lundi 14 janvier 2013

Israël confisque les impôts qui reviennent aux palestiniens




Le Gouvernement israéliens bloque les fonds.
PÚBLICO / EFE Ramala 02/12/2012 17:02





Il est clair qu'Israël va faire payer très cher sa défaite diplomatique à l'ONU. Les Nations Unies ont accepté la Palestine entant qu'Etat observateur et, comme représailles et après des semaines de menaces, le Gouvernement israélien a confisqué l'allocation mensuelle qui transfère les taxes perçues pour le compte des Palestiniens.

Ce sont quelque 92 millions d'euros, plus de la moitié du total exigible, qui doivent revenir à l'Autorité Nationale Palestinienne (ANP) et au Gouvernement du Premier ministre Salam Fayad.
Ce n'est pas l'unique châtiment qu'Israël impose après la reconnaissance par l'ONU de Palestine. Vendredi les autorités israéliennes approuvé la construction de 3.000 nouvelles résidences dans les colonies juives de Cisjordanie et Jérusalem-Este, c'est une zone connue sous la dénomination E1 et qui bloque la continuité territoriale du futur Etat de Palestine, mesure censuré par los palestiniens, et aussi par les USA.

Cette mesure unilatérale est dans la droite ligne des menaces faites par les autorités israélienne si les palestiniens persistaient dans leur volonté de reconnaissance internationale à l'ONU, demande que les israéliens considèrent comme violant les Accords d'Oslo.
(Accords, non seulement léonins mais encore rompus par Israël le lendemain même de la signature)


Face à la situation en Palestine :
L’urgence des citoyens du monde.

La campagne Civile Internationale pour la protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) est née en juin 2001, au moment où l’offensive répressive israélienne passait à une nouvelle étape dont les objectifs étaient explicitement déclarés : « terminer 1948 ».
En effet l’arrivé au pouvoir d’Ariel Sharon, largement plébiscité, mettait un terme définitif aux Accords d’Oslo que Sharon qualifiait « d’erreur historique ». Les gouvernements d’unité nationale qui s’en suivirent marquent la reprise franche de la « vocation » expansionniste et guerrière d’Israël.
Auparavant, et durant dix ans, le processus de paix à souffert d’ajournements répétés de ces plans d’applications et de remise en cause des résultats des négociations. (Processus de paix qui avaient comme but premier d’aliéner l’indépendance  palestinienne aux exigences israéliennes.) Cette conduite était accompagnée par la création de nouvelles colonies et l’extension de celles existantes (ce qui ne pouvait se faire qu’au détriment des terres et des ressources palestiniennes) par la généralisation des check-points qui morcellent les terres arables et l’espace palestinien, des humiliations froidement calculées et les assassinats sans conséquences judiciaires, ni pour les forces de sécurité ni pour les colons fanatiques. 
(Mais nos médias, nous informent au jour le jour dès qu’un Palestinien désespérée commet un attentat, qualifié par ailleurs, de terroriste.)
Ces pratiques ont caractérisé la politique des gouvernements israéliens successifs, tant du parti travailliste que du Likoud, ont fini par venir à bout des « Accords d’Oslo », et avec eux la possibilité d’une paix, si non juste au moins négocié, et plus ou moins viable.
La seconde Intifada a éclaté dans le contexte de l’effondrement du « du processus de paix » et de la provocation  d’Ariel Sharon où il tirait, sur l’Esplanade des mosquées, sur une foule mécontente.   
 
La Direction des finances israéliennes perçoit des frais mensuels et les droits de douane sur les produits entrant dans le territoire palestinien sous son contrôle.
Tel-Aviv à décrété que les droit devant être transférés à l'Exécutif palestinien, collectés en novembre,  seront employés pour payer la dette représentant quelque 700 millions shékels (141 millions de euros) que la ANP a accumulé ces dernières années avec la compagnie électrique israélienne.

Cette méthode est typique du "savoir-faire" juif en général et plus précisément israélien, qui fait valoir ses droits sous un argumentaire, sorti de son contexte ou qui n'est pas en rapport avec l'objet, s'autorisent la transgression des lois ou/et des engagements pris. Aujourd'hui les juifs immigrés en Palestine défient la communauté internationale, l'ONU, mais comme cela ne peut être un argumentaire acceptable, c'est l'argutie de la dette (si dette il-y-a) par laquelle ces êtres à l'"intelligence supérieure" châtient les palestiniens.
[Accorder des avantages visant à subordonner quelqu'un, au moment où on en a besoin, est une tactique connue de tous les truands. Généralement les avantages ainsi concédés sont de moindre importance, comparés à ceux que l'on en attend.]   
Ce n'est pas la première fois que les gouvernements israéliens bloquent les avoir palestiniens. Israël détruit les infrastructures palestiniennes et oblige ces dernier, sous le silence assourdissant de la communauté internationale, à la soumission a l'occupant.
Comment, nous occidentaux qui nous prévalons de la lutte contre le terrorisme islamiste, pour assoir notre domination, n'avons pas encore compris que le "Djihad contre l'infidèle" prend son comburant dans le terrorisme que les juifs immigrés en Palestine imposent aux musulmans !
L'arrogance que nous leur témoignions, juifs ou non, est la principale raison de leur résistance. Résistance qualifié de terrorisme parce qu'il fait des victimes innocentes. Mais les habitants de la Palestine (juifs, musulmans, chrétiens) ne sont ils pas, aussi, innocents des crimes que les Juifs peuvent reprocher aux européens ?



Car le "Foyer juif" en Palestine, réclamé par le sionisme est une argutie de plus, basé sur la Shoah, mais qui, par la référence qui est faite de l'époque romaine, voudraient s'emparer aujourd'hui d'un territoire qui ne leur a jamais appartenu. En effet, la Palestine appartient a ceux qui ne l'on jamais quitté et si les rescapées des camps de la mort voulaient vivre en paix sur la "terre promise" il fallait le faire avec sa population et non à sa place. Surtout après avoir été accueilli, pour les premiers immigrants, comme des frères, ce n'est qu'une fois le constat fait, des intentions sionistes, que les palestiniens ont vu dans ces derniers leur futur bourreau et n'ont plus été d'accord. Seul la pusillanimité, l'indignité occidentale, à permis au sionisme de perpétrer ses crimes encore de nos jours.         

Des sources diplomatiques israéliennes ont expliqué que le Ministre des finances, Yuvan Steinitz, n'encaissait pas les factures d'électricité par un geste de bonne volonté envers l'ANP, mais après le vote onusien, il n'y a plus de raisons pour le faire.
Qui peut croire de telles sornettes ? Que les juifs en général, les israéliens en particulier, prennent les goïm pour des gogos, cela nous le savions. Cette "facilité de payement" n'a d'autre but d'existence que de s'en servir comme argument légitime à tout comportement palestinien que les représailles habituelles ne pourraient justifier.      


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