samedi 1 septembre 2012

Des ex militaires israéliens rompent le silence




Tsahal se vante d'être "l'armée la plus morale du monde", mais ses soldats se consacrent
a provoquer et attaquer les enfants et adolescents dans les territoires occupés.

EUGENIO GARCÍA GASCÓN Jerusalén 26/08/2012 17:18 Actualizado: 26/08/2012 17:56

Un rapport sur l'occupation israélienne en Cisjordanie au cours des sept dernières années, met l'accent sur la souffrance et les abus causés aux enfants palestiniens, mais aussi aux adultes, par les militaires israéliens, souvent sans raison.
Le rapport, présenté aujourd'hui en Europe, a été préparé par Breaking the Silence, une ONG israélienne qui depuis des années se penche sur les actions de l'armée israélienne dans les territoires occupés.

"Dans le rapport, il n'ya rien d'étonnant puisque les témoignages recueillis étaient prévisibles, surtout pour ceux-là même qui y ont été impliqués », explique Yehuda Shaul ex sergent responsable de Breaking the Silence, composée d'anciens soldats israéliens.
"Il est clair que, par-dessus tout, c'est le fait que les soldats n'ont pas distinguer les enfants des adultes, qui est à l'origine de ces abus."

"Le rapport vise à présenter à la société israélienne que : les actions militaires effectuées contre les enfants, n'ont rien à voir avec la sécurité, et doivent plus perdurer. Quand l'armée s'engage dans la voie de l'occupation, ne peut pas être morale », explique Yehuda Shaul, en réponse aux dirigeants israéliens affirmant souvent que l'armée israélienne est l'armée la plus morale du monde.

Des balles en caoutchouc sont tirées à une distance très courte modifié, parfois à l'encontre des enfants. Un sergent qui était en poste entre 2006 et 2007 dans la région de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, rapporte qu'un soldat a tiré une balle en caoutchouc contre un enfant à une distance de dix mètres, et explique que les balles caoutchouc sont couramment utilisés en "tir groupé" et se composent de quatre parties.

Si la balle est tirée entière le projectile a une portée limitée et une force plus petite, de sorte que les soldats divise souvent la balle en deux et tire en deux rafales, les projectiles sortent avec plus de force, pour une distance et une précision plus grande : ses effets sont multipliés et plus dangereux.

Le sergent, qui appartient à une unité de parachutistes, explique que la balle est coupée en deux avec le consentement des officiers. Cette méthode « nous l'avons nous conçu », précise l'officier, se référant à la troupe, et ne répond pas aux ordres de nos supérieurs, mais "tout le monde le sait dans l'armée», comme il est également connu que ces balles sont tirées d'une très courte distance, parfois à l'encontre des enfants, et vise généralement "le centre du corps." En tant que vétéran et ex militaire, je sais que réduire de moitié la charge des balles en caoutchouc, la couche de nylon qui la recouvre casse et les munitions peuvent devenir « meurtrières ».

Le rapport comprend les témoignages de 47 soldats et sous-officiers qui ont servi entre 2005 et 2011 en Cisjordanie. Leurs noms ne sont pas révélés, mais l'ensemble des témoignages mettent-à-jour le panorama de désolation qui accompagne l'occupation, ainsi que le traitement que les soldats israéliens font subir aux enfants et adolescents palestiniens.
Le sergent raconte comment ils provoquent  les enfants pour qu'ils tirent des pierres et ainsi pouvoir les arrêter.

Un autre sergent, qui était en poste à Naplouse en 2005, raconte comment il a provoqué les enfants dans les villages de Cisjordanie. «Une compagnie entière, forme deux colonnes et entre a pied, comme le ferait dans une marche militaire, dans les rues du village, ce qui cause des perturbations et provoque les enfants.  Commandant s'ennuie et le chef de bataillon, pour lui être agréable cherche de plus en plus de frictions avec les villageois, cherche à écraser la population et rendre leur existence de plus en plus misérable ... "

Dans ces situations, il est courant que les enfants commencent à lancer des pierres sur les soldats, qui ont servi de prétexte aux commandants militaires qui donnent l'ordre de tirer sur eux. L'armée effectue ce type d'actions au hasard et fréquemment avec l'unique but  de punir les populations locales sans autre raison apparente.

Les punitions qui s'appliquent habituellement aux enfants sont de les emmener à une installation militaire, menottés et les yeux bandés, les laisser dans cette position pendant des heures jusqu'à ce que, finalement, ils sont libérés. Dans certains cas, des enfants sont détenus et enfermés sans aucune plainte soit porté contre eux. Les déclarations des militaires suggèrent que les ordres de poursuivre sont souvent abandonnées, que parfois, les enfants n'ont que 9 ou 10 ans, et encore moins - sont régulièrement organisées dans le seul but de les provoquer les enfants et passer un bon moment .

Un sergent qui était en poste en 2005 à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, qui à cette époque, soit plusieurs années après que la Cour suprême ait statué de l'illégalité de la «procédure du voisin», les militaires ont continué de l'appliquer fréquemment et très peu de soldats ont refusé de le mettre en œuvre. Cette procédure consiste à demander aux voisins de fouiller les maisons des suspects soi-disant «terroristes» et parfois se termine par la mort du voisin palestinien.

D'autres fois, le "travail consiste à «détruire des magasins» ou «battre» les Palestiniens.

Un autre sergent déclare qu'en en 2006 et 2007, il a été en poste à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, et qu'il était fréquent que lorsque les soldats s'ennuient ces derniers provoquent les Palestiniens, ( par exemple en lançant d'une bombe assourdissante ou une grenade de gaz à l'intérieur d'une mosquée où les musulmans prient) dans le seul but de les provoquer et les faire sortir, était chose courante, de sorte que les soldats qui sont à la recherche d'un peu d'aventure, se distraient en tirant des balles en caoutchouc. D'autres fois, «détruire magasins» ou «battre» les Palestiniens, sans raison apparente, a ajouté le sergent, juste pour soulager l'ennui.

Un sergent de la redoutable brigade Kfir en 2006 et 2007 à Hébron, raconte que le niveau de violence et de cruauté qu'il a vu était difficile à croire, une grande partie étaient des soldats druses de l'unité appelle Garde-frontières.  "Je me souviens avoir arrêté un Arabe qui jetait des pierres. Ils ont mis son genou contre le mur alors qu'il était allongé sur le sol et que quelqu'un a sauté sur ses genoux. Sans aucune compassion".

Ce type d'actions son connues par tous en Israël, inclus les autorités et les dirigeants politiques. Cependant, le pays essaie de cacher ces événements qui arrivent tous les jours, tandis que les officiels disent que leur l'armée est «la plus morale du monde». 

Néanmoins la question du soutien Occidental, Européen, Français à ces criminels reste posée. Nous abritons, en notre sein, des hommes qui par cupidité, par communautarisme, par veulerie ne veulent pas du bien au genre humain. Utilisent nos outils démocratiques pour nous soumettre...
L'incompréhensible, l'inconcevable c'est que tous ces êtres élus ou nommés qui favorisent l’avènement de ces criminels sont-ils sots ou tout simplement des êtres carriéristes, cupides, à l'état de conscience d'une guenon, (à qui je demande pardon) pour qui le sionisme est présente comme un bien, suite pensent-ils aux crimes commis à l'encontre des Juifs. Quand il eut fallu protéger les Juifs assimilables, pas ces criminels qui voulaient un État en dépatouillant le peuple autochtone. Que les Juifs pour des raisons historiques, voir religieuses,  veuillent immigrer en Palestine, qu'ils le fassent, mais pour l'amour de Dieu, en respectant le peuple qui les accueille. Car il y a une vérité que aucun de ces malfrat ne répète, c'est que les premiers juifs immigrés en Palestine furent accueillis comme des frères lisez : (J'ai foi en nous, de Elias Chacour -prètre arabe et citoyen israélien-). C'est en voyant dans le sionisme leur futur bourreaux, que les premières révoltes arabes et affrontements inter-ethniques, commencèrent. 

Mais pour comprendre cela il faut être en possession d'un État de conscience et un peu d’humanité. 
Et dénoué de volonté manipulatrice. 
En d'autres termes être un homme honnête.