Naplouse - 22 mai 2013
En prélude au vol de terre, le saccage des moyens de
subsistance à Aqraba
Par ISM
Témoignage de l'équipe Naplouse d'ISM
Ce
"post" jette à la face du monde le caractère abjecte et individuel de
sa pusillanimité, la même qui caractérisa les ; "laissons-faire" ou les
"collabos" de la Seconde guerre mondiale, heureusement pour la race
humaine des hommes courageux et loyaux résistèrent à la barbarie nazie. Leur
combat vainquit l'idéologie infâme qui voulait qu'une race fut supérieure à une
autre, grâce à des jeunes soldats venus d'Amérique, ces GI's fiers et joyeux qui
dansaient le Rock-and-roll la veille d'aller se faire tuer. Les dirigeants de
ces mêmes jeunes gens, qu'ils soient américains ou européens, sont devenus des êtres
semblables à ces COLLABOS, laissant le sionisme répandre sa haine et sa supériorité,
idéologie en tous points égale au nazisme.
21.05.2012
- Sept cent oliviers ont été déracinés au matin du 16 mai, pendant qu'un
bulldozer entreprenait de détruire le bassin de stockage d'eau en béton du
fermier et les murs de pierres sèches et les clôtures qui l'entouraient à
Aqraba, à 18km au sud-est de Naplouse. L'armée israélienne, qui a participé aux
démolitions avec les ouvriers spécialement embauchés, est revenue depuis pour vérifier
qu'aucun arbre n'avait été replanté.
Le
bulldozer est arrivé très tôt pour ne pas attirer l'attention
(photo de la
municipalité d'Aqraba)
Vers 6h
du matin, l'armée est arrivé, sans préavis, avec ses jeeps, un bulldozer et des
ouvriers ; ils ont commencé par défoncer la clôture entourant le secteur et ont
arraché les arbres à la main.
Le maire est venu protester sur les lieux vers 8h, disant que des démolitions ne pouvaient avoir lieu sans que le propriétaire soit averti et qu'il signe une confirmation qu'il est informé ; citant même quelques manières simples par lesquelles le propriétaire, ou au moins la municipalité, auraient pu être informés. Réponse : un ordre a été remis et placé "sur un rocher", "là", "il y a deux ans".
Arriver "là" aurait été difficile pour lui et les autres membres du conseil, puisque des troupes avaient été placées pour bloquer l'accès au site, soit une vingtaine de soldats plus deux officiers.
La citerne d'eau, réduite maintenant à un trou plein de gravas (photo ci-dessous de la municipalité d'Aqraba), pouvait contenir 300m3 d'eau. Autour d'elle, les gros rochers qui constituaient avant des murets ont été disposés de manière telle sur la terre vandalisée qu'il soit difficile de replanter ou de reconstruire à cet endroit.
Le maire est venu protester sur les lieux vers 8h, disant que des démolitions ne pouvaient avoir lieu sans que le propriétaire soit averti et qu'il signe une confirmation qu'il est informé ; citant même quelques manières simples par lesquelles le propriétaire, ou au moins la municipalité, auraient pu être informés. Réponse : un ordre a été remis et placé "sur un rocher", "là", "il y a deux ans".
Arriver "là" aurait été difficile pour lui et les autres membres du conseil, puisque des troupes avaient été placées pour bloquer l'accès au site, soit une vingtaine de soldats plus deux officiers.
La citerne d'eau, réduite maintenant à un trou plein de gravas (photo ci-dessous de la municipalité d'Aqraba), pouvait contenir 300m3 d'eau. Autour d'elle, les gros rochers qui constituaient avant des murets ont été disposés de manière telle sur la terre vandalisée qu'il soit difficile de replanter ou de reconstruire à cet endroit.
Destruction de la citerne par l'armée
Le
propriétaire avait planté les jeunes oliviers en 2011 après un déménagement
depuis Dubai, et une clôture les entourant indiquait que c'était une terre
privée. Le site est à cheval sur la limite entre les zones B et C, divisions
arbitraires en secteurs où le contrôle palestinien est soit nominal (B) ou sous
administration de l'armée israélienne (C). Des pans entiers de la zone C les
populations palestiniennes bédouines sont menacées de démolition de maisons et
de propriétés et une grande partie des terres restantes sont confiquées pour
des entraînements militaires. Il est notoire qu'en zone C, les Palestiniens
sont dans l'incapacité d'obtenir le moindre permis de construire, et toute
construction sans permis est détruite dès que les occupants la découvrent.
"Toutes les terres arables d'Aqraba sont situées à l'est, jusqu'au Jourdain," dit le maire. "Si nous pouvions les cultiver, Aqraba serait riche, mais c'est interdit en zone C. Les fermiers ont interdiction d'aller sur ces terres et les Israéliens font venir des soldats et des colons pour cultiver la terre, ce qui montre bien que l'ordre militaire n'est qu'une combine pour exploiter la terre." "Même lorsqu'un tribunal gèle les démolitions, il n'autorise pas la réhabilitation de la terre".
"Toutes les terres arables d'Aqraba sont situées à l'est, jusqu'au Jourdain," dit le maire. "Si nous pouvions les cultiver, Aqraba serait riche, mais c'est interdit en zone C. Les fermiers ont interdiction d'aller sur ces terres et les Israéliens font venir des soldats et des colons pour cultiver la terre, ce qui montre bien que l'ordre militaire n'est qu'une combine pour exploiter la terre." "Même lorsqu'un tribunal gèle les démolitions, il n'autorise pas la réhabilitation de la terre".
L'armée
d'occupation, toujours prompte à aider les colons
lorsqu'il s'agit de déposséder les
Palestiniens indigènes de leurs terres
(photo municipalité d'Aqraba)
La terre
est située au sud-ouest d'Aqraba. Plus loin, dans la même direction, se trouve
le hameau de al-Taweel, où trente familles ont l'électricité grâce à un réseau
électrique construit avec des fonds d'aide belges, ainsi qu'une école et une
mosquée. Ces lignes électriques, en service depuis 2004, vont être détruites et
la décision finale est imminente. Une petite maison et une bergerie ont déjà
été démolies ; ensuite l'abri a été reconstruit en signe de protestation et le
propriétaire a été traîné devant les tribunaux en février dernier. Et à chaque
exercice militaire de l'armée d'occupation, les familles sont expulsées
Source : Palsolidarity
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