La
coalition qui a agresse l'Irak n'avait
obtenu l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU. Par conséquent cette agression,
qualifié de guerre par les agresseurs est illégale. Qui sommes-nous pour nous
autoriser à balayer ainsi le Droit international dont nous nous sommes
nous-mêmes librement dotés ? C’est le principe du concept « axe du
mal » inventé par David Froom, (conseiller
juif de l'administration Bush ) qui permit d’attaquer l’Irak et cette
dernière manipulation à permis d’attaquer Gaza déclarée « entité
hostile ». Même si Israël à utilisé l'argument du trafic d'armes qui passaient par les tunnels souterrains. En
effet, des armes de point ont pu faire l'objet du trafic, mais croyez-moi, les avions
F16, les Hélicoptères Apaches, les engins blindés de toutes sortes de toutes
catégories, je vous l'assure ne sont pas
passés par les tunnels. Parole de Scout...
Nous savons tous, que Saddam Hussein a massacré la population
Kurde irakienne. Cependant, il l'a fait, avec les armes chimiques que nous
occidentaux lui avons vendu.
Néanmoins,
rappelons-nous, les raisons officielles employées pour tenter de légitimer
cette agression, étaient l’affirmation mensongère de l’administration Bush
mettant en avant les armes de destruction massive que possédait l’Irak et que
pourtant Scott Ritter ancien GI et inspecteur des Nations Unies pour le
désarmement de l’Irak de 1991 à 1998 affirmait : « qu’en Irak il n’y avait pas d’armes de
destruction massive ». Que tout l’outil de production avait été
détruit et que même si Saddam avait
réussi à en cacher une partie, fusse-t-elle importante, elles étaient devenues
inertes. En effet, les armes chimiques que détenait l’Irak devenaient inertes
après cinq ans. De 1991 à 1998 il s’est passé 7 ans. Scott Ritter et Williams
River Pitt analysent les raisons d’une guerre annoncée contre l’Irak par
l’administration Bush et soulignent l’absence totale de liens entre Al Qaida et
Saddam Hussein (par ailleurs cible d’Oussama Ben Laden, comme de Georges Bush)
Scott Ritter et Williams River Pitt démontrent pourquoi un changement de
régime, appelé de leurs vœux par Bush, Blair et Israël, est absurde et ne
conduirait pas nécessairement à la démocratie dans un pays divisé depuis des
siècles.
Les
conseillers sionistes de l’administration Bush considèrent Israël comme le 51e
Etat US. Ils font partie des
« Faucons » ces hommes politiques nommés ou élus favorables au règlement
des conflits par la manière forte. Pour ces faucons, gardiens des intérêts
israéliens, le changement de régime en Irak avait le double avantage : de
se débarrasser d’un ennemi qui apportait une aide économique aux familles de
kamikazes palestiniens tout en avertissant les pays Arabes du risque que représentait d'apporter de l'aide à la résistance
palestinienne.
Désormais
Israël ne pourra se maintenir au Proche-Orient qu’en employant la manière
forte, dans un affrontement permanent, que nous savons tous n’apportera, ne
peut pas apporter la paix. Israël en soumettant, en terrorisant les population
hostiles à sa politique, ne fait qu’apporter la preuve de son impuissance.
Cependant cette vision des choses est aussi un suicide annoncé. La brutalité
avec laquelle Israël soumet les Palestiniens est un signe évident de faiblesse.
Du sempiternel leitmotiv de l’appartenance d’Israël au judaïsme est un aveu
flagrant de cette faiblesse.
Il me
semble que si les sionistes avaient respecté
le peuple qui les accueillait, ils auraient pu, j’en suis sur, former un
Etat libre démocratique où les trois religions monothéistes auraient pu coexister
en bonne intelligence, et à l’abri des hommes cupides nés pour thésauriser et incapables
de résister à leur ego surdimensionné.
Le
dogme sioniste n’aurait pas été respecté, néanmoins les juifs rescapés des
camps de la mort auraient, selon leurs vœux, vécu en paix sur leur « terre
promise ». Même si le premier but du sionisme, n’était pas celui d’y
abriter les juifs persécutés, mais de faire la reconquête de cette Terre et en
faire une terre exclusivement juive, ce qu’elle n’a jamais été.
Les
terroristes islamistes tuent des civils
et c’est pour cela que l’on les qualifie de terroristes. Comment
devons-nous qualifier les occidentaux qui tuent aussi des civils ! Des
bienfaiteurs de l’humanité ?
Mais
comment devons-nous qualifier les occidentaux qui fomentent des guerres pour
des intérêts économiques, pour des raisons, aussi, électoralistes comme se fut
le cas à Gaza. Tuant de civils innocents pour faire démonstration de leur
force ? Comme si le degré de civilisation résidait dans la quantité et la
qualité de l’armement que l’on possède ! Je le redis et le répète. Israël
ne pourrait pas se comporter comme il le fait s’il n’était soutenu par
l’organisation sioniste mondiale et les dirigeants cupides, qui se laissent acheter. La tentative de manipulation voulant
justifier le crime de guerre à Gaza ne peut ou ne devrait tromper personne de
sensé. La coalition occidentale fit la preuve éclatante de force et de sa
stupidité. En Irak l’Amérique préserva le Ministère du pétrole et laissa piller
le Musée national où 6 000 ans de civilisation humaine nous
attendent !
Ce jour
18 mai 2009, les informations rapportaient l’entretien entre Barak Obama et le
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu où il ressortait, dans un premier
temps, que Netanyahu ne voulait pas d’Etat palestinien, Obama oui. Dans un
deuxième temps la position israélienne se transforma en exigence impérative de pourparlers visant
à faire accepter à l’autorité palestinienne la vocation Juive de l’Etat
d’Israël, comme si les Palestiniens avaient le pouvoir d’imposer quoi que ce
soit à qui que se soit. Non, cette énième tergiversation -qui ne trompe personne de sensé- vise à faire reculer le moment où
Israël sera mis face de ses responsabilités et se donner le temps en attendant
de continuer à coloniser, emprisonner, démolir, emmurer […]
Le monde libre ne peut pas abandonner les juifs.
Bien
sur que non, personne ne les abandonne. La Preuve si besoin est que les juifs
font partie intégrante du processus démocratique des pays qui les abrite, sans
restriction aucune et cela malgré les décisions en faveur du sionisme qu’ils y
prennent et le soutien inconditionnel d’une partie de la communauté juive à
Israël. Mais plus largement je pense que c’est aux juifs eux-mêmes, tel que le
fait Pierre Stambul, d’asseoir clairement leur appartenance au Droit
international, à la justice. C'est sans
doute ce soutient inconditionnel de la plupart des juifs qui initie
l'antisémitisme que les juifs ressentent. On appelle cela : paranoïa, qui se
traduit par une auto-culpabilisation en rapport avec nos propres actes.
D’ailleurs
d’un point de vue humain c’est bien la société qui se mobilise contre ces
injustices et l’attitude de nos gouvernants face à ce qu’il convient d’appeler
un massacre est inconvenante pour ne pas
dire grossière. L’Europe, plus exactement les gouvernements européens ont
soutenu Israël dans son crime de guerre à Gaza en pensant soutenir et cela contre toute logique humaine un peuple en
danger ! C’est exactement l’argument
qu’ils se donnent à eux-mêmes, c’est dire l’absence d’état de conscience de ces
gouvernants-là. C’est très grave.
En ce
qui concerne les camps de concentration nous Sommes tous d’accord pour dire
que : concevoir une telle entreprise, le projet des camps, les construire,
prendre tant de peine pour les aménager, les gérer, les entretenir, et pour y
amener depuis les villes, les villages le carburant humain… Comment pouvait-on songer à appeler cela une erreur ? Bien sur en novembre 1943, les autorités
allemandes avaient fusillé à la mitraillette trente-six mille juifs de Lublin.
On les avait fait descendre dans des gigantesques fosses et massacrés au son
amplifié d’une musique de danse. Pourtant l’entrée du camp omet de préciser ce
qui le caractérise. En quelque sorte : une manipulation caractérisée, un
oubli !
Nous
pouvons parler de la Shoah, je suis le premier à dire quelle est la référence
en matière de Génocides. Que les êtres humains dignes de ce nom ne doivent plus
le permettre. Nous pouvons aussi parler
de la Nakba et du conflit israélo/Palestinien, mais, il me semble que faire
l’amalgame des deux, défendre la politique sioniste par l'utilisation du génocide
des juifs par les nazis, relève de la
manipulation la plus extrême.
Un
crime ne peut justifier un autre crime. Dans
ces conditions pourquoi nos élus le font ? Pourquoi pensent-ils être dans
le droit, justifiant un crime par un autre crime ?
Les craintes qu’a pu faire naître la Shoah et les peurs incontrôlées de
l'antisémitisme sont compréhensibles. Le sionisme joue et abuse de ces peurs. Quel meilleur
exemple : Dans les commémorations, les anniversaires rendant hommage aux
victimes juives du nazisme sont présents des officiels israéliens coupables de
crimes de guerre, de terrorisme, ou pouvant être qualifiés comme tel. Cette
fusion de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale et le conflit
israélo/palestinien permet de combiner le Génocide juif et le Nettoyage
ethnique de la Palestine et d’obtenir l’adhésion du judaïsme mondial à la cause
sioniste. Le sionisme sait que tant que
les juifs du monde auront la crainte d’un retour possible des crimes commis à
leur encontre, le sionisme pourra continuer à légitimer les siens.
Cette
attitude est, il me semble, suicidaire du fait même qu’on ne peux pas croire que
crimes puisent se justifier mutuellement. Cela, même qu’il faille reconnaître, la
Shoah comme étant la référence en matière de crimes contre l’humanité. Il y a eu aussi la traite des Noirs,
l’extermination des peuples originels d’Amérique (Nord et Sud), les Aborigènes
d’Australie … Tous ces crimes dont l’Occident s’est rendu coupable et que je
considère aussi comme l’horreur absolue. L’Occident ose s’ériger aujourd’hui en
redresseur de tords et oublie qu’il est le plus grand criminel de la terre.
Celui
par qui les antagonismes se déclenchent.
Y
compris dans la société israélienne des intellectuels, des historiens, des
cinéastes ne sont plus d’accord avec le sionisme. Le sionisme est plus encré,
plus fanatique en dehors d’Israël (USA/France) qu’il ne peut l’être dans ses
frontières, même qu’il faille reconnaître quelles sont à géométrie variable et
encore minoritaire : Ce qui est le plus frappant chez Avi Mograbi (cinéaste
israélien) dans : « Pour un seul de mes yeux » c’est quand il perd son calme face à la
brutalité des soldats qui refusent de laisser passer les enfants. Un peu comme
quand Jacques Chirac admonesta le service d’ordre israélien afin que ce dernier
laisse les Palestiniens l’approcher. Cyril Neyrat dit de lui :
« c’est justement parce que Mogravi ne reste pas à sa place que la
séquence est forte et nécessaire. Toute son œuvre est une machine de guerre
contre la tyrannie du « point de vue » de la « pensée
unique » sans se laisser avaler par l’imperméabilité inculte.
Sans
doute ; Mogravi a-t-il retenu de
ses études de philosophie et artistiques que le sujet unique de la représentation
perspective n’était pas la seule forme subjective possible.