-Chronologie du conflit du Proche-Orient
Rares sont, les journaliste ou personnalités politiques qui ont une vue honnête de ce conflit. Principalement en France et plus largement en Occident. Personnalités qui se disent journalistes parce qu'ils possèdent une carte de presse. Hommes politiques cupides sans état de conscience, qui servent une idéologie au lieu de la charge qu'ils ont choisie. La question que nous devons-nous poser est : pour qui "travaillent-ils, pourquoi nos médias sont ainsi phagocytés ? Pensez-vous un seul instant que l'on pourrait nous "vendre" une globalisation asservissante, si nos journalistes étaient des journalistes de légende, si nous élisions des hommes politiques honnêtes ? Pensez-vous qu'Israël pourrait commettre tant de crimes au prétexte que ses victimes résistent à sa politique hégémonique, si les médias étaient libres, si les politiques étaient loyaux ?
Chronologie I :
La Palestine faisait partie de l’empire Ottoman, vers
1890, à cette époque elle comptait environs 300.000 habitants, musulmans,
chrétiens ou juifs. Les juifs présents depuis longtemps dans ce pays
représentent 5% de la population. La Palestine vit une vie paisible. Mais
l’empire Ottoman, envié par l’Europe est depuis longtemps l’objet
de toutes les convoitises occidentales… c’est en fait peu de temps après que
Théodore Herzl publie le pamphlet « L’Etat des Juifs » en 1896. C’est
en 1897 que le premier congrès se réunit à Bâle le 29 août 1897 qui donna
naissance à l’Organisation sioniste mondiale Herzl conclut ce premier
congrès en déclarant : « Si je devais résumer les congrès de Bâle en un mot – ce que je me
garderais bien de faire publiquement – ce serait ceci : à Bâle j’ai fondé
l’Etat Juif… Si je le disais à haute voix aujourd’hui, on me rirait
universellement au nez. Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante,
tout le monde le saura. »
- Mais comme le préconisait Herzl dans son manifeste,
il fallait chercher des alliances avec les puissants. La chose ne fut pas aussi
facile que de le dire. Par exemple lorsque en 1898 Herzl rencontre l’empereur
d’Allemagne Guillaume II, il n’obtient pas son soutien pour la création de
colonies juives en Palestine et cela même après lui avoir écrit avec emphase
sur l’admiration des juifs pour l’Allemagne et sa culture.
« … Notre mouvement doit se
battre amèrement avec les partis révolutionnaires qui voient en lui à juste
titre un adversaire. Nous avons besoin d’un encouragement, même si celui-ci
doit être gardé secret. Je place tous mes espoirs dans le Kaiser, qui regarde
au-delà des mers, dans une vision aussi vaste que le monde… » Herzl.
Jusqu’en 1899 toutes les communautés vivaient en harmonie
en Palestine. Le maire de Jérusalem Yusuf
Zia al-Khalidi (ancien député arabe au parlement turc), quand il eut
connaissance du congrès de Bâle, abjure le Grand Rabbin de Paris Zodok Hhan
de : « au nom de Dieu, de laisser la Palestine en paix », et
précise : « …Tous ce qui me connaissent savent bien que
je ne fais aucune distinction entre Juifs, Chrétiens et Musulmans… Nous avons
vraiment le même père. Politiquement d’ailleurs, Juifs et Arabes feront bien de
se soutenir pour pouvoir résister aux envahissements des autres races… C’est
donc une pure folie de la part du Dr. Herzl que j’estime comme homme et comme
écrivain de talent, de s’imaginer que même s’il est possible d’obtenir le
consentement de S.M. le Sultan, ils arriveraient un jour à s’emparer de la
Palestine… »
Théodore Herzl arrive à
Constantinople (Istanbul) en 1901 et demande au Sultan Abdoul Hamid
l’établissement d’une Association Judéo-Ottomane de colonisation de la
Palestine en échange de la liquidation de la dette ottomane. (comment
un dignitaire de l'empire Austro-hongrois, peut-il liquider la dette d'un
empire ?) L’article 3 du projet de charte aurait accordé aux
Juifs le droit de déporter la population native. Le Sultan accepte une
installation en Mésopotamie, mais refuse tout nouveau problème national en
Palestine.
La même année est crée un outil essentiel du sionisme, le
Fond National Juif (FNJ / KKL.) C’est un fond d’achat des terres et de
colonisation qui stipule que toute acquisition est une propriété inaliénable du
peuple juif.
- La réalité n’est pas tout à fait cela-là, très peu de terres on été achetées aux palestiniens. La règle
était l'appropriation de terres par le fait accompli, ou la spoliation pure et simple, surtout à partir de novembre 1947. Mais le plus dramatique
c’est que ce principe érige la colonisation en processus irréversible.
Un slogan perfide circulait en Europe concernant la
Palestine : « une
terre sans peuple, attendant un peuple sans terre ». La
formule sera resservie sur tous les tons par la propagande sioniste… Et
je me souviens d’avoir lu qu’en 1903 eu lieu la deuxième Aliyah (vague
d’immigration juive). Principalement d’origine russe, vouée à la
cause sioniste, se traduira de manière durable et jusqu'à aujourd’hui par
l’endoctrinement des immigrants, la conquête territoriale et par l’exclusion de
la main d’œuvre palestinienne. Les immigrées d’origine de russe
d’aujourd’hui profondément sionistes grossissent les rangs de ces
israéliens d’extrême droite certains d’entre eux, des néo
nazis !
Entre les 8 et 13 août 1903 Herzl
rencontre le ministre de l’intérieur russe von Plehve, qui a organisé les
pogroms antisémites contre sa propre population juive de Kichinev trois mois
auparavant. Les entretiens débouchèrent sur l’accord suivant : « les sionistes influenceraient contre les
socialistes révolutionnaires et intellectuels russes d’origine juive, en
échange la Russie des Tzars ferait pression sur les Turcs pour autoriser
la colonisation en Palestine. Sans succès… »
La première force paramilitaire juive fut créée par
les colons en 1907, l’Hashomer (Le Gardien). Nombreux sont ceux qui
adoptent de nouveau noms combatifs : Yariv (antagoniste) ; Oz
(force) ; Tamir (sans bornes) ; Hod (splendeur) ; Barak (l’éclair)
; Tsur (roc) […]
En 1911 un grand propriétaire terrien habitant
Beyrouth Elias Sursuq, conclut la vente de ces terres palestiniennes au Fond
National Juifs et tel que les recommandations sionistes d’Herzl les juifs
procédèrent à l’éviction des métayers, qui depuis plusieurs générations
cultivaient ces terres. Cet état de fait se reproduisit si souvent qu’il donna
lieu à la première grande révolte antisioniste d'Al-Fula. Elle fut réprimée par
les autorités Ottomanes. Pourtant Shukri Al-‘Asali prévint les autorités
Ottomanes : « les sionistes ont l’intention de créer un État puissant, car après avoir pris possession de la terre ils expulseront les
habitants soit par la force, soit par l’utilisation des richesses. »
Le sionisme est-il à l’origine de
la Shoah ?
Ce que l’on peut dire c’est que depuis les années 1912/13
et tout au long de son existence, le sionisme a été mené par des tendances
indifférentes ou cyniques vis-à-vis des juifs de la « diaspora ». En
prétendant l’antisémitisme inévitable les leaders sionistes l’instrumentalisent : C'est ainsi que Chaïm Weizmann,
futur président du Congrès Sioniste Mondial et premier Président d’Israël
déclara au public Berlinois en 1912 : "Chaque
pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas des maux
d’estomac, l'Allemagne a déjà trop de juifs."
« Cette
crainte que le sionisme cherche à instrumentaliser, ses recherches
d’accointances contre nature, sont-elles, oui ou non, à l’origine
de la Shoah ? Instrumentalisations de l'antisémitisme dont le sionisme est, dans les faits, le seul bénéficiaire »
En 1914 la population Palestinienne est estimé à 720.000
habitants dont 60.000 juifs, représentant (8%) de la populations
totale.
Le mouvement sioniste qui avait stagné pendant dix ans
voit dans la guerre 1914 – 1918 l’opportunité de rechercher d’appuis à sa
cause. Il s’agissait de bien choisir le bon camp !
Dès 1915 l’empire Ottoman choisit le parti de
l’Allemagne contre les alliés, Français, Anglais et Italiens. Sous les
recommandations de Londres, les envoyés du Sultan ottoman à la
Mecque, le chérif Hussein ainsi que ses deux fils Fayçal et Abdallah, prennent
la tête de la « révolte arabe » contre le pouvoir ottoman. En
échange l’Angleterre engage des négociations avec le chérif Hussein ainsi
qu’avec son rival, le Wahhabite Ibn Séoud, en vue de la création d’un grand
royaume arabe indépendant. Dès 1915 une correspondance s’engage entre eux
et Londres qui se conclut à partir de 1916 par la reconnaissance : « l’Indépendance
des Arabes dans les régions situées dans le cadre des ambitions du chérif
Hussein de la Mecque ». En même temps un accord semblable est conclu
avec Ibn Séoud.
Les français, se retournent vers les Anglais, leur allié
dans l’Entente cordiale, pour réclamer leur part de « gâteau ». Il en
résulta les accords de Sykes-Picot en vertu desquels l’Angleterre et la France
se partagèrent le Proche-Orient.
Dès 1917 le lobbying menée par le président du Congrès
Juif Mondial Chaïm Weizmann, arrive à ses fins. Lord Balfour, -lui qui
n’avait encore jamais mis les pieds en Palestine- secrétaire du
Foreign-Office écrit une lettre à Lord Rothschild du Comité politique de
l’organisation sioniste lui annonçant que : « le gouvernement de Sa Majesté envisage
favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le
peuple juif ».
On peut, effectivement disserter sur
la signification du mot "COMPLOT", définition du dictionnaire : "arrangement
entre deux ou un groupe de personnes, visant à nuire a une autre
personne, groupe de personnes ou a une entité".
La déclaration Balfour, est un exemple de complot. En effet, ni l'Angleterre, ni l’organisation sioniste mondiale, deux
entités privés, n'étaient autorisées à disposer de la Palestine. Et d'un point
de vue de Droit International, cette décision est de-facto, nulle et non
avenue. Un des principes fondateurs des Droits de l'Homme est : "Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".
Entre 1920 et 1921. Les aspirations arabes sont
systématiquement bafouées. La conférence de San Rémo de 1920 instaure dans
différentes régions du Proche Orient des « mandats » censées
préparer les peuples à l’autodétermination. La « déclaration
Balfour » est incluse dans le mandat attribué par la Société des Nations, au
mépris de l’article 22 qui fait obligation au Mandat d’obtenir l’accord de la
population palestinienne… (Juifs, Musulmans, Chrétiens)
La Société des Nation (SDN) attribue la Palestine à
l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule « qu’une Agence juive
appropriée serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à
l’administration de la Palestine ses conseils et son aide sur toutes les
questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du
Foyer National Juif et aux intérêts de la population … L’organisation sioniste
sera reconnue comme étant cette Agence » !
Les
dispositions de cet article ont permis à l’Agence juive d’être un Etat dans
l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de l’économie du
pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son
service de renseignements.
De
plus d’après A. Koestler "tous les
fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles,
l’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah,
noyau de la future armée israélienne". Le premier Haut
commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de l’intérieur du
gouvernement britannique, est Juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’agence
Juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration
mandante.
La SDN attribua le Mandat à l’Angleterre avec
obligation d’y inclure les populations dans le processus devant les mener à
l’autodétermination. Comment se fait-il que cet article ne fût respecté
par l’ONU ? Comment se fait-il que le Mandat britannique ayant pris un
engagement avec la SDN s’en trouvé dispensé avec L’ONU ?
L'article 22 de la Société des Nations, inclus dans la
Conférence de San Remo stipulait : "que les habitants de la
Palestine devaient être consulté pour toute décision les concernant ".
Et nous constatons, une nouvelle fois, la caractère
illicite de la décision prise par la Société des Nations, l'ONU plus tard, qui sous l'influence du Lobby juif passa outre
l'article 22 et du statut du Mandat international que devait avoir la
Palestine. Il faut reconnaître que les
seuls intérêts d’une politique Étrangère Hégémonique ou Coloniale ne suffit
pas à expliquer un manquement aussi flagrant aux droits des
peuples.
C’est ainsi qu’en un temps réduit (deux ans) une terre que
l’Angleterre n’avait pas encore occupée, à savoir la Palestine, à été promise à
trois destinataires différents : le chérif Hussein, le mouvement sioniste,
et pour finir l’Empire britannique. Naturellement il serait Inutile de remarquer
que la seul vœux qui n’a pas été exhaussé effectivement est celui qui
incluait la Palestine dans un grand royaume arabe qu’il soit gouverné par les
Hachémites (chérif Hussein) ou par les Wahhabites (Ibn Séoud).
Chronologie II :
DECLARATION
BALFOUR :
« Le gouvernement
de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer
national pour le peuple Juif, et emploiera tous ces efforts pour
faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne
sera fait qui puisse porter
atteinte ni aux droits civils
et religieux des
collectivités non juives existant en Palestine, ni
aux droits et au Statut
politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays. »
Dans cette déclaration il y a
plusieurs affirmations
qui ont été bafouées sans autre état
d'âme.
- Nul ne peut disposer de ce qui ne vous
appartiens pas, pourtant la reine d'Angleterre par l'intermédiaire de lord
Balfour et l'organisation sioniste mondiale,
par l’intermédiaire de lord Rothschild, disposèrent
d'une terre qui ne lui appartenait pas. Dans ces conditions les
accords conclus avec l'organisation sioniste mondiale, ne peuvent
être considérés comme légaux, comme le voudrait le sionisme, mais
peuvent être nommés, sans état d'âme : COMPLOT.
- L’ONU en 1947, s’est autorisé a
disposer d’un Peuple, reniant de fait un des
principes fondateurs des "Droits de l'Homme" qui est celui : des Peuples a disposer
d'eux-mêmes. La résolution 181, sur la partition de la Palestine, votée
par l'ONU en novembre 1947 à été entaché du chantage des USA sur les pays
du tiers monde.
- Dans les affaires concernant la
Palestine l'honnêteté a toujours fait défaut. Et si pour un homme honnête
: gager sa parole c’est s’engager à la respecter. Pour les hommes qui
ont favorisé le sionisme : gager sa parole était/est un moyen d’arriver à
ses fins. Après, cela ne les concerne plus. C'est malheureusement le
principal enseignements que nus pouvons tirer des pourparlers de
"paix" entre israéliens/américains et palestiniens.
- Théodore Herzl et le sionisme
réclamaient un : « Foyer national juif» en réalité, un
euphémisme pour « Etat juif ». Rien pour les
« collectivités non juives » 90% de la population de l’époque.
Israël est largement un produit du colonialisme anglais.
- Contrairement à ce que stipulait la
déclaration Balfour. Les droits civils des populations non juives n’ont
cessée d’être niés, en même temps les juifs jouissent dans les Etats
d'où ils sont les ressortissants, du même statut politique que tout autre
citoyen. En Palestine le droit des non juifs est nié avec l'accord
implicite de l'Occidents.
Le sionisme fait référence a la Shoah annihiler tout argument contre Israël et lui faire perdre de sa consistance, que l’on le veuille ou non, le sionisme parfaitement conscient de
cet état de fait s'en sert pour sa cause. Et en agitant l’épouvantail de
l'antisémitisme les juifs les plus radicaux, les plus extrémistes, les
plus religieux et les plus pusillanimes adopteront l'idéologie
sioniste, pensant, sans doute, comme étant la solution. Le soutient de ces
juifs, au centre même de nos démocraties obtiendront l’impunité dont
jouit Israël.
Le seul article de la
Déclaration Balfour qui à été respecté à été celui qui voulait que les Juifs
jouissent des mêmes droits et statuts politique dans tout autre pays, alors
même que les droits, au demeurant légitimes, sont d'ipso-facto, niées aux
Palestiniens.
L’Occident, l'ONU à
fait preuve de la plus grande prévarication, pour ne pas dire, de la plus
grande complicité criminelle, en permettant aux juif expatriés en
Palestine de priver le peuple autochtone de ses droits civils
et humanitaires les plus élémentaires.
Pour revenir à cette
exigence, elle s’explique parfaitement aujourd’hui. En effet ; si les
juifs n'avaient pas gardé leurs droits civils et leurs statuts politique, le
sionisme aurait échoué lamentablement. En effet, nous avons fait confiance et
avons voté pour des hommes, sans chercher de quelle était leur ethnie
d'origine, les plaçant au centre même des décisions, qui avec tous ceux qui
corrompus par le sionisme, juifs ou non, ont accordé
à Israël l’impunité qui est la sienne encore
aujourd'hui et obtiennent des alliances politico-militaires sans
lesquelles la vrai visage d'Israël serait celui d'un Etat hégémonique,
colonisateur, va-t-en-guerre, en marge des instances internationales,
auxquelles, d’ailleurs, il ne s'est jamais soumis.
Humainement
parlant : "un juif vaudrait mieux qu'un palestinien ?" Quel
être serait suffisamment déloyal pour dénoncer les crimes palestiniens et
absoudre les crimes israéliens ? C'est pourtant, par cette manière de voir que la propagande sioniste se répand
à travers le monde... C’est une question d'influence, de moyens, mais
surtout le manque de courage des uns, la cupidité des autres, qui le permet.
En 1919 le
représentant du Président américain Woodrow Wilson devait mener une
enquête sur le souhait de la population palestinienne, la commission
« King-Crane » conclut contre la colonisation juive de la
Palestine.
Mais à peine ses
conclusions publiées, les Etats s’entendent pour n’en tenir aucun compte :
« … Si le principe de
la commission King-Crane doit commander, et si les souhaits de la population
palestinienne doivent décider de ce qui doit être fait en Palestine,
alors il faut se souvenir que la population non-juive, les 9/10 de la
population totale, est absolument contre tout le programme sioniste. Les
tableaux montrent que c’est le point sur lequel la population de Palestine est
la plus unanime. Soumettre un peuple qui pense ainsi à une immigration
illimitée et à une pression continue, financière et sociale, pour abandonner
ses terres, serait une violation grossière des principes cités plus haut, et
des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, même si c’est présenté sous une
forme légale » (…) « Aucun officier britannique consulté par ces
commissionnaires ne croyait que le programme sioniste pourrait être conduit
sans la force des armes. Les officiers pensaient en général qu’il faudrait au
moins 50.000 soldats rien que pour commencer le programme. » - Constitution
et Rapport de la Commission King-Crane :
La contradiction entre
l’autodétermination, sensus-stricto, et la politique des Alliés est encore plus
flagrante dans le cas de la nation indépendante de Palestine que pour la nation
indépendante de Syrie. Parce qu’en Palestine, nous avons, même pas l’intention
de faire semblant de consulter les vœux des habitants actuels du pays,
même si la commission américaine [King-Crane] a fait semblant de demander ce
qu’ils sont. Les quatre
grandes puissances sont engagées pour le sionisme…
Lord Balfour, dans un mémorandum
privé 11 août 1919 affirme : « Qu’en ce
qui concerne la Palestine ; Les puissances n’ont annoncé aucun fait qui ne
soit faux, de l’avis général, ni aucune déclaration politique qu’au moins à la
lettre, elles n’aient pas voulu toujours violer. »
(Le lobbying exercé
par le sionisme, peut, sans
peur de se tromper, être qualifié de COMPLOT.)
Chronologie III :
Définition du mot complot : « plan
concerte en vue de nuire à une personne, à une institution.)
En
1920 les juifs représentent 10% de la population
palestinienne.
Les
aspirations de la population palestinienne sont systématiquement
bafouées. La concussion de l’occident va bien plus loin et là la conférence de
San Rémo (1920) qui instaure dans différentes régions du Proche-Orient des
« Mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination.
La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué à la
Société des Nations, au mépris de l’article 22 de la Société des nations (SDN) qui oblige le Mandat à consulter les populations
palestiniennes (Juifs, Chrétiens et Musulmans) et à obtenir leur
accord, pour toute décision les concernant.
En incluant la
Déclaration Balfour dans les termes du "Mandat" à la "Conférence
de San Remo", les vainqueurs de l'Empire Ottoman (Occident) commettent là,
leur première prévarication, le non respect de l'article 22, leur deuxième.
L'histoire du sionisme est jalonné, par leur capacité de corruption, de
manquements aux principes fondateurs de la : démocratie ; des droits de l'homme
; du droit international ; des droits humains les plus élémentaires. Comment se
fait-il que l'on soit parvenu à éradiquer le nazisme et que nous n'arrivons pas
à stopper le sionisme dans ces visées criminelles ? Ne confondons pas, S.V.P.,
les crimes commis à l'encontre des Juifs, avec ceux, qui au nom du sionisme,
commettent des Juifs en Palestine.
"Plus jamais ça", de nobles paroles écrites en lettres d'or au Mémorial de Yad Vashem. Mais comment ces êtres réclamant justice peuvent-ils commettre les mêmes crimes envers d'innocents ? Devons-nous comprendre que "plus jamais ça"
ne concerne pas toutes les victimes d'injustice, mais une fois de plus un passe-droit par lequel les juifs pro sionistes, voudraient absoudre leurs rapines ?
La
Sociétés des Nations attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du
mandat stipule « qu’une Agence juive approprié serait reconnue comme
organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine (*) ses
conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres
ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif Et aux intérêts de la population
… [(*) Comment peut-on admettre qu’une population minoritaire obtienne, entant
que telle, de si grandes prérogatives, sans un lobbying approprié ? Car c’est
bien entant que juifs que les avantages que procure cette agence vont être
utilisées. Il est aisé d’imaginer ce qui va découler de cette décision.]
Indépendamment de toute logique, de tous sens démocratique l’organisation
sioniste mondiale sera reconnue comme étant cette Agence » !
Les dispositions de cet article ont permis à l’Agence Juive d’être un
Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de
l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses
écoles et son service de renseignements. De plus, d’après A Koestler
« Tous les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs
bénévoles. L’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la
Haganah, noyaux de la future armée israélienne [qui a permis le Nettoyage Ethnique].
Ainsi un territoire où la SDN donna Mandat a l’empire britannique comme
puissance coloniale régionale, une communauté normalement sous son autorité
possède une « armée » indépendante !! Le
premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de
l’intérieur du gouvernement britannique, est juif. Il est donc
aisé d’imaginer que l’Agence Juive se nourrissait quotidiennement de la
complicité de l’administration mandataire.
Les Palestiniens, peuple foncièrement pacifiste, n'a pu
rester insensible face à la prévarication des politiques face au sionisme
et aux complots qui se tramaient à leur encontre. C’est incontestable, les
juifs les y ont poussé les palestiniens à tenter de se défendre
contre le sionisme et les juifs d’abord, contre les israéliens ensuite.
Que le sionisme engendre
l’antisémitisme semble être une vérité incontournable, une déduction
parfaitement vérifiable aujourd'hui, même s’il n’est la seule raison.
Dès 1923 la Colonisation s’accélère, et la population
Arabe n’est dupe des assurances que lui donnent la majorité des sionistes
socialisants « modérés ».
Vladimir
Jabotonsky, ancien commandant d’un bataillon muletier ayant combattu aux
cotes des Anglais contre les Turcs, grand admirateur de Mussolini, fonde le
mouvement « révisionniste » d’inspiration fasciste.
Vladimir Jabotonsky dit tout haut son aspiration à un sionisme violent comme
seul moyen de parvenir à l’État Juif. Militairement, le « révisionnisme »
sera incorporé dans l’armée israélienne dans les années 40.
Politiquement, il fondera les partis de droite israéliens, le Hérout, puis le
Likoud (ancien parti d’Ariel Sharon un criminel de guerre, dont il fut un des
principaux dirigeants). Avant la création d’Israël en 1948, le sionisme
religieux reste très minoritaire, les religieux étant alors en général
fermement opposées au sionisme.
Vladimir Jabotonsky est favorable a l'utilisation de
la manière forte estimant que la colonisation même la plus restreinte doit être
menée, y compris avec la défiance de la population native. Cette colonisation
doit se faire sous la protection de forces juives indépendante de la population
locale, un mur de fer infranchissable pour la population indigène. Voici, in
toto, notre politique pour les arabes. Il affirmait aussi :
« En premier lieu, si quelqu’un objecte que ce point de vue est immoral,
je réponds : C’est faux ; soit le sionisme est moral et juste,
soit il est immoral et injuste. Mais c’est une question que nous aurions dû
résoudre avant de devenir sionistes. En fait nous avons résolu cette question,
et par l’affirmative. Nous prétendons que le sionisme est moral et juste. Et
comme c’est moral et juste, la justice doit être rendue. Peu importe que Joseph
ou Simon ou Ivan ou Ahmed soient d’accord ou non. Il n’y a pas d’autre
moralité.
En 1925 la population juive monte à 17% de la population
de la Palestine.
Immanquablement, ce qui devait arriver arriva et 1929 se
solde par la première grande révolte arabe contre les juifs. Elle est
déclenchée par une raison futile, une modification de l’accès des Juifs au Mur
des Lamentations, mais elle traduit l’exaspération palestinienne. Les émeutes
se propagent à toute la Palestine, faisant près de 250 morts, 130 Juifs 115
Arabes, ces derniers, pour la plupart, du fait des britanniques.
Une question reste posée : "Comment une minorité
d’immigrées peut ainsi imposer sa volonté au peuple autochtone ?"
Les conclusions de la commission Shaw,
du rapport Hope-Simpson puis du Livre Blanc britannique qui suivent, et qui
mettent l’accent sur les méfaits de la colonisation, sont enterrées sans autre
forme de procès par les Britanniques dès 1931 à la suite du tôlée sioniste. Qui
naturellement récusaient -comme aujourd’hui- toute décision contraire à leurs
intérêts.
Walid Khalidi dans la Revue d’études palestiniennes
n°28 citant la commission Shaw : « Les Arabes en sont venus à
voir dans l’immigrant juif non seulement un danger pour leurs moyens
d’existence mais, en puissance, le tyran à venir ».
Chronologie IV
Les Palestiniens avaient compris…
De 1930 à 1950 tous les instruments de l’Apartheid,
actuel, furent mis en place : Conformément à l’idéologie sioniste et aux
statuts du Fond National Juif, tout est fait pour écarter les Palestiniens
non-juifs du développement économique. Le refus d’employer les Palestiniens
-Apartheid déjà- est érigé en principe « socialiste » afin de créer
une société juive homogène.
Définition du vocable génocide : "Destruction
systématique d'un groupe ethnique." Cela nous ramène au mensonge
de la création d'un Foyer juif en Palestine, un euphémisme pour : État juif. Un
État qui dès le départ les dirigeants sionistes savaient qu'il se réaliserait à
la place de la Palestine et des palestiniens.
David HaCohen, leader du parti Mapaï, dans son
livre Nur Masalha, « Expulsion of the Palestinians » :
« [En Palestine] j’ai du
combattre mes amis sur la question du socialisme juif, défendre le fait que je
n’acceptait pas d’Arabes dans mon syndicat, la Histadrout, défendre la
propagande auprès des ménagères pour quelles n’achètent pas aux boutiques
arabes [Palestiniennes] (fonctionnement népotique, que encore aujourd’hui je
dénonce. Même, s’il se réalise moins par le commerce que par le travail),
empêcher les travailleurs Arabes [Palestiniens] d’avoir du travail ici. […]
Verser du Kérosène sur les tomates arabes [palestiniennes], attaquer les
ménagères juives sur les marchés et écraser les œufs arabes qu’elles venaient
d’achetér, prier les cieux pour que le Fonds National Juif envoie Hankin à
Beyrouth acheter les terres aux propriétaires absentéistes et expulser les
fellahs de la terre, acheter des douzaines de dunums (mesure agraire)
d’un Arabe est permis, mais vendre un seul dunam à un Arabe est interdit. -Dieu
l’interdit-»
L’implantation
de sortes de phalanstères agricoles exclusivement juives, les
« Kibboutz », naît de la volonté d’exclure la main d’œuvre
palestinienne et d’occuper l’espace en vue de règlements futurs. Mais les
Kibboutz, qui ont connu leur maximum de croissance entre 1930 et 1950, n’ont
jamais absorbé plus de 7% de l’immigration. Trop insuffisant au
calendrier sioniste. Selon Elias Sanbar, Figures du Palestinien (2005)
« 55 colonies, soit 68% du total
des implantations fondées sous le mandant, verront le jour entre 1936 et 1939.
Expression de la ‘présence juive’ dans des zones très peu peuplées de juifs,
les nouveaux points de peuplement surgissent dans le paysage selon un scénario
invariable : Une « unité de conquête » arrivait et en un jour
édifiait une palissade doublée d’une barrière de fils barbelés et une tour
surmonté d’un projecteur. Ainsi, en l’espace de quelques heures et grâce
aux effectifs importants, dont peu de membres demeuraient sur le site, une
colonie entière était établie. »
Ces implantations de « Kibboutz » l’étaient
"par le fait accompli" sur des terres non achetés comme le pensent,
encore aujourd’hui, certains juifs, mais déjà cette époque sur des
terres, que les juifs considéraient "conquises". Mais conquises
contre quelle armée ? En quelque sorte une implantation par la force, qui ne
s’est démenti depuis. Ces « Kibboutz » servirait ultérieurement à
exiger de l’ONU un espace défini au moment de la partition. Aujourd’hui
l’implantation des colonies en Cisjordanie suit un scénario semblable, à la
différence que les colons n’ont plus besoin d’assurer leur protection,
l’armée les protège, y compris lorsque des colons assassinent des paysans
palestiniens ! En plus des opération d’expropriation, destruction ou
d’arrachage, par exemple d'oliviers. Le but de ces colonies n’est plus
aujourd’hui, d’occuper un espace pour qu’il leur soit attribué mais pour
parasiter la dynamique économique, l’impact socio-économique de la politique
des forces occupantes est dramatique, la vie devient impossible aux
populations autochtones, les obliger en quelque sorte à s’expatrier
d’eux-mêmes. Mais ils savent aussi que s’il s’en vont, ils ne pourront
plus revenir.
Chronologie V
En 1933 Hitler
s’empare du pouvoir en Allemagne, sur des idées ouvertement antisémites. Aux
USA, l’idée d’un boycott à son encontre encore faible est combattue à la fois par les organisations juives
traditionnelles et par les sionistes, avec l’Organisation Sioniste Mondiale au
premier rang. Le boycott, saboté par le mouvement sioniste,
n’inquiètera jamais le pouvoir nazi. Dès mai 1933, l’Organisation
Sioniste Mondiale négocie avec Hitler un accord de troc, « le Ha’avara », liant l’émigration des Juifs riches
vers la Palestine avec une opération commerciale allemande vers la Palestine
financée par leurs biens. Entre 1933 et 1939, 60% du capital investi en
Palestine arrivera via
l’accord avec
les nazis.
« On oubliera
Hitler dans quelques années, mais, vous savez, il y aura un beau monument en
Palestine » -et d’ici, le biographe-historien parut prendre le rôle
d’un patriarche Juif- « l’arrivée des nazis a été plutôt bien venue.
Il y avait tant de nos juifs allemands qui tiraient des bords de côté à
côté ; tant d’entre eux qui naviguaient sur les courants traîtres entre le
Scylla de l’administration et le Charybde d’une familiarité approbatrice avec
les choses juives. Des milliers qui semblent complètement perdus au judaïsme
ont été ramenés au bercail par Hitler, et de ceci je lui suis personnellement
très reconnaissant ». Meyer Steinglass, Emil Ludwig before the judge, American Jewis Times,
avril 1936, p. 35
« Nous devons séparer les juifs
en deux catégories... les sionistes et ceux qui sont pour être assimilés. Les
sionistes adhèrent à une stricte position raciale et en émigrant en Palestine
ils aident à construire leur propre Etat. […] Le temps ne peut être éloigné où la Palestine sera à
nouveau capable d’accepter ses fils perdus depuis plus de mille ans. Nos bons
souhaits et notre volonté officielle vont avec eux. » (Reinhard Heydrich, le
futur infâme « protecteur » de Bohème, (in L’ennemi visible, dans Das
Shwarze Korps 1935
En 1936. Les juifs
représentent 29% de la population de la Palestine. Dès novembre 1935
débute une guérilla de Jihad menée dans les campagnes par Izz al-Din al
Qassam.
Au début de 1936, sous
la pression sioniste, le Mandat britannique abandonne un projet d’Assemblée
législative de toute la population de Palestine.
C'est
dommage que l'idée d'une Assemblée législative ait été abandonnée. C'est en
quelque sorte un aveux de faiblesse. Cependant des esprits hypocrites
prétendent, encore aujourd'hui
qu'Israël est le seul Etat démocratique au Moyen-Orient. Pourtant le refus
sioniste à la création d'une Assemblée législative apporte la preuve d'une
volonté hégémonique, qui ne s'est pas démentie depuis.
A l’été 1936,
5 000 guérilleros renforcés de volontaires Syriens, Libanais et Irakiens,
(ALIA) tiennent les montagnes.
Dans l’ (ALIA) il y
avait une division de volontaires Bosniaques qui défendirent comme ils le
purent dès 1948 les villages palestiniens du Nord-ouest.
Nous savons,
depuis le drame des Balkans ce que sont devenues les populations civiles
Bosniaques, Les USA, l’Europe, l’ONU dans un soucis d’apaisement, on peut le
supposer, désarmèrent les populations de Srebrenica, ville à majorité
musulmane. Ce qui devait arriver arriva. Les populations
musulmanes se sont fait massacrer par les Serbo-croates, qui eux, ne furent pas
désarmés ! Comment peut-on désarmer un camp des belligérants sans désarmée
l’autre. Il y a-t-il une cause-à-effet, avec la participation des Bosniaques à
l'ALIA ?
Il faut reconnaître
que le manque de jugement des dirigeants militaires frise, ici, l'incurie. Ce
sont purement et simplement des criminels. L’interrogation réside
dans l’intérêt qu'avaient les coalisées à désarmer un camp sans désarmer
l'autre ? Là est la question.
En avril 1936, une
grève générale de six mois éclate. Graduellement, le mouvement tourne à la
rébellion. Les Britanniques répliquent par la répression et par une
commission royale qui propose en juillet 1937 un partage de la Palestine qui a
pour seul effet de relancer la rébellion.
« Le transfert
forcé des Arabes depuis les vallées de l’Etat Juif proposé pourrait nous donner
quelque chose que nous n’avons jamais eu, même quand nous tenions sur nos pieds
aux temps du premier et du second temple [une Galilée sans Arabes]. (David Ben-Gourion,
Zichronot, vol.4 p.297-299, 12 juillet 1937.)
Dès 1938,
20 000 hommes de troupe britanniques mènent une répression féroce contre
les Palestiniens. Bombardements, exécutions sommaires, punitions collectives,
dynamitages des maisons, au total une violence qui, rapportée à la population
française, serait équivalente à 200 000 morts et 600 000 blessés. La
résistance palestinienne est écrasée pour longtemps. En 1939, 14 000
juifs, soit 5% de la population sioniste, sont intégrés aux forces de répression.
La future armée israélienne à tout appris et tout repris des Britanniques.
« Ne nous
racontons pas d’histoire… Politiquement, nous sommes les agresseurs et ils se
défendent… C’est leur pays, parce qu’ils y habitent, alors que nous voulons
venir ici et coloniser, et de leur point de vue, nous voulons nous emparer de
leur pays. » (Discours de Ben Gourion en 1938, cité dans Simha Flapan,
« Zionist and the palestinians », 1979.)
La Grande Bretagne,
dépassée par les évènements d’une guerre pour laquelle elle n’est pas
prête. Le gouvernement de Chamberlain espère contrôler l’hostilité arabe en
publiant un second « Livre Blanc ». Ce dernier prévoit une sévère
limitation de l’immigration juive et promet l’autonomie palestinienne au sein
d’un Etat unitaire dans un délai de dix ans. Ce deuxième point était subordonné
à l’accord préalable des sionistes. Cette condition entraîna les Palestiniens à
rejeter le « Livre Blanc ». Les sionistes firent de même mais à cause
principalement du premier point. Malgré tout, la population palestinienne
adopta une attitude, somme toute, pacifique.
« Il n’y a pas
d’alternative : les Arabes doivent faire de la place aux juifs d’Eretz
Israël. Si on a pu déplacer les peuples baltes on peut déplacer les Arabes
palestiniens. » (Vladimir Jabotinsky, 1939)
De 1940 à 1944, dans
ces années de guerre, une industrie militaire se développe en Palestine pour
les Britanniques, « Fondée sur les Juifs et auxquels l’Agence Juive avait
accès ». Ce fut un facteur de déséquilibre au détriment des Palestiniens.
Mais une telle faveur n’empêchera pas le chef de l’organisation sioniste, Ben
Gourion de déclarer aux sionistes : « Nous nous battons aux cotés des
Anglais comme s’il n’y avait pas de Livre Blanc. Et nous nous battrons contre
le Livre Blanc, comme s’il n’y avait la guerre ». Dans ce conflit
triangulaire, les sionistes étaient conscients que leur entreprise nécessitait
un combat sur deux fronts : arabe et britannique. Du coté Arabe, ce fut
sans doute une erreur de ne voir que le coté sioniste.
« La seule
solution est Eretz Israël [Grand Israël], ou au moins Eretz Israël Occidental
[l’Ouest du Jourdain], sans Arabes. Il n’y a pas de place pour un compromis sur
ce point… Il ne faut pas laisser un seul village, pas une seule tribu
(bédouine). Joseph Weitz, Directeur du Fonds National Juif. 20 déc. 1940
(Machover Israca, 5 janvier 1973, p.32)
-Ceci explique sans doute la
destruction systématique de l'habitat bédouin du Néguev et de la
vallée du Jourdain. Sans doute...
Pendant la guerre, les
leaders sionistes commencèrent par douter ou minimiser l’extermination
menée par les nazis, puis rivalisent de pusillanimité avec les leaders non sionistes
américains en n’entreprenant rien pour un sauvetage effectif des Juifs
d’Europe.
« Il y a même
eu des sionistes parmi nous qui se sont fait à l’idée qu’on ne peut pas retenir
les meurtriers et par conséquent, disent-ils, il faut « utiliser cette
chance » pour souligner la tragédie du manque d’abri juif, et renforcer l’exigence
d’un Foyer National Juif en Palestine. (UN foyer pour qui ? pour les
millions de morts dans les cimetières temporaires en Europe ?) Chaim Greenberg,
Bankrupt, Midstream (mars1964), pp.7-10
En 1946. Les juifs représentent 15% de la
population de la Palestine. Les travaillistes, traditionnellement
favorables à l’entreprise sioniste, gagnent les élections en Grande Bretagne à
l’été 1945. Devant l’hostilité arabe, ils renoncent à libéraliser l’immigration
juive. Furieux, la communauté juive (le Yichouv) lance une guerre sanglante
contre les Britanniques. Contrairement aux Palestiniens 8 ans auparavant, la
répression est inexistante. Le 22 juillet 1946, la Haganah, les groupes
terroriste Stern et l’Irgoun font sauter l’hôtel King David de Jérusalem, siège
du gouvernement mandataire et du commandement militaire britannique : 91
morts. Le gouvernement britannique, miné par les critiques sionistes, tant
internes que relayées par le gouvernement Truman des USA, va progressivement
perdre pied. Dans le même temps, les USA se rangent définitivement derrière le
lobby sioniste. Ils restreignent le quota d’immigrants européens à 20 000
mais mènent campagne pour que l’Angleterre accepte 100 000 immigrants sur
le petit sol palestinien.
« Je suis
désolé, messieurs, mais je dois répondre aux centaines de milliers qui sont
anxieux pour le succès du sionisme. Je n’ai pas de centaines de milliers
d’Arabes parmi mes électeurs. » (Harry
Truman, devant les ambassadeurs Arabes (Williams Eddy, F.D.R. meets with ibn
Saud, Américan of he Middle East, NY, 1954, p..36))
Plan de partition
Au terme de pressions
scandaleuses des USA sur les pays
du Tiers Monde, les USA font adopter par l’ONU la résolution 181, un plan de partage de la
Palestine (29 novembre 1947). sans
que les populations fussent consultées, comme l’exigeait l'article 22 de
la Convention du Mandat.
Un commentaire qui m'a été fait sur la résolution 181 me demande de préciser :
Par souci d’objectivité, mettez une note à propos du plan
illégitime de l’ONU, mis au vote alors que sa charte ne le permettait pas,
officiellement avec 33 oui, mais pratiquement avec moins de 26 voix libres ;
car Haïti, le Libéria, les Philippines, la Pologne, l’Ukraine, la Biélo-Russie,
la Tchécoslovaquie votèrent sous pression ; alors que les représentants du
Costa-Rica et du Nicaragua avaient été achetés avec une partie du million de
dollars de l’époque consacrés à ces achats de voix par les sionistes La note
serait du genre : Jaffa avait été finalement « généreusement » laissé aux «
Arabes » pour leur célèbre commerce des oranges ; pas pour longtemps puisque
les sionistes se dépêchèrent de résoudre la question à leur façon.
http://israeltextescles.site.voila.fr/ http://site.voila.fr/amoralite-natale
sur Nétoyage Ethnique
de la Palestine [Le plan DALETH]
Les Juifs, qui
possèdent 6.5% du sol et constituent 15% de la population, recevront les 65% de
la Palestine et ses terres les plus fertiles.
Plan rejeté par les
Pays Arabes. Alors que l’Etat juif prévu (où les Juifs sont minoritaires) ne
présente aucune discontinuité, l’Etat Arabe était partagé en trois morceaux
reliés par des corridors passant obligatoirement dans l’Etat juif. Dès le début
la population palestinienne a refusé ce partage et il y a eu des escarmouches
entre citoyens palestiniens et bandes armés juives à l’occasion des quelles on
a découvert combien ces bandes (l’Irgoun de Menahem Begin, le groupe Stern (*),
la Haganah, le Lehi d’Itzak Shamir) ont eu le loisir de s’équiper militairement,
soi-disant au nez et à la barbe du mandataire alors qu’en réalité l’occupant
Anglais n’a fait que favoriser et l’immigration et l’équipement militaire des
colons qui arrivaient.
Mais 15 jours avant le
vote de l’ONU, le roi Abdallah de Jordanie et Golda Meir s’étaient entendus en
secret pour partager la Palestine… Pendant la guerre de 1948, la Jordanie
respectera cet accord en se contentant de maintenir ses troupes dans la future
Cisjordanie qui devait lui revenir…
(*) Groupes
terroristes au vrai sens du terme, imposant leur volonté par la terreur.
« La Terre
promise s’étend du Nil à l’Euphrate. Elle comprend des parties de la Syrie et
du Liban. » Rabbin Fischmann, membre de l’A. Juive pour la Palestine,
Témoignant à la Commission d’enquête de l’ONU 1947.
1948
Proclamation d’ « Indépendance »
Avants la proclamation
d’Israël
La proclamation
d’indépendance d’Israël est prévue pour le 14 mai 1948. Dès novembre 1947, des
incidents éclatent, et les Palestiniens aisés quittent les villes. En janvier
1948, un plan de liquidation de personnalités Palestiniennes et approuvé par
Ben Gourion. Profitant du désarmement de la population arabe, à partir de
février, les attaques des milices sionistes contre les villages palestiniens et
les villes se multiplient, causant un début d’exode. Les massacres comme celui
de Deir Yassine accélèrent le départ des Palestiniens, 400 000 ont déjà
fui à la date du 1er juin,
dont 55% comme résultat direct des opérations militaires.
Ben Gourion, répondant
à Pinhas Rosen sur la question des frontières à la veille de l’indépendance. 60
ans plus tard, Israël n’a toujours pas déclaré ses frontières.
« Tout est
possible. Si nous décidons ici [au gouvernement provisoire] de ne pas
mentionner les frontières, il en sera ainsi. Rien n’est décidé à priori… La
loi, ce sont les hommes qui en décident. » (Amnon Kapeliouk, le
Monde Diplomatique, dec. 1986)
Après la proclamation d’Israël.
Juste après la proclamation de l’Etat Juif
d’Israël en 1948 sur fond de nettoyage ethnique, les Etats arabes : Syrie,
Irak, Jordanie, Egypte, entrent en guerre. Mal armées, mal coordonnés, trahis
par le double jeu Jordanien, ils ont en face d’eux une armée alimenté par un
pont aérien depuis la Tchécoslovaquie. L’une après l’autre, les armées sont
poussées à l’armistice. A la fin de la guerre, Israël est passé des 55% prévus
par l’ONU à 78% de la Palestine. Plus de 800 000 Palestiniens ont du fuir.
Cette expulsion des Palestiniens a été condamnée par l’Assemblée Générale de
l’ONU qui a adopté, sur la proposition du Compte Folk Bernadotte, l’émissaire
Suédois dépêche pour concilier les deux points de vue arabe et israélien, une
résolution, la 194, demandant le retour des réfugiés sur leurs terres. Bien
entendu cette proposition n’a jamais été exécutée. Pire elle à valu Folk
Bernadotte, héros de l’action humanitaire pendant la seconde guerre mondiale,
d’être assassiné par des tueurs du Stern, jamais inquiétés depuis.
« Nous
marchions dehors, Ben Gourion nous accompagnant. Allons répéta sa
question : que faut-il faire de la population palestinienne ? Ben
Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire
"Chassez-les !" » (Yizhak Rabin, New
York Times, 23/10/1979.)
«Nous devons tout
faire pour être sûrs qu’ils (les Palestiniens) ne reviennent jamais. »
« Les vieux mourront les jeunes oublieront » (David Ben Gourion,
journal, 18/07/1948, In : Michael Bar Zohar "Ben Gourion : The
Armed Prophet" » « Les réfugiés
trouveront leur place dans la diaspora. Grâce à la sélection naturelle,
certains résisteront, d’autres non (…) La
majorité deviendra un rebut du genre humain et se fondra dans les couches les
plus pauvres du monde Arabe. » (Moshe Sharet,
deuxième Président modéré d’Israël ; Archives des
A.E. ; dossiers réfugiés n°2444/19).
« On pouvait
savoir quoi ? et comment s’il vous plait ? Comment aurais-je fait,
moi, pour savoir autre chose que ce qu’on m’enseignait ? J’ai été dans les
meilleurs établissements de Tel-Aviv. Lorsque j’ai passé mon bac, tout se
que je savais, c’est que l’ONU avait voté la création de l’Etat
d’Israël », que les Arabes s’y sont opposés et nous on fait la guerre, que
tous seuls face à six Etat surarmés, Israël minuscule et héroïque, a vaincu
après avoir craint de disparaître. Point à la ligne. […] Par quel mystère,
grands dieux, aurais-je pu savoir que toute cette version était soit carrément
mensongère, soit tronquée ? De quels moyens disposais-je pour comprendre
qu’il s’agissait d’une fable pour petits enfants ? Que nos responsabilités
étaient systématiquement cachées sous le tapis ? » Gidéon Levy,
chroniqueur réputé, à l’excellente déontologie, au journal israélien Ha’aretz,
10 juillet 2003 (Cité par Sylvain Cypel, « Les emmurés » p.153)
Chronologie
VI
Le négationniste
juif...
( encore aujourd'hui en 2012, il arrive que des juifs nient la
destruction des 531 villages palestiniens et le nettoyage ethnique.)
Dès 1948 commence la
destruction des villages palestiniens ; des lois faites sur mesure
permettront la transformation en « terre juive » inaliénable de
93% du territoire d’Israël. Les 130 000 Palestiniens restés en territoire
israélien sont placés sous gouvernement militaire, qui durera jusqu’en
1966. Près de 530 villages palestiniens sont détruits à partir de l’été
1948, 300 000 hectares, 70 000 pièces d’habitation, 8 700
magasins, 5 millions de livres palestiniennes sont volés.
Depuis le vote par
l’ONU, de la partition de la Palestine, Israël n’a respecte aucune des
résolution voté par elle. La violation du Droit au Retour des
palestiniens, par Israël, contenu dans la résolution 194 de l’ONU, sera la
première de ces violations. (toujours refusé, de nos jours, par
l'Etat israélien)
Mars 1949, Martin
Buber, philosophe juif, s’adressant à Ben Gourion, .
« Nous
devrons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédemptif. Et qu’à
sa création et dans son expansion, nous, en tant que Juifs, avons crée ce dont
ce dont nous avons historiquement souffert, une population de réfugiés en
Diaspora. »
Ha’aretz, 4 avrfil
1969 -Moshe Dayan, discours au Technion, Haïfa, Ha’aretz.
« Des
villages juifs ont été construit à la place des villages arabes. Vous ne
connaissez même pas les noms de ces villages arabes, et je ne vous blâme pas
parce que les livres de géographie n’existent plus. Non seulement les livres
n’existent plus, mais les villages arabes ne sont pas là non plus. Nahlal s’est
construit à la place de Mallul, Kibbutz Gvat à la place de Jibta, Kibbutz Sarid
à la place de Huneifis, et Kefar Yehushua à la place de Tal al Shuman. Il n’y a
pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’avait pas une ancienne
population arabe. »
« De quels
moyens disposais-je pour comprendre qu’il s’agissait d’une fable pour petits
enfants ? Que nos responsabilités étaient systématiquement cachées sous le
tapis ? » Gidéon Levy, chroniqueur réputé, au journal israélien Ha’aretz, 10
juillet 2003 -(Cité par Sylvain Cypel, « Les emmurés » p.153)
Quelques chiffres illustrant une réalité
souvent ignorée :
Du 23 février au 20
juillet. Accords d’armistice entre Israël et les pays Arabes. L’Etat juif
augmente son territoire de 33% et expulse 730 000 Palestiniens.
L’Etat Palestinien est
mort-né.
1949 Quelques chiffres illustrant une
réalité souvent ignorée :
Israël, 1950 :
Juifs 1 000 000 Palestiniens 130 000
Cisjordanie/Gaza :
1 400 000 Palestiniens dont 470 000 réfugiés (dans leur
propre pays)
Hors Palestine :
260 000 réfugiés
Près de 431 villages
par les forces juives dès le début de l’Epuration Ethnique (1948). Villages
détruits rasés à la place : des colonies, des parc, des stèles commémoratives
mais aucune références aux villages arabes !
1949 Israël
devient membre de l’ONU…
Le 11 mai 1949, Israël
fut admis à l’Organisation des Nations Unies. Le préambule de la résolution
admettant Israël mentionnait expressément l’engagement d’Israël d’appliquer les
résolutions 181 et 194, qui exprimaient la conception centrale de la question
de Palestine à L’organisation des Nation Unies :
« Ayant reçu le
rapport du Conseil de sécurité relatif à la demande d’admission d’Israël à
l’Organisation des Nation Unies, « Notant que, de l’avis du Conseil de
sécurité, Israël est un Etat
pacifique, capable de remplir les obligations de la Charte et disposé à le
faire, « Notant que le Conseil de sécurité a recommandé à
l’Assemblée générale d’admettre Israël à l’Organisation des nation Unies ;
« Prenant acte,
en outre, de la déclaration par laquelle l’Etat d’Israël " accepte dans
aucune réserve les obligations découlant de la Charte des Nation Unies et s’engage à les observer du jour où il deviendra Membre des
Nation Unies" « Rappelant ses résolutions du 29 novembre 1947
[181] et du 11 novembre [194], et prenant acte des déclarations faites et des
explications fournies devant la Commission politique spéciale par le
représentant du Gouvernement d’Israël en ce qui concerne la mise en œuvre
desdites résolutions ;
« L’Assemblée
générale, « Remplissant les fonctions qui lui incombent aux termes de
l’article 4 de la Charte et de l’Article 125 de son règlement intérieur ;
« 1. Décide
qu’Israël est un Etat pacifique qui accepte les obligations de la Charte, qui
est capable de remplir les
dites obligations et disposé à le faire ; (Or il n’a pas rempli une
seule des résolutions depuis 1948.)
« 2. Décide
d’admettre Israël à l’organisation des Nations Unies. »
Bien sûr, les
résolutions 181 et 194, pas plus que les plus de 65 autres résolutions de
l’ONU, ne furent jamais appliquées par Israël. Sans compter plus de 30
résolutions « tuées » grâce au veto américain.
Ce qui n’empêche pas
Israël de continuer à siéger à l’ONU. Israël et les USA, que la population
mondiale a désignés comme les Etats les plus dangereux pour la paix. Ben
Gourion mais aussi le sionisme en général, nous l’avons constaté, n’engage sa
parole que pour parvenir à ses fins, pour lui engager sa parole n’implique
nullement de devoir la respecter.
En 1950, les juifs
d’Irak furent victimes du sionisme !
D'avril 1950 a janvier
1951 : trois bombes et des explosifs divers visant des juifs tonnent dans
sa capitale Bagdad, où réside la plus ancienne communauté juive du
Moyen-Orient, 170 000 Irakiens juifs. A chaque fois les attentats son mis
sur le compte d’une mystérieuse organisation extrémiste. ("Aujourd’hui
on dirait terrorisme islamiste") La troisième bombe fait un mort et la
panique s’installe. Israël met en place un pont aérien et à la fin de 1951 il
ne reste plus que 5.000 Juifs en Irak.
Peu après, les auteurs
des attentats, quinze sionistes Irakiens et Israéliens, sont arrêtés et font
des aveux détaillés.
Ces attentats venaient
après deux années de propagande américaine, via les conseillers bien évidemment
favorables au sionisme, et israélienne pour pousser les Juifs d’Irak à
partir. La tactique consistant à créer des peurs artificielles pousser
l’immigration vers Israël se répétera dans les autres pays du
Moyen-Orient (Cf. Egypte).
[La tactique de la peur de
l'antisémitisme est récurrente chez les le sionistes, le sionisme s'en
est toujours servi, y compris de nos jours.]
« J’e n’ai pas
honte de dire que si j’avais le pouvoir autant que j’ai la volonté, je
sélectionnerais un groupe de jeunes hommes efficaces –intelligents-,
convenables, dévoués à notre idéal et brûlant de désir d’aider à la rédemption
des Juifs - et je les enverrais dans les pays où les juifs sont absorbés
dans une autosatisfaction pécheresse. La tâche de ses jeunes gens serait de se déguiser
en non-juifs, et de tourmenter les Juifs avec des slogans antisémites comme
« maudits Juifs », « Juifs allez en Palestine » et autres
familiarités. Je suis garant que le résultat, en termes d’immigration de ces
pays, serait 10 000 fois plus grand que celui obtenu par des milliers
d’émissaires qui ont prêché pendant des années à des sourds. »
(Article du quotidien Davar du début des années 50, cité par
Alfred Lilienthal, « The other side of the coin », Devin-Adair, Nex
York, p. 47)
La France,
l’Angleterre et l’Amérique reconnaissent officiellement le 25 mai 1950, dans
une déclaration tripartite, Israël et ses conquêtes de 1948/49.
La situation
socio-économique oblige nombreux palestiniens à enter en Israël. De 1949 à
1956, entre 2 700 et 5 000 palestiniens « infiltrés »
furent tués par l’armée israélienne. Neuf sur dix d’entre eux étaient des
réfugiés désarmés cherchant à revenir pour des raisons sociales ou économiques.
Le 12 octobre 1953, une grenade fut jetée dans la colonie juive à l’est de
Tel-Aviv, tuent une femme et deux enfants, l’Unité 101 d’Ariel Sharon fait exploser 45 maisons du village cisjordanien frontalier de
Kibya en forçant les habitants à rester dedans : 69 morts. Les massacres
dans la tradition de celui de Deir Yassin portent désormais un nouveau
nom : « représailles ».
« C’est à la
charge du peuple de préparer la guerre, mais c’est à l’armée israélienne de
mener le combat avec l’objectif ultime d’ériger d’Empire d’Israël. » Moshé Dayan (Ministre
de la Défense et des Affaires Etrangères d’Israël), le 12 février 1952 (Radio
Israël.)
Comment expliquer que
tant de Juifs de par le monde soutiennent le sionisme quoi qu’il fasse :
1.
Le sionisme n’a pas toujours été soutenu comme il l’est
aujourd’hui.
2.
Ce soutien tient à plusieurs facteurs, parfois souhaitable lorsque
il est protecteur, parfois népotique lorsqu’il favorise un membre de la
communauté du seul fait d’être juif ou lorsque ce soutien sert à justifier des
actes délictueux ou non recommandables, cela s’appelle de la complicité.
3.
La communauté Hébreu, comme toute autre communauté, subit
l’influence de la morale moderne, universaliste, globalisante, individualisant
les hommes, les communautés. L’homme, quoi que l’on pense, est attiré par
l’individualisme il ne s’associe que s’il y trouve un intérêt tangible,
la cupidité est très largement inscrite dans nos gènes.
Conclusion : le
sionisme par son organisation mondiale a su rassembler tous les avantages que
sa situation ethnologique lui procure. Ses adeptes occupent des postes
importants dans les pays d’où ils sont les citoyens et influent les politiques
de ces pays, comme c’est le cas aux USA, mais aussi de la France, Danemark,
Hollande… et en plus généralement en Europe où le « lobbying » est
institutionnalisé et instrumentalisé outrageusement en faveur d’Israël (accords
bilatéraux, par exemple y compris illégalement, par le non respect des accords
conclus, sans que l’Europe agisse en conséquence). Dans ces conditions les
juifs qu’ils soient européens, américains ou quelque fusse leur nationalité ont
tout intérêt à se faire remarquer comme pro sionistes, s’il veulent réussir aussi
bien professionnellement que socialement.
Du l’impérieuse
nécessite pour Israël d’être un Etat « fort », « sans
faiblesse ». Car il me semble évident que si la diaspora juive perd
confiance dans la certitude qu’Israël sera son « sauveur » le
soutien indéfectible à Israël s’effriterait lamentablement, (cela, malgré
la fanatisme qui n’en doutons pas est le même que le fanatisme islamiste) qui
avec le soutien US est aussi une des raison du non respect du droit
International. Soutien de l’Europe clairement établi aujourd’hui. Il est
bien entendu que tirent avantage de ce soutien tous ceux qui abondent
dans l’intérêt Israël, juif ou goï.
Il tient par
conséquent a nous de faire comprendre à Israël, à la diaspora juive, à tous ces
politiques que nous élisons et qui nous trahissent dès le soir de
l’élection, que la meilleure sécurité d’Israël, que la pérennisation de
cet Etat dans ces frontières de 1967, c’est nous et non sa force. Que la
manipulation des citoyens est le plus sur moyen de voir revenir les affres d’un
passé somme toute récent.
le 14 octobre
1954, Gamal Abder Nasser prend
le pouvoir en Egypte.
Pinhas Lavon, ministre de la défense israélien est accusé le 21 février
1955 d’avoir ordonné une
série d’attentats antibritanniques sur le sol Egyptien en juillet 1954 est
contraint de démissionner. Il est remplacé par Ben Gourion, qui nommera Moshe
Dayan chef d’état-major en octobre.
Les Etats arabes
insistent, selon la charte acceptée par Israël, sur le retour des réfugiés, un
statut international de Jérusalem et des concessions territoriales
israéliennes. Refus catégorique israélien. Aucun accord de paix ne peut
intervenir. 1956, Nasser fait pression en refusant le passage du canal de Suez
aux navires israéliens et en bloquant le détroit de Tiran.
Ben Gourion a une
hantise : renverser Nasser. Puis l’Angleterre et la France veulent abolir
la nationalisation du canal de Suez, tandis que le gouvernement Guy Mollet en
France voir en Nasser l’inspirateur de la rébellion anticoloniale en Algérie.
Les trois pays fomentent l’invasion du Sinaï et l’occupation de la zone du
canal. Les USA et l’URSS, pour une fois alliés, bloquent cette aventure
militaire et forcent les trois pays à se retirer. Israël restera un an de
plus à Gaza. Le canal restera nationalisé – et ouvert.
« Nous ne
savions pas ce qu’il fallait faire d’eux [les prisonniers de guerre égyptiens
en 1956]. Il n’y avait pas d’autre choix que de les tuer. Ce n’était pas
une telle affaire si vous prenez en considération que je dormais bien après
avoir échappé aux fours crématoires d’Auschwitz. » L’ex Brigadier général israélien Arieh Biro. The New York Times, 21 août 1995.
Chronologie
VII
Israël et la bombe :
En marge de la guerre de
Suez, se noue des copinages. Et 1956 la France (gouvernement socialiste)
accepte de vendre un réacteur nucléaire à Israël. Alors même qu’Israël ne fait
pas partie des puissances nucléaires et qu’il refuse signer les accords de
l'AIEA, Il sera livré
entièrement malgré le refus d’Israël de livrer ses projets militaires. Dans les années 60,
Israël produit du plutonium militaire et entrave les inspections
internationales, vite abandonnées sous la pression du Lobbiing juif. Puis
Israël se fait livrer de l’uranium enrichi par une entreprise américaine,
« Appolo », au vu et au su de tous les services de renseignements…
Par la suite le régime raciste d’Afrique du Sud allié d’Israël -l’Etat raciste
du Proche-Orient- qui lui fournira l’uranium naturel…
Il faudra attendre 1986 pour qu’un
ancien technicien du site de fabrication nucléaire à Dimona (Néguev), Mordechaï Vanunu, révèle le pot
aux roses. Au moins 200 bombes sont stockées par Israël au cœur du
Moyen-Orient. Des ogives nucléaires pointées sur toutes les Capitales
Arabes ! Aujourd’hui Israël ne persiste plus à nier sa puissance nucléaire
et travaille à les l’installer sur des vecteurs intercontinentaux et des
sous-marins lanceurs de missiles. Au début des années 2000 l’arsenal
nucléaire israélien était évaluée à 50 Mégatonnes (source :
Observatoire des armements/CDRPC) l’équivalent de 3850 bombes
d’Hiroshima.
Pour un Etat qui affirme
n’ambitionner que la paix, comme le dicton : il prépare la guerre,
contre une population quasi désarmé ! Israël se servira ensuite de son armement
nucléaire pour menacer de l'utiliser et exercer un chantage sur l'Occident,
principalement les USA, qui pour qu'Israël ne l'utilise pas, cédera à
toutes ses exigences.
Juin 1959 : Une manifestation de Juifs Arabes éclate à Haïfa,
contre les discriminations dont ils sont victimes.
29 mai 1964. Création de l’Organisation de
Libération de la Palestine (OLP)
1965 : La population juive d’Israël
atteint 2,2 millions d’habitants. Israël a consolidé son pouvoir militaire et
travaille "secrètement" à l’acquisition de l’arme nucléaire, avec
l’aide de la France.
1965, le Fatah, fondé en 1959 à
Beyrouth à partir d’une revue qui prône la libération de la Palestine par les
Palestiniens, lance sa première opération militaire. Ces opérations très
glorifiées sont généralement des échecs, il s’ensuit une répression féroce,
mais elles font valoir au Fatah un immense prestige, même au-delà de la
population palestinienne.
Dans le même temps, Israël prépare
la guerre des six jours…
1966. Fin du régime spécial
d’administration militaire auquel les Palestiniens d’Israël étaient soumis
depuis 1948.
1967 Château d’eau ou la
première guerre préventive menée par Israël :
Depuis plusieurs années, Israël
mène une guerre de conquête larvée vers le château d’eau de la région :
les hauteurs du Golan : destruction des villages arabes, exploitation
agricole de la zone démilitarisée, détournement des eaux du Jourdain. Chaque
coup de feu contre les tracteurs blindés conduit à de violentes actions
militaires israéliennes. Israël menace la Syrie d’une « guerre
préventive » Nasser soutien la Syrie et annonce le 23 mai 1967 la
fermeture du détroit de Tiran qui alimente le port de Eilat, puis la
mobilisation de deux divisions dans le Sinaï. C’est assez pour qu’Israël
déclenche une guerre préparée dans ses moindres détails, qui en six jours lui
permet d’occuper la Cisjordanie, Gaza, le Sinaï et le Golan. L’opinion publique
internationale, intoxiquée depuis des mois sur le thème du
« petit David » Israélien contre le « grand Goliath » arabe
célèbre le « miracle ».
« Toutes les
histoires débitées sur l’énorme danger que nous courrions en raison de
l’exiguïté de notre territoire, argument avancé une fois la guerre terminée,
n’ont jamais été prises en considération dans nos calculs avant les hostilités.
[…] Prétendre que les forces Egyptiennes massées à la frontière étaient en
mesure de menacer l’existence d’Israël constitue une injure non seulement à
l’intelligence de toute personne capable d’analyser ce genre de situation. Mais
avant tout une injure à Tsahal. » Général Mattitahu Peled, de l’Etat
Major de l’IDF, Le Monde, 3 juin 19672.
« En
juin 1967, nous avions encore un choix. Les concentrations de l’armée
égyptienne dans les voisinages du Sinaï ne prouvent pas que Nasser fût réellement
disposé à nous attaquer. Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Nous avons
décidé de l’attaquer. » Manachem Begin, The Nex York Times, 21 augoust
1982.
Dès juin 1967, le plan Allon prévoit une
annexion de grandes parties de la Cisjordanie et de Gaza, similaires au plan
mis en œuvre par Sharon. Les dynamitages commençaient immédiatement dans les
territoires occupés et a Gaza. Dynamitages
sous couvert de « représailles » Des villages sont à nouveau rayés de
la carte, plus de 200 000 Palestiniens sont soumis à une première ou
seconde expulsion. La colonisation, entièrement financé par l’Etat d’Israël,
débute peu après ; 44 000 en 1985, 76 000 en 1990 – hors
Jérusalem. Jérusalem-Est est annexé et judaïsé administrativement dès juin
1967. Les 35 années suivantes seront consacrées à « geler » les
quartiers arabes (interdiction de construire, gel des infrastructures) et à
étouffer une ville dans une nouvelle ceinture de banlieues juives bien
desservies.
En 1967 la Palestine occupé était déjà à
cette époque coupée en trois, au Nord avec Jenine, Naplouse et Ramallah, au Sud
avec Bethléem et Hébron. Gaza et la bande jouxtant le Jourdain
jusqu'à la mer Morte avec Jéricho et Jérusalem, occupée. Le Golan est
annexé à Israël en 1981, par volonté d’affirmer la conquête sur le château
d’eau de la région.
Gaza, déjà surpeuplée par les
réfugiées de 1948 est colonisé par la volonté politique des sionistes
extrémistes. En 2005, 8 000 colons occupent 40% de l’espace, et des
ressources en eau, tandis que 1 200 000 Palestiniens sont dans le
reste de l’espace et croupissent dans la misère, et dans leur volonté de
vengeance.
« Comment
pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui
les rendre »… « Il n’y a jamais rien eu de tel que les Palestiniens,
ils n’ont jamais existé » Golda Meir, Premier ministre
d’Israël, 15 juin 1969 Dans son style perfide habituel, qui lui va si bien.
Nous parlons souvent d’Israël
comme un Etat dans les frontières de 1967, les frontières que lui a attribué l’ONU,
sans que cela empêche Israël pendant près de quinze ans de 1968 à 1982 d‘avoir
le Liban en ligne de mire : Décembre 1968 : Israël détruit la
totalité de l’aviation civile libanaise. -Attaquer le premier est un
avantage certain, mais cela implique aussi une volonté belliqueuse indéniable.
(aucun Etat au monde ne pourrait mener une politique guerrière tel que le
fait Israël, sans l'accord tacite et le soutient occidental) Israël, sait
que tout désordre lui est profitable. Seule puissance militaire de la région
possédant l’arme atomique. Un opportunisme somme toute réfléchi, à l’épreuve de
toute force ! En tout cas une volonté certaine d’en découdre pour
atteindre ses buts avoués ou non. Ce que veulent les sionistes dans
un premier temps, c’est englober la Cisjordanie et Gaza dans les frontières
attribuées en 1967. Cependant le sionisme n’aura pas atteint là son objectif
final du « Grand Israël ». C’est ainsi qu’entre 1968 et 1982 le Sud
Liban (jusqu'au fleuve Litani) se trouve en ligne de mire : Décembre
1968 : à la suite d’un attentat contre un appareil de la compagnie El Al à
Athènes Israël détruit la totalité de l’aviation civile libanaise. (sans
qu'aucune preuve tangible vienne étayer les accusation israéliennes)
Israël bombarde l’aéroport de Beyrouth et détruit 16 avions de ligne. Aucune
enquête n’a confirmé l’implication du Liban, ni même du Hezbollah dans cet
attentat, pourtant…
Jouant des divisions
communautaires et de la faiblesse du pouvoir libanais, Israël se rend coupable
de : 42 violations du territoire libanais par mois en moyenne de 1968 à
1974. Israël va grandement contribuer au déclenchement de la guerre civile
libanaise de 1975, tout en continuant à jouer son propre jeu, comme toujours
sous des justifications « sécuritaires », « représailles ».
Plus de 150 villes et villages libanais sont attaqués avant
l’invasion israélienne du Liban en 1982, dont la ville martyre d’Al-Khiyam, où
ne demeurent plus que 32 des 30 000 habitants en 1982…
(Combien de morts, combien de
manquements au droit international faudra-t-il qu’Israël se rende coupable,
pour que la communauté internationale exerce la
pression coercitive que les nations démocratique sont endroit d’exercer
contre cet Etat, va-t’en guerre ?)
D’après Dayan [Moshe
Dayan, ministre israélien de la Défense], Israël n’avait besoin que de trouver
un officier libanais « même qu’un Major » qui servirait de fantoche
et qui avec l’aide d’Israël « Créerait un régime chrétien… En suite
l’armée israélienne entrera au Liban [et] le territoire depuis le Litani
jusqu’au sud sera annexé totalement à Israël et tout ira bien » Pour Israël bien sur.
(Cité par L.Rokach, « Israel’s sacred terrorism », pp 22
et 26)
D’après Dayan [Moshe
Dayan, ministre israélien de la Défense], Israël n’avait besoin que de trouver
un officier libanais « même qu’un Major » qui servirait de fantoche
-tel que le fait l’occident dans les pays qu’il affirme "libérer"- et
qui avec l’aide d’Israël « Créerait un régime chrétien… Ensuite l’armée
israélienne entrera au Liban [et] le territoire depuis le Litani jusqu’au sud
sera annexé totalement à Israël et tout ira bien » Pour Israël bien sur. (Cité par L.Rokach, « Israel’s
sacred terrorism », pp 22 et 26)
La France décrète un embargo
total sur les livraisons d’armes à destination d’Israël le 6 janvier
1969. Ce qui n’empêche pas Dassault, de livrer des avions en pièces détachées
avec les plans de montage.
Pourquoi l'à t-il-fait ?
C’est le dilemme d’un grand nombre
de français avec l’origine juive. Principalement dans le conflit
israélo/palestinien. Après la Shoah cela se comprendrait, mais permettre au
sionisme de commettre les mêmes crimes que les nazis, c’est prendre, aussi, le
risque de les reproduire. On ne peut pas justifier un crime par un autre crime,
sans qu'un jour il faille rendre des comptes.
Marcel Dassault, bien que Chrétien
est d’origine juive. Je suppose que dans son esprit le sentiment d’appartenance
ethnique était le plus fort, un acte héroïque, en somme.
Depuis les premières escarmouches
de 1965, la
résistance palestinienne opérant hors des frontières s’est renforcée et a
acquis un grand prestige, trop pour les régimes arabes réactionnaires qui
utilisent la critique d’Israël mais ne tolèrent pas le progressisme des
directions politiques palestiniennes.
Dès 1970, Nasser cède aux pression
américaines, et laisse Israël reprendre le contrôle de la bande de Gaza
(1970-72). Le petit roi Hussein « Hussie » de Jordanie envoie son
armée en septembre 1970 contre la résistance palestinienne « Septembre
Noir », c’est la 2eme grande trahison de la cause palestinienne par la
Jordanie. La Syrie, malgré sa politique radicale, laisse faire. Un an plus
tard, la direction de la résistance palestinienne sera forcée d’émigrer au
Liban. Douze ans plus tard elle sera forcée de le quitter pour la Tunisie…
Force est de constater que l’unité au sein des pays du Proche et
Moyen-Orient est absente, que le Droit du peuple palestinien n’intéresse grand
monde. Pourtant les visées sionistes pour cette contrée du monde ne s’arrêtent
à la Palestine, dans un premier temps : de la Méditerranée au Jourdain/Golan et
du Sinaï au Litani (fleuve du Sud-Liban). Mais
après…
Le 7 janvier 1970, Israël déclenche des frappes
aériennes contre des villes égyptiennes.
En 1973 Israël continue d’occuper et de coloniser le Sinaï
et le Golan Syrien. Sure de son impunité, elle ne voit survenir l’attaque
syro-égyptienne du « Kippour » (6 octobre 1973), qui sera repoussée
avec l’aide d’un pont aérien américain…
Les trois pays acceptent une résolution de cessez-le-feu soviéto-américain (22
et 24 octobre). L’Egypte (sous financement des USA) s’acheminera ensuite vers
une paix séparée (1979) et l’alignement sur la diplomatie américaine, au
détriment des droits des Palestiniens. La Syrie refusera ce compromis et le paiera
par l’annexion du Golan (« château d’eau » de la région), et y
implantation de nombreuses colonies juives par Israël (1981) et sa mise à
l’écart par les puissances occidentales.
Dans la guerre de 1973 et la suite, les deux pays n’ont
eu que des visées nationales, et les ont soldées sans considération des
Palestiniens.
À la fin des années 70, l’URSS autorise une certaine
émigration juive, au total 130 000 juifs émigrent, avec un maximum en
1979. Autorisés, dans les aéroports de transit (Vienne, Rome) à choisir leur
pays d’accueil, la grande majorité opte à cette époque pour l’Amérique. A la
fin des années 80, l’émigration est à nouveau permise. Israël vote la
suppression des stations de transit en Europe, tandis que les USA limitent
l’immigration russe. Aussi de 1988 à 2002, 950 000 russes s’établissent en
Israël, dont près de la moitié se disent non-juifs. Le renouveau du judaïsme
russe conduit maintenant à des retours vers la Russie…
« Dans
l’activité exercée par les émissaires sionistes, nous voyons une certaine tension
inhérente à l’attitude sioniste envers la "Galout" [Juifs hors de
Palestine]. Etant donné que le
sionisme idéologique ne croit pas, à long terme, à la survie de la vie juive
hors d’Israël, ces shlihim [émissaires] sionistes qui sont envoyés
d’Israël pour travailler dans les communautés juives de Diaspora et qui
s’investissent dans le travail éducatif et culturel, veulent donc réussir seulement jusqu’à un
certain point. » Steve Israël, « Les relations Israël-diaspora »,
cours du Département d’éducation sioniste juive
Chronologie
VIII
Eretz-Israël :
du Sinaï au Litani, de
la Méditerranée au Jourdain.
En 1982, la guerre contre le Liban sera
largement motivée par la volonté d’atteindre le fleuve Litani convoité par le
mouvement sioniste dès les années 20. Le Mur en cours de construction en
Cisjordanie confisque les ressources en eau de l’aquifère de Cisjordanie, en
plus des terres.
La Consommation moyenne
des Palestiniens est entre 12 et 40 litres d’eau par personne et par jour, pour
300 à 400 lires pour un israélien. Sur les 350 millions de m³ de l’aquifère
occidental de Cisjordanie, seuls 20 millions reviennent aux Palestiniens.
Des juifs
racistes prétendent, en France, que les Arabes
ont toujours
vécu avec peu d'eau.
Pourquoi
devrions-nous leur en donner plus !!!
(Cela se passe de commentaires)
« Tout l’avenir
économique de la Palestine dépend de son approvisionnement en eau… nous
considérons qu’il est essentiel que la frontière nord de la Palestine englobe
la vallée du Litani. » (Chaïm Weizmann au Premier Ministre
Anglais en 1949)
Prétextant de la
tentative d’assassinat de l’ambassadeur d’Israël à Londres -un fait irakien-,
l’armée israélienne envahit le Liban, occupe le sud (où il se maintiendra
avec des éléments fantoches jusqu’en 2000), puis Beyrouth d’où elle
chasse l’OLP protectrice des Palestiniens.
Quelques jours plu tard,
Israël combine avec les milices chrétiennes le massacre de 3 500 réfugies
dans le camp de Sabra etChatila.
Le scandale cause la naissance du mouvement refuznik et la démission du chef
des armées Ariel Sharon… pas pour toujours. Israël, entre occupation,
bombardements et raids meurtriers -comme celui commandé par Shimon Pères
en 1966 à Cana, se maintiendra au Liban jusqu’en 2000, causant près de
18 000 morts et plus de 30 000 blesses. Malmené par la résistance
militaire celle du Hezbollah avant tout –Israël échoue finalement dans sa
tentative d’expansion vers le nord.
(Israël c’est-il vengé
sur Gaza en 2008-09..., il faut reconnaître cependant, qu'Israël n'a
pas besoin de motivation, autre que les ambitions sionistes, pour commettre ses
crimes.)
« Quand nous aurons
colonisé cette terre, tout ce que les arabes pourront y faire sera de Zigzaguer
en rond comme des cafards drogués dans une bouteille. » Rafael Eitan, chef
d’Etat Major de l’IDF (armée israélienne). New York Times, 14 avril 1983.
Rafael Eitan a aussi été directeur des opérations des services secrets (Mossad)
pendant près de 25 ans.
« Nous nous
comportons déjà dans les territoires occupés de la rive ouest du Jourdain, dans
la bande de Gaza et du Liban, comme se sont comportés les Nazis dans les
territoires occupées de Tchécoslovaquie et de l’Ouest. Nous n’avons pas établi
de camp d’extermination comme ils l’ont fait à l’est. Voila où nous en sommes,
avec cette seule différence qui nous distingue des nazis. » Professeur Yeshaiyahu
Leibowitz, 1987
Encore aujourd’hui des
personnalités affirment qu’Israël a tous les droits, qu’il a raison d’agir
comme il le fait, les colonies sont parfaitement légales -sur un territoire non
attribué- du fait même que la Palestine n’est pas un Etat ni un peuple
reconnu ! Or ces sionistes ignorent ou feignent d’ignorer que
l’Assemblée générale de l’ONU reconnaît l’existence du peuple palestinien le 10
décembre 1969. Instance qui : sous un même procédé reconnut
Israël. Si un Etat palestinien ne peut voir le jour ce n’est pas de leur
fait. Cela s'explique même succinctement : Les colonies, le mur de
738 km. Alors même que la frontière est de 352 km. ce mur a été érigé
arbitrairement son d’utilité ne se comprend que comme un volonté de porter
préjudice à la dynamique socio-économique, coupant l’accès de leur
terres arables aux paysans palestiniens, de couper les villages entre
eux… Les 638 Check-points de Cisjordanie, rendent les déplacements extrêmement
difficiles, voire impossibles si le l’armée n’est pas bien disposée… . En
6 ans la colonisation est passée de 300 000 à 600 000 colons une
augmentation de 61% en même temps Israël détruisait 3 000 logement
palestiniens. La Cisjordanie est partagé en deux bantoustans, minuscules,
plus Jérusalem-est enfermé dans un ghetto mal desservi et entouré de colonies
juives. Gaza ? Est sous blocus depuis 2007 blocus total depuis 2008.
Comment peut-on dans ces condition prétendre à un Etat ?
Ces personnalités sont des êtres ignorants, qui, parce que forts
se croient intelligents !
Chronologie
IX
Les Falachas, juifs
noirs Éthiopiens.
Entre 1984-1985 :
Malgré les réticences racistes de nombreux dirigeants, Israël Organise le
transfert de 6 500 Falachas, Ethiopiens membres d’une branche lointaine du
judaïsme, soucieux d’un meilleur sort alors que sévit la guerre civile.
Une évacuation de 14 000 Falachas est effectuée en 1991. En
2003, Israël a décidé l’importation de 15 000 Falachas, destinés, à faire
le plein des colonies.
Parqués dans les
villes et les quartiers les plus défavorisés, coupés de leurs racines de leur
culture, victimes du racisme de la majorité des israéliens, les 80 000
Falachas d’Israël témoignent d’une manipulation à visée coloniale faite sous un
prétexte humanitaire, alors que la vrai action humanitaire vise à l’aide des
peuples sur place.
« Maintenant
que les Etats d’Afrique noire ont rompu avec nous de manière aussi brutale […]
nous sommes dégagés du devoir de discrétion que nous avions si fidèlement
respecté jusqu’ici […] C’est pourquoi nous pouvons dire maintenant tout ce que
nous pensons. Il y a quelques semaines était publiée en Grande Bretagne une
étude du professeur Baker qui, entre autres choses, comparait l’histoire des
juifs et celle des Noirs aux USA, pour montrer les différences que présente le
développement -dans des conditions semblables- des races différentes du
point de vue de l’intelligence et autres caractères. La question soulevée est
celle de savoir si l’infériorité des noirs est le résultat des conditions
difficiles qu’ils ont connues pendant des générations ou si elle est la cause.
En dépit des objections faites par les milieux progressistes, qui qualifient de
telles études de racistes, il semble bien qu’il existe une différence
héréditaire entre le niveau intellectuel d’une personne dont le père vivait
dans la jungle et celui d’un autre, dont les ancêtres étaient des prêtres dans
le temple. » Abba Aban, ministre des Affaires Erangères
d’Israël, (Cité par Tidiane N’Diaye, « Les Falachas, nègres errant du
peuple juif », Gallimard, p.54)
Alors que l’OLP est
réunifié, les Etats arabes réunis à Amman ne trouvent rien de mieux à faire que
de condamner… l’Iran, et de 1987 à 1990 laissent au second plan la question
palestinienne. En décembre 1987, commence le soulèvement de
la population des territoires occupés : L’Intifada des pierres. En
1988 l’OLP s’installe à Alger, reconnaît les résolutions 181, 242 et 338 de
l’ONU. Un mois après, Yasser
Arafat reconnaît explicitement le droit à l’existence d’Israël, l’article en
objet, disparaît des statuts de l’OLP et
condamne à nouveau toute forme de terrorisme.
Encore aujourd'hui, en
2012, nombreux sont les juifs en France, sans doute honnêtes mais ignorants de
la réalité, qui justifient la violence juive en Palestine ou le terrorisme
d'Etat des gouvernements israéliens par le fait que les STATUTS de
l'OLP ne reconnaissent pas ISRAËL.
Reconnaissant
implicitement l’attentat terroriste de l’OLP de Munich. Malgré ces
concessions capitales par lesquelles les Palestiniens cèdent au peuple occupant
78% de la Palestine Historique, le gouvernement Shamir ne répond que par plus
de répression armée. La violence des gouvernements israéliens se
disait, jusque-là, motivé par l’article en objet, par le refus de L’OLP des
palestiniens de reconnaître Israël.
Le constat est :
que malgré cette reconnaissance, sans ambiguïté, de la part de Yasser Arafat,
Président de l’Autorité palestinienne cette violence non seulement ne cessa mais
le colonisation, les manquements au Droit international s’amplifièrent.
On ne peut pas comprendre le sionisme si l’on n’intègre
pas : « qu’ils ne sont pas des hommes loyaux, les intrigues et les complots
sont pour eux comme faisant partie intégrante d’une négociation, principe , strictement utilisé pour parvenir au
but fixé ou la meilleure option possible. Une fois le but ou la meilleure
option atteinte, il ne sont plus concernées par les engagements pris, ce n’est
plus leur affaire c’est à vous, si vous en avez les moyens de faire respecter
les engagement qu’ils ont eux même en toute indépendance pris.
(Pour un
sioniste engage sa parole pour parvenir à ses fins, cet engagement n'implique
nullement de le respecter.) -(De ce principe découlent les pourparlers de paix,
qui, non seulement n'aboutissent à rien, mais encore d’entérinent les rapines
sionistes en Palestine.)-
En quelque sorte comme
un enfant qui ne voit que sont intérêt sans se soucier du bien fondé de
l'action » L’intelligence n’est pas de soumettre plus faible que
soi, mais de s’entendre y compris avec celui qui a, justement, des
intérêts divergents. La Palestine sans armée et abandonnée par ceux-là
même qui sont à l’origine de ce conflit, l’Occident, n’a pas les moyens de faire
respecter les engagements que les gouvernements israéliens prennent. C’est une
constante jusque-là vérifiée. Cependant : le vrai obstacle à la
paix c’est moins le gouvernement israélien que l’organisation sioniste
mondiale. Qui n’ambitionne pas uniquement la Palestine… c’est une
évidence.
« Israël aurait
dû profiter de la répression des manifestations en Chine, quand l’attention du
monde était sur ce pays là, pour expulser massivement des Arabes des
territoires. » Benyamin Nétanyahu, alors ministre des
Affaires Etrangères, à l’Université Bar Ilan, Hotam, 24 11/1989
« Les
anciens leaders de notre mouvement ont légué un message clair de conserver
Eretz Israël de la mer au Jourdain pour les génération futures, pour la grande
aliya [immigration], et pour le peuple Juif, qui sera entièrement
rassemblé dans ce pays. » Déclaration de
l’ancien Premier Ministre Yitzhak Shamir à un service en mémoire des anciens
leaders du Likoud à Tel-Aviv, novembre 1990, Service radio de Jérusalem.
Octobre 1991. Au
lendemain de la première guerre du Golfe, à la Conférence de Madrid , les USA
poussent Israël à des négociations bilatérales avec ses voisins. Rien ne se
passe avant l’élection d’Yitzhak Rabin (mi 1992).
Septembre 1993. A
Oslo est conclu un accord dans lequel les questions essentielles : la
décolonisation, l’Etat palestinien, sont laissées à la fin d’un
« processus de paix » sur 5 ans.
Enrayé dès le massacre
du « tombeau des patriarches » par le sioniste Baruch Goldstein
(février 1994), puis par l’assassinat de Rabin par un autre extrémiste juif
(novembre 1995), le « processus » accorde une autonomie partielle à
une fraction des territoires . Il donne aussi à la Jordanie le motif pour
signer la paix avec Israël et se désengager définitivement vis-à-vis des Palestiniens.
Cinq ans pour acquérir une autonomie partielle sur 40% des territoires occupés…
Nous sommes là, dans
la politique politicienne, dans le cœur même des atavismes sionistes, lorsque
contrains de signer des engagements opposés à leur intérêt, le moindre
fait illégal fortuit, provoqué ou fomenté, y compris par Israël lui-même,
est pris comme prétexte pour renier ces engagements. Nous sommes là
face à une organisation consciente de sa force, grâce, (que l’on le veuille
ou non, que l’on accepte ou pas à sa « diaspora » aux hommes
politiques faisant parti de nos gouvernements) qui, parce que juifs
oeuvrent pour la pérennisation de l’Etat d’Israël y compris en dehors du droit.
Ce principe est, aussi, celui qui justifie le mieux l’impunité dont bénéficie
Israël depuis plus de soixante années.
« Alors que,
s’ils prennent ce qu’on leur propose et exigent encore plus, en exerçant la
violence et la terreur. Dans l’accord proposé, Israël sera en position de
boucler la Palestine et de supprimer l’accord. Si le moins bon vient du pire,
il sera toujours plus facile -militairement parlant- de briser l’échine
d’un tout petit Etat démilitarisé que d’aller sans arrêt taper sur des
Palestiniens de huit ans qui jettent des pierres. » Amos OZ, Jérusalem
Post, 3/10/1993
Amos Oz, est un
romancier mélangeant l’intrigue et sexe. Comment
voulez-vous que, si, même ceux qui devraient réfléchir s’adonnent à de telles
âneries, le citoyen illuminé par la doctrine sioniste, puisse lui, avoir un
raisonnement intelligent ?
Chronologie
X
Colonisation
La période de
1945-2009 voit la colonisation exploser de façon exponentielle en six ans elle
passe de 300 000 à 600 000 colons, une augmentation de 61% alors que
la destruction de l’habitat autochtone pendant cette même période atteint les 3 000
logements. A ces constructions, à ces destructions il faut y ajouter la
construction d’un mur dit de sécurité suivant une ligne arbitraire sans rapport
avec la frontière de 352 km. alors que le mur fait 753
km. !! Si Oslo a permis la création d’institutions
civiles palestiniennes, c’est aussi une période de confiscations des terres et
de colonisation des territoires occupés. Dans la même période, la main d’œuvre
palestinienne est massivement exclue au profit de travailleurs immigrés venant
d’extrême orient et des pays de l’ex bloc de l’Est, privés de tous
droits. Dès 1997, il est clair qu’Israël ne veut pas
d’un Etat palestinien et se prépare à nouveau à l’affrontement. L’assassinat de
Yitzhak Rabbin n’a pas été un acte fortuit mais belle et bien réfléchi.
« Chacun doit
bouger, courir et s’emparer d’autant de collines qu’il ne le peut pour agrandir
les colonies parce tout ce que tout ce que nous prenons maintenant restera à
nous…Tout ce que nous ne prendrons pas par la force, ira à eux. » (Ariel Sharon,
alors Ministre des Affaires Etrangères, à un meeting du parti d’extrême
droite Tsomet. AFP 15/11/1998.)
2000 Israël/Palestine :
5.400.000 Juifs ;
950.000 Arabes : en Israël
600.000 colons : dans
les territoires occupés.
2.600.000 Palestiniens
: dans les territoires occupés.
4.200.000 Palestiniens
hors Palestine dont 3.500.000 réfugiés.
Prévues par les
accords d’Oslo, des « négociations finales » ont cours en juillet
2000 à Camp David, avec deux ans de retard. Israël
« offre généreusement » d’annexer les 20% des terres les plus
fertiles de la Cisjordanie et tout Jérusalem, et de cantonner les Palestiniens
dans quatre bantoustans isolés, sans frontière internationale, ni Jérusalem
pour capitale. Le droit au retour des réfugiés est nié. Bien sur, les
Palestiniens refusent.
C’est une réalité
incontournable. Les négociations, dites de paix, Camp David, Oslo,
Annapolis… ne visaient pas autre chose que de tenter de faire plier
l’Autorité palestinienne aux desiderata sionistes des gouvernements israéliens.
Immédiatement, Israël
diabolise ces Palestiniens qui ne se sont pas soumis à ces « offres
généreuses », et prépare le passage en force. Il
faut provoquer les Palestiniens pour justifier un déploiement armé. C’est
chose faite dès septembre 2000, avec la provocation de l’esplanade des Mosquées
(*) et les 30 Palestiniens assassinés le mois suivant, avant toute réaction
armée de la résistance palestinienne.
(*) Ariel Sharon provoqua les
palestiniens en se promenant avec une cinquantaine d’hommes en armes sur
l’esplanade des mosquées où immanquablement des échauffourées. Sharon fit
tirer a balles réelles sur la foule mécontente. Ces faits pris comme prétexte
pour, revenir sur les accords C’est ce que l’on appelle « loyauté !
» « la tolérance du plus fort ! ».
« Dans une
prison, 95% de l’enceinte est manifestement pour les prisonniers -les
cellules, les cafétérias, la salle de gymnastique et les installations
médicales pour le personnel, 5%, de l'espace suffisent pour garder le
contrôle sur la population de prisonniers » (Commentaire de la direction
palestinienne sur Camp David)
« …il est
profondément hypocrite pour les israéliens de demander à haute voix pourquoi
les Palestiniens n’emploient pas une stratégie non violente. Une raison évidente,
c’est que de tous temps, quand ils l’emploient (manifestation non violente)
Israël le réprime brutalement. » (Norman G. Finkelstein, 11 septembre
2003)
Avants le blocus
actuel commencé en 2007 et intensifié en 2008 jusqu’au blocus total, entre 2001
-2002 La bande de Gaza est entièrement emmurée, tandis que l’ensemble des
territoires palestiniens occupés est hérissé de plus 700 point de contrôle
militaire (check points) -un talus tous les quatre kilomètres- qui sont
des instruments d’humiliation et de destruction sociale et économique de la
société palestinienne. L’Intifada armée « Al Aqsa » fait des
ravages des deux côtés, mais bien plus du côté palestinien, (4.500 tués, 40.000
blessés). En avril 2002, Israël envahit les villes de Cisjordanie, causant
d’immenses destructions (Jénine, Naplouse), puis ce sont d’interminables
couvre-feux… plus de 8.000 Palestiniens sont maintenus prisonniers dans des
conditions effroyables, le plus souvent dans l’arbitraire le plus
total. Israël nomme ces arrestations « administratives ».
Concept n’existant pas en droit français. Qui permet l’emprisonnement
sans preuves, sans jugement… avec un maximum de six mois. Le très démocratique
gouvernement israélien permet la reconduction de ces arrestations tous les six
mois, ad-vitam-aeternam ! C’est le cas pour plus de 8 500 dès
11 000 prisonniers détenus par Israël dont le jeune français Salah
Hamouri. Contraint de reconnaître les crimes qu’il n’avait pas commis pour
éviter que sa peine ne soit alourdie par un chantage « loyal ». Salah
est un jeune étudiant que aucune preuve de sa culpabilité ne peut lui
être opposée. Nous affaire là, a...
« Les Arabes
prolifèrent à Jérusalem comme des fourmis »… […] « Dieu a
regretté d’avoir crée les Arabes » Grand Rabbin Sépharade
Ovadia Yossef, chef du parti Shas, le 5 août 2000. Cité par Sylvain Cypel,
p.101
« Les
Palestiniens ne se comportent pas comme s’ils venaient de la même planète que
nous. » Moshe Katsav, président d’Israël, reçu en visite
officielle en France en février 2004.
« Ce
serait mieux de noyer si possible ces prisonniers dans la mer morte, parce que
c’est le point le plus bas du monde ». Avigdor
Lieberman, extrémiste parmi les extrémistes Ministre israélien des
transports, le 7 juillet 2003 (AFP) (Ministre en 2009 des A.
Etrangères).
[comment un homme
avec une mentalité de voyou, de raciste, peut être accepté dans un
gouvernement, qui ne soit lui-même raciste ?]
L’enfermement total de
2002 à 2005, c’est-à-dire que Gaza pour une raison ou une autre le régime de
Gaza est toujours l’enfermement ! Et remonte à l’époque des accords d’Oslo.
Dès juin 2002, Sharon
reprend à son compte la proposition travailliste d’un enfermement similaire des
Palestiniens de Cisjordanie. Le tracé des murs obéit a ce même critère :
s’emparer d’un maximum de terres : 58% et d’un maximum de
Palestiniens : 11%. Ajoutée à la destruction systématique de l’économie
palestinienne, la construction des murs plonge les palestiniens dans une misère
sans précèdent. Dans le premier temps, la répression s’intensifie
contre les citoyens palestiniens d'Israël,
principalement dans le Nord : le Naqab et en Galilée.
Depuis 2004, alors que
les opinions publique mondiales réalisent de plus en plus les causes du drame
palestinien, la situation sur place ne cesse de se dégrader : plus de
10.000 maisons détruites, 8.000 prisonniers maintenus dans des conditions
dénoncées par toutes les associations de droits de l’homme, appauvrissement
absolu -plus de 60% de chômage, 60% de Palestiniens avec moins de 2 euros
par jour. Et Israël poursuit sans discontinuer sa politique d’exclusion :
confiscation de terres, nouvelles colonies, violences des colons
sionistes-religieux. C’est dans ces conditions que Sharon annonce son intention
de renouer avec la tradition séculaire du mouvement sioniste, en se passant
indéfiniment de l’avis des Palestiniens, avec le soutien politique américain,
qui s’ajoute aux 3 milliards de dollars annuels d’aide américaine.
« Le plan de désengagement…fournit le formol
nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus politique avec les Palestiniens.
Le processus politique, c’est l’évacuation des colonies, le retour des
réfugiés, le partage de Jérusalem. Tout cela est gelé maintenant. […] Le
retrait en Samarie est bidon. On l’a accepté seulement pour qu’on ne puisse pas
dire qu’on à terminé nos obligations avec Gaza […] D’un autre côté, pour les
grands blocs de colonies, grâce au plan de désengagement, on a en main la
première déclaration américaine disant qu’ils seront des morceaux d’Israël.
Dans les années, peut être dans les décennies à venir, quand il y aura des
négociations entre Israël et les Palestiniens, le maître du monde tapera sur la
table et dira : nous avons déjà déclaré il y a dix ans que les grands bloc
font partie d’Israël. » (Dov Weisglass, conseiller de Sharon,
Ha’aretz, 8 octobre 2004)
Dans la salle
d’attente de mon médecin, un hebdomadaire « Le Nouvel Obs », je crois
ou un autre, enfin peu importe, un article portait sur des
« fouilles archéologiques » que le gouvernement Israélien faisait ou
laissait faire en Palestine, jusqu’à là rien d’inhabituel, tout parait logique
mais là où l’article devenait épique c’est que les interprétations qui en
étaient faites par les autorités israéliennes tendaient à utiliser ce travail
scientifique pour apporter la preuve de l’appartenance exclusive de cette terre
au peuple Hébreu Terre donnée par Dieu, je le rappelle !!
Un soir le 1er décembre 2009 dans le cadre du 6e Festival Strabourg-Méditerranée
j’us l’occasion d’assister à une conférence de Jean-Baptiste Humbert
-archéologue à l’école Biblique et archéologique française de Jérusalem- (je
dois avouer que « école Biblique » pour un travail terre à terre,
comme pour toute science, me gène un peu) il dirige depuis 1995 la Mission archéologique
franco-palestinienne de Gaza, une ville créée à la fin du 9e début 8e siècle avant J.C. il développa les
découvertes somme toute importantes pour la science et nous fit comprendre
qu’en Palestine il y eut des civilisations comme, je pense se fut le cas dans toute
la Méditerranéenne et le Moyen-Orient, les plus diverses et variés comme la
civilisation égyptienne, celle des philistins, hellénistique, hébreu, romaine,
chrétienne, byzantine et finalement arabo-musulmane. Quel être
infatué pourrait avancer : être le seul descendant de cette
Terre ?
Toutes les religions,
toutes les idéologies sont ainsi faites, il faut le reconnaître que peu
d’entre-elles cherchent à en tirer un profit aussi
« terre-à-terre » ! Le gouvernement israélien a tenté d’apporter
la preuve par l’archéologie qu’ils étaient, comme le voudrait la Bible,
(d’après eux) les seuls héritiers de cette terre ! De faire de cette terre
un espace d’une seule race, tout aussi inacceptable que pouvait l’être :
Hitler et sa race arienne.
C’est tout de même
singulier que d’utiliser le vocable que les religions donnent à leur
enseignement pour désigner une manipulation des populations !
« Endoctrinement ».
À la fin de la
conférence je posais la question de savoir si les fouilles que le gouvernement
israélien avait entreprises avaient un objectif autre que
scientifique ? Il va de soi que la réponse fut une non-réponse, il
affirma néanmoins : « que tous les gouvernements le
font ! ». Cette conférence organisé par un membre du
« Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) » se
déroulant à la Bibliothèque « André Malraux » j’en profitais pour
emprunter un livre sur la chose pensais-je « l’Atlas des Hébreux ».
Quoi de plus logique qu’un Atlas, quoi de plus indiscutable que des fouilles
archéologiques ou des « Cartes historiques ».
Je ne vais pas là
reproduire l’ouvrage mais le début du premier article :
« Hier, au XIX
siècle, quand les archéologues abordaient les sites, souvenirs bibliques en
bandoulière, ils pensaient trouver Abraham, Jacob, Moïse et les autres sous
leurs truelles. Pour eux la Bible était sous la pioche, il suffisait de
creuser ! Mais, souvent les résultats des fouilles n’étaient pas à la
hauteur de leurs espérances. Alors ils adoptaient leurs découvertes
(inconsciemment pour la plupart, consciemment pour certains) aux besoins de la
cause biblique… à cette époque, il suffisait de lire les écritures pour
reconnaître l’histoire des hébreux, puisque la Bible resurgissait des sables et
q’elle disait vrai. »
J’ai même fait
la connaissance d’un monsieur de 90 ans (René) fort instruit m’affirmant,
mordicus, que la seule vérité était dans la Bible. (!!) Je lui
répondis : « que si l'on a une lecture de la religion, toutes les
religions sont bonnes ; que pour moi toute religion qui me
permettait d’accéder à un état de conscience suffisant, qui me ferait
reconnaître que : « ma liberté s’arrête où commence celle de
l’autre » était une bonne religion ; que les « tralala » qui
l’entouraient n’étaient que du folklore, des us & coutumes ».
L’article continuait
ainsi, « Aujourd’hui nous n’en sommes plus là ; ce livre témoigne
et prend le contre-pied de cette recherche désuète, mère des fondamentalistes
meurtriers. Les textes sacrés y sont confrontés, à l’abri des dogmes, aux
découvertes archéologiques. Les vérités ne sont plus niées. Fort de plus d’un
siècle de fouilles, d’interrogations et de publications, les historiens peuvent
maintenant exposer l’histoire de nomades, venus vers le XIV e siècle avant J.-C., pour les uns de
Mésopotamie et pour les autres d’Egypte, à la rencontre de pasteurs installés
depuis longtemps dans les hauteurs des terres de Canaan. Certains d’entre eux
réussissent à se ressembler, vers 1200 avant J.-C., autour du culte d’un Dieu
exclusif - Yahvé – et d’un roi, pour former un peuple. Ensuite unis dans
une même foi monolâtre, (…) Le lecteur chemine à travers l’argile
des tablettes cunéiformes, les fibres des papyrus et les pierres des sites
archéologiques pour rencontrer les auteurs qui tracèrent les traits d’Abraham,
de Moise, de Jésus et des prophètes et des hommes et des femmes, David et
Esther entre autres. Ce livre est une autre manière de lire l’histoire des
Hébreux…
Bon soyons sérieux,
Comme toujours « s’agissant du peuple le plus ancien de la
création », la vérité n’est pas imposée et même de prime abord on pourrait
même croire le contraire, c’est insidieusement que le récit, quel qu’il fut,
vous est exposé et vous emmène par des legendes mi-historiques,
mi-mythologiques vers la vérité absolue. (Leur vérité bien entendu)
L’archéologie n’est pas une science pour apporter la preuve
« détenue » par le peuple Hébreu de son immuable vérité, mais pour
dire qu’à cette époque, à ce niveau de fouilles telle civilisation y vivait.
Mais sommes nous surs, qu’en creusant nous ne trouverions a un autre niveau de
fouilles d'une autre civilisation ? "Peut-être même la robe de
soirée que portait « Eve » au bal de la pomme !"
L’article
parle de -fondamentalistes
meurtriers – nous savons à quoi se rapporte le
vocable fondamentaliste religieux. Au fondamentalisme musulman et au de
terrorisme musulman. La boucle était bouclé : la terre est la notre, les
Palestiniens sont des terroristes !
Les textes sacrés y
sont confrontés, à l’abri des dogmes, aux découvertes archéologiques. Une nouvelle fois soyons sérieux : les textes sacrés
sont en soi des dogmes ! Qui n’ont pas besoin d’être protégés des
découvertes archéologiques, étant eux la vérité pour la religion pratiquant ces
dogmes.
Les découvertes
archéologiques apporteront une interprétation plus ou moins exacte en fonction
des connaissances que l’expérience et la technique nous aura permis d’acquérir.
Mais jamais ne pourront être confrontés aux dogmes spirituels d’une religion,
d’un Dieu !
Un peu plus loin le
livre parle aussi du caractère
païen d’une partie des chrétiens. Mais Moïse en descendant de sa montagne
où il sculpta, (tiens je ne le savait pas artiste !), les
tables de la loi, somme toute, tout à fait respectables, trouva son
peuple « monolithique » en adoration devant le « veau
d’or ». Non ? C’est bien connu ; le veau d’or n’est pas une
figure païenne… C'étain donc les juifs qui s’adonnaient à des rites
païens et non les chrétiens !
Revenons à des choses
pour lesquelles nous pouvons tenter d’y apporter un peu moins de souffrances.
La dépossession continue, nous sommes en 2006, au vu et au su de tous les
gouvernements occidentaux, complices ou lâches. Chacun a feint de s’intéresser
aux 7 000 colons de Gaza, mais veut ignorer les 400 000 de Jérusalem et en
Cisjordanie, 600 000 en 2009. Par contre, personne ne croit plus qu’Israël
est un petit David face à un puissant Goliath, y compris l’archéologie, plus
personne ne croit que le sionisme ait apporté ou apporte une quelconque
sécurité pour les Juifs. Au-delà de l’indispensable solidarité que nous devons
au peuple Palestinien soumis à une nouvelle purification ethnique à grande
échelle, un revirement complet et résolu des opinions publiques et de la
politique des Etats vis-à-vis d’Israël est indispensable. L’impunité d’Israël
doit cesser. La paix, pour laquelle ont été élaborés –mais jamais appliquées-
tant de plans, est à ce prix.
- Comme
dirait Raymond Devos : il le faut, il le faut. Un ange pourrait
passer ?
« Si j’étais un
leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël, C’est normal ;
nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi
cela les intéresse t-il ? Notre Dieu n’est pas le leur. Il y a
eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais est-ce de leur
faute ? Il ne voient qu’une chose : nous sommes venus et nous avons
volé leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils. » David Ben Gourion
(premier ministre d’Israël) In, Nahum Goldman, « Le paradoxe Juif »
p.121
En parlant du conflit
du Proche-Orient le « sionisme » « Israël » et les
« Juifs » sont si imbriqués que l’on ne peut pas en parler sans, à un
moment ou un autre, faire l’amalgame. Et en toute sincérité, qui, par le
soutient que les juifs du monde apportent aussi bien au sionisme qu’à Israël
s'abstenir de faire l’amalgame ? Il est aisé de le faire, mais ne confondez pas
un sioniste ou pro sioniste avec un juif. Il y a des sionistes chrétiens, il y
en a même qui n’ont jamais mis les pieds dans une église ou un temple, et peut
être même dans une synagogue.
Mais il faut
reconnaître que nous n’avons pas à faire à des Malgaches ni à des
Suédois ! Les mafieux italiens ou américains sont catholiques, pourtant tu
ne trouveras un homme se réclamant du Catholicisme pour les soutenir !
Ceci explique peut-être cela.
- Des entreprises
multinationales participent à l’effort de guerre de l’armée
israélienne, il y en a tellement, plus de trois mille et ce ne sont pas
des petites : Mac Donalds ; Timerland ; Nokia ; Intel ; L'Oréal ; Danone ; Nestlé ; Teva ; Ph. Morris ; Levi Strauss et Célio ; Marlboro...
Il importe d’exercer des pressions économiques du type
de celles qui ont eu raison de l’apartheid sud-africain : Refusez d’acheter israélien, résistons
à l’apartheid de ce pays : le code barre 729 ; oranges,
avocats, pamplemousses, kakis, pommes de terre, patates douces, herbes
aromatiques, dattes […]
Les doutes d'une telle démarche subsistent, pour au moins deux
raisons :
1. En Afrique du Sud, le boycott ne venait pas uniquement de
la société civile mais également des gouvernements ainsi que des instances
sportives, comme par exemple la fédération de Rugby, la plus emblématique de ce
boycott, l’Afrique du Sud si elle voulait s’intégrer dans la communauté
internationale n’avait d’autre choix. Ce qui n’est pas le cas pour Israël où,
pour ne citer, qu’elles, les instances sportives Européennes accueillent Israël
comme un étant un pays européen ! Quelle obligation a Israël à s’intégrer
dans la région du monde qui est la sienne ?
2. Il me semble qu’Israël
et la diaspora sont s’y impliqués dans l’économie mondiale que j’ai des
craintes que cela arrive un peu trop tard. Aujourd’hui acheter un produit qui
ne soit compromis avec les crimes sionistes, relève du parcours du combattant.
Sans compter que des produits fabriquées au Proche-Orient y compris ceux
fabriqués dans les territoires occupées entrent en Europe estampillés : made in
Israël, en contradictions avec les accords de douane avec l'Europe ou
encore avec la 4e Convention de Genève régissant les conflits armés
qui stipule : "que l'on ne peut pas tirer profit d'un territoire
occupée". Israël non seulement tire profit d'un territoire occupé,
mais encore offre des terres aux colons juifs, venus d'Europe de l'est. Certain
bien sont effectivement achetés aux palestiniens, cependant la règle
reste la spoliation pure et simple.
Oui du moins officiellement nous savons tous que nos gouvernants
manquent d’honnêteté mais surtout de courage. En ce qui concerne Israël. Non
seulement ce pays n’est pas sanctionné pour ses manquements au droit
international mais il y est encore encouragé. Comment expliquer le soutient que
l’Europe et les USA lui témoignent ? Dans ces conditions pour quelle
raison Israël se plierait au droit ? La Shoah ne peut pas tout expliquer.
Là où le bas blesse c’est que ces hommes politiques une fois élus
prennent « fait et cause » pour Israël, dupant de ce fait leurs
électeurs car il me semble évident que ses électeurs ne l’on pas élu pour
qu’il mène une politique pro israélienne, surtout si elle est criminelle. Que
des français, juifs ou non, soient solidaires de populations en danger
cela non seulement se comprend mais est souhaitable. Mais que des élus
juifs parce que juifs soutiennent un pays irrespectueux du Droit international
responsable encore aujourd’hui de massacres, cela n’est pas acceptable.
Bien entendu il y en a, mais mes propos ne vise moins à les
dénoncer qu’a attirer l’attention des électeurs. Si je fais la comparaison
avec le Général de Gaulle, la forfaiture de ces élus est flagrante. C’est vrai
que le Général avait des grandes ambitions, mais elles étaient toutes, à tort
ou à raison, pour la grandeur France.
20 ème anniversaire
du massacre de Sabra et Chatila Publié le dimanche 20 octobre 2002. Entre le 16 et le 21
septembre 2002, la CCIPPP et l’Association pour la promotion du jumelage entre
les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) ont organisé
une délégation franco-belge, qui s’est rendue au Liban pour commémorer le 20
ème anniversaire du massacre de Sabra et Chatila.
Nous
étions environs 80, les délégations présentes venaient, notamment d’Italie,
Espagne, Suède et même du Japon. Cette présence internationale était
indispensable et témoignaient de leur intérêt pour la Palestine.
Notre
objectif était de démonter la continuité de la politique israélienne qui
déniait non seulement le droit des palestiniens mais commettait les crimes les
plus abominables. Ainsi, Sabra & Chatila, crime commis par les Phalanges
chrétiennes fut supervisé en prise directe d’Ariel Sharon, alors ministre de la
défense, et avec la participation « protection » active de l’armée
israélienne.
Massacre
de Jénine en avril 2002, je passe sur les exactions quotidiennes de l’armée
d’occupation à l’encontre des civils ou leur habitat. Gaza en 2009 ou les
différents autres crimes perpétrés tous les jours en Palestine, il ne s’agit
pas de réaction à des événements ponctuels, mais bien d’une politique réfléchie,
qui vise à pousser les Palestiniens vers la soumission totale, qui vise aussi à
leur rendre la vie insoutenable dans leur quotidien, à les installer dans le
désespoir et même à les inciter à la dispersion. Une sorte de
« transfert » par une pression constante sur le psychisme.
Les
délégations ont défilé le 16-09 avec les militants libanais et la population
palestinienne des camps de réfugiés de Beyrouth, un meeting fut tenu dans le
cimetière où sont enterrés dans une fosse commune les corps des centaines de
victimes de ce massacre. Le soir-même, et avec la Jeunesse communiste
libanaise, des bougies ont été déposées dans une rue de Beyrouth, en
célébration du 20 ème anniversaire de la première opération de résistance à
l’occupation israélienne de cette ville, capitale du Liban. Le lendemain, des
visites aux camps de réfugiés de Chatila et de Borj Barajneh et l’élaboration
d’un projet de jumelage entre la municipalité de Bagnolet et le camp de Chatila.
Le 3ème
jour était celui du Sud-liban : le camp de détention de Khiam, installé
par l’armée d’occupation israélienne avec l’Armée du Liban Sud, sa milice
locale supplétive, où des milliers de résistants libanais étaient détenus
parfois pendant 15 ans sans procès, dans un lieu du non-droit et de l’arbitraire
le plus total. Visite à la frontière puis au camp de réfugiés palestiniens de
Rachidieh, situé à 15 km de la frontière avec Israël, où des badges
commémoratifs furent offerts à des représentants des différentes composantes de
la délégation et un badge spécialement remis à Eliane de Serres pour les 40
internationaux qui étaient présents aux côtés du président Arafat durant le
siège de son QG en Avril dernier.
Le 4ème
jour était consacré à des rencontres avec les associations libanaises
impliquées dans la lutte du peuple palestinien : les ordres des métiers
libéraux (l’ordre des médecins sera notre partenaire dans la réalisation du
centre médico-social du bloc O du camp de Rafah, un projet que la 21 ème
mission CCIPPP a élaboré avec le comité du camp en juin dernier), rencontre
avec des partis politiques : le Hezbollah et le PCL, rencontre avec des
intellectuels et militants libanais et discussion libre de toute censure ou
langue de bois...
Israël est il prêt à
payer le prix de la paix ?
« Le droit
international interdit la punition collective d’un peuple. Israël viole ce
principe pourtant un des fondements des droit de l’homme et de la communauté
internationale. Israël est il prêt à payer le prix de la paix ? Chercher à
imposer sa vision unilatérale de la paix, chercher à contrôler les négociations
et imposer son agenda, n’est pas acceptable pour les Palestiniens ni pour aucun
peuple qui aspire à un Etat souverain. Il est tout a fait légitime et compréhensif
que les Palestiniens refusent des compromis, à ce point léonins. Les
échecs successifs des entretiens de paix doivent une par importante à ces
principes, contrairement à ce qui est affirmé par Israël et les sionistes
occidentaux.
Aujourd’hui on
ne plus parler du compromis d’Oslo : la solution à deux Etats est
une utopie les coups de buttoir de la politique sioniste de l’état d’Israël à
eu raison des hommes de bonne volonté. Israël n’a jamais eu autant de
soutien international. Comment dans ces conditions pouvons-nous encore
croire à l’absence de plan concerté ? Demander des comptes aux
seuls palestiniens est une énième hypocrisie, nous savons tous que la
solution à deux Etats implique de se poser les bonnes questions, les
déclarations de principe cherchant à gagner du temps n’intéressent que Israël.
La chance à été donnée
à Israël il ont eu 60 années pour parvenir à une paix, aujourd’hui il n’y pas
d’autre solution que d’exercer une pression coercitive sur Israël, pour qu’il
respecte le Droit international.
L’effacement d’un
patrimoine : Par Saleh Abdel-Jawad
Cet article est
d’autant plus intéressant que y compris en France des personnalités
affirment :
« Qu’en
Palestine il n’y a pas d’historiographie et que par conséquent : (ce que
les arabes disent ce sont des mensonges). Que l’histoire se transmet par
tradition orale et que l on ne peut pas se fier à la tradition orale. »
L’auteur, professeur à
l’université de Birzeit, s’interroge sur les raisons de l’échec de
l’historiographie arabe et palestinienne face à la narration historique
israélienne, et sur l’occupation de la réalité de la Naqba pendant si
longtemps. Il identifie trois causes majeures : la perte du patrimoine
écrit, le rôle prédominant de la tradition orale dans la culture arabe et la
supériorité de fait de l’historiographie israélienne due à un héritage européen
moderne. Cet extrait aborde la question des sources palestiniennes et de leur
accessibilité.
La résolution de
partage du territoire de la Palestine votée par les Nations Unies le 29
novembre 1947 a déclenché des accrochages qui ont mené à la guerre de 1948, une
guerre totale qui à durée plus d’un an. A l’issue de cette guerre, il y avait
clairement un vainqueur et un vaincu. Mais cette victoire n’est pas une
victoire comme les autres, car elle cache une tragédie immense, qui a un impact
direct sur la capacité du vaincu à écrire son propre récit historique.
Jusqu’aux nom des
villages rayés de la carte
La victoire
israélienne de 1948 n’est pas une victoire classique. Elle a suivi une guerre
d’autodéfense entraînant l’expulsion de « quelques centaines de milliers
de Palestiniens », selon l’expression convenue, et l’avortement d’un Etat
palestinien. 1948, c’est avant tout une tragédie humaine de premier plan :
80 à 85 % des villages arabes passées sous contrôle israélien on été tout
simplement rasés, leur population chassé, et ce en dehors de tout fait de
guerre. Parmi les onze villes palestiniennes tombées, cinq on connu une
dépopulation et une expulsion totale ; il s’agit de Tibériade, Safad, Bir
Sabaa (Bersheva), Bissan, Majdal. Dans cinq autres villes, seule une petite
minorité de la population a pu subsister. Une seule petite ville, Nazareth, qui
ressemblait plutôt à un gros village, a été épargnée, ceci pour éviter de provoquer
le Vatican et l’opinion publique occidentale et chrétienne. Ces villages, comme
la plupart des quartiers arabes des villes, ont été rasés pour effacer toute
trace ou tout signe d’un passé arabe. L’historien Meron Benvenisti a écrit en
détail le processus systématique qui a permis de rayer jusqu’au nom de ces
villages de la carte.
Un patrimoine dévalisé
Cette destruction
socioculturelle a privé les Palestiniens de ce qui représente l’incubateur du
patrimoine culturel : c’est dans les villes de Jaffa et Haïfa et les
quartiers arabes de Jérusalem-Ouest que se trouvaient les bibliothèques, les
archives, la presse et les imprimeries, les registres du cadastre, mes maisons
d’édition et les centres culturels, les cinémas et les théâtres. Entre les mois
d’avril et mai 1948, la presse palestinienne, source de première importance, a
été confisque et détruite, les événements de la guerre n’ont plus été couverts
à partir de cette date.
La totalité du
patrimoine culturel écrit a été dévalisée, les archives des conseils locaux,
celles des hôpitaux, des écoles, les bibliothèques privés, les papiers de
famille et les mémoires personnels. Je citerai ici les archives et documents de
grands intellectuels ou romanciers palestiniens tels que Georges Antonius,
Aouni Abdel Hadi, Henri Cattan, Mustapha Mourad Eddbagh, et bien d’autres…
Enfin les archives de
la seule organisation militaire palestinienne, le « Jihad El
Mougaddas », ont également été confisquées. Une partie de ces archives est
tombée aux mains des israéliens, tandis que la partie la plus importante à été
confisquée par l’armée jordanienne, lors de l’attaque du quartier général de
l’armée palestinienne dans les deux villages voisins de Birzeit et de Ain
Sinia, en juillet 1948. Personne ne sait jusqu'à aujourd’hui où ont disparu ces
archives. Lorsque les forces israéliennes sont entrées à Jérusalem en 1967, la
famille Husseini a brûlé un certain nombre de papiers par crainte de
représailles de l’armée. Enfin tout ce qui restait de ces archives, conservé à
la Maison de l’Orient, a été confisqué le 1er juin 2001. Le problème de la
perte des archives et des documents palestiniens n’est pas spécifique à la
guerre de 1948. L’héritage politique et culturel des Palestiniens a, comme leur
terre, toujours été l’objet d’usurpations. Ainsi Israël a confisqué les
documents du mouvement national et de la société palestinienne qui se
trouvaient dans les locaux des administrations jordanienne en Cisjordanie et
Egyptienne dans la bande de Gaza. Ces documents ont été transférés en Israël
où ils sont devenus partie intégrante des archives de l’État hébreu (State
Archives) conservées dans les souterrains de l’immeuble qui abrite le
gouvernement israélien. Les chercheurs palestiniens, et les Palestiniens en
général, propriétaires de ces documents, n’y ont pas accès.
Des archives
confisquées ou interdites d’accès.
En tant qu’historien
palestinien, il me faut évoquer les problèmes rencontrés et les dangers courus
par les chercheurs palestiniens pour préserver les documents du mouvement national
palestinien sous occupation israélienne, comme les documents de l’Intifada. A
plusieurs reprises en outre, les forces d’occupation ont incendié
intentionnellement et criminellement les bureaux des registres et des tribunaux
(à Naplouse et à Jérusalem). Rappelons aussi que l’un des objectifs de
l’occupation de Beyrouth était de confisquer les archives du Centre d’Etudes
Palestiniennes. Les chercheurs palestiniens et arabes sont d’ailleurs
confrontés au fait que les archives arabes, militaires ou politiques,
concernant la guerre de 1948, sont strictement interdites dans les pays arabes
qui ont participé à la guerre.
Destruction,
confiscation et inaccessibilité des sources écrites : cette situation
d’impasse ne laisse d’autre issue au chercheur que de se tourner vers les
sources orales. Cela explique partiellement l’échec des historiens palestiniens
qui n’ont pas eu recours aux témoignages pour écrire l’histoire de la Nakba. Ce
n’est pas par hasard que le livre volumineux de l’historien palestinien « Aref
el Aref » qui à travaillé en s’appuyant sur des sources orales, reste
encore le meilleur ouvrage palestinien sur cette guerre, malgré ses lacunes et
ses faiblesses. Il ne disposait en effet que des moyens très simples, et a
publié son livre bien avant l’ouverture des archives en 1970, bien avant que ne
paraissent les nombreux livres disponibles sur la question.
En plus de la perte de leurs archives, des sources écrites et
de leurs bibliothèques, les historiens palestiniens ont vécu les contraintes
d’un quotidien de survie qui a paralysé la vie intellectuelle durant des
années.
Les historiens ont
souligné la singularité de ce phénomène d’effacement. L’étendue de la
destruction subie par le peuple palestinien en 1948, une destruction
multiforme, a toujours été sous-estimée, y compris du côté des historiens
palestiniens et arabes.
Mais il ne peut y
avoir de paix entre occupant et occupé ; c’est comme si on demandait qu’il
y en ait une entre le violeur et sa victime pendant le viol même.
L’occupation doit d’abord prendre fin parce que c’est un crime moral.
Ensuite nous pourrons discuter d’arrangement à long terme ». (Shamai Leibowitz,
Avocat et petit-fils du célèbre philosophe du même nom.)
« Les
Palestiniens sont victimes d’un double déni : un déni historique et un
déni de droit. La porte est étroite pour briser ce double déni, mais les
Palestiniens ont pour eux le droit international, exprimé et sans cesse
réaffirmé par l’ONU. »
Ce double déni
s’exprime aussi par une injustice. En effet, le très démocratique occident
refuse le droit aux Palestiniens, que le Droit International leur accorde
pourtant, parce que qu’ils se révoltent contre l’injustice dont ils sont
victimes. L’organisation sioniste mondiale a atteint-là les hautes
sphères en matière de « COMLOT ET DE
COMPROMISSION ».
Réponse
au commentaire de Klodwain du 2 juin 2012 07:12
Que les
sionistes œuvrèrent pour finaliser les arrangements (complot) entre lord Balfour et lord Rothschild, n'est un secret
pour personne. Que le dirigeant américain de l'organisation ait œuvré en ce
sens, je ne vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire..., quand à affirmer que les
sionistes américains ne voulaient qu'un "Foyer juif" en
Palestine", je pense, moi, que ce n'était pas le cas de tous les sionistes
américains. Par ailleurs le lobby juif en Amérique est si puissant aujourd'hui
que les Administrations américaines doivent se plier aux désidératas de Tel
Aviv, dès que les intérêt israéliens sont enjeu. G.W. BUsh à été menée par le
"bout du nez" par les "Neo-cons" favorables à Israël, B.
Obama à du, quant à lui, se plier à leur exigences... Concernant le multiculturalisme,
c'est ce que la bonne séance aurait exigé. Par ailleurs les palestiniens accueillirent
les juifs venus d'Europe comme des
frères, c'est dans les ambition sionistes que les palestiniens virent leur futur
bourreaux, pourtant les sionistes ne
faisaient là, que respecter les directives que Théodore Herzl donna lors du 1r
Congrès sionistes de Bâle en 1897. Aujourd'hui on peut effectivement croire à
la bonne foi de ces immigrés venus pour trouver la paix en Palestine loin des
persécution et pogroms européens.
De quelle
indépendance parle-t-on ? Comment un Etat colonisateur peut-il demander l'indépendance à ses
colonisées. Car en effet Israël est un Etat illégal, par le chantage que les USA exercèrent, sous la pression du lobby
juif, sur les pays du tiers-monde lors
de la résolution 181 voté par l'ONU le 26 novembre 1947.
Comme je
ne me lasserais jamais de répéter, les population n'étaient pas hostiles aux
juifs, pas plus qu'aux autres religion ou ethnies. Ce sont les membres de cette
frange arrogante de la communauté juive, qui prend le Goi pour matière
négligeable qui est à l'origine de cette hostilité. Vous ne, pouvez pas
pratiquer l'usure, le népotisme, la défiance à l'égard des non juifs et espérer qu'il vous remercient.
Les
population syriennes et proche-orientales sont chez-elles, la guerre civile à
fait rage en Espagne, en France [...] et pourtant les juifs n'en ont pas tiré
profit.
L'anxiété
de Klodwain me parait évidente, il faut reconnaitre cependant, que le monde
globalisé dans lequel nous évoluons, les Etats perdent
leur souveraineté. A contrario, le
sionisme, Israël et la communauté juive,
affirment, tous les jours davantage, leur souveraineté. Il n'y aurait là, rien
d'anormal, si cette cohésion ne se réalisasse au détriment d'autres Etats y
compris ceux dont ils sont ressortissants.
Il y a là, peut-être, un début
de réponse à la monté du racisme anti-juif...