dimanche 23 juin 2013

Réflexions sur l'avenir des Etats-nations



L'Etat pour qui?

zope.gush-shalom.org
06-06-2013

Peut-il y avoir une loi à la fois ridicule et dangereuse? Bien sûr. Ainsi le démontre l'initiative actuelle de notre gouvernement (israélien) à promulguer une loi qui va définir l’État d'Israël comme "l’État-nation du peuple juif."
Je crois qu'il est nécessaire de préciser que les Juifs, reçoivent automatiquement la double nationalité, quelque soit leur nationalité d'origine. La double nationalité accordée par Israël pour raison religieuse ou ethnique est un concept unique dans l'histoire universelle.  
Il n'est pas étonnant qu'au sein des pays où des juifs y ont leur place, la majorité de ces derniers répandent la pensée unique, voulue universelle par le sionisme. C'est à dire que nous avons au sein de nos propres États des agents qui travaillent pour une puissance étrangère. Nous en sommes les témoins tous les jours, dans les médias, radios, télévision, journaux, la culture populaire ou élitiste nous est insidieusement imposée. Il n'y a pas un secteur de la société, de la politique ou de l'économie, qui échappe au contrôle d'une l'intelligentsia, pro israélienne, pro sioniste. Il n'y a pas un domaine, qu'il soit politique, économique ou sociétal qui ne soit phagocyté par cette intelligentsia.
Ce concept permet de comprendre pourquoi les crimes, les manquements au droit international, aux droits de l'homme d'Israël restent impunis ? C'est par pure forme que l'ONU et d'autres instances condamnent Israël, aucune sanction de vient perturber sa politique, ni son économie ! Il n'y aurait pas là une politique de : "deux poids, deux mesures" ? On est juif, on a les moyens de passer outre les règlements dont l'homme s'est librement doté. Mais lorsque la politique menée n'absous pas ses crimes ou ne favorise pas les intérêts  israéliens ou sionistes, là, les sanctions sont prononcées !

Ridicule 1°: Pourquoi, quoi et qui est «peuple juif»? Les Juifs du monde forment un collectif hétérogène. Sa seule définition officielle d'Israël est religieuse. En Israël, un Juif est une personne née d'une mère juive. Il s'agit d'une définition purement religieuse. Dans la religion juive le père ne compte pas à ces effets (on dit, seulement à moitié en plaisantant, que l'on ne peut jamais être sûr de qui est son père.) Si un non-Juif veut rejoindre le peuple juif en Israël, il ou elle doit se convertir au judaïsme lors d'une cérémonie religieuse. Selon la loi israélienne on cesse d'être un Juif si vous adoptez une autre religion. Toutes ces définitions sont purement religieuses. Il n'y a rien de national dans ces lois.

Ridicule 2°: Les Juifs vivant dans le monde sont membres d'autres nations [*1]. On n'a pas demandé aux promoteurs de cette loi s'ils veulent appartenir à un peuple représenté par l'état d'Israël. Sont automatiquement adoptée par un État étranger. Dans un sens, il s'agit d'une autre forme d'une tentative d'annexion.
Il est dangereux pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle exclut les citoyens d'Israël qui ne sont pas juifs: un million et demi d'Arabes musulmans et chrétiens et environ 400.000 immigrants de l'ancienne Union soviétique, autorisés à entrer en Israël comme étant liés à l'une ou l'autre forme avec des Juifs. Récemment, lorsque le chef de l’État-major déposa des petits drapeaux (au lieu de fleurs) sur les tombes des soldats morts au combat, il a négligé la tombe d'un de ces soldats non-juifs qui ont donné leur vie pour Israël.
[*1] Il faut cependant reconnaitre, que l'immense majorité des Juifs et principalement lorsque nous leur confions un mandat de dirigeant, politique ou économique, agissent à la pérennisation de l’État israélien, lui accordent des avantages, cautionnent ou absolvent ses crimes. Les USA, l'Europe, la France en sont des exemples parfaits. Pourtant il est facile de comprendre que si Israël était un État légal, s'il menait une politique humainement acceptable, il n'aurait pas besoin de déployer autant d'artifices, d'influencer autant nos démocraties, nos médias. Mais comment agir autrement lorsque, encore aujourd'hui, des juifs prétendent que cette terre leur a été donnée par Dieu!
Le sionisme a ignorée des êtres humains pour une ambition mythique dont ils n'avaient pas l'exclusivité. Le sionisme comme le nazisme ignore la condition humaine. Ce sont des criminels en puissance et dans les faits.     
Dans l'histoire universelle Israël est un cas rare, dans presque tous les gouvernements occidentaux où des juifs y sont nommés, ces derniers agissent et prennent des décisions en faveur d'Israël, et notre ministre des Affaires étrangères, M Laurent Fabius, aura du mal à me contredire. M Sarkozy associé à M Bernard Kouchner, l'un par cupidité l'autre par communautarisme, ont permis le rehaussement, au forceps, des accords bilatéraux entre l'Europe et Israël, au moment même où ce dernier commettait un crime, qualifié: contre l'humanité par la Commission de l'ONU, à Gaza. Qui plus est Israël en 60 années d'existence n'a cessé d'être en guerre et à fait de ses voisins ses ennemis. Sans le soutient des USA et de l'Europe [les uns par corruption d'autres par le remords de leurs propres crimes] Israël serait mis au ban des nations terroristes, racistes, pratiquant une politique d'apartheid. Cependant le plus inadmissible, c'est qu'il le fait au nez et la barbe des escrocs que nous avons élus, pire avec leur consentement. Cela suffit, nous ne élisons pas nos dirigeants pour qu'ils se compromettent avec des criminels, qu'ils agissent par idéologie ou par cupidité.      

Encore plus dangereux sont les possibilités que cette loi ouvre à l' avenir. Tout juste une courte demi-étape entre cette loi et une autre qui confère automatiquement la citoyenneté [israélienne] de tous les Juifs du monde, triplant le nombre de citoyens juifs du Grand Israël et créant une énorme majorité juive dans un état d'apartheid de la mer Méditerranée au Jourdain. A ces Juifs, aucune question ne leur sera posée.
A partir de là, il manquerait seulement un autre petit pas pour déposséder de la citoyenneté  à tous les non-juifs d'Israël.

Le ciel (juif) est la limite.
Mais à cette occasion, je tiens à souligner un autre aspect du projet de loi: le terme «État-nation».
L'Etat-nation est une invention des derniers siècles. Nous avons tendance à croire que c'est la forme naturelle de la structure politique et que toujours à été ainsi. Grosse erreur. Même dans la culture occidentale d'autres modèles différents les ont précédé, tels que les États féodaux, les  Etats dynastiques et ainsi successivement.

Les nouvelles formes sociales se créent lorsque de nouveaux événements économiques, technologiques et idéologiques les demandent. Une forme qui était possible lorsque l'européen moyen ne voyageait pas plus loin que quelques kilomètres de sa maison natale, est devenue impossible lorsque les routes et les voies ferrées transformèrent considérablement la circulation des personnes et des biens. Les nouvelles technologies ont généré une immense capacité industrielle.

Pour que les sociétés puissent faire face à la concurrence ont du créer des structures suffisamment grandes pour soutenir un grand marché intérieur et maintenir une force militaire suffisamment forte pour défendre (et, si possible, pour s'approprier des territoires de ses voisins). Une nouvelle idéologie appelée nationalisme cimenta les nouveaux Etat. Les peuples plus petits ont été soumis et intégrées dans les nouvelles grandes entreprises nationales. Résultat: l'État-nation.
Il a fallu à ce processus un ou deux siècles pour se généraliser. Le sionisme a été l'un des derniers mouvements nationaux européens. Comme pour d'autres questions, telles que le colonialisme et l'impérialisme, [le sionisme] a été aussi à la traîne dans cette question. Quand Israël a été fondé les Etats-nations européens étaient sur ​​le point de devenir obsolètes.
Pas d'accord, mais pas d'accord du tout avec cette analyse, concernant Israël. Comment Uri Avnery peut-il déclarer que le sionisme fut un des derniers mouvements nationaliste européen et le considérer comme un Etat-nation. Le sionisme n'est pas un mouvement européen pouvant prétendre à l'appellation d’État-nation. Le sionisme est un mouvement ethno-religieux sans État ou Nation. Israël est un cas unique dans l'histoire universelle. Le sionisme s'est servi d'arrangements, de complots, a abusé la confiance que nous avions placé dans les Juifs, qui liée au remords de nos propres crimes a permis à cette secte, que la religion israélite abrite, d'exercer un complot sur une instance internationale, qui devait servir la démocratie, pour quelle se parjure et accorde aux sionistes un territoire appartenant à un autre peuple. Jamais un territoire n'a été accordée à une communauté, quelle soit religieuse ou ethnique. [Que des Juifs veuillent trouver paix et sérénité en Palestine, qui pourrait les blâmer ? Mais qu'ils, comme l'ambitionnait Théodore Herzl, mettent tout en œuvre pour assassiner et spolier le peuple qui l'accueillait, aucun homme loyal, n'aurait pu se vautrer dans tant d'hypocrisie.] Nous avons refusé le nazisme, nous devons refuser le sionisme.       

Israël se maintient par la collusion des juifs, par des d'êtres corrompus favorables au sionisme et par sa politique hégémonique et guerrière. Les Juifs n'ont jamais été un État-nation, tel que l'entend Uri Avnery et si Théodore Herzl ambitionnait un "Foyer en Palestine" un euphémisme pour un "État à la place de la Palestine" s'était pour se débarrasser des Juifs pauvres persécutés, principalement, en Europe de l'Est et arrivant dans l'empire Austro-hongrois, ses ambitions furent exhaussées par le chantage des USA sur les pays du Tiers-monde à l'ONU [les poussant à voter la résolution 181 du 26 novembre 1947] par l'influence du lobby juif. C'est donc que le mouvement sioniste n'avait pas d’État au moment où il a été crée, il ne pouvait pas prétendre être un État-nation, il l'a été éventuellement suite à ce chantage. Et le fait d'être en retard avec le colonialisme ou l'impérialisme n'excuse en rien ses crimes actuels. Seuls un peuple dénué d'intelligence humaine, peut prétendre soumettre un autre peuple par la violence, comme le fait le sionisme en Palestine.
C'est cette même influence que les Juifs exercent sur nos Etats aujourd'hui.           


La Seconde Guerre mondiale a accéléré la disparition de l’État-nation, à toutes fins pratiques. Unités économiques énormes, comme les États-Unis et l'Union soviétique signifiait que les pays comme l'Espagne et l'Italie, et même en Allemagne et en France, étaient trop petites pour rivaliser. Émergea le Marché commun européen. De grandes fédérations économiques ont supplanté la plupart des anciens États-nations.
Les nouvelles technologies ont accéléré le processus. Le changement se fit de plus en plus rapide. A mesure que se formaient les nouvelles structures régionales devenaient obsolètes. La mondialisation est un processus irréversible. Aucune nation ou une combinaison de nations peuvent résoudre les problèmes de l'humanité apocalyptiques.
Là non plus, je ne puis être d'accord. La Globalisation est rendue irréversible par tous ceux qui en tirent profit. Et les instances internationales y veillent. Il est nécessaire que les États ou États-nation retrouvent leur souveraineté pour qu'ils restent maitres de leur destin. Les accords internationaux doivent être bilatéraux et dans l'intérêt des parties en présence et non comme s'est le cas actuellement au profit des tenants de cette mondialisation, c'est-à-dire la finance ou les escrocs qui la gouvernent... Si l'Europe prétend mener son union a bien, elle doit le faire au profit des européens et non comme le fait l'escroc Barroso, au profit des tenants de cette finance internationale et de ses lobbys.         
J'ai M Uri Avnery en haute estime, mais je crois, comme c'est souvent le cas, que les Juifs y compris lorsqu'ils sont favorables aux palestiniens ont du mal à analyser objectivement le sionisme ou l’État israélien et se perdent dans des considérations qui ne concernent pas le sionisme ou Israël. Et les mythes de la religion ne devraient pas pénétrer l'intellect humain. Les Palestiniens n'étaient pas en vacances, n'étaient pas de passage, cette terre est la leur, ils y habitaient avants qu'Abraham ou Moïses y amène son peuple, il est donc aisé d'admettre que le Mythe de la terre promise est un faux, une ruse pour voir son peuple se détacher du paganisme et du "veau d'or".  

Le changement climatique est un problème mondial qui nécessite d'urgence une coopération mondiale. La même chose s'applique au danger que représentent les armes nucléaires bientôt elles seront acquises par des groupes violents non-étatiques. Une photographie prise à Tombouctou peut être vu immédiatement au Kamtchatka. Un hacker en Australie peut renverser des industries entières aux États-Unis. Dictateurs sanguinaires peuvent être traduits devant un tribunal international de La Haye. Un jeune Américain peut révolutionner la vie de la population du Zimbabwe. Pandémies mortelles peuvent se rendre dans les heures à partir de l'Ethiopie vers la Suède.

À toutes fins pratiques, le monde est aujourd'hui un. Cependant, la conscience humaine est beaucoup, beaucoup plus lente que la technologie. Alors que l'État-nation est devenu un anachronisme, le nationalisme est vivant et continue de tuer.
Comment combler le fossé? L'Union européenne est un exemple instructif.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale les bien-pensants réalisèrent que la troisième guerre mondiale pourrait signifier la fin de l'Europe, sinon du monde. Il fallait unir l'Europe, mais le nationalisme était endémique. Enfin, nous avons adopté le modèle de compromis proposé par Charles de Gaulle: garder les États-nations, mais de transférer certaine quantité de puissance réelle à une sorte de confédération.
Ça c'est l'opinion d'Uri Avnery. Si les pères de l'Europe Charles de Gaulle/Adenauer voulaient une union européenne ils ne voulaient pas forcement transférer leur souveraineté. Le Général de Gaulle s'est toujours gardé d'abandonner son indépendance aux accords internationaux. Le Général s'est retiré de l'OTAN [*] et appelait "MACHIN" l'Organisation des Nations Unies (ONU). C'est parce que nous transférons la souveraineté de nos Etats, aussi bien sur le plan européen que sur le plan international, que sont phagocytés les instances directives par des gens qui n'ont pas les mêmes intérêts que les populations qui y sont assujetties. En ce sens la dispersion des sionistes -juifs ou goïm corrompus- prennent pas à pas les rênes de l'Europe, des USA, des Instances Internationales. Nier cette évidence, est, être complice ou ignorant du monde dans lequel on vit.
[*] se fut une argutie du Petit Président, de nous laisser croire que Charles de Gaulle s'était uniquement retiré du commandement de l'OTAN.   
Cela avait du sens. Naissait le marché commun en constante expansion, et a adopté une monnaie commune. Et maintenant séisme économique menace de faire tomber l'ensemble du bâtiment.

Pourquoi? Aucun excès de concentration, mais par manque de celui-ci.
Je ne suis pas un économiste. En fait, aucun enseignant de prestige ne ​​m'a jamais enseigné la science économique (ou tout autre). Je vais juste faire preuve de bon sens à ce problème, comme tout le monde.
Le bon sens me dit dès le début que la monnaie unique ne peut exister sans une gouvernance économique commune. Il peut ne pas fonctionner du tout si chaque petit «État-nation» de la zone de la monnaie a son propre budget et sa propre politique économique de l'Etat.
En ce sens Uri Avnery à raison, à la condition que l'Europe ou la mondialisation qui nous est présentée aujourd'hui veuille le bonheur et la stabilité de ses citoyens de la zone. Or ce que nous constatons s'est l'appauvrissement des populations en faveur des plus nantis (fiance) et s'est bien ce que cherchent les tenants de l'Europe, de la globalisation actuelle et à cause des crises savamment réfléchies, nous obligent d'admettre ce que normalement nous aurions refusé. Comment avons nous accepté que les États, nation ou pas, soient financés par les banques privés ! C'est un crime de lèse-majesté... [C'est une stupidité, c'est une escroquerie.] Mais à qui profite cette escroquerie, réfléchissez, vous ne serez pas loin d'Israël et du sionisme, liant indispensable à la caste supranationale.       
Les pères fondateurs des États-Unis ont été confrontés à ce problème et ont opté pour une fédération plutôt que d'une confédération, c'est à dire par un gouvernement central fort. Grâce à cette sage décision, quand le Nebraska a un problème l'Illinois peut l'aider. L'économie des 50 Etats est gérée pratiquement depuis Washington DC. La monnaie commune ne signifie pas seulement avoir les mêmes billets verts, mais aussi la même banque centrale puissante.
Pourtant la Suisse est bien une confédération et une, peut-être même la seule, véritable démocratie. Quand à la banque centrale, l'Europe la possède aussi, à la différence que la Banque centrale américaine accomplit son rôle et que la Banque européenne fait de la figuration. Il y a aussi un point qui n'est pas abordée et qui est essentiel, celui de la fabrication de monnaie que les USA impriment dès qu'ils en ont besoin, pour leur économie mais aussi, et surtout, pour financer leurs guerres. Quand à la solidarité entre États... il s'agit d'avantage à asservir les populations, à s'emparer des services régaliens de ces États par le privé, que de leur apporter une véritable aide. Mathieu Pigasse et la banque Goldman-Sachs, à l'origine de la crise des "subprimes" qui mit le monde à genoux, ont menti sur la dette grecque et savent d'où vient le "mal"  de la Grèce.

Aujourd'hui, l'Europe est confrontée à la même décision. Soit sa désintégration - un désastre inimaginable - ou bien abandonner la formule  gaulliste. Les différents États-nations, de Malte à la Suède, doivent renoncer à une grande partie de leur indépendance et de la souveraineté et de la transférer aux bureaucrates détestés à Bruxelles. Un budget pour tout le monde.
Ce sont, justement, les bureaucrates et commission de Bruxelles, qui avec des avantages au-delà de l'immariable, un manque de professionnalisme flagrant, la prévarication des uns, le je-m'en-foutisme des autres, qui ont menée l'Europe à l'impasse. Et il faut justement revenir à l'idée gaulliste des nations et abandonner cette globalisation qui nous rend à la condition d'esclave, tous les jours un peu plus. Les échanges internationaux, comme son nom l'indique doivent servir leur objet, au lieu de profiter aux escrocs. La globalisation pourrait être salutaire si elle était gouvernée par des hommes honnêtes et loyaux. L'homme n'est pas honnête, n'est pas loyal, Il ne peut y avoir de globalisation telle quelle nous est présentée.   
Si cela se produit, un grand «si» - que restera des États-nations? Il y aura des équipes nationales de football et tout l'attirail nationalistes et racistes qui les accompagnent. France sera toujours en mesure d'envahir Mali avec le consentement de ses principaux partenaires européens. Les Grecs peuvent continuer à être fiers de leur passé antique. La Belgique continuera à souffrir de leurs problèmes binationaux ennuyeux. Mais l’État-nation est plus ou moins une coquille vide.
L'invasion du Mali n’a rien avoir avec l'Europe, mais avec l'impérialisme occidental et Hollande, sous les ordres de la CIA (dont les néoconservateurs pro israéliens y font la loi) qui finançait et arme les groupes "terroristes musulmans" visant à déstabiliser les pays au sous-sol riche pour, à l'aune du néo colonialisme, proposer l'aide et faire main-basse sur ses richesses. Le Mali est le plus important producteur d’or du monde. Aujourd'hui la "coalition démocratique" se propose de financer la reprise économique du Mali dans la sécurité ! Mais de qui on se moque ? L'intervention au Mali de l'Occident n'a pas d'autre but que celui de maintenir un pouvoir corrompu, mais qui nous est favorable.   
Ma prédiction est que, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, à la fin de ce siècle (bien que certains d'entre nous ne seront pas ici) sera une sorte de gouvernement mondial. Probablement trouver un autre nom, mais les principaux problèmes auxquels l'humanité seront administrés organisations internationales solides et efficaces. Il y aura de nouveaux problèmes (le cas échéant): comment préserver la démocratie dans le cadre d'une structure globale, la façon de promouvoir les valeurs humaines, la façon de canaliser à travers les émotions agressives activités anodines actuellement qui se libèrent par la guerre.
Les principaux motifs menant à la guerre ne sont pas la libération des peuples, mais les ambitions de quelques-uns. Si vous permettez à ces quelques-uns d'infester un "gouvernement international" nous arriverons au Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley où personne ne pourra échapper au destin qu'on lui aura assigné, destin au service de la caste internationale, c'est l'esclavage moderne.
Dans ce nouveau monde, que se passe-t-il avec l’État-nation? Je pense qu'il sera là comme un phénomène culturel et nostalgique dotés de certains attributs au niveau local, de style des municipalités existantes. Lorsque les États sont délogés de la plupart de leurs fonctions peuvent être divisé dans ses parties constituantes. Les Bretons et les Corses, a ceux que nationalisme [Français] a contraint d'adhérer à l'unité supérieure qui s'appelle la France, ils peuvent vouloir vivre dans leur propre État dans un monde unifié.
Laissant de côté le domaine de la spéculation pure et retourner à notre petit monde: que se passe-t-il avec l' "État-nation du peuple juif" ?
Alors que le monde est composé d’États-nations, nous avons les nôtres. Et, par la même logique, le peuple palestinien auront aussi leur propre.
Notre État ne peut pas être l'État-nation d'une nation défaut. Israël doit être et sera la nation-état ​​de la nation israélienne, qui appartient à tous les citoyens israéliens vivant en Israël, les Arabes et les non-Juifs inclus. Et personne d'autre.
Juifs israéliens qui se sentent un lien profond avec les juifs du monde entier, et les Juifs partout dans le monde qui se sentent un lien fort avec Israël ne peut certainement maintenir et même renforcer leur union. De même, les citoyens arabes peuvent maintenir leur lien avec la nation palestinienne et le monde arabe en général. Et les Russes non-juif peuvent faire la même chose en ce qui concerne leur patrimoine russe. Sans aucun doute. Mais ce n'est pas à l'Etat en tant que tel.

Quand arrivera la paix dans cette partie du monde torturé, les États d'Israël et de Palestine peuvent se joindre à une organisation régionale comme l'Union européenne qui s'étend de l'Iran au Maroc. Ils rejoindront les rangs de chemin de l'humanité vers une structure moderne du monde qui va travailler pour sauver la planète, empêcher les guerres entre États ou des collectivités partout et de promouvoir le bien-être des êtres humains (oui, et aussi des animaux).
Uri Avnery, sait que son vœu, est un vœu pieux. Comment des peuples qui se sont affrontés, dans la guerre, ce qui aurait été un moindre mal, mais surtout par la condition humaine, par une supériorité supposé qui a permis aux criminels juifs de déclarer que les palestiniens étaient des animaux, qu'ils finiraient en déchets humains dans la diaspora, et encore aujourd'hui en 2013, les droit humains les plus élémentaires leur sont refusés..., comment voulez vous qu'un enfant qui voit un juifs assassiner son père ou détruire sa maison, ou bruler l'olivier que son père avait chéri, ne porte jusqu’à la fin de ses jours la haine de cette race. M Uri Avnery et toute cette intelligentsia aurait du se réveiller bien plus tôt et ne pas permettre à la bande de criminels sionistes de sévir, au lieu de se ranger derrière. Les Juifs ne peuvent agir de la sorte et reprocher à d'autres peuple d'avoir "fermé les yeux".


En page 32 du journal "Marianne" où des juifs y ont "lettre ouverte" dans le n°827 du 23 février, les "Femen" (femmes aux seins nus) sont encensées par le journal. La religion chrétienne y est, elle, dans une ironie toute juive, critiquée pour : l'issue d’Ève de la cote d'Adam devenue tentatrice du fils du Tout-Puissant, engendrée par "procréation assistée ! Voila des donneurs de leçon qui refusent les mythes des autres religions, mais font de l'histoire avec les leurs ! Aucun Chrétien, contrairement aux Juifs, ne confond les mythes avec l'histoire. Pas d'avantage les Grecs, les Romains, les Suédois..., en définitive il n'y a que les Juifs qui se basant sur leur mythologie pensant justifier leurs crimes, leurs rapines..., c'est comique. Non ?
Dans celui du 16 février n°826 Elie Barnavi (ancien Ambassadeur d'Israël en France) qualifie le Hezbollah d'organisation terroriste. Pourtant le Hezbollah y compris si elle est finance par l'Iran, ne fait qu'apporter une des réponses à la politique israélienne au Proche et Moyen-Orient. Ce monsieur du temps où il était en poste en France justifiait, pourtant, les mêmes actes violents où des êtres humains perdaient leur vie ! Il est vrai qu'il s'agissait alors d'Israël. Comique non ?                     


Il me parait évident les État-nation tel que décrit par Uri Avnery est la seule solution, justement à cause du caractère égoïste de l'être humain, de sa courte vue, de son étroitesse d'esprit, du bonheur inculqué par la jouissance et le plaisir qui s'avèrent être des chaines.
C'est la tentative de réglementation du monde, par des lois édictés par les plus argentés, les plus puissants, qui sous un "voile" de réciprocité, de justice, justice sociale, crise ou écologie, assujettissent les autres peuples.
Israël n'a jamais dans son histoire respecté une seule des résolutions de l'ONU, pardon, une seule celle qui lui à donne le jour, pourquoi peut-il le faire ? Parce que protégé par ces puissants. Et nous devrions excepter, par exemple, lorsque Israël, les USA, l'Europe, la France accusent de terrorisme ou que sais-je encore l'Irak l'Iran, le Hezbollah, la Syrie, quand leur crime est de ne pas accepter la politique occidentale en général, israélienne en particulier.
L'homme n'est et ne sera jamais assez honnête, assez loyal pour entrevoir la gouvernance décrite par Uri Avnery et s'il y arrive ce sera par la ruse la manipulation.  

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