jeudi 12 avril 2012

L’Agression de l’Irak


La coalition qui a agresse l'Irak  n'avait obtenu l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU. Par conséquent cette agression, qualifié de guerre par les agresseurs est illégale. Qui sommes-nous pour nous autoriser à balayer ainsi le Droit international dont nous nous sommes nous-mêmes librement dotés ? C’est le principe du concept « axe du mal » inventé par  David Froom, (conseiller juif de l'administration Bush ) qui permit d’attaquer l’Irak et cette dernière manipulation à permis d’attaquer Gaza déclarée « entité hostile ». Même si Israël à utilisé l'argument du trafic d'armes qui   passaient par les tunnels souterrains. En effet, des armes de point ont pu faire l'objet du trafic, mais croyez-moi, les avions F16, les Hélicoptères Apaches, les engins blindés de toutes sortes de toutes catégories, je vous l'assure  ne sont pas passés par les tunnels. Parole de Scout...  




Nous savons tous, que Saddam Hussein a massacré la population Kurde irakienne. Cependant, il l'a fait, avec les armes chimiques que nous occidentaux lui avons vendu.

Néanmoins, rappelons-nous, les raisons officielles employées pour tenter de légitimer cette agression, étaient l’affirmation mensongère de l’administration Bush mettant en avant les armes de destruction massive que possédait l’Irak et que pourtant Scott Ritter ancien GI et inspecteur des Nations Unies pour le désarmement de l’Irak de 1991 à 1998 affirmait : « qu’en Irak il n’y avait pas d’armes de destruction massive ». Que tout l’outil de production avait été détruit  et que même si Saddam avait réussi à en cacher une partie, fusse-t-elle importante, elles étaient devenues inertes. En effet, les armes chimiques que détenait l’Irak devenaient inertes après cinq ans. De 1991 à 1998 il s’est passé 7 ans. Scott Ritter et Williams River Pitt analysent les raisons d’une guerre annoncée contre l’Irak par l’administration Bush et soulignent l’absence totale de liens entre Al Qaida et Saddam Hussein (par ailleurs cible d’Oussama Ben Laden, comme de Georges Bush) Scott Ritter et Williams River Pitt démontrent pourquoi un changement de régime, appelé de leurs vœux par Bush, Blair et Israël, est absurde et ne conduirait pas nécessairement à la démocratie dans un pays divisé depuis des siècles.

Les conseillers sionistes de l’administration Bush considèrent Israël comme le 51e Etat US.  Ils font partie des « Faucons » ces hommes politiques nommés ou élus favorables au règlement des conflits par la manière forte. Pour ces faucons, gardiens des intérêts israéliens, le changement de régime en Irak avait le double avantage : de se débarrasser d’un ennemi qui apportait une aide économique aux familles de kamikazes palestiniens tout en avertissant les pays Arabes du risque que représentait  d'apporter de l'aide à la résistance palestinienne. 

Désormais Israël ne pourra se maintenir au Proche-Orient qu’en employant la manière forte, dans un affrontement permanent, que nous savons tous n’apportera, ne peut pas apporter la paix. Israël en soumettant, en terrorisant les population hostiles à sa politique, ne fait qu’apporter la preuve de son impuissance. Cependant cette vision des choses est aussi un suicide annoncé. La brutalité avec laquelle Israël soumet les Palestiniens est un signe évident de faiblesse. Du sempiternel leitmotiv de l’appartenance d’Israël au judaïsme est un aveu flagrant de cette faiblesse.  
Il me semble que si les sionistes avaient respecté  le peuple qui les accueillait, ils auraient pu, j’en suis sur, former un Etat libre démocratique où les trois religions monothéistes auraient pu coexister en bonne intelligence, et à l’abri des hommes cupides nés pour thésauriser et incapables de résister à leur ego surdimensionné. 
Le dogme sioniste n’aurait pas été respecté, néanmoins les juifs rescapés des camps de la mort auraient, selon leurs vœux, vécu en paix sur leur « terre promise ». Même si le premier but du sionisme, n’était pas celui d’y abriter les juifs persécutés, mais de faire la reconquête de cette Terre et en faire une terre exclusivement juive, ce qu’elle n’a jamais été.

Les terroristes islamistes tuent des civils  et c’est pour cela que l’on les qualifie de terroristes. Comment devons-nous qualifier les occidentaux qui tuent aussi des civils ! Des bienfaiteurs de l’humanité ?

Mais comment devons-nous qualifier les occidentaux qui fomentent des guerres pour des intérêts économiques, pour des raisons, aussi, électoralistes comme se fut le cas à Gaza. Tuant de civils innocents pour faire démonstration de leur force ? Comme si le degré de civilisation résidait dans la quantité et la qualité de l’armement que l’on possède ! Je le redis et le répète. Israël ne pourrait pas se comporter comme il le fait s’il n’était soutenu par l’organisation sioniste mondiale et les dirigeants cupides, qui se laissent acheter.  La tentative de manipulation voulant justifier le crime de guerre à Gaza ne peut ou ne devrait tromper personne de sensé. La coalition occidentale fit la preuve éclatante de force et de sa stupidité. En Irak l’Amérique préserva le Ministère du pétrole et laissa piller le Musée national où 6 000 ans de civilisation humaine nous attendent !

Ce jour 18 mai 2009, les informations rapportaient l’entretien entre Barak Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu où il ressortait, dans un premier temps, que Netanyahu ne voulait pas d’Etat palestinien, Obama oui. Dans un deuxième temps la position israélienne se transforma  en exigence impérative de pourparlers visant à faire accepter à l’autorité palestinienne la vocation Juive de l’Etat d’Israël, comme si les Palestiniens avaient le pouvoir d’imposer quoi que ce soit à qui que se soit. Non, cette énième tergiversation -qui ne trompe personne de sensé- vise à faire reculer le moment où Israël sera mis face de ses responsabilités et se donner le temps en attendant de continuer à coloniser, emprisonner, démolir, emmurer […]

Le monde libre ne peut pas abandonner les juifs.
Bien sur que non, personne ne les abandonne. La Preuve si besoin est que les juifs font partie intégrante du processus démocratique des pays qui les abrite, sans restriction aucune et cela malgré les décisions en faveur du sionisme qu’ils y prennent et le soutien inconditionnel d’une partie de la communauté juive à Israël. Mais plus largement je pense que c’est aux juifs eux-mêmes, tel que le fait Pierre Stambul, d’asseoir clairement leur appartenance au Droit international, à la justice.  C'est sans doute ce soutient inconditionnel de la plupart des juifs qui initie l'antisémitisme que les juifs ressentent. On appelle cela : paranoïa, qui se traduit par une auto-culpabilisation en rapport avec nos propres actes.    

D’ailleurs d’un point de vue humain c’est bien la société qui se mobilise contre ces injustices et l’attitude de nos gouvernants face à ce qu’il convient d’appeler un massacre est inconvenante  pour ne pas dire grossière. L’Europe, plus exactement les gouvernements européens ont soutenu Israël dans son crime de guerre à Gaza en pensant soutenir et cela  contre toute logique humaine un peuple en danger ! C’est  exactement l’argument qu’ils se donnent à eux-mêmes, c’est dire l’absence d’état de conscience de ces gouvernants-là. C’est très grave.

En ce qui concerne les camps de concentration nous Sommes tous d’accord pour dire que : concevoir une telle entreprise, le projet des camps, les construire, prendre tant de peine pour les aménager, les gérer, les entretenir, et pour y amener depuis les villes, les villages le carburant humain…  Comment pouvait-on  songer à appeler cela une erreur ?    Bien sur en novembre 1943, les autorités allemandes avaient fusillé à la mitraillette trente-six mille juifs de Lublin. On les avait fait descendre dans des gigantesques fosses et massacrés au son amplifié d’une musique de danse. Pourtant l’entrée du camp omet de préciser ce qui le caractérise. En quelque sorte : une manipulation caractérisée, un oubli !
Nous pouvons parler de la Shoah, je suis le premier à dire quelle est la référence en matière de Génocides. Que les êtres humains dignes de ce nom ne doivent plus le permettre.  Nous pouvons aussi parler de la Nakba et du conflit israélo/Palestinien, mais, il me semble que faire l’amalgame des deux, défendre la politique sioniste par l'utilisation du génocide des juifs par les nazis,  relève de la manipulation la plus extrême. 
Un crime ne peut justifier un autre crime.  Dans ces conditions pourquoi nos élus le font ? Pourquoi pensent-ils être dans le droit, justifiant un crime par un autre crime ?

Les craintes qu’a pu faire  naître la Shoah et les peurs incontrôlées de l'antisémitisme sont compréhensibles. Le sionisme joue  et abuse de ces peurs. Quel meilleur exemple : Dans les commémorations, les anniversaires rendant hommage aux victimes juives du nazisme sont présents des officiels israéliens coupables de crimes de guerre, de terrorisme, ou pouvant être qualifiés comme tel. Cette fusion de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale et le conflit israélo/palestinien permet de combiner le Génocide juif et le Nettoyage ethnique de la Palestine et d’obtenir l’adhésion du judaïsme mondial à la cause sioniste.  Le sionisme sait que tant que les juifs du monde auront la crainte d’un retour possible des crimes commis à leur encontre, le sionisme pourra continuer à légitimer les siens.


Cette attitude est, il me semble, suicidaire du fait même qu’on ne peux pas croire que crimes puisent se justifier mutuellement. Cela, même qu’il faille reconnaître, la Shoah comme étant la référence en matière de crimes contre l’humanité.  Il y a eu aussi la traite des Noirs, l’extermination des peuples originels d’Amérique (Nord et Sud), les Aborigènes d’Australie … Tous ces crimes dont l’Occident s’est rendu coupable et que je considère aussi comme l’horreur absolue. L’Occident ose s’ériger aujourd’hui en redresseur de tords et oublie qu’il est le plus grand criminel de la terre.
 
Celui par qui les antagonismes se déclenchent.
  
Y compris dans la société israélienne des intellectuels, des historiens, des cinéastes ne sont plus d’accord avec le sionisme. Le sionisme est plus encré, plus fanatique en dehors d’Israël (USA/France) qu’il ne peut l’être dans ses frontières, même qu’il faille reconnaître quelles sont à géométrie variable et encore minoritaire : Ce qui est le plus frappant chez Avi Mograbi (cinéaste israélien) dans : « Pour un seul de mes yeux »  c’est quand il perd son calme face à la brutalité des soldats qui refusent de laisser passer les enfants. Un peu comme quand Jacques Chirac admonesta le service d’ordre israélien afin que ce dernier laisse les Palestiniens l’approcher. Cyril Neyrat dit de lui : « c’est justement parce que Mogravi ne reste pas à sa place que la séquence est forte et nécessaire. Toute son œuvre est une machine de guerre contre la tyrannie du « point de vue » de la « pensée unique » sans se laisser avaler par l’imperméabilité inculte.
Sans doute ; Mogravi a-t-il retenu  de ses études de philosophie et artistiques que le sujet unique de la représentation perspective n’était pas la seule forme subjective possible.  

Israël un Etat despotique...


Comment dire à tous les despotes de la Terre, à tous les fantoches criminels de leur peuple, ASSEZ, cela suffit. Si Israël reste impuni ! 
L'impunité israélienne et un laisser-passer, une invitation aux  crimes que commettent   tous ces… démocrates du dimanche. Un monde où seul une partie de citoyens a  droit d’exister n’est pas un monde acceptable. Ce n’est pas l’idée que nus devrions nous faire de l’éthique humaine.

Qu'est-ce que la paranoïa ? 
« C’est n’est pas un tremblement de terre que tout le monde remarquerait, la terre se dérobe sous tes pieds sans rien où te raccrocher, non ce s’est plutôt comme une « dune ».  Le sable se dérobe sous tes pieds au faire et à mesure de tes pas,  c’est en fait ton propre poids (tes propres actions) qui en sont à l’origine ».    C’est finalement très culpabilisant.  Cette réflexion s'imposé à nous, lorsque l'on associe les préjudices subis aux actions que nous aurions fait subir ou dont ils pouvaient laisser penser que nous en étions, ou pu en être, à l’origine. Et dont on croit  que cette personne agit en réaction à l'action dont elle aurait cru que nous en étions éventuellement à l’origine…  
C’est peu compliqué ! 
C’est vrai, mais relis la phrase trois fois et tu verras…  


Un psychiatre dirais du haut de sa science : « C’est une perception altérée de la réalité ». Circulez il n’y a rien à voir… même mickey avait compris… 
Mettons-là en équation : « A » à mené un action contre « B » ; « A » subit un désagrément et croit que « B » en est à l’origine, suite à l’action que « A » avait mené contre « B » et vice-versa.  C’est clair. Non ?



Il est vrai qu'Israël, mais surtout le sionisme, fédère les reproches que l'on peut faire à l'ensemble de la communauté, souvent à tord, nous sommes d'accord. Il faut cependant admettre  que la communauté juive est la seule communauté ethno/religieuse ou politico/religieuse qui a un vocable spécifique pour désigner un homme qui n'en fait pas partie.

En effet le mot "Goï" ou "Goïm"  désigne quelqu'un qui n'est pas juif, sans autre désignation que celle d'être pas juifs. En effet, d'autres religions ou communautés utilisent par exemple le vocable athée ;  incroyant ; infidèle... , mais, ces mots sont des qualificatifs et ne sont pas forcement employés pour désigner quelqu'un qui ne fait pas partie de la communauté.

Si l'arrogance et ..., des adeptes du sionisme, engendre forcement  du ressentiment, il faut avouer néanmoins que le rapport des juifs avec les autres communautés reste problématique, du fait même des rapports que les juifs entretiennent avec les non juifs et le vocable "Goï" ne peut que confirmer ce que j'ai tenté de faire ressortir.

D'un point de vue humain on ne devrait pas berner quelqu'un, non parce qu'on ne le peut pas, mais parce que notre "état de conscience" ne nous le permet pas, nuance somme toute d'importance.



Oscar Wilde : « je pense à la platitude intellectuelle et au convivialisme vulgaire qui règnent dans notre médiocratie, le mépris et l’indifférence semblent être de plus en plus la seule attitude de base possible. » 
-Oscar Wilde emploi le mot « médiocratie » pour désigner une caricature de la démocratie où la médiocrité est la valeur de référence.




Kenneth   White : dans « Les affinités extrêmes » affirme : « La Bible, le livre le plus lu au monde… plus cochon, plus raciste, plus sadique que vingt siècles d’arènes,  Byzance et Petiot mélangés !… de  ces racismes, capilotades, (restes cuisinées en ragoût) génocides, boucheries de vaincus que nos plus pires grands guignolades tournent pâles et rosâtres en rapport, « suspenses » pour écoles maternelles… après la Bible, Racine ou pas, Sophocle ou non, tout est guimauve… un peu plus ou moins roudoudou, c’est tout.»
  

Céline  n’est finalement qu’un dégoût physique de qu’est devenu le genre humain et de sa prolifération sur la face du monde. Il dit : « Ils s’occupent d’histoires grossièrement alimentaires ou apéritives ; ils boivent, fument, mangent, de telle façon qu’ils sont sortis de la vie […]. Ils digèrent. La digestion est un acte très compliqué (dont je connais le mécanisme) qui les absorbe tout : leur cerveau, leur corps… ils n’ont plus rien, ils ne sont plus que de la panne. Mettez-vous à une terrasse, regardez les gens : dès le premier coup d’œil, vous allez surprendre toutes espèces de dystrophies, d’invalidités grossières. Ils sont hideux, ils sont pénibles à voir ! ils sont laids dans tous les pays d’ailleurs ; j’ai été en mission pour la Société des Nations dans le monde entier. Je les vois donc très absorbés par les fonctions bassement digestives. C’est l’instinct de conservation  (il y a deux instincts chez l’homme : la conservation et la reproduction…) Ils bouffent dix fois autant, ils boivent dix fois plus qu’il faudrait ; ils ne son plus que des appareils digestifs. Péniblement, vous trouvez un être au fond de cette bouillabaisse alcoolique et fumeuse… c’est sans intérêt. Vous avez à faire à des monstres.»


En deux monts ; Céline a un dégoût viscéral pour les hommes qui peuplent ce monde. 



Depuis 1945, au sortir de la Deuxième guerre mondiale, c’est une évidence, les américains favorables au sionisme agissent en fonction des intérêts israéliens en dehors de toute logique et du Droit international.  Cela dit il s’en trouve aussi favorables au sionisme par pure cupidité ou par ambition personnelle évidente.  Il y a aussi qui le sont pour des questions religieuses.  Je disais donc que si certains de ces pousse-au-crime, ont comme fondement à leur engagement, la cupidité  personnelle ou une ambition démesurée, je dois reconnaître que les juifs qui agissent en faveur d’Israël on comme motivation principale leur origine ethnique.

Je n’invente rien, David Froom, Paul Wolfowitz,  Donald Rumsfeld, Richard Pele, Dick Cheney… etc. etc… agissent en Amérique dans l’intérêt presque exclusif d’Israël. Naturellement tous ces « hommes » ont le droit d’être sionistes, ce qu’ils n’ont pas le droit : c’est de tuer en son nom, ni de passer outre le Droit International. D’ailleurs ils ne sont ainsi nommés ! On les appelle les « faucons » non par opposition aux vrais, mais parce qu’ils défendent l’idée de régler tous les conflits par la manière forte, en ce sens Israël est un élève doué.     
Je n’invente rien, les accords Europe/Israël atteignent des sommets au moment où la France détient la présidence de l’Europe et que le Ministre des Affaires Etrangères s’appelle Bernard Kouchner. (Sioniste de la première heure et manipulateur patenté) [Comme d’ailleurs la majorité les Ambassadeurs d’Israël en France, tentant de manipuler les populations et je ne te parle pas des medias français dirigés par ces français pro sionistes] L’Europe n’a jamais été aussi près d’Israël que depuis cette présidence. Nous n’élisons pas nos hommes politiques pour qu’ils mènent une politique favorable à un pays hors d’Europe, aucune communauté n’a le droit d’agir à l’intérieur du pays qui l’accueille pour l’intérêt exclusif d’une puissance étrangère.   

" Moi, juif anti-sioniste..."



Le sionisme devrait passer du mode de penser où  les événements  sont mythifiés à un mode de pensée fondé sur l’expérience et la raison. 

Interview de Pierre Stambul : " Moi, juif anti-sioniste..." dans le journal "Le Matin -
Texte de Michèle Sibony : " Le CRIF : Un sale boulot pour les juifs français"

Tandis qu’à Gaza un fragile cessez-le-feu se maintient depuis le 18 janvier 2009,  les négociations se poursuivent pour la mise en place d’une trêve durable entre le Hamas et Israël, de nombreuses voix s’élèvent et demandent des comptes à Israël. Celle de Pierre Stambul, membre du bureau national de l’Union Juive Française pour la Paix, en est l’une d’elles.

Du côté du CRIF et des institutions communautaires juives, nous sommes plus que jamais des traîtres « ayant la haine de soi ». Notre existence les irrite.
Ce qui vient de se passer contre les palestiniens confirme notre raison d’être et nos analyses : le sionisme est un obstacle à la paix. La politique de destruction consciente et obstinée menée par tous les gouvernements israéliens contre la Palestine est un crime. Elle est aussi suicidaire à terme pour les Israéliens.
LM : Le crime à Gaza a été rendu possible grâce au soutien renforcé de l’Union Européenne notamment de la France. Comment analysez-vous ce « permis de tuer » qui a été accordé à Israël ?
Tzipi Livni est allée chercher chez Moubarak mais surtout chez Sarkozy le permis de tuer dont elle avait besoin et elle l’a eu sans problème. C’est au forceps que Sarkozy et Kouchner ont obtenu le « rehaussement » des relations entre l’Europe et Israël contre l’avis du Parlement européen. La responsabilité occidentale est totale. C’est l’Europe qui a financé le port ou l’aéroport de Gaza et l’Europe s’est tue quand l’armée israélienne les a pulvérisés. L’Europe a participé au blocus de Gaza, déclaré « entité hostile » par l’occupant.
LM : l’UJFP fait partie de ces centaines de mouvements et ONG qui ont déposé une plainte contre Israël auprès du TPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Pensez-vous que cette démarche a des chances d’aboutir ?
Je ne suis pas juriste et je suis donc incapable de savoir quelles suites auront ces actions juridiques.
Au-delà d’un recours à une justice internationale, il y a la création d’un « tribunal Russel » à l’image de celui qui avait contribué à retourner l’opinion publique mondiale contre les crimes de l’impérialisme américain au Viêt-Nam.
LM : Comment expliquez-vous le malaise d’une partie de la gauche française et son aveuglement à l’égard d’Israël, ses hésitations à prendre position dans le sens du droit international, de la justice et de la morale humaine ?
L’histoire bégaie. En 1956, une bonne partie de la gauche française votait les pleins pouvoirs aux militaires en pleine guerre d’Algérie et couvrait la gégène sous la surveillance tranquille des « socialistes » Lejeune ou Lacoste. Et c’est un gouvernement « de gauche » (Guy Mollet) qui attaquait Nasser aux côtés de l’armée israélienne. Une partie de cette gauche a toujours été colonialiste et manifeste vis-à-vis des Arabes un racisme certain teinté de condescendance paternaliste.
L’attaque contre Gaza a été rendue possible en Israël par une propagande efficace visant à faire passer le Hamas (après le Hezbollah 3 ans avant) comme des sauvages terroristes qu’on a le droit de tuer. Cette propagande a parfaitement fonctionné aussi en France. On a l’impression que cette gauche n’accepte que des Arabes européanisés, mais qu’elle n’a toujours pas fait son deuil de ses années d’errements colonialistes.

Les messages du CRIF pour l’année 2009, l’année Gaza :
1 – la France doit être placée sous le signe de l’antisémitisme qui monte.
Monsieur Prasquier parle de haine dans ces manifestations. Non, il n’y avait pas de haine, mais une immense colère contre la violence sans limite, « sauvage » selon le terme recommandé par Tsipi Livni pour l’action de ses soldats. Oui, c’est la colère, et aussi une immense douleur devant le sort des habitants de Gaza livrés aux criminels de guerre par nos dirigeants politiques et que nous étions, nous la société civile, des millions dans le monde à défendre, exigeant que les crimes soient punis.
Car en réalité le CRIF et Monsieur Prasquier ont un problème : leur minable et pathétique tactique d’allumage du contre-feu « antisémitisme » pour faire oublier Gaza.
2 - La France ne doit pas aller à Genève : Prasquier a utilisé, lui, l’expression israélienne consacrée pour désigner le quatrième Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des nations unies qui se tiendra à Genève en Avril. Il l’a appelé comme le gouvernement israélien et ses soutiens : « Durban 2 », afin de clairement l’aligner sur le premier qui s’était tenu à Durban en août 2001 au moment de la seconde Intifada.
Ainsi, il faut donc se débarrasser de cette conférence : une véritable conquête pour les peuples, une organisation de l’ONU qui repère sur tous les continents les violations des droits humains et le racisme, qui fait des recommandations à chaque Etat, et qui mesure de session en session l’avancement des situations. Tout cela se fera sans Israël bien sûr, sans le Canada qui a déjà cédé à l’intimidation, sans les Etats-Unis qui viennent de se retirer, et sans doute sans la France a pratiquement annoncé Monsieur Fillon, au dîner du CRIF.

Vous trouver cette interview in extenso sur :


La France doit être placée sous le signe de l’antisémitisme qui monte.
Cette phrase prononcée dans le cadre d'une réunion du C.R.I.F. résume à elle seule toute la nocivité de ces "associations" qui justifient leur création par la volonté de manipuler les citoyens de l’État qui l'abrite.
En effet, comment peut-on présumer à l'avance, du caractère raciste d'une nation ? Cette volonté de placer la France sous le signe de l'antisémitisme n'a d'autre but que celui d'influencer la population, mais surtout, les autorités pour qu'elles cautionnent et absolvent les crimes que les israéliens commettent en Palestine.

Cela à fonctionné à merveille. Sarkozy, n'a-t-il pas cautionné et aidé cet  Etat, fournissant des vedettes la marine israélienne, au moment même où l'armée israélienne bombardait des civils à Gaza. 

Ce placement sous le signe de l’antisémitisme de la France, voulue par le sionisme, on pouvait la ressentir y compris au sein d'associations militant pour que le droit s'applique en Palestine, où des juifs y militaient, s'est dire l'ambigüité qu'il peut exister dans ces associations où les juifs militent.    

Il n’y pas de cas avéré permettant d’affirmer une montée de l’antisémitisme si ce n’est la structure sioniste ayant tout intérêt à le laisser croire.  Cependant parle-t-on de la montée de la brutalité israélienne ? Pourtant elle n’a jamais cessée depuis 1948. Bien au contraire, avec des pics les pics de criminalité aiguë comme à Gaza en 2008 au doux nom de : « plomb durci », voila la vrai monte de racisme, là est l’origine des peurs.

La paranoïa est la résultante de ses propres actes, du mal que l’on fait ou que l’on croit avoir fait. Dans le cas des peurs des juifs français, cette paranoïa, vient du comportement délictueux d’Israël et pourrait être à l’origine du mal être que certains juifs peuvent ressentir en France. Ce sont les juifs eux-mêmes qui détiennent la solution. A soutenir le sionisme et ses mythes, mythes auxquels le sionisme ne croit pas mais s'en sert pour y adhérer les juifs sans lesquels le sionisme resterait une chimère. 

mercredi 11 avril 2012

Johnny Barber - Palestine Chronicle -Ils tirent...


Quel être serait assez stupide pour croire que les juifs immigrés en Palestine sont innocents ou rédemptifs ? 
La spoliation du peuple autochtone, n'est-il pas l'acte originel du terrorisme dit musulman. Ou, aurions-nous la fatuité de croire que notre terrorisme est acceptable, que seul le terrorisme que nous engendrons doit être combattu ? 


Raymond Samuel dit Raymond Aubrac (nom de Résistance) est mort ce 10 avril 2012. Homme de conviction et de devoir, lui-a-t-on posé la question de savoir ce qu'il pensait des crimes que des juifs, qui comme lui avaient souffert du nazisme, commettaient en Palestine ?

En tout état de cause, en admettant que cela fut le cas, sa parole n'a pas été diffusée comme l'a été la parole de tous ces menteurs patentés, juifs ou non, appartenant aux médias, à la classe politique ou économique, ces intellectuels, cette nomenclature pour  "moutons de Panurge" qui parce qu'il connaissent un texte par cœur, se disent intelligents. Quand ils sont les adeptes illuminées d'une idéologie nauséeuse, une idéologie ayant eu cours mais qui ne peut plus être admise de nos jours, tant, elle avilit l'homme... Pourtant ces  êtres déloyaux au possible se vautrent dans cette fange, pensant sans doute, en tirer profit.


Qui peut nier que le désespoir de la jeunesse y compris en Occident n'est pas due à la vision sioniste du monde, qui voudrait : qu'une minorité détienne la suprématie sur l'ensemble : d'une communauté ; d'une nation ; d'une ethnie ou tout simplement sur les êtres humains, au prétexte qu'ils seraient le peuple élu ou voulant en faire partie. (Mais élu par qui ?) Il est admis, que les juifs seraient plus intelligents. Erreur simple d'êtres simplistes. Les Juifs ont la réputation de s'adapter à toutes les situations, admettons. Ils ont aussi la réputation d'être très rusés, admettons. Cependant si l’intelligence fait accepter un concept, la ruse berne celui qui l'accepte... Or, si les juifs ont la réputation d'être instruits et si le fonctionnement népotique fait le reste, Ils ne sont ni plus, ni moins, intelligents que vous ou moi.  Et j'admets volontiers qu'il tirent mieux profit de concepts inventés par d'autres, mais ceci, n'est pas d'intelligence, mais, la compréhension de la stupidité humaine succombant à la flatterie ou à la cupidité.  
[L’intelligence consiste d'avantage à s'entendre, y compris, avec celui  qui n'a pas les mêmes intérêts que vous et non à le dominer. Surtout si cette domination se réalise par la puissance brutale d'une armée contre des civils ou encore par la ruse, par la manipulation, par le complot, ont est plus dans la sphère humaine mais bestiale. C'est en tout cas comme cela que s'applique la loi de la jungle.] 


  

Ils tirent sur les jeunes, non ?
[ 08/04/2012 - 15:46 ]
Le 30 mars 1976 le peuple palestinien a fait une grève générale et manifesté contre la confiscation par Israël de milliers d’arpents de terre en Galilée. Les Israéliens ont répondu par la violence et tué six Palestiniens désarmés et en ont blessé des centaines. Chaque année on commémore le Jour de la Terre en Palestine en souvenir de ceux qui voulaient protéger leur terre.

Jeune garçon avec une fleur jaune... Photo : Johnny Barber

Cette année, pendant la commémoration du Jour de la Terre, je me trouvais au check-point d’Erez. Plusieurs centaines de jeunes avaient réussi à contourner la police du Hamas qui fermait la route menant à Erez. Ils se sont arrêtés à environ 50 mètres du check point israélien. La route était barrée par des rouleaux de fils de fer barbelé. Les shabab (jeunes ndt )ont mis le feu à des pneus et ont jeté des pierres sur le mur israélien dont la plupart sont tombées sur la route loin de la cible. Sans sommation et avec régularité, les forces d’occupation israéliennes ouvraient le feu sur les jeunes lanceurs de pierre. Chaque salve consistait en deux ou trois séries de tirs et à chaque salve des jeunes tombaient. D’autres les ramassaient immédiatement. Des dizaines de jeunes entouraient les blessés. On parvenait tant bien que mal à les transporter à travers la foule pour les charger sur des motos et les emmener du côté palestinien du check-point vers les ambulances qui attendaient.
Je m’interroge sur ces jeunes soldats qui choisissaient une cible parmi la foule et qui tirent, comme sur un vache dans un couloir. Je me souviens qu’en 2002, le chef de la IAF (Israel Air Force) à qui on demandait quel effet ça faisait de lâcher une bombe sur Gaza, avait répondu : "Votre question n’est pas légitime et ne mérite pas d’être posée. Mais si vous tenez à le savoir, je vais vous le dire : je sens un léger choc de l’appareil au moment où la bombe en sort. Une seconde plus tard, elle est partie et c’est tout. Voilà ce que je ressens." Je ne suis pas d’accord avec Hurlitz. La question est parfaitement légitime. C’est la réponse qui est problématique. C’est la réponse d’un sociopathe. Je me demande si cette déshumanisation s’est propagée à tous les soldats qui nous font face, je me demande ce qu’ils ressentent.
Et je m’interroge sur les jeunes lanceurs de pierre qui s’exposent au feu des Israéliens en sachant parfaitement qu’on va leur tirer dessus.
Dès que les derniers blessés ont été emmenés à l’arrière des motos, les shabab retournent au mur pour lancer des pierres. D’autres essaient d’enlever le rouleau de fils de fer barbelé de la route. J’attends le bruit du M-16 et je regarde qui est tombé. "Nous allons à Jérusalem, en millions de martyrs" chantent les shabab et on entend crier "Allahu Akbar !". Des jeunes gens couverts de sang essaient d’aider au transport des nouveaux blessés, d’autres sont assis sur le côté, raillant les derniers blessés, imitant leurs cris quand on les emmène.
Je regarde en me demandant à quoi ça sert de jeter des pierres sur un mur en béton sous l’oeil d’Israéliens qui sélectionnent méthodiquement des cibles dans la foule pour leur tirer dessus.
Pendant les funérailles de Mahmoud Zaqout, le jeune qui a été tué ce jour-là et qui aurait eu 20 ans le 19 avril, j’ai parlé avec son père Mohamed et son cousin, Nizar Zaqout.
Mohamed m’a dit qu’il était fier de son fils, le sixième de ses sept garçons. Il m’a dit que c’était un enfant calme et affectueux et que, bien qu’approchant la vingtaine, c’était encore un enfant.
Le cousin de Mahmoud, Nizar, qui était avec lui à Erez, est venu nous rejoindre en sautillant sur ses béquilles pour nous parler des moment qui avaient précédé la mort de Mahmoud. Ils étaient allés à Erez avec deux amis. Ils avaient amené un drapeau palestinien. Nizar nous a dit que Mahmoud avait eu la prémonition de sa mort imminente et il s’était arrêté avant le barrage pour prier. Ils ont décidé de s’approcher pour accrocher le drapeau palestinien sur la grille du check-point. Ils ont donc essayé de déplacer le rouleau de fils barbelés pour passer. Des soldats israéliens qui étaient accroupis derrière des blocs de béton leur ont fait un signe qui signifiait : "Que faites-vous là ? Gare à vous !" En voyant les soldats, les deux amis ont fait demi-tour.
Mais Mahmoud et Nizar, qui étaient déterminés à accrocher le drapeau à la grille, ont continué à tirer sur les barbelés. Nizar dit que les soldats leur ont fait un signe avec les pouces tournés vers le haut. Et ils ont tiré. Nizar et Mahmoud se sont enfuis en courant. Nizar a vu le sang sur le cou de Mahmoud et après quelques pas Mahmoud s’est effondré dans les bras de Nizar. Nizar a porté son cousin au milieu de la foule des jeunes Palestiniens. Il a mis sa main sur la blessure pendant qu’on les chargeait sur une moto. Quand ils sont arrivés à l’ambulance, un infirmier à montré sa cuisse à Nizar. Il avait été blessé aussi.
J’ai demandé à Nizar ce qu’il avait ressenti en face des soldats. Il m’a dit qu’il avait décidé d’accrocher le drapeau même s’il devait le payer de sa vie. Il m’a parlé de la résistance de sa famille, de la perte d’un oncle pendant l’opération Cast Lead, et de sa détermination à se battre. "Je veux pouvoir aller prier à Jérusalem. C’est notre droit. Depuis que nous sommes nés, Mahmoud et moi nous luttons contre les Israéliens."
Quelqu’un a tendu à Nizar un drapeau tâché de sang. C’était le sang de Mahmoud. Nizar l’a mis contre sa joue, en respirant profondément. Nizar, silencieusement, a communié un temps, à travers le drapeau ensanglanté, avec Mahmoud, son oncle mort et toute la souffrance et la spoliation de la Palestine. Puis il a dit : "Mahmoud n’a pas réussi à accrocher le drapeau sur la grille, mais moi je le ferai. Nous continuerons à résister jusqu’à ce qu’on nous rende nos droits. Le sang de Mahmoud n’aura pas coulé en vain. Des centaines de jeunes prendront sa place. Nous lutterons pour nos droits et pour nos enfants, nous nous battrons pour reprendre notre terre."
"Les occupant veulent nous faire oublier nos terres et Jérusalem en nous accablant de soucis matériels —en nous privant de travail, d’essence, d’électricité, de fuel, mais nous n’oublierons pas. Ma famille a une tradition de résistance. Mes oncles ont été assassinés, d’autres ont été emprisonnés. Ils sont morts pour Jérusalem. Tout le monde ici est capable de mourir pour Jérusalem, nous en sommes fiers", s’est écrié Nizar. Je me suis retourné pour regarder les visages attentifs des jeunes qui l’écoutaient.
Au moment de nous séparer, Nizar m’a demandé d’où je venais. Quand j’ai dit que je venais d’Amérique, il m’a répondu que pour beaucoup de Gazaouis l’Amérique était l’ennemi mais qu’il appréciait que je sois venu parce qu’il fallait absolument que les Américains sachent ce qui se passe à Gaza.
Eh bien voilà ce qui se passe à Gaza. Les 36ième Jour de la Terre a eu lieu. Les soldats israéliens ont tiré à bout portant sur deux jeunes dont la seule arme était un drapeau. Dans la journée, ils ont tiré sur des dizaines de jeunes qui n’avaient comme armes que des cailloux. Pendant tout le temps où je suis resté au check-point d’Erez ils n’ont pas envoyé de gaz lacrymogène ni utilisé aucune autre méthode que les tirs pour disperser la foule. Il n’y a pas eu non plus de tirs de sommation. Chaque tir a atteint un être humain. Les médias américaines ne trouvent pas ces événements assez importants pour en parler. Le Jour de la Nakba, "La Catastrophe" arrive dans la foulée, le 15 mai. Les jeunes vont retourner à Erez. Combien seront assassinés ? Le monde va-t-il s’en soucier ?
A Gaza, la résistance continue et ce sont les jeunes qui l’incarnent. J’ai compris que leur lutte n’est pas inutile, les Palestiniens résistent avec ce qu’ils ont. On ne les apprend pas à haïr, mais à demander le respect de leurs droits et à se battre pour la liberté.
Mohamed ajoute, avec la voix presque inaudible de quelqu’un qui a le cœur brisé : "Tous les jeunes vont à ces manifestations, nous ne les en empêchons pas, c’est leur combat. Je suis fier que Mahmoud soit allé en première ligne. Nous résistons comme nos aïeuls avant nous."
* Johnny Barber a été en Afghanistan, Irak, Israël, Palestine, Liban, Jordanie, Syrie et Gaza pour témoigner des souffrances des populations dans les pays en guerre. Visitez son site : www.oneBrightpearl.com
  « Jésus est un terroriste » - 25 décembre 2006
3 mars 2012 - The Palestine Chronicle - Pour consulter l’original :
http://www.palestinechronicle.com/
Traduction : Info-Palestine.net - Dominique Muselet













mardi 10 avril 2012

Colloque « Israël : un Etat d’apartheid »


Si l'ensemble des Juifs ne se ressaisit pas, si leur soutient à la politique criminelle et manipulatrice d'Israël est si massif, et pour la plupart d'entre eux, sans ambigüité,  il en découla une assimilation entre la communauté juive et le sionisme dont plus personne aujourd'hui ne pourra nier, contrairement au génocide des juifs pendant la seconde guerre mondiale, la responsabilité du sionisme a de nouvelles persécutions, [...] à la nuance près que aucun juifs ne pourra s'absoudre de la responsabilité qui est la sienne en cautionnant les crimes que commet Israël au nom du sionisme.  A soutenir des criminels ont ne peut demander aucune indulgence...


Colloque « Israël : un Etat d’apartheid ? » - Dernier point d'info
[ 01/03/2012 - 22:26 ]
collectifpalestineparis8

Le colloque terminé, nous tenions à remercier toutes celles et tous ceux qui nous ont apporté leur soutien dans les jours difficiles qui l'ont précédé, qui sont venus assister au colloque et qui par leur présence en ont fait une réussite.
1) Vous trouverez ci-après et à l'adresse suivante la déclaration finale des organisateurs et organisatrices au colloque
http://collectifpalestineparis8.over-blog.com/article-declaration-finale-des-organisatrices-et-organisateurs-du-colloque-israel-un-etat-d-apartheid-100468039.html
2) Si le colloque est terminé, l'exposition "Palestine(s) : trajectoires" continuera à faire vivre la Palestine sur l'Université jusqu'au 12 mars.
Nous vous invitons au vernissage qui se déroulera demain soir, jeudi, à 18h (Hall d'exposition de Paris 8, Metro 13 : Saint-Denis-Université)
Dans le cadre de cette exposition, deux projections de films auront également lieu le 6 et 8 mars à 18h
Plus d'infos : http://collectifpalestineparis8.over-blog.com/article-exposition-palestine-s-trajectoires-98587247.html
3) Les vidéos des interventions au colloque seront en ligne prochainement. Pour en être automatiquement informé-e, inscrivez-vous à la newsletter du Collectif sur la page d'accueil du blog, en bas à droite. Nous envisageons également une publication écrite des actes du Colloque. Nous vous tiendrons informés.
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Déclaration finale des organisatrices et organisateurs du colloque « Israël : un Etat d’apartheid ? »
Malgré les pressions et la fermeture de l’Université Paris 8, le colloque « Israël : un Etat d’apartheid ? » s’est tenu les 27 et 28 février, à la Bourse du travail de Saint-Denis. Comme prévu, se sont pas moins de 300 personnes qui ont assisté aux tables rondes pendant ces deux jours. Les interventions des invités et les débats ont été d’une grande qualité, et malgré quelques difficultés liées au changement de lieu d’organisation de l’événement, nous pouvons dire que ce colloque est une réussite.
Contrairement à ce qu’ont affirmé, avant la tenue du colloque, les détracteurs de l’initiative, au premier rang desquels leCRIFet ses affidés, aucun « trouble à l’ordre public » et aucun « dérapage » n’a évidemment été constaté. Le Président de Paris 8, qui a repris à son compte ces soi-disant « menaces » pour justifier sa décision d’annuler l’autorisation accordée au colloque, aura d’autant plus de mal aujourd’hui à continuer de défendre bec et ongles sa scandaleuse décision.
La fermeture de l’Université Paris 8 les 27 et 28 février était une décision grave et irresponsable. La bonne tenue du colloque démontre que cette décision était en outre grotesque et ridicule.
Qui plus est, cette fermeture a empêché des centaines d’étudiants, traités comme des êtres immatures qu’il fallait protéger du colloque (et d’eux-mêmes), de pouvoir assister, au sein de leur université, à des interventions et à des débats qui leur auraient permis de s’informer, d’exercer et de développer leur esprit critique.
Nous regrettons enfin que toutes celles et tous ceux qui ont contesté le sérieux et le pluralisme des intervenants ne soient pas venus assister et participer aux débats. Il est vrai qu’il est plus aisé de jeter des anathèmes et de demeurer dans l’ombre que de constater et de reconnaître que l’on s’est, volontairement ou non, trompé.
A n’en pas douter, de nouvelles initiatives du même type seront organisées et nous nous félicitons déjà que vendredi soir à l’IEP de Lyon ait lieu une conférence autour de la même question : « Israël, un Etat d’apartheid ? ». Nous espérons que tous ceux et toutes celles qui nous ont soutenus, mais aussi les sceptiques, se joindront à ces prochains événements, afin d’isoler encore un peu plus les petits procureurs de l’inquisition qui s’attribuent le droit de décider quelles questions peuvent être posées dans les universités.
A bas la censure, vive la liberté d’expression !









Les occupants sionistes kidnappent un étudiant et un conférencier sur un de leur barrage
[ 06/04/2012 - 23:33 ]

Jénine – CPI

Ce jeudi 5 avril 2012, les forces de l’occupation sioniste ont kidnappé un étudiant originaire de la ville, sur le barrage militaire de Zaatara, et l’ont emmené vers une direction indéterminée.
Des sources locales ont rapporté que les soldats de l’occupation israélienne déployés sur ledit barrage ont détenu l’étudiant de l’Université polytechnique, de la ville d’Al-Khalil, Hossam Anan Al-Saad, 22 ans.
Par ailleurs, les forces de l’occupation sioniste ont attaqué la maison de Hamdan Saïd, 30 ans. Elles l’ont arrêté et emmené vers une direction inconnue.
Notons que Hamdan, qui travaille comme conférencier à l’université de Bir Zaïd, est connu pour être un sympathisant du mouvement islamique Hamas.


Malheureusement c'est le "lot" quotidiens des palestiniens, quoi dire, quoi faire. Les medias occidentaux (ces médias de brocante, bien entendu) s'occupent des manquements aux droit de l'homme ou de crimes ça et là, mais dès qu'ils s'agit d'Israël c'est l'omerta totale. A contrario dès qu'un acte contraire aux droit de l'homme ou un crime concerne un juif, ces mêmes médias claironnent par monts et par vaux, (comme le feraient des pucelles effarouchées par la vue du "gros méchant loup"...) sus à l'acte antisémite ; la guerre à l'assassin ; inconcevable ; intolérable..., sans se préoccuper des motivations qui engendrent les faits. 
On est là dans un monde virtuel, guidée par des "manettes" que font fonctionner  quelques élus... !  Élus, mais par qui ???????????????
Nous, les moutons de Panurge sommes les plus nombreux, pourquoi devrions-nous accepter  la dominance de ces êtres sans état de conscience, qui ont porté le matérialisme à son point culminant, laissant l'être humain (conscience) se faire dévorer par le Yéti, et voudraient imposer l'idée que l'on est sur terre pour amasser et forniquer..., leur pilule du bonheur. On est si stupides que ça ?






Après l'échec du plan "Kofi Annan" le monde s'insurge sur les bombardements syriens, mais le monde s'insurgeait-il sur les bombardements de l'armée israélienne sur Gaza y compris après les injonctions du même Kofi Annan ? 
On est si stupides que cela ? 











Si les raisons qui motivent les expulsion des prêcheurs musulmans se voudraient empreints d’honnêteté, pourquoi laissons-nous les " Shlihims  (prêcheurs juifs, venus d'Israël) convaincre nos dirigeants du bien fondé de la judaïsation de Jérusalem qui draine la spoliation, l'expulsion du peuple autochtone, qui légitime, aux yeux des victimes, le terrorisme dit musulman. 
Pourquoi ces deux-poids, deux-mesures ?  Pourquoi les juifs européens expatriés en Palestine, devraient-ils nous imposer leur vision de l'histoire, empreinte de mythologie émerveillée ?