mercredi 12 décembre 2012

Nettoyage ethnique à Jérusalem



C'est tout de même étrange que le Conseil de sécurité intervient dans presque tous les conflits où les vies humaines sont en jeu, mais s'abstient de toute intervention en Palestine, où, non seulement des vies humaines sont en jeu et spoliés de leurs biens, mais encore c'est un génocide qui se perpétue sous nos yeux. Génocide lent, par la méthode et un inexorable rouleau compresseur de l'intelligence humaine d'êtres insignifiants, qui confondent la justice avec leurs intérêts personnels ou communautaires, que seul permet la poltronnerie ambiante d'un monde d'imposture.  




Nettoyage ethnique à Al-Qods occupée -(Jérusalem-Est)
une maison détruite, une maison volée
Par Wafa
Jérusalem - 12 décembre 2012


Mardi 11 décembre, la police israélienne a démoli une maison appartenant à une famille palestinienne, à l’est de la Vieille Ville de Jérusalem, en arguant du prétexte qu’elle n’avait pas de permis.

Ils ont indiqué à WAFA qu’une vingtaine de véhicules de l’armée et des bulldozers ont détruit cette maison située à Hardoub, dans At-Tur, un quartier situé à l’est de la Vieille Ville de Jérusalem, très proche du mur de l’Apartheid et à l’écart des autres habitations de cette zone.

 Des membres de la famille Jabari dans les décombres de leur maison, dans le quartier at-Tur, à Al-Qods occupée (Photo Afif Amira/Wafa)


Le propriétaire de la maison, Bassam Jabari, a précisé que cette maison de deux étages dans laquelle vit sa famille depuis quatre ans, abritait onze personnes.

« L’armée démolit nos maisons sous prétexte qu’elles ont été construites sans permis, alors même qu’ils ne délivrent pas de permis de construire aux Palestiniens, même dans leur propre pays », a-t-il dit.

Il a ajouté que malgré la perte financière que cela représente, il ne quittera pas son terrain, va essayer d’obtenir un permis et reconstruira sa maison.

 

La maison Shamasneh, d'une 50ne de m², abrite huit personnes. La famille l'a louée au gouvernement jordanien en 1964, trois ans avant l'occupation de la ville par Israël en 1967, ce qui signifie qu'ils sont des locataires protégés qui, selon le droit israélien, ne peuvent pas être expulsés.

L'organisation juive a affirmé que la maison et le terrain appartenaient à des Juifs et que le conservateur jordanien des biens ennemis, comme il était nommé, et qui avait la charge des biens juifs abandonnés, avait loué la maison à la famille Shamasneh.

Des groupes juifs prétendent que la plus grande partie du quartier Sheikh Jarrah appartenait à des Juifs et ils s'en emparent petit à petit en allant devant les tribunaux.

Plusieurs familles palestiniennes ont déjà été expulsées par la force de leurs domiciles dans le quartier, où des familles juives fanatiques se sont installées.

 
Ces familles palestiniennes ont vécu dans les rues pendant un temps, puis elles ont déménagé dans de nouvelles résidences après avoir perdu une longue bataille juridique pour récupérer leurs maisons.

Des "bonnes" âmes diront que cela reste exceptionnel. Que cette terre nous a été donnée par Dieu...
Non, cela  sont les méthodes que le sionisme n'a cessé d'utiliser depuis 1947. A chaque fois que les colons juifs on voulu s'emparer des terres ou des maisons de palestiniens, l'on toujours fait sans se soucier du droit, ni de la justice. 
Les plus illuminés argumentent les mythes de la religion, les plus fanatiques le font par la violence, et quelque fut le cas toujours protégés par l'armée. Les autorités israéliennes s'adossent à un droit inexistant ou à une loi tout juste "pondue" et toujours pour justifier une rapine.  
En 1947/48 ce sont plus de 700.000 palestiniens qui furent expulsés de chez-eux  par la violence. 351 villages détruits à la dynamité aux premiers jours des affrontement, à au bulldozer ensuite. Ces palestiniens vivent aujourd'hui, dans des camps de réfugies dans leur propre pays, au Liban, en Jordanie, en Irak, en Égypte..., camp de concentration à Gaza.
Non cela n'est pas nouveau, il n'y a que notre propre aveuglement, pour des raisons qui m'échappent,  qui permet des crimes aussi odieux que de se faire expulser de sa terre, de se faire assassiner par un occupant illuminé d'une religion insane, avec la bénédiction de la communauté occidentale, en résilience de ses propres crimes.
 
Le génocide, l'expropriation du Peuple de Palestine est le remerciement des juifs rescapés des camps de concentration, a un Peuple qui pourtant ne leur avait rien fait. 
Dans ma propre réflexion, je me suis toujours demandé : pourquoi les Allemands s'en étaient pris aux Juifs. Hitler, bien entendu, mais il a fallu, tout de même, qu'il soit suivi par la population, du moins au début. Mais aujourd’hui, sans faire l'amalgame avec l'ensemble de la communauté, je commence à comprendre...
 

Cisjordanie - 19 décembre 2012
Centre Ahrar : 173 Palestiniens de Cisjordanie mis en prison depuis début décembre
Par Ahrar Center
18.12.2012 - Le Centre AHRAR pour les Droits de l’Homme et d’Etudes sur les Prisonniers a rapporté que le nombre de détenus palestiniens arrêtés entre le début du mois et le mardi 18 décembre 2012 s’élève à 173 personnes, selon ses propres statistiques.
Le nombre de détenus originaires de la ville d’Hébron, qui a payé le plus lourd tribut à la campagne massive d’arrestations depuis le début de ce mois, s’élève à 45 personnes. Les autres détenus se répartissent comme suit : 32 à Naplouse, 24 à Bethléem, 22 à Ramallah, 15 à Jénine, 10 à Qalqilya, 10 à Tulkarem, 7 à Tubas, 5 à Salfit et 4 à Jéricho.

Le Centre pour les Droits de l’Homme a indiqué que les personnes arrêtées ont été transférées vers les différents centres d’interrogatoires dont elles dépendent, en fonction de leur lieu de résidence.

Le Directeur du Centre, Fuad Al Khuffash, a déclaré que, depuis la fin de la guerre à Gaza, les forces israéliennes ont renforcé leurs mesures de sécurité, et en particulier les arrestations et les restrictions de circulation des Palestiniens à l’intérieur de la Cisjordanie. Il a également dit que ces arrestations sont conjointes au développement des sit-ins et marches organisées en solidarité avec les prisonniers en grève de la faim, et spécialement Ayman Al Sharawneh et Samer Al Issawi, dans une tentative de l’armée israélienne de mettre fin à ces marches, et de supprimer toute forme de solidarité avec les personnes emprisonnées.

Il est nécessaire de préciser que ces arrestations sont du type dit : administratif. C'est-à-dire,  sans motif avéré ; sans chef d'accusation ; sans inculpation judiciaire. En prison un point c'est tout. Il dépend alors de la bonne volonté de l'occupant de les remettre en liberté ou en prisons.
Le concept d'arrestation administrative n'existe pas dans nos démocraties, le très "démocrate" gouvernement sioniste déclare que ces arrestations ne peuvent l'être que pour six mois, mais il s'empresse de préciser qu'elles peuvent être renouvelées indéfiniment. C'est dire si l'arrogance, l'illumination de ces criminels est à son point culminant. 

     

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