mercredi 16 janvier 2013

L'Espagne porte l'assaut du Mavi Marmara devant le TPI



Le procureur accuse Israël de Crime de guerre pour l'assaut de la Flottille de la Liberté.
PÚBLICO Madrid 14/01/2013 17:43 Actualisé : 14/01/2013 19:19


Et demande au Tribunal Pénal International qu'il enquête sur les responsables de l'assaut dans lequel 9 personnes ont été tués et 38 blessés
Le bureau de la Cour nationale a qualifié de Crime de guerre et de lèse humanité l'asaaut des forces spéciales israéliennes contre la Flottille de la Liberté en mai de 2010 cherchant à rompre le blocus de Gaza et y apporter de l'aide humanitaire.

La requête du Procureur Martinez Torrijos envoyée au Juge Pablo Ruiz considère que le massacre est soumis à la compétence universelle et répond aux exigences prévues par la loi, et malgré l'amendement effectué par le précédent Gouvernement socialiste avec l'appui di PP,  pour avoir violé la IV Convention de Genève, dont l'Espagne et Israël sont signataires, et dont des citoyens espagnols ont été emprisonnés et transférés par la force jusqu'au port de Ashdot, en territoire, israélien.      

"Les faits dénoncés sont constitutifs de délits de Lèse Humanité et Crimes de Guerre et répertoriés par le Tribunal Pénal International (TPI), ont été commis sous l'effet de cette loi, les personnes prétendument responsables sont soumises à la juridiction du TPI et enfin le lieu de la commission peut  être situé dans un pays ayant ratifié la Convention  de Rome ce qui permet d'affirmer la compétence du Tribunal Pénal International pour enquêter sur les événements intervenus au large de Gaza", indique le texte.

Le procès intenté par les trois activistes espagnols, Laura Arau, David Segarra et Manuel Tapial, qui voyageaient accrédités entant que journalistes sur le  Mavi Mármara, (où se sont produits les assassinats et les faits les plus graves de l'assaut israélien) avec l'Association Culture et Paix et le Comité de Solidarité avec la Cause Arabe, portent plainte contre le premier israélien, Benjamin Netanyahu, six autres membres de son gouvernement, le Haut commandement militaire pour "crimes, délit de lèse humanité, détention illégale et torture"

Le chef de la Cour centrale de l'Instruction à envoyé la commission rogatoire à la Turquie et Israël et la demande de renseignements à la CPI pour leur demander qu'ils étaient disposés d'enquêter sur ces incidents.
Il a également demandé à l'ONU de lui envoyer un rapport de la commission internationale chargée d'enquêter sur l'attaque contre le convoi transportant de l'aide humanitaire à la bande de Gaza.

Comment se fait-il que l'Espagne cherche à comprendre ce qui s'est passé au large de Gaza et que la France, l'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie... non seulement se  sont tus, mais encore ont justifié ces crimes ?
Et enfin pour ajouter un peu de "sel" : je ferais remarquer que la Grèce, l'Irlande, pour ne citer queux, affichent ouvertement y compris l'Espagne, leur désaccord avec la politique israélienne, sont ceux qui ont le plus de difficultés économiques et que celui qui a fait exploser la dette française soit DSK. Un français, comme tants d'autres, pro israélien.   




PÚBLICO.ES Istanbul 31/05/2010 08:30 Actualisé : 31/05/2010 20:06



, ainsi que Manuel Espinar, président le l'ONG Culture, Paix et Solidarité. 

Israël à qualifié la Flottille comme faisant partie du terrorisme international et dénonce les liens avec Al-Qaeda, Hamas et le Djihad islamique.
Ben voyons...
Le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, dans une locution arrogante à justifié le massacre, affirmant que les activistes avaient des liens avec Al-Qaeda, les organisations Palestiniennes et avec le Djihad islamique.  Haussant le ton, il a souligné que l'initiative, centrée uniquement dans le transport d'aide humanitaire, "était violente, ses méthodes étaient violentes et le résultat, fut violent". "Les organisateurs n'ont pas entendu les appels de nos forces pour une inspection pacifique et permettre un final pacifique". Pour avoir prétendument ignoré ces exigences, Israël a opté pour l'assassinat presque une vingtaine de personnes.

La version des activistes est diamétralement opposée. En contact direct avec les bateaux, des membres du convoi humanitaire ont assuré que les commandos israéliens ont abordé les bateaux turcs depuis les hélicoptères et ont tiré à balles réelles pour suprimer l'équipage malgré les drapeaux blancs.
  
Les médias turcs ont montré des images prises depuis le bateau turc le Mavi Marmara où l'on voyait les soldats israéliens ouvrant le feu. Les témoins, depuis le bateau, parlaient de soldats israéliens descendant couverts depuis les hélicoptères ouvrant le feu, tandis que des images télévisés diffusaient l'évacuation de quelque cadavre, une civière ensanglantée et des taches de sang sur le pont et aussi les soldats israéliens à l'abordage.

Dans les premières heures de la matinée l'armée israélienne a dénoncé dans un communiqué : "que les activistes voyageaient à bord de la Flottille de la solidarité ont tiré à balles réelles, couteaux et pierres sur les soldats. Selon le Magen David Adom (l'équivalent israélien de la Croix Rouge), il y a eu 6 blessés parmi les soldats hébreux.

"Les bateaux seront dirigés au petit-matin vers le port d'Ashdod (au Nord de Gaza), tandis que lmes forces navales effectuent des vérifications de sécurité pour identifier les personnes à bord et leur équipement" a déclaré l'armée dans un communiqué. 

Rejet généralisé :
 L'assaut a été à l'origine d'une très grande perplexité et indignation d'une majorité de la communauté internationale. Plusieurs pays, dont la Turquie, l'Espagne, la Grèce, ont convoqué les ambassadeurs d'Israël sur leur territoire pour leur demander des explications.

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a décrété trois jours de deuil, tandis que le premier ministre du Gouvernement de Gaza, Ismail Haniye, a qualifié l'assaut de "brutal". La secrétaire général du groupe de Damas assure qu'il s'agit de : "un crime contre l'humanité".
La Syrie a demandé une réunion urgente de la Ligue Arabe et l'ONU à dénoncé l'assaut. Le président du Gouvernement espagnol, José-Louis Rodriguez Zapatero l'à qualifié de :"faits graves et préoccupants".    

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a convoqué ce matin une réunion à Tel-Aviv, de son cabinet face au tôle qui déclara : "que l'assaut aurait du se dérouler sans victimes".
   
Réponse forte :
Les autorités turques intentèrent de se mettre en contact avec le bateau Mavi Marmara mais la communication fut impossible à établir a cause des interférences.
Le ministère des Affaires Extérieures turc tenta plusieurs fois de contacter Israël depuis le départ de la flotte  depuis la Turquie pour leur demander de ne pas interférer dans objectif de la flottille.


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