000 russes
s’établissent en Israël, dont près de la moitié se disent non-juifs. Le
renouveau du judaïsme russe conduit maintenant à des retours vers la
Russie…
« Dans l’activité exercée par les émissaires sionistes, nous voyons une certaine
tension inhérente à l’attitude sioniste envers la "Galout" [Juifs
hors de Palestine]. Etant donné que le sionisme idéologique ne croit
pas, à long terme, à la survie de la vie juive hors d’Israël, ces shlihim [émissaires]
sionistes qui sont envoyés d’Israël pour travailler dans les communautés juives
de Diaspora et qui s’investissent dans le travail éducatif et culturel, veulent
donc réussir seulement jusqu’à un certain point. » Steve Israël, « Les relations
Israël-diaspora », cours du Département d’éducation sioniste juive
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