samedi 27 juillet 2013

Palestine, l'arabité y el Islam politique



Arab Renewal.info
16-07-2013

D'abord, expliquons le terme «Islam politique» (1). La formation et l'utilisation de cette expression dans le monde arabe est récente. C'est principalement une traduction importé des langues occidentales où cette expression décrit les mouvements islamiques qui incluent des programmes politiques ou s'intéressent aux questions politiques. L'activité de ce type de mouvement ne se limite pas à la prédication islamique, à l'invitation à la dévotion, à la moralisation de la vie ou le bien-être. Il est effectivement question de  mouvements politiques qui déploient leur l'action dans la sphère politique.

Palestine, l'arabité y el Islam politique
Si cette distinction est artificielle, le terme «Islam politique» perd tout son sens. Il permet de distinguer simplement entre les mouvements islamiques qui ont des programmes politiques ou s'intéressent aux questions politiques et d'autres mouvements islamiques qui évitent de considérer les questions d'ordre général ou politiques. Inversement, si cette expression est utilisée pour désigner des mouvements déterminés spécifiques, nous sommes là, dans une fuite en avant pour ne pas les nommer. Ici, l'objectif est de les récuser.
Conférer à un mouvement un caractère politique, constitue en soi un défaut ou un point faible? Le fait de rejeter la politique au nom de l'islam, n'est-il pas précisément le contraire de l'islam? Ce qui est sur, c'est qu'une posture apolitique n'a rien à voir avec la compréhension et l'histoire de l'islam.
Les marxistes qui usent de cette expression oublient que l'adjectif «politique» peut être appliqué à toutes les actions, même les plus banales comme actionner un interrupteur  dans une maison. En effet, cette action peut être considérée comme politique, car en fin de compte il faut payer la facture à une entreprise d'électricité, qui joue également un rôle politique. Et comme cela des milliers d'exemples pourraient être cités.
Il nous semble important de mettre les points sur les i en ce qui concerne le mouvement islamique. Notre objectif est de critiquer les politiques, sans parler d'un «Islam politique» qui regrouperait les programmes et les mouvements qui ont des positions politiques très différentes.
Dans cet article, nous nous concentrons sur deux points principaux: d'abord l'histoire des relations entre les mouvements islamistes et la question palestinienne et d'autre part que de la question palestinienne et les révolutions arabes et ses conséquences.

1.- Les mouvements islamiques et la question palestinienne
Depuis que la question palestinienne a été soulevée, tous les oulémas au niveau palestinien, arabes et islamiques, l'ont défendu. Ils se sont opposés au projet colonial et sioniste qui cherche à coloniser la Palestine favorisant l'immigration juive et la formation d'un Etat national pour les Juifs. De nombreuses conférences ont été organisées sur ces thèmes tant en Palestine que dans d'autres pays.
Les mouvements nationalistes et panarabes, ainsi que le mouvement communiste, a défendu les mêmes positions sur la question palestinienne, au moins jusqu'en 1947.
Lorsque les mouvements islamistes, et a sa tête le mouvement des Frères musulmans créé en 1928- ont commencé à se former, son opposition au projet sioniste a été catégorique, comme son soutien à la résistance du peuple palestinien et le soulèvement du monde arabe.
Il y avait un consensus contre la décision - contenue dans la résolution 181 de l'ONU (2) - sur la division de la Palestine. Le même consensus existait en 1948 quand fut convoqué le jihad contre la création d'un Etat sioniste. En raison de son engagement les Frères musulmans ont joué un rôle particulièrement important dans la guerre de 1948.
Tant les nationalistes en général que les courants panarabes s'opposèrent à la dite division et se sont engagés  contre l'application de cette résolution. Le parti Baat a également rejeté la résolution 181 et a participé à la guerre de 1948.
Pendant cette période, qui débuta avec le vote de la résolution du plan de "partition" en 1947 et a duré jusqu'à la guerre de 1948, il n'y a pas eu d'exception entre les partis arabes, sauf celle des partis communistes. Ces derniers appuyèrent la position de l'Union soviétique, qui vota en faveur de la résolution 181 (3). Certains partis communistes en sont arrivés à condamner la participation des armées arabes dans la guerre et la lutte contre la création de l'Etat sioniste.
La période comprise entre 1949 et 1967 a maintenu la continuité de l'orientation islamique, panarabe et le rejet nationaliste de la Résolution 181 sur la «partition» de la Palestine et le rejet de l'entité sioniste. Il y avait un consensus national sur la nécessaire libération de la Palestine en 1948, sur le droit au retour et le rejet de la sédentarisation des réfugiés palestiniens.

-La première transgression de ce consensus national qui s'est produit dans cette période fut la revendication concernant l'application des résolutions internationales des Nations Unies sur la question Palestinienne. Spécialement en ce qui concerne la «partition» de 1947 et les résolutions portant sur le droit au retour des réfugiés palestiniens (4). Cette position a été défendue par l'Egypte et la Syrie pour le raccourci des décisions de la Conférence de Bandung et autres événements internationaux. Tout au moins ces deux pays rejetaient la paix ou les négociations puisqu'ils s'opposent à la reconnaissance de l'Etat sioniste. Et préconisent la création d'une armée de libération.
Les mouvements populaires, les islamiques comme les panarabe et nationalistes,  persistaient dans le rejet de la résolution 181 sur la «partition» de la Palestine. Rejetaient également la revendication de l'application des résolutions de l'ONU insistant sur la nécessité pour les armées arabes de se préparer à la libération de la Palestine.

-La seconde transgression du consensus national a eu lieu en 1968 avec la reconnaissance de la résolution 242 (5), après la défaite de la «Guerre des Six Jours" en 1967. Pour le moins cette reconnaissance a été compensée par le soutien aux trois «non» exprimés au Sommet de Khartoum en Août-Septembre 1967: non à la paix, non aux négociations, et non à la reconnaissance de l'Etat sioniste. Outre ce triple rejet, il y avait aussi la résistance palestinienne qui a partir de 1968 a joué un rôle clé dans le conflit. Existaient également un soutien Arabe officiel, en plus de populaire, le soutien populaire islamique et l'appuy global, en particulier de  l'opinion publique internationale.

-La troisième et la plus dangereuse transgression du consensus national a été réalisé par Anouar el-Sadate à l'occasion de sa visite à l'Etat sioniste. Cette visite a marqué le début des négociations directes sous les auspices des Etats-Unis entre les sionistes et certains dirigeants arabes. Ces négociations ont abouti au traité israélo-égyptien de 1978 à 1979, suite aux accords de Camp David. L'initiative d'Anouar el-Sadate représentait un rejet des «trois non» de Khartoum, puisqu'il négocia et signa la paix et reconnut l'Etat sioniste. Avec le rejet d'Anouar el-Sadate le plan national de résistance fut perturbé.

-La quatrième transgression du consensus national a été l'œuvre de l'OLP, qui a signé les Accords d'Oslo en Septembre 1993, après la Conférence de Madrid et les négociations bilatérales ont eu lieu entre 1991 et 1993.

-La cinquième transgression d consensus national a eu lieu par la signature de l'accord "Wadi Araba" (6) par la Jordanie en 1994. Ajoutons la normalisation des relations entre certains États arabes (7) et l'Etat sioniste. Cette normalisation s'est produit a  l'ouverture d'offices de communication de l'Etat sioniste dans ces pays.

Toutes ces transgressions du consensus national ont ébranlé les rangs des forces nationalistes, patriotiques et de gauche. Et aussi ont ébranlé l'unité des forces palestiniennes. Parmi les partisans quelques-uns ont accepté les transgressions par l'obligation maintenant néanmoins l'objectif de résistance et d'opposition à la colonisation. D'autres partisans de telles transgressions l'ont fait par stupidité pour protéger la susmentionné «paix» avec les sionistes.

Les forces islamiques se sont maintenues malgré toutes les transgressions du consensus national. Elles se manifestèrent en faveur de la résistance et ont été renforcées par la victoire de la révolution islamique en Iran, dont un de ses objectifs stratégiques portait sur la question palestinienne et l'élimination de l'Etat sioniste. 

Cette dernière phrase fut détournée et alimenta l'instrumentalisation séculaire, et sans  cesse renouvelée, de l'antisémitisme, par les dirigeants sionistes. La phrase, mal traduite par la propagande sioniste, fut: " Ahmadinejad veut détruire Israël et jeter les Juifs à la mer", bien entendu il n'y a pas eu un seul média, qui n'ait fait un travail sérieux et une fois de plus, les mensonges sionistes, les média de brocante et l'intelligentsia pro israélienne ont plongé les populations occidentales dans l'ignorance, par la manipulation exercée, des tenants et des aboutissants de ce conflit. Il faut reconnaitre que la diabolisation de l'Islam par cette intelligentsia pro israélienne en Occident est persistante et contribue à l'acceptation des crimes que commet Israël.
L'objectif de la révolution islamique (c'est à dire: l'objectif de résistance à la colonisation de la Palestine) fut un objectif somme toute légitime. Cet objectif à été instrumentalisé et l'amalgame avec le terrorisme islamiste qui "arrange" bien Israël et l'Occident pour masquer son propre terrorisme sous couver de représailles ou la soi-disant lutte contre ce dernier et sert surtout à donner un argument pour fomenter des guerres, dont l'Occident a besoin pour sa survie.
Le Djihad, qu'on le veuille ou non, prend son comburant dans le conflit israélo/palestinien. Et il faut le reconnaitre le conflit israélo/palestinien est un sous-produit du colonialisme occidental. C'est l'injustice que ce conflit représente qui "ameublit le terreau où naissent les djihadistes".  
Mais, la véritable question est de savoir s'il y aurait eu la résistance que nous appelons islamique, si le sionisme n'avait pas fait des palestiniens des martyrs ? Résistance que la propagande occidentale qualifie de terroriste, lui refusant sa légitimité.
Que les Juifs européens veuillent aller vivre en paix dans ce qui est pour eux la Terre Promise y compris si la terre promise par Dieu est un mythe, qui pourrait les blâmer après les camps de la mort. Mais pour l'amour de Dieu, pas comme cela, pas en spoliant, assassinant, martyrisant le peuple qui vous a accueilli et qui a, depuis toujours habité cette contrée du monde.
L'idéologie sioniste est l'autre face de l'idéologie nazie. Qui blâmerait celui qui voudrait abattre le nazisme ? C'est la principale raison de la diabolisation de l'Iran par Israël et les USA, ce sont ajouté a ces va-t-en-guerre les valets européens par l'influence des sionistes -juifs ou non- qui au sein de nos gouvernements servaient d'avantage les intérêts israéliens  que ceux de la nation qui les a élu. Si Israël est devenu une puissance nucléaire c'est grâce aux européens, si Israël est un Etats impuni malgré ses manquements au droit international c'est grâce aux USA, mais dans un cas comme dans l'autre c'est l'influence du lobby juif pro-israélien qui mène la "danse"  

Après l'agression de l'Etat sioniste contre le Liban en 1982 a été développé une certaine résistance islamique dirigée par le Hezbollah et les mouvements de résistance islamique en Palestine avec a sa tête le Hamas et le Jihad islamique qui aboutit à l'Intifada fin de 1987.
La République islamique d'Iran, la résistance islamique au Liban et en Palestine ont été soulevées afin de libérer la Palestine, en optant pour la stratégie de la résistance armée et en rejetant catégoriquement la stratégie du compromis, les négociations et la normalisation.
Il faut le reconnaitre avec la "démission" (corruption par Israël et les USA de l'Autorité de Palestine) des dirigeants du Fatah, qui ne défendaient plus les intérêts du peuple palestinien, il était logique que le Hamas sorte vainqueur des élections, qui ne souffrirent d'aucune irrégularité. Cependant le très "démocratique" Occident et Israël, bien entendu, qualifièrent Hamas d'organisation terroriste sans qu'il n'ait commis d'acte violent qui n'ait été en rapport avec la résistance contre l'occupant. Ce qui eut comme conséquence l'abrogation des subsides européens à la Palestine. Le gouvernement issu des élections fut rejeté par les démocrates d'opérette occidentaux et le battu de l'élection, Mahmoud Abbas, (plus consensuel) fut reconduit dans la collaboration avec les corrupteurs. Et si Abbas s'est racheté un peu en introduisant la demande de reconnaissance de la Palestine par l'ONU, il n'aurait jamais du pactiser avec des gens qui ne le méritaient pas.        
Telle était la position de tous les mouvements islamiques, sans exception, tant au niveau Arabe, qu'Islamique et mondial. Les Frères musulmans étaient à l'avant-garde de ces mouvements. La position des mouvements islamiques peuvent être résumées comme suit: libération totale de la Palestine, le refus de reconnaître l'Etat sioniste, et même sa suppression, basée sur la stratégie de la résistance armée.
Jusqu'à présent, aucun mouvement islamique n'a déclaré l'abandon de cette stratégie. Donc, il n'y a pas eu de contestation qui pèse sur les soupçons exprimés par certains suite aux déclarations de Mohamed Morsi, formulés au nom du Parti de la liberté et de la justice, la branche politique du mouvement des Frères musulmans égyptiens. Les propositions de Mursi furent énoncées lorsqu'il était candidat à la présidence de la République Arabe d'Égypte. Mais après son élection, il a déclaré qu'il respecterait les accords internationaux, entre autres ceux de Camp David et de maintenir l'échange d'ambassadeurs avec l'Etat sioniste.
Face aux critiques, les Frères musulmans égyptiens a souligné la nécessité de faire la différence entre leurs positions sur la question palestinienne et les obligations du président égyptien et son gouvernement dans la mise en œuvre des accords internationaux.
Je crois, que le plus grand problème que rencontre la Palestine est la capacité du sionisme, par l'intermédiaire des USA qu'il phagocyte, à corrompre les dirigeants palestiniens, mais aussi arabes. En effet, si l'Egypte veut percevoir les subsides US, il doit se soumettre aux "recommandations" Américaines, elles mêmes dictes par Israël.

2 - Les révolutions de 2011-2012, et la question palestinienne
Les événements survenus en Tunisie, puis en Egypte ont permis de renverser deux hommes qui étaient à la tête de leurs régimes et de leur environnement immédiat. Ces événements ont tracé le chemin a de nouveaux régimes et ont permis de briser se que nous qualifions comme «l'axe de la modération arabe» dirigé par Hosni Moubarak et l'Arabie saoudite. Les politiques de la Ligue arabe étaient entièrement soumis à cet axe à travers son secrétaire général Amr Moussa. Ces changements accentuent la secousse dans les rapports de force contre les Etats-Unis et l'Etat sioniste.
D'un point de vue objectif, en tenant compte de l'équilibre actuel du pouvoir et faisant abstraction des slogans scandés pendant les révolutions ou des politiques mises en œuvre par les gouvernements de transition, seul le renversement de Hosni Moubarak et l'effondrement de «l'axe modération arabe » ont produit un changement d'orientation vers les Palestiniens et contre les Etats-Unis et l'Etat sioniste.
La situation arabe oblige de mettre un accent particulier sur les questions nationales et l'introduction de changements au sein des pays. Cela a provoqué une accalmie dans les conflits avec l'extérieur. Toutes ces orientations s'inscrivent  dans la continuité des slogans révolutionnaires en particulier liées aux affaires internes. Seul les slogans populaires et que par intermittence manifestent la volonté de libérer la Palestine.

Cette évolution a produit une scission dans les rangs des forces et des courants qui s'étaient rassemblés territorialement et avaient participé ensemble à la chute des régimes et a la victoire de la révolution.
La guerre de Gaza Novembre 2012, les expressions politiques, militaires et de résistance dirigé par le Hamas et le Jihad islamique et le fait que ces mouvements aient réussi à imposer les conditions de la résistance après l'accord de cessez-le feu, confirment que l'équilibre des forces n'est plus à l'avantage des Etats-Unis ni pour l'Etat sioniste. Il ya eu des changements dans sens du renforcement de la cause et la résistance palestinienne. Ce renforcement résultera plus évident si explose une troisième Intifada destiné à chasser l'occupation de la Cisjordanie, à démanteler les colonies et libérer Jérusalem.
Dans l'état actuel du fanatisme des dirigeants sionistes, l'apathie des instances internationales, la collaboration, (au sens de la collaboration avec les nazis pendant la Seconde guerre mondiale) le démantèlement des colonies ou la libération de Jérusalem ne sera pas chose facile. Beaucoup d'intellectuels israéliens se rendent bien compte que la politique mené par les pouvoirs sionistes va à la ruine, mais il faudra, de mon point de vue, encore beaucoup de temps... C'est aux palestiniens de dire qui peut rester et qui doit partir. Et non aux escrocs que nous avons élus, c'est une évidence.        

Notas:
(1) Note du traducteur français: Cette analyse a été écrite avant le coup d'Etat des généraux égyptiens. Maintient sa validité et permet de mieux comprendre le coup d'Etat. Au contraire, Shafiq conclusion optimiste de Mounir Shafiq semble s'être obscurcie avec les derniers développements.

(2) Note de traduction: Le 29 Novembre 1947 fut approuvé par la résolution 181 de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, du "plan de partage» de la Palestine, par 33 voix en faveur, 13 contre et 10 abstentions. Évidemment,  personne consulta les  palestinien sur la mise en œuvre de ce projet de colonisation. (*1) Le plan prévoyait la partition de la Palestine en trois entités, avec la création d'un Etat juif et un Etat arabe. Tandis que la ville de Jérusalem et ses environs immédiats serait sous contrôle international. Ce plan a été rejeté par les Palestiniens parce qu'il organisait son spoliation au nom d'une légalité internationale, entaché du chantage des USA sur les pays du Tiers monde, poussées au crime par le lobby juif américain. (*2)
(*1) Contrairement aux exigences de la Conférence de San Remo et aux recommandations du Gouvernement de sa Majesté inscrites dans la Déclaration Balfour.
(*2) A qui donc appartient la Palestine (1 ; 2 ; 2 ; 4 post)   

 (3) Dans un article paru dans le magazine français Science politique, Renata Fritsch a écrit: «Après avoir dénoncé, en 1946 et au début de 1947, le sionisme comme étant un complot de l'impérialisme britannique contre les peuples arabes, l'URSS se détourna quand le gouvernement britannique a annoncé la démission de son mandat sur la Palestine. Puis il se rangea auprès des Juifs contre les Arabes, a soutenu la partition de la Palestine et a été le premier pays à reconnaître de jure le nouvel Etat d'Israël. Pendant le conflit armé en mai et Juin de 1948 qui opposait les Arabes avec Israël, l'URSS les a soutenus avec des armes à travers la Tchécoslovaquie". Cf. Renata Fritsch, "La Politique de l'Union soviétique», Revue française de science politique, 1969 pages 402-413,
 
 
(4) Il convient de noter que la demande pour la mise en œuvre des résolutions de l'ONU et le «droit international» qui sont parfois perçues comme le summum de la "radicalité" des mouvements subversifs de "solidarité" avec la Palestine en Occident sont considérés comme la première étape vers la capitulation de la colonisation sioniste pour un Palestinien comme Mounir Shafiq. Cette appréciation différente montre que la lutte pour la décolonisation de la Palestine exige aussi  la décolonisation du mouvement le de «soutien» à la Palestine.

 (5) La résolution 242 a été adoptée le 22 Novembre 1967 et a expressément demandé le retrait des troupes sionistes des «territoires occupés» et l'établissement d'une "paix" stable qui "garantisse la sécurité de tous», tant des occupants que des occupés. Cette résolution limitait en plus l'occupation sioniste des territoires conquis en Juin 1967, a la reconnaître les États arabes entraient de plein dans un processus de normalisation de la colonisation sioniste de la Palestine et de la nation arabe.

 (6) Aussi appelé traité paix israélo-jordanien. Ainsi ont été normalisées les relations entre les deux pays et résolvaient les revendications territoriales des deux pays.

 (7) Parmi les Etats arabes sont cités le Maroc, la Tunisie et même le Sultanat d'Oman.


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