Barça, le messager de la paix ou agent du sionisme?

Emrah Kaynak

Contrainjerencia  23-08-2013

Dans le cadre de son "Tour de la Paix", le FC Barcelone est allé en Israël. Sandro Rosell président et la délégation catalane ont été reçus par Shimon Peres et Benjamin Netanyahu, respectivement président et Premier ministre de l'entité sioniste. Le plus naïfs ou les plus perfides célèbrent l'initiative au nom de la paix tandis que d'autres se demandent pourquoi le prestigieux club catalan participe à une telle entreprise de propagande supranationale.

Malgré les récriminations que l'invitation au Camp Nou du soldat israélien Gilad Shalit avait suscitées, le FC Barcelone poursuit et renforce même ses affinités électives avec l'Etat juif.

Le 7 Octobre 2012, à l'occasion du "classico" entre le Barca et son éternel rival le Réal Madrid, le soldat israélien Gilad Shalit avait été invité, ni plus ni moins, dans la loge présidentielle. Ce capitaine, promu sergent plus tard, avait été capturé par un commando palestinien dans le sud de la bande de Gaza et détenu pendant cinq ans par la résistance palestinienne. Quelle hypocrisie de présenter cette invitation comme anodine lorsqu'il s'agit d'un militaire qui a agit -non pas comme simple citoyen- dans les territoires occupés illégalement depuis 1967!

Face à la confusion provoquée par cette invitation, le FC Barcelone l'avait invité à assister à cette rencontre prestigieuse trois Palestiniens, le joueur Mahmoud al-Sarsak-emprisonné et soumis à l'isolement pendant trois ans dans les prisons israéliennes, et deux représentants de la fédération nationale. Ils ont clairement rejeté cette invitation de compensation, pour faire dérailler la pathétique tentative de normalisation d'Israël.

La manœuvre est subtile et insidieuse: le F. C. Barcelone a pour objectif de travailler pour le bénéfice de la «paix et l'harmonie", "cultivant des relations sportives entre les deux groupes." Tout à bénéficié à l'entité sioniste qui gagne en respectabilité et peut diluer sa responsabilité unilatérale comme une force d'occupation.

La Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d'Israël rejette expressément de telles initiatives (PACBI - http://pacbi.org/etemplate.php?id=1749): "Les événements et projets culturels impliquant des Palestiniens et \ ou les Arabes et les Israéliens qui font la promotion d'un équilibre entre les deux parties, qui présentent leurs contes (récits) comme si elles étaient comparables ou basés sur la supposition fausse que les colonisateurs et les colonisés, les oppresseurs et les opprimés sont de manière égale responsables du conflit, son intentionnellement trompeurs, intellectuellement grossier et moralement répréhensibles". De telles initiatives et projets cherchant à encourager le dialogue et la réconciliation entre les deux parties "sans tenir compte des exigences de justice, de promouvoir la normalisation de l'oppression et de l'injustice, n'est pas acceptable."

Non seulement ces manœuvres ne servent à rien, mais, encore elles auraient tendance à absoudre les crimes de l'oppression et œuvre pour la reconnaissance d'Israël, un Etat illégal qui tire sa "normalisation" de l'influence des sionistes sur nos dirigeants cupides.  

La même tactique de la feuille de vigne a été utilisée au cours de la récente visite du club catalan à Tel-Aviv. Les joueurs de F. C. Barcelone ont d'abord visité la basilique de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie et a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas avant d'être reçu par Benyamin Netanyahu et Shimon Peres. Ce dernier n'a pas manqué l'opportunité d'exploiter l'image du Barça, qui compte plus de 350 millions d'adeptes à travers le monde, les qualifiant de «messagers de la paix au Moyen-Orient» les incitant en pur cynisme à "marquer le but de la victoire au Camp Nou et le grand but de la paix ".

Le revenu des deux sessions d'entrainement son destinés à consolider la paix entre Israéliens et Palestiniens à travers les valeurs du sport, a annoncé le club dans un communiqué, persévérant dans la même rhétorique pseudohumanista. Sandro Rosell a même fait l'éloge du président israélien, en disant aux journalistes que Shimon Peres est un homme qui "a fait beaucoup pour la paix".

Président Rosell déclara expressément : «Dans le monde d'aujourd'hui, nous devons être modéré en toutes choses: si vous aimez Israël, vous devez démontrer que vous aimez aussi les Palestiniens."

Cette visite aux territoires occupés ressemble à une visite dans les camps de concentration avant de serrer la main du Führer au camp de Berghof. Il n'est pas sûr que mettre sur un pied d'égalité le bourreau et la victime soit le moyen le plus approprié pour promouvoir la paix.

Le Barça est plus qu'un club. En effet, ce club a été transformé depuis ses relations avec le Qatar et Israël en une  machine politique largement instrumentalisé par ses dirigeants et leurs pourvoyeurs de fonds.

Source originale: http://www.contrainjerencia.com/index.php/?p=73247

Catalan de naissance et de cœur, j'ai honte? Dans mon "post" d'avant-hier où je fustigeais les dirigeants barcelonais et dénonçais la possibilité d'un transfert de fond, (non déclaré, bien entendu), je constate que mes craintes sont partagées et mes soupçons confirmés.

Mais au-delà de ce cas insignifiant au plan mondial, il faut prendre conscience qu'Israël (Etat illégal), le sionisme (idéologie identique au nazisme) useront et utiliseront tous les moyens à leur disposition pour se maintenir. Il sera nécessaire pour cela de rendre à la condition humaine la plus basse, tout humain qui n'agréera pas la politique israélienne et/ou la politique mondialiste, dont le sionisme est le liant.

Bien sur, les plus aisés résisteront d'avantage, jusqu'au jour où...

Dans notre monde, il n'y a pas de place pour les hommes honnêtes et pour ces... qui cherchent qu'a récolter le bénéfice de leur travail.

Les colonies est une façon pour ces êtres..., de prendre possession de terres sans les payer, ils exploitent le travail d'hommes honnêtes...

Ces assassins parlent de paix, mais ne font que la guerre.
J'espère simplement que les socios catalans comprendront l'erreur des dirigeants actuels du Barça et les "détrôneront" dès les prochaines élection. Ce sont des êtres insignifiants sans valeur humaine.