Rebelion
02-07-2013
Le blocus de la Bande de Gaza a sept ans. La communauté
internationale n'a pas été en mesure de tordre le bras d'Israël qui maintient
les Palestiniens de cette zone en crise humanitaire permanente.
Le plus grand camp de concentration du monde atteint sept
ans d'existence avec une historiographie de douleur, d'injustice et l'impunité.
[*] Dans la bande de Gaza, territoire palestinien résiste siège israélien
toujours en cours, survivant d'un million et demi de personnes dans une
situation humanitaire critique. Le blocus de cette portion de terre d'à peine
360 kilomètres carrés, baignée par la Méditerranée et les bombes israéliennes,
est une mesure considérée comme illégale et illégitime par la communauté
internationale, notamment l'Organisation des Nations Unies (ONU).
[*] Le nazisme
créa des camps de concentration où des êtres humains y furent enfermés et pour
une majorité d'entre eux assassinés. Les nazis transportaient une idéologie inhumaine,
ils ne cherchaient pas des artifices qui laisseraient croire à une quelconque
légitimité, ils assumaient leurs crimes, ils s'occupaient -même mal- de leurs
prisonniers.
-
Mais, que fait Israël, le sionisme ?
Il
a volé l'identité d'un peuple, l'a spolié, l'assassine, l'emprisonne, arase ses
cultures, détruit son habitat, l'emprisonne [...] sous des prétextes fallacieux
ou/et apocryphes et comble de la bassesse, pratique un blocus hermétique à
Gaza, considéré par la 4me. Convention de Genève comme un Etat occupant, du
fait même, que l'armée israélienne contrôle tout ce qui sort et ce qui entre. Or,
comme le stipule la Convention précité, tout Etat occupant doit subvenir aux
besoins des populations civiles et ne peut tirer profit du territoire occupé.
-
Que fait Israël ?
- Non seulement Israël abandonne les populations à leur triste sort, mais encore empêche par tous les moyens qu'ils se procurent le strict minimum à leur survie.
- Sur les 100 camions de ravitaillement nécessaires journellement aux 1.5 millions d'habitants, seul 10% entrée dans la Bande de Gaza.
- Laissons le fait que l'Organisation sioniste mondiale obtint le vote de la résolution 181 du 26 novembre 1947 par le chantage, Israël tire profit de territoires palestiniens et capte (à chaque fois que les palestiniens, osent, protester) les droits commerciaux et de douane qui reviennent de droit à la Palestine.
- Des associations en Occident, principalement aux Etats-Unis collectent des fonds pour la construction des colonies sur des terrains qu'ils ne paient pas. Les résidences ainsi construites sont vendues en appartements pour y habiter ou comme résidences de vacances ou retraite, aux Juifs du monde entier.
Comme toujours, devant les résolutions de l'organisme
condamnant le blocus et les positions des différents gouvernements exprimant
leur opposition à cette mesure, Israël et les Etats-Unis maintiennent la même
politique pour les gens de Gaza: la faim, les pillages et les attaques
militaires telles que les opérations plomb Durci (2008-2009) et Pilar défensif
(2012), laissant des milliers de morts palestiniens. Mais à cela s'ajoute sur
une base quotidienne, les forces de sécurité israéliennes réalisent des raids
et arrestations dans la bande de Gaza.
Le blocus d'Israël contre Gaza était une réponse à la
victoire électorale du Mouvement de Résistance Islamique Hamas en 2007. Bien
que les islamistes aient remporté l'élection pour diriger l'Autorité nationale
palestinienne (ANP), le mouvement Fatah (qui gouverne actuellement la
Palestine) les expulsa. [*] Gaza, le Hamas s'est replié à Gaza et a créa son
propre gouvernement.
[*] Avec l'aide
de l'Occident, les USA. Ces Etats si démocratiques, qui refusèrent le verdict
des urnes, donc du Peuple souverain pour rendre service à Israël qui qualifiait
Hamas de parti terroriste. (Quand on n'aime pas son chien on dit qu'il a la
rage.) Dans les faits, le Hamas, parti politico/religieux composé de gens plus
intègres que le Fatah et la plupart de nos propres dirigeants, n'arrangeait pas
les "affaires" sionistes. Ils furent qualifiés de terroristes par les
israéliens et les ânes bâtés occidentaux acquiescèrent.
Récemment, le Centre Palestinien pour les Droits de
l'Homme (PCHR) à Gaza a publié le rapport pour 2012, qui, entre autres
résultats indiquent que le blocus de Gaza empêche l'importation de matériaux
pour la reconstruction des infrastructures éducatives et les établissements de
santé détruits par des crises de 2008-2009 et 2012. En ce qui concerne la
question de la santé, affirme que «les autorités israéliennes ont diminué
depuis 2007, dans plus de 60% des cas, les autorisations des patients à se rendre de Gaza vers
d'autres hôpitaux
spécialisés en Cisjordanie ou en Israël, laissant ainsi les malades sans
traitements et exposés à un risque mort réelle ". Les Allemands tuaient les Juifs, les juifs
laissent crever les Palestiniens ! Où est la différence ?
Le blocus, selon le PCHR, l'insécurité alimentaire
augmente, de sorte que le "40% de la population (65% d'enfants) souffrent
de malnutrition." Ajouté à cela est que 90% de l'eau de Gaza est
contaminée ou impropre à la consommation humaine.
Dans le domaine économique, le blocus israélien limite les
mouvements de population en Cisjordanie ou dans d'autres pays voisins, qui
"doit être ajouté au manque de matières premières et de produits dont
l'importation est interdite par les autorités israéliennes, et le manque
d'accès 50% de ses terres arables et 85% de ses eaux territoriales parce que
l'armée israélienne attaque les paysans et les pêcheurs, produisant un impact
terrible sur l'économie de Gaza ".
Comme si cela ne suffisait pas, la mesure punitive
appliquée par l'État d'Israël restreint l'approvisionnement en carburant, gaz,
la mobilité dans le passage de Rafah ainsi que de nombreuses importations. La conséquence
plus grave, est que le blocus a conduit à l'augmentation du taux de chômage,
qui a atteint 31% l'an dernier, selon les données publiées par le Bureau
central palestinien de statistique (PCBS), même si en 2009 l'ONU a indiqué que
le chômage a grimpé à 40%. En raison de cette situation, en 2010, quatre des
cinq habitants de Gaza dépendent de l'aide humanitaire pour survivre.
L'impunité des gardes
«L'idée est de mettre les Palestiniens à la diète, sans
les faire mourir de faim», a été exprimé en 2006 par Dov Weisglass, conseiller
puis premier ministre israélien d'Ariel Sharon. L'idée générale de cette phrase
n'a pas changé d'un iota pour les dirigeants israéliens.
Lundi dernier, l'actuel Premier ministre israélien
Benjamin Netanyahu a déclaré que les forces armées de son pays continueront à
attaquer la bande de Gaza. "Notre politique est de frapper celui qui tente
de nous frapper. Ainsi nous continuerons à travailler contre toutes les menaces
proches et lointaines ", a-t-il dit. Les remarques de Netanyahu est
intervenue quelques heures après que des avions de combat ont attaqué le centre
et le sud de Gaza.
Pour sa part, le chef de la commission parlementaire des
affaires étrangères et de la défense, Avigdor Lieberman, a déclaré que l'Etat
d'Israël "doit vaincre complètement la bande de Gaza". L'ancien
ministre des Affaires étrangères a déclaré qu'«Israël devra envisager
sérieusement la possibilité de conquérir Gaza et la nettoyer réellement. Je ne
suis pas sûr que nous voulons vivre avec cette situation, mais à long terme est
inévitable. "
Les attaques israéliennes sur Gaza n'ont pas diminué et,
apparemment, ne semblent pas être l'objectif de Tel-Aviv, malgré qu'en Novembre
2012 fut signé un accord de cessez-le feu avec le Hamas et d'autres groupes qui
composent la résistance palestinienne.
Une synthèse de la
situation dans la bande de Gaza a été fourni en 2012 par intellectuel américain
Noam Chomsky, qui a déclaré que «l'état de siège est un acte criminel qui n'a aucune justification.
Il faut en terminer avec lui et le monde devrait fortement s'y opposer." Dans
ce blocus, il s'agit simplement d'une tentative d'acculer les gens de Gaza à l'autodestruction,
d'essayer de se débarrasser d'eux et de détruire la société. Il n'y a
absolument aucune justification pour cela. Les justifications allégués sont militaires,
mais n'ont aucune crédibilité. "
Source originale: Publicación Barómetro
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