mercredi 3 avril 2013

Barack Obama au Moyen-Orient



Asia Times Online


La polarisation a donnée à la visite du président des États-Unis Barack Obama à Israël la semaine dernière, c'est qu'elle pourrait être un chemin de réconciliation visant à améliorer les relations entre Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Si c'est le cas, la mission a été un succès. L'élément de surprise a augmenté considérablement dans les derniers soubresauts de la visite quand Obama était sur le point de monter à bord de l'avion présidentiel à l'aéroport de Tel Aviv le vendredi.
Là, sur la piste d'atterrissage, d'une remorque de fortune, Obama a appelé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et après un bref échange de compliments a remis le téléphone à Netanyahu, qui s'empressa de faire ce qu'il a catégoriquement refusé de faire au cours des deux dernières années: des excuses officielles pour la mort de neuf Turcs en 2010 lors d'un voyage dans une flottille d'une mission humanitaire à enclave de Gaza.
C'est probablement la première fois dans l'histoire d'Israël, qu'un responsable politique s'est excusé auprès d'un pays étranger pour un crime commis.
L'accroc de Gaza gravement affecté relations turco-israéliennes. La rupture des liens avec la Turquie a isolé Israël et laissé sans protection dans une région prise dans une période de turbulences jusque-là inconnue. L'alliance avec la Turquie est vitale pour Israël.
Dans sa déclaration louant la réconciliation turco-israélienne, le secrétaire d'Etat américaine John Kerry a déclaré que cela «aidera Israël à relever les nombreux défis auxquels la région devra faire face" et qu'une normalisation totale permettra à Tel-Aviv et Ankara de "travailler ensemble pour le bénéfice de leurs intérêts communs."
Mais la conversation téléphonique depuis l'aéroport de Tel-Aviv était un acte de théâtre, prémédité, dont Obama voulait que toute la région en soit le témoin. Entretien plein de symbolisme par le fait que le "capitaine" tient la barre du navire américain dans un grand arc de nouvelles directions.

Le turc Murat Yetkin rédacteur en chef a cité des "sources de haut rang" pour révéler que Washington avait contacté, il y a quelques semaines, Ankara avec la proposition que M. Obama souhaitait travailler à un rapprochement entre Erdogan et Netanyahu, et espérait se servir de sa visite en Israël à cette fin.  
Yetkin a écrit:
"Quand Ankara affirma qu'il ne pouvait accepter les bons offices des États-Unis pour parvenir à un accord avec Israël, basée sur des excuses, là commencé la diplomatie. Avant le début de la visite d'Obama le 20 Mars, ont commencé à échanger des ouvertures diplomatiques entre Ankara et Jérusalem sur les conditions d'un accord sous les auspices de la diplomatie américaine. "
Pourquoi est si important tant pour Obama, que pour Erdogan et à Netanyahu, la normalisation entre la Turquie et Israël ? La réponse réside dans le témoignage donné par le chef du Commandement américain en Europe et le haut commandement militaire de l'OTAN, l'amiral James Stavridis, devant le Comité des services armés du Sénat américain lundi dernier, à la veille du départ d'Obama, de Washington à Israël.
Stavridis a déclaré devant les législateurs américains qu'une attitude plus agressive des USA et ses alliés pourraient aider à sortir de l'impasse en Syrie. Il a dit: «Mon opinion personnelle est qu'il serait utile de sortir de l'impasse et de faire tomber le régime [syrien]."

Si l'Organisation des Nations Unies (ONU) est paralysé par les vetos, si ses résolutions restent des vœux pieux, l'Occident utilise les Intuitions internationales, pour donner un semblant de légitimité à sa politique néocolonialiste. L'OTAN est ici utilisée pour laisser croire à la légitimité d'une éventuelle opération contre la Syrie. 

L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) crée en 1949, mise sur pied pour s'opposer à une réminiscence allemande ou a un expansionnisme soviétique. A la suite de laquelle fut crée en 1955 le Pacte de Varsovie.
L'une comme l'autre sont des organisations privées. L'utilisation que les USA, la France et plus largement l'Occident aujourd'hui, font de l'OTAN est pour le moins ambigüe.
L'utilisation des armes pour combattre un "terrorisme islamiste" que l'on a soi-même crée, pour tenter de légitimer sa propre action, comme le font les USA, Israël et la France est INADMISSIBLE dans un monde qui se dit démocratique. En tout état de cause, ce n'est pas ainsi que l'on devrait promouvoir la démocratie..., c'est donc que derrière l'écran de fumée que représente la volonté occidentale d'instaurer la démocratie ça et là ou la soi-disant lutte contre le terrorisme islamiste, il y a des intérêts qui ne bénéficient, finalement, qu'à une minorité.                         

Mais au-delà de cette réalité, c'est l'influence d'Israël au sein de cette organisation (l'OTAN) qui pose un problème fondamental d'étique et de légitimité de cette organisation.
En effet ;
·        comment un pays qui n'a jamais respecté une seule résolution de l'ONU ;
·        qui ne respecte pas les droits humains les plus élémentaires ;
·        qui doit son statut à un chantage ; 
Peut aujourd'hui influencer, avec les USA, une organisation militaire qui laissait croire à sa complémentarité avec l'ONU, et qui dans les faits se sert de sa puissance militaire pour renverser le dirigeants qui ne cautionnent pas sa politique.  

Si la Syrie sur l'élan du "printemps Arabe" pouvait prétendre à une légitime autodétermination vers  une plus grande démocratie, c'est l'assassinat d'un jeune par la police, qui a déclenché le rejet du pouvoir, a la suite duquel des manifestations pacifiques demandaient, à l'instar des autocrates tunisien et égyptien, sont départ.
Ce sont greffés à ces manifestations des éléments d'opposition qui n'avaient rien de pacifique poussés "au crime", fiancés et armées par la CIA, [même si une fois le "pot aux roses" découvert, on a laissé croire qu'un Emirat du golfe en aurait été à l'origine, Tout le monde sait que les Emirats sont des "fabricants d'armes"]. A partir de ce moment-là ce ne sont plus des manifestations pacifiques ou violentes, mais une révolution. La Syrie n'est pas un modèle de démocratie, mais quel Etat, pour démocratique qu'il soit, laisserait une révolution guidée de l'étranger se propager ?

La brutalité avec laquelle Bachard el-Assad a réprimé son peuple n'est pas acceptable. Mais, est-il acceptable que l'Occident arme et finance  l'opposition -intrinsèque à chaque pays - non, pour demander plus de démocratie, mais pour renverser un pouvoir qui leur est opposé ?

La France, valet obséquieux du sionisme, obéit aux injonctions US et se propose même de fournir des armes lourdes aux insurgés syriens. Le Président et le ministre des Affaires étrangères, n'agissent pas là dans l'intérêt de "leur pays" mais à celui d'une idéologie et en particulier celui d'Israël. Les USA sous la pression des lobbys juifs, favorisent et absolvent les crimes israéliens. Mais alors ! Il y aurait un lobby pro israélien en France, aussi influent qu'aux USA, qui pousseraient nos dirigeants jusqu'à faire la guerre ? Vous aurez sans doute deviné, il n'y à pas qu'un lobby puissant en France, mais c'est au sein même de nos gouvernements  que se développent des influences contraires a nos propres intérêts.

Quand à la mondialisation esclavagiste à laquelle nous devons faire face, fait en Palestine son apprentissage de ce que seront nos  Etats dans le futur, des populations indigentes ou rendues indigentes, déplacements restreints ou rendus inaccessibles, arrestations arbitraires sous prétextes de sécurité (...) comme l'avait écrit Aldous Huxley, dans : "Le meilleur des mondes", un esclavage moderne revu et corrigé par la doctrine du Nouvel Ordre Mondial du groupe Bilderberg dont la branche anglaise des Rothschild* est l'un des principaux chantres de la mondialisation qui nous opprime.     
(*) Lord Rothschild, fut le représentant de l'Organisation sioniste mondiale qui négocia avec lord Balfour, représentant du gouvernement Anglais la  Déclaration éponyme.
Malheureusement malgré les avantages que représentait l'"arrangement" pour l'organisation sioniste, cette dernière n'a pas, comme à l'accoutumé, respecté ses engagements. [Le Gouvernement Anglais demandait que les Droits civils et religieux des populations non juives de Palestine soient préservés, ce qui naturellement n'a pas été le cas]. L'organisation sioniste a - une fois de plus - renie ses engagements. Un sioniste engage sa parole pour parvenir à ses fins, une fois son but atteint, l'engagement pris ne le concerne plus. Ces atavismes perdurent de nos jours où nous nous trouvons face à des êtres sans état de conscience où seul compte leur intérêt, personnel ou communautaire, indépendamment de toute justice...
[Quel plus bel exemple de leur duplicité que celui de François Copé, un des principaux dirigeants sionistes en France. Elu à la présidence de l'UMP fin 2012, et il s'est avéré que sa victoire a été obtenue à la suite d'une fraude. Où encore le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui depuis sa nomination, n'a pas cesse de dénigrer la Syrie, d'apporter son appui aux insurgés, dans le but - entre autres - de favoriser la politique d'occupation israélienne au Golan.]
Désolé, mais nous n'élisons pas nos dirigeants politiques pour qu'ils fassent le "jeu" de puissances étrangères, comme Israël. Si l'enracinement du communautarisme juif se présente de manière éparse au point d'influer sur la politique occidentale, est la preuve de sa nocivité. La souveraineté de nos Nations n'est pas négociable.

L'autisme de cet Occident-là est affligeant.
On oublie trop souvent que la vie est un éternel recommencement. Les Juifs feraient bien de s'inspirer de ce proverbe-là. Quand aux autres ils ne sont que des minus cupides et sans état de conscience.
         
L'influent sénateur américain John McCain a consulté explicitement Stavridis sur le rôle de l'OTAN dans toute quelconque intervention en Syrie. Stavridis a répondu que l'OTAN se prépare à une gamme d'éventualités. «Nous [l'OTAN] examinons un large éventail d'opérations et sommes préparés si on nous demande de nous y impliquer [et] comme nous avons fait en Libye", at-il dit.
Stavridis a poursuivi en expliquant que les missiles Patriot de l'OTAN déployées aujourd'hui en Turquie, sous prétexte de défendre l'espace aérien turc ont également la possibilité d'attaquer l'armée de l'air syrienne dans l'espace aérien du pays et que toute cette opération de l'OTAN serait une "puissante dissuasion" au régime syrien.

Signe significatif
Il est également significatif que les navires de guerre de l'OTAN du Groupe maritime I permanent de l'OTAN (SNMGI), qui sont arrivés en Méditerranée orientale à la fin de Février, visiteront la base turque Aksaz (où la Turquie entretient des unités spéciales de "sous-marin d'attaque" ) en route pour rejoindre la semaine dernière par le groupe américain d'attaque composé des USA Dwight D. Eisenhower et ses escortes.

Le SNMGI fait partie la Force de réaction l'OTAN, de haute préparation activé en permanence pour répondre aux questions de sécurité.
Par conséquent, l'image qui se dégage joint à d'autres signes significatifs, c'est qu'ils peuvent se préparer à une intervention militaire en Syrie. Obama se déplace avec soin et la participation des troupes américaines sur le terrain en Syrie est hors de question. Mais États-Unis et de l'OTAN (et Israël) peuvent fournir une couverture aérienne précieuse et lancer des attaques de missiles dévastateurs sur les centres de commandement du gouvernement syrien.
La piraterie était une affaire courante au 19e siècle ! Mais, que fait l'Occident, depuis la nuit des temps ? Il est temps d'admettre qu'Israël est un repère de boucaniers qui se servent de l'influence, politique ou financière   de la "diaspora" (bien que ce terme soit contesté par des intellectuels juifs)  pour phagocyter nos institutions nationales et internationales.

Les puissances occidentales préfèrent se concentrer sur l'élimination du président Bachar al-Assad plutôt que d'occuper physiquement le pays. S'il s'avère nécessaire de déployer des forces terrestres en Syrie, la Turquie peut se charger de cette mission, étant un pays musulman appartenant à l'OTAN.
C'est là que la réconciliation turco-israélienne prend toute son importance. Vous pouvez vous attendre à une coordination étroite entre la Turquie et Israël sur le plan opérationnel pour pulvériser le régime syrien depuis le nord et le sud en même temps.

Mais la reprise des relations turco-israéliennes sous une orientation stratégique a des implications importantes pour la sécurité régionale. Erdogan s'est exprimé politiquement et publiquement sur son attitude à l'encontre Israël et le sionisme au cours des deux dernières années après l'attaque du Marvi-Marmara par l'armée israélienne.
Erdogan n'a pas tardé à se vanter que les excuses d'Israël sont un signe de influence régionale Turque. «Nous sommes au début d'un processus visant à élever la Turquie a une position régionale dans laquelle la Turquie aurait a nouveau, une position déterminante", a-t-il dit, faisant référence aux ambitions de la Turquie de servir de médiateur entre Israël et les Palestiniens.
Mais naturellement, que la Turquie veuille se mêler du conflit israélo/palestinien n'intéresse ni les israéliens, ni les américains.
Et a annoncé qu'il avait l'intention de visiter les territoires palestiniens, y compris la bande de Gaza, le mois prochain. Mais, cela étant dit, M. Erdogan devrait aussi se servir de l'aide, en temps opportun, d'Israël. La chose principale est présentement à la recherche d'un règlement négocié avec les militants kurdes du PKK. La semaine dernière, le chef du PKK emprisonné en Turquie, Abdullah Ocalan, a demandé à la milice Kurde de cesser leur activité à partir du  sol turc.






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