samedi 23 mars 2013

Chypre



Chypre ne dispose pas d'autre possibilité que de sortir l'euro


20/03/2013 - 20:21h


La décision du Parlement chypriote de refuser le remboursement imposée par l'Eurogroupe est une grande victoire pour les Européens qui se battent contre le quatrième Reich allemand et de son programme néolibéral. La petite île a donné une leçon à l'encontre des  consignes allemandes. La solution de l'Eurogroupe supposait une punition collective contre les Chypriotes qui n'ont aucune responsabilité dans les investissements risqués de ses banques. A contrario la responsabilité de la faillite des banques chypriotes, incombe à l'UE et au Fonds monétaire international qui a conçu le plan de restructuration de la dette grecque en Mars 2012.
Les médias français on lancé la rumeur, qui voulait que les épargnants chypriotes soient ponctionnés sur leur épargne. Naturellement on peut imaginer que cette annonce fut une "bouteille à la mer" afin d'apprécier la réaction des citoyens. Mais cela nos indique, aussi, le caractère maffieux de nos dirigeants. En effet, une telle décision change, unilatéralement, le contrat conclu, mais surtout qu'elle est antidémocratique et apporte la preuve que l'Eurogroupe, l'Europe n'est plus un espace de liberté et encore moins démocratique. Nous avons à la tête de nos instituions, des malfrats, des maffieux, exclusivement préoccupés à préserver leurs avantages, fussent-ils au détriment des populations dont ils ont, en se présentant à une élection, normalement la responsabilité. 
Comment M. Moscovici -ministre des finances français- à-t-il pu signer un tel guet-apens pour les populations, qui soyons-en-surs, n'auraient pas été exclusivement chypriotes à l'avenir. Il s'est plaint de la déclaration de M Mélanchon à son encontre, mais si comme il l'affirme : "se soucier de la France et des français", il ne pouvait pas signer un tel document. Car ce document ouvre la boite de pandore et rien ne dit que dans quelques mois, la France et les populations françaises n'aient à subir le même sort, et c'est une chance pour les populations européennes que le Parlement chypriote aie récuse la proposotion de ces escrocs.  Cela confirme ce que je dénonce depuis plus de dix ans : "Elire un homme favorable au sionisme, à Israël, à la mondialisation sauvage du N.O.M., est un risque que nous prenons pour nos petits enfants..."
Toute personne qui se soumet à l'Europe d’aujourd’hui, au Nouvel Ordre Mondial (N.O.M.), à la Mondialisation qui nous est présenté, qui absout les crimes que commet le sionisme, qui participe à l'agression d’États souverains, ou qui parce que ces derniers mènent une politique contraire aux intérêts de l'Occident,   ne peut pas, à moins d'être un truand, affirmer qu'il se préoccupe des populations dont il a la charge. C'est un mensonge.  
Les dirigeants européens savaient que les victimes de ce plan ne serait pas seulement les banques grecques, le système des pensions ou les entreprises publiques des fournitures, dans la mesure où il affecté les banques chypriotes, compte tenu de leur haute exposition à la dette Grecque. Les banques à Chypre étaient dans une situation très instable et l'effet domino était prévisible.
L'Eurogroupe au lieu de présenter des excuses à la population de Chypre pour son histoire catastrophique (marquée par l'invasion turque en 1974) a commencé une campagne de stigmatisation des Chypriotes, visant à ouvrir la voie, qui voudrait que les épargnants  payent la facture du plan de sauvetage.

Dans la période qui a précédé le sauvetage, la presse allemande avait écrit à plusieurs reprises, à propos de la réticence des contribuables européens renflouer les oligarques russes, occultant que le sauvetage n'avait pas été rendu nécessaire par l'existence de créances douteuses dans le système bancaire du pays (comme dans le cas de l'Irlande ou des États-Unis), mais par l'impact de la restructuration de la dette grecque.
Le but ultime des Allemands est de conduire Chypre à la pauvreté, en raison du détournement des dépôts dans les banques chypriotes vers d'autres paradis fiscaux à travers l'Allemagne et le Luxembourg. Il est bien connu que le duché est également une destination pour le blanchiment d'argent, mais fonctionne sous la stricte supervision de l'Allemagne. En ce sens, violant le principe sacré de la protection des dépôts ci-dessous les 100.000 euros, Berlin a envoyé un message aux élites économiques européens: «Seuls les Allemands peuvent se prononcer sur la diplomatie économique."

La plus grande inconnue est dans ce qui se passera demain. Maintenant, les dommages a Chypre sont irréversibles. Le monde financier comprend maintenant qu'il ne peut pas faire confiance aux les dirigeants politiques chypriotes. La seule alternative pour Chypre, s'il veut maintenir sa position actuelle, est de quitter la zone euro et retrouver  sa monnaie (la livre) et finaliser un accord stratégique avec la Russie afin d'exploiter et d'entretenir la contrepartie économique et leurs intérêts.
Mais, surtout, Chypre doit poursuivre sa politique d'élimination de la troïka de l'île, en les nommant "persona non grata" et d'annuler les mesures d'austérité qui ont été imposées aux citoyens ces deux dernières années. Chypre doit suivre le chemin tracé par l'Islande, et rejeter le plan de sauvetage financier. Les banques doivent être nationalisées et la dette publique ne doit pas être payée.
Qui sait si, après tout, le rejet par le parlement chypriote n'est pas un bon point de départ pour les citoyens européens ...


Exactement..., lorsque l'on affaire à des truands, on n'a pas d'autre solution. Nous avons rien à attendre de bon de cette Europe là, va-t-en-guerre, soubrette des USA, soumise au Nouvel Ordre Mondial du groupe Bilderberg, qui conclut des accords de collaboration économique, sécuritaires, idéologiques avec un Etat criminel, qui par volonté divine commet un génocide, lent mais inexorable, j'ai nommé Israël. 

    



L'astuce d'appeler Chypre un paradis fiscal



Il est toujours plus facile de vaincre l'ennemi s'il l'on ternit sa réputation avants.
A partir de là, Chypre a été dénigré au point de perdre sa crédibilité, dans ces conditions les gens acceptent souvent une mesure qui aurait pu être  rejeté auparavant. Par conséquent, les politiciens et les journalistes se sont dépêchés de donner à Chypre l'étiquette de "paradis fiscal" les jours qui ont suivi la décision de voler des comptes courants dans les banques Chypriotes pour que le pays fournisse les 5.800 millions nécessaires à son propre sauvetage.
Derrière les commentaires indiquant que aider les Chypriotes serait l'équivalent d'aider le financement de la mafia russe, se cachait l'intention de justifier pourquoi il fallait  serrer la vis à l'île. Avec le corollaire habituel: les Allemands, et d'autres pays d'Europe du Nord, ne pouvaient continuer à financer ces vagabonds d'Européens du Sud, en particulier si elles se livrent au profit des groupes criminels.

On ne peut nier que Chypre a fondé son modèle économique, maintenant catastrophiquement en faillite, par une fiscalité faible offerte aux sociétés étrangères. Ce que l'on appelle dans l'argot des économistes, services financiers. Chaque pays est différent, mais la même chose s'applique à différents niveaux, au Luxembourg, en Irlande, aux Pays-Bas et certains territoires britanniques. La similitude de Chypre à la "banque route" irlandaise est tout à fait évidente: c'est un autre pays qui lui a permis d'acquérir une dimension gigantesque du secteur financier par rapport au PIB. La solution ne peut donc pas être indolore. Toutes les options sont mauvaises.

Mais en ce qui concerne Chypre comme étant un paradis fiscal, les données démentent cette réalité, du moins ceux qui gèrent l'OCDE et les gouvernements européens. Le gouvernement chypriote a  une meilleure note que l'Allemagne dans cette classification.

Certains pourraient dire que le concept de paradis fiscal a été quelque peu réduit, quand même, la Suisse s'inscrit dans ce paragraphe et la plupart des gouvernements suspects ont modifié la loi et signé des accords pour que l'OCDE les sorte de cette incommode étiquette. Mais dans le cas de Chypre l'ile n'a pas encore réussi à passer de la "liste gris foncé " à liste "gris clair" dans laquelle ont été définis, les pays qui étaient à l'époque dans le processus de régularisation. Tous les accords signés par Chypre n'ont pas été impeccables, mais on peut dire la même chose des autres pays européens.

Donc, si quelqu'un veut mettre Chypre au même niveau que l'île de la Tortue, comme siège pour accueillir les meilleurs boucaniers fiscaux, devra s'efforcer de trouver des données qui les soutiennent. A moins de travailler dans un média allemand, dans ce cas, il est nécessaire que de prendre tant de précautions.

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