samedi 13 avril 2013

Le dépositaire de la "Propriété des Absents" (palestinens) en Israël,



Excellent "post" qui avec franchise et sans haine, dévoile une réalité que nous - ou du moins la plupart d'entre nous - ignorions. La préparation de la conquête de la Palestine par les sionistes ne consistait pas seulement à gagner une "guerre" mais aussi et cela a été minutieusement préparé, comme le fut le Plan Daleth, pour s'emparer des bien personnels et étatiques par la ruse. Et le Fond National Juifs (FNJ) crée soi-disant pour l'achat "normal" de terres, et s'il a effectivement acheté des terres cela n'a pas été la règle, il a principalement servi à créer une structure au montage suffisamment abscons pour donner un semblant de légalité à la rapine des terres, ce FNJ épargné les juifs d'être - dans le futur - traduits en justice individuellement pour vol de biens. Ces atavismes il faut le reconnaitre engendre indéniablement un sentiment anti-juif, même si humainement nous nous efforçons à ne pas faire d'amalgame entre un homme honnête et un voyou. 
Ces êtres rusés qui aujourd'hui pullulent dans les gouvernements, ont un état de conscience approximatif, qui s'attache d'avantage au profit qu'il peut tirer d'une situation donnée qu'au bien ou au mal de son action. 
Nous savons tous que la "Diplomatie", comme l’avait si bien dit Henri Kissinger juifs ce qui regarde que lui  -l'escroc qui modela le Proche-Orient à la mesure des Juifs - ce qui nous regarde : "un État ne peut pas s'embarrasser de ces préceptes aussi approximatifs". Et vous avez là le spectre des conflits actuels.
Car, en effet si l’intelligence fait accepter un concept, la ruse berne celui qui accepte. Et là on est plus dans la Diplomatie, mais dans une "mafia"...       
Dessins : parmi les génocides de l'histoire universelle les Juifs font pencher la balance en leur faveur, admettons. Mais l'inadmissible aujourd’hui réside dans leur funeste influence qui leur permet de se faire passer  pour des victimes, quand il utilisent le terrorisme d’État pour en faire naître d'autres.   


 De Martin Buber, philosophe juif, s’adressant à Ben Gourion, mars 1949.
 « Nous devrons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédemptif. Et qu’à sa création et dans son expansion, nous, en tant que Juifs, avons crée ce dont ce dont nous avons historiquement souffert, une population de réfugiés en Diaspora. »

Le dépositaire de la Propriété est absent en attendant les absents ?
Le vol de la propriété par Israël, n'est rien de nouveau.














Bureau de Ronen Baruch, l'actuel dépositaire de la Propriété des Absents en Israël, est dans une vieille maison arabe située dans la rue Yoel Salomon Street 8, à Jérusalem. Une maison, comme tant d'autres, dans cette partie de la ville et a peu de repères qui indiquent sa fonction. Même votre courrier est livré à l'édifice principal du ministère des Finances, dans une autre partie de la ville.

La supposée officine du gardien des Biens des Absents.
Cherchant sur Internet, les informations ne vous sont accessibles que si vous lisez l'hébreu, et même ainsi ce n'est pas sur. Il y a beaucoup plus d'informations à propos du Mossad, mais peut-être tout simplement parce qu'il est plus grand et plus intéressant. L'information sur le dépositaire des Bien des Absents n'est pas nécessairement un secret, juste sans doute de peu d'intérêt pour les journalistes. Cependant, il a un site web qui ne donne aucune information de contact. C'est presque comme si Israël préférerait que personne ne sache qu'il est là.

Malgré cela, le bureau joue un rôle fondamental dans l'existence d'Israël. La plupart des Israéliens vivent et travaillent sur la terre qui était autrefois en charge de l'Administrateur des Biens des Absents, un poste créé tout juste deux mois après la déclaration de l'Etat d'Israël et jusqu'à ce jour est encadré par le ministère des Finances.
Qui ou quoi est le dépositaire des Biens des Absents?
Pour de nombreuses Premières nations de l'Amérique du Nord, le concept européen de la propriété foncière était étrange. Le rôle de l'homme serait gardiens de la terre et de la terre conserverait ses habitants humains. Tout comme les dirigeants de la Mecque et de Médine, historiquement, ont fait référence à eux-mêmes en tant que gardiens, non les propriétaires, des lieux saints.

En conséquence, lors qu’Israël a créé le Bureau de l'Administrateur des Biens des Absents en Juillet 1948, pour prendre en charge les biens appartenant à des réfugiés qui ont fui ou ont été expulsés par la violence, leur intention était que le tuteur fût l'administrateur et le dépositaire des Biens des réfugiés pendant leur absence ? Par ailleurs, le titre du bureau reconnaît implicitement que la propriété appartient à l'absent, le dépositaire, et confirme en fait le Document d'enregistrement.

Bien sûr, la terre et les constructions érigés sur elle - en elle-quelques milliers d'années ou plus, ce n'est pas le seul propriétaire qui a été enregistré à la banque dépositaire. Plusieurs millions de dollars en or, des bijoux, des antiquités, des voitures et d'autres articles entrent dans l'inventaire. Cependant, l'immobilier était de loin le plus important et de plus de valeur. Les propriétaires absents étaient presque tous des réfugiés palestiniens et les exilés, riches et pauvres. Quelques-uns étaient des Juifs et leurs biens ont été restitués rapidement. Ce n'a pas été le cas pour les autres, sauf pour une petite partie qui a pu prouver qu'il n'avait pas fui.
Combien de terres de l'autre coté de la ligne du cessez-le- feu en 1949 ont laissé derrière eux les absents ? Avant la proclamation de l'Etat d'Israël le 14 mai 1948, seul 6% de la Palestine était la propriété juive au moment de la prise de fonction du Mandat britannique (Sami Hadawi, Statistique Village, 1945). Prenant en compte que les forces sionistes ont saisi 78% des terres de Palestine, cependant, la proportion au sein de ces zones aurait été plus proche de 8%, à l'exception de la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Par ailleurs, partie de la population arabe palestinienne n'a pas été expulsée et a conservé une partie de leurs terres et maisons, actuellement estimée à moins de 3% de ces mêmes régions. Environ la moitié de terres capturées étaient des terres du gouvernement Palestinien, en particulier le Naqab désert (Néguev).

Il est probable que le reste, soit environ 39%, a été déclaré biens des absents et être placé sous le contrôle du Dépositaire. Ce chiffre est en accord avec l'inventaire de 7.069.091 dunums fait par la Commission de conciliation pour la Palestine (UNCCP). Si le Dépositaire a également repris les terres publiques, le total serait de 89%. Cette information n'a pas été libérée, mais une déclaration de Jacob Manor, le dépositaire en 1980, au journaliste Robert Fisk (Pity the Nation, p. 45) indique que le chiffre le plus élevé devrait être le plus précis.
Bien sûr, Israël n'avait aucune l'intention de respecter la propriété foncière ou de traiter des dossiers juridiques de la propriété foncière. La loi des Biens des Absents, 1950 a précisé clairement que le travail du gardien était «libérer» les propriétés en sa possession à d'autres organismes, qui utiliseraient la terre indépendamment des propriétaires enregistrés.

Ainsi donc, en effet, le bureau d'enregistrement de propriété des absents s'est converti en le plus grand «collecteur» - mises sous séquestre - d'Israël de biens volés. En vertu des pouvoirs conférés par la Loi sur les Biens des Absents, le Dépositaire "libère" la terre à l'Etat d'Israël, l'Autorité de développement et le Fonds national juif (FNJ), le total de ces terres est devenu le 93%, sous la direction de l'Administration des Terres d'Israël (ILA), sigle anglais de Israël Land Administration, N. de T. -  L'ILA est ainsi devenu le plus grand bénéficiaire de biens volés aux Palestiniens en Israël, en dépit de gangsters et trafiquants internationaux de diamants du sang qui trouvent un refuge sur en Israël.

Cependant, curieusement, il a été interdit à ILA  de vendre des terres, mais il pouvait les louer à des utilisateurs et en 2009, il était prévu d'entamer le titrage de la location. Cette politique a été promue dans les années 1950, apparemment comme un programme à la propriété collective socialiste progressiste donné aux fermes collectives des institutions du kibboutz (N. T.). Ce programme a été un moyen de protéger les citoyens individuels israéliens accusés de recel de biens volés. Si c'est le cas, c'est une autre reconnaissance implicite que la propriété appartient légalement aux Palestiniens expulsés et non pas le gouvernement d'Israël et de ses citoyens.

 Villa Salameh à Jérusalem.

La loi des Biens des Absents est en fait contraire à la quatrième Convention de Genève et la Déclaration internationale des droits de l'homme qui ont été créées moins de deux ans plus tôt et dont Israël est signataire. Cette contradiction est apparue dans le cas de la résidence de Jérusalem du Consulat général de Belgique, qui se trouvait depuis 1948 dans la propriété connue comme Villa Salameh. Afin de se conformer au droit international, la Belgique a choisi de payer le loyer aux propriétaires Palestiniens en exil et non à une autorité israélienne ou a un homme d'affaires israélien David Sofer, qui dit avoir «acheté» (crédit-bail) la propriété du gouvernement israélien depuis 2000.

Étonnamment, Israël a été l'un des plus fervents partisans de la restitution des biens en l'absence des propriétaires d'origine ou leurs héritiers. Un des meilleurs exemples est le projet HEART (acronyme en anglais de l'Holocauste, Asset Restitution Taskforce restitution de valeurs pris par la pendant l'Holocauste, NT), créé en 2011 avec un fond de plus de 2,5 millions $ par an du gouvernement israélien, en coopération avec l'Agence juive pour Israël. Son but est de demander la restitution des biens juifs confisqués par le gouvernement nazi en Allemagne. D'autres victimes de l'Holocauste comme les Slaves, les Polonais, les Tziganes, les handicapés, non-européennes, les prisonniers politiques, les Témoins de Jéhovah et d'autres ne sont pas concernées par ces réparations, ni les victimes  palestiniennes de 1948 par le projet israélien de nettoyage ethnique connu sous le nom de la Nakba (catastrophe).

Bien que l'ampleur du vol de biens dans le passé par Israël est bien connu des spécialistes dans le domaine, dans la conscience populaire est à la traîne. Les militants actuels ont tendance à voir les plus récents vols de biens à des Bédouins du Naqab (Néguev), la confiscation des propriétés palestiniennes à Jérusalem et en Cisjordanie, avec l'accaparement des terres, démolitions de maisons et d'éradication du peuple que le principal problème sans prendre en compte le niveau beaucoup plus élevé de crimes antérieurs. Vous pourriez être surpris d'apprendre, par exemple, que la terre volée aux propriétaires palestiniens avant le cessez le feu de 1949 est supérieure à la superficie totale de la Cisjordanie et de Gaza.

La question se pose parfois dans la définition de «territoire arabe» dans le contexte palestinien. Si, par exemple, «le territoire arabe» est défini seulement comme celui qui a été capturé dans la guerre de 1967, ne tient pas compte du grand nombre de propriétés qui ont été confisqués sans indemnisation aux réfugiés palestiniens et a des exilés "absents" en 1947 - 1949 et peu de temps après.
Le Gardien des Biens des Absents attend le retour des Absents pour réclamer leurs biens. Dans un certain sens, c'est sans doute ainsi, mais anas un sentiment de joie. Au contraire, tous les responsables du vol des biens, le nettoyage ethnique et d'autres crimes commis sont basent sur la conscience que viendra un jour où la connaissance du vol sortira au grand-jour, le calcul sera favorable à ceux qui sont dans la loi.

Dr Paul Larudee est un défenseur des droits humains et l'un des fondateurs du mouvement pour briser le siège de Gaza par voie maritime. Il a été expulsé vers l'Inde le 31 Décembre 2012.


Mais comme Israël refuse aux réfugiés, le droit au Retour. On peut se poser la question du le véritable but de cette officine.  


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