vendredi 25 janvier 2013

La désarabisation



 « LE NETOYAGE  ETHNIQUE  DE  LA PALESTINE » :
Sur une population largement sans défense


La désarabisation :
On mesure la confiance qu’avait le Haut Commandement, au début avril, dans sa capacité non seulement à conquérir mais aussi à nettoyer les zones que les Nations unies avaient accordées à l’État juif, quand on le voit, immédiatement après l’opération Nahshon, tourner son attention vers les grands centres urbains de Palestine, sous les regards indifférents des agents de l’ONU et des responsables britanniques.
Les opérations à Haïfa, la première vague de terreur contre la population de la ville, en décembre 1947, avait incité de nombreux membres de l’élite palestinienne à gagner leurs résidences secondaires au Liban ou en Egypte en attendant le retour au calme, le depart des riches laissait sans chef les 60 000 Palestiniens d’Haïfa, qui, le nombre de volontaires arabes armes dans la ville était relativement faible, étaient en avril 1948 à la merci des forces juives – malgré la présence des soldats britanniques, théoriquement responsables de la sécurité et du bien-être des habitants de la ville. Tout comme à Tibériade où les britanniques ont aussi joué un rôle douteux mais surtout négatif collaborant avec la Haganah. –l’obstruction britannique l’ALA ne réussit à envoyer qu’une trentaine de volontaires-  Tibériade où 6 000 juifs et 5 000 arabes coexistaient paisiblement, comme le faisaient leurs ancêtres depuis des siècles.
Haïfa, comme Tibériade, avait été allouée par l’ONU à l’Etat juif : le passage sous contrôle juif du seul grand port du pays était une preuve de plus de l’injustice manifeste du plan de paix des Nations unies à l’égard des Palestiniens. Les sionistes voulaient le port, mais sans les 75 000 Palestiniens qui l’habitaient, et, en avril 1948, ils ont atteint leur objectif. Le comportement des soldats britanniques, comme devaient l’admettre plus tard beaucoup d’homme d’Etat britanniques, constitue l’un des chapitres les plus honteux de l’histoire de l’Empire britannique au Moyen-Orient.
La campagne juive pour terroriser la population  – pilonnages massifs, tirs de snipers, rivières d’huile et de fioul enflammés dévalant les pentes, barils d’explosifs avec détonateurs – avait commencée en décembre et s’était poursuivie au cours des premiers mois de 1948. le commandant britannique du secteur Nord, dont le QG était a Haïfa, le général de brigade Hugh Stockwell, convoqua les autorités juives  de la ville et les informa que, dans les eux jours, les soldats britanniques seraient retirés des postes où ils s’interposaient entre les deux communautés.
Peu à peu les Palestiniens perdirent confiance en Stochwell, comprenant qu’ils ne parviendraient pas à sauver leur communauté et se préparant au pire, demandèrent à Stockwell : qu’ils voulaient partir en bon ordre. La brigade Carmeli fit en sorte que cela se fasse dans le carnage et le chaos.
Quand Golda Meir, vint à Haïfa, elle eut d’abord du mal à réprimer un sentiment d’horreur en pénétrant dans les maisons où la vie semblait figée en un instant. Golda Meir qui venait des Etats-Unis, où sa famille s’était réfugiée après les pogroms en Russie, et ce qu’elle a vu ce jour-là  lui a rappelé les pires récits que lui avaient fait ses parents des violences des Russes contre les juifs. 
La population d’Haïfa prête a fuir attendait au marché  qui se trouvait à moins de 100 mètres de qui était alors l’entre principale du port. Quand le pilonnage commença, les Palestiniens pris de panique coururent naturellement vers ce portail. Des dizaines de personnes se précipitèrent dans les bateaux et commencèrent à fuir la ville. Les souvenirs horribles de certains survivants, publiés récemment, nous apprennent ce qui s’est passé ensuite. En voici un aperçu :
 Les hommes marchaient sur leurs amis, les femmes sur leurs propres enfants, les bateaux dans le port furent vite remplis d’une cargaison vivante. La surcharge était horrible. Beaucoup ont chaviré et coulé avec leurs passagers.nis

C es scènes ont été si effroyables que, lorsque les rapports sont parvenus à Londres, ils ont poussé le gouvernement britannique à agir : certains responsables, probablement pour la première fois, commençaient à mesurer l’énormité du désastre que leur inaction créait en Palestine. Le secrétaire au Foreign Office britannique, Ernest Bevin, était furieux du comportement de Stockwell, mais le maréchal Montgomery, chef d’état-major impérial, donc supérieur du général, a pris sa défense. […]
Le nouveau commandant de l’ALA en Galilée, Adib Chichakli remplaça Ulmaz, officier charismatique syrien, par l’un des officiers les plus ineptes de cette armée. On peut douter, néanmoins, qu’Ulmaz aurait fait beaucoup mieux au vu du déséquilibre des forces : 1 000 soldats du Palmah bien entraînés face à 400 volontaires arabes mal armées (un fusil pour deux) – l’un des nombreux cas de déséquilibre locaux qui montrent l’inconsistance du mythe du David juif affrontant le Goliath arabe en 1948.
Les soldats du Palmah espulsèrent la plupart des habitants, n’autorisant à rester qu’une centaine de personnes âgées –  Ben Gourion demanda le 5 juin : de les expulser vers le Liban.   
ILAN PAPPE    Historien Israélien



Comment la France, l'Occident, veut-elle être crédible au Mali et fermer les yeux sur les crimes que l'idéologie occidentale commet contre les, disons-le, islamistes, qui finalement ne font que se défendre contre cet Occident ou ceux qui lui sont favorables et qui absolvent ses rapines..., Israël mène une politique de rapine depuis plus de 62 ans, que pourtant nous soutenons sans restriction. Et s'il-vous-plait, ne me sortez pas l'argument du génocide nazi à l'encontre des minorités et principalement des Juifs, cela apporterait la preuve de votre incompétence. Le sionisme à depuis toujours su (1897) que ses ambitions ne pourraient se réaliser sans un nettoyage ethnique. Il n'y a que les gens stupides et arrogants pour croire : que le népotisme, les collusions, les complots, peuvent faire force de loi.   



On se plaint du Djihad islamique et pendant ce temps le mur de l'apartheid est modifié pour annexer la partie Arabe (islamique) de Jérusalem à Israël.
Sommes-nous aussi cons que ça ?

25 janvier 2013

Les autorités israéliennes modifient le tracé du mur pour annexer totalement Jérusalem à Israël





Par Saed Bannoura
21.01.2013 - Le ministère israélien de la Défense a annoncé dimanche qu'ils allaient re-router une section du mur à l'Est de Jérusalem de manière à fermer une ouverture existante et annexer complètement la ville de Jérusalem à Israël. Le nouveau tracé signifie l'encerclement total du village palestinien de Al-Zaim, avec le mur à l'ouest et une clôture de sécurité à l'es


La déshumanisation



 « LE NETOYAGE  ETHNIQUE  DE  LA PALESTINE » 
Sur une population largement sans défense 


La déshumanisation :
Qastal était situé sur le dernier sommet occidental avant la montée finale vers Jérusalem. Le monument à la Haganah qu’Israël a érigé sur le site ne signale pas qu’il y avait autrefois à cet endroit même un village palestinien. La plaque commémorant la bataille est un exemple typique, qui montre combien le langage du plan Daleth s’est ancré en profondeur dans l’historiographie populaire israélienne d’aujourd’hui. Sur la plaque comme dans le plan, Qastal n’apparaît pas comme un village mais comme une « base ennemie » : les villageois palestiniens sont déshumanisés  pour être transformés en « cibles légitimes » des destructions et expulsions. Partout en Israël, quantités d’implantations nouvelles et de parcs nationaux sont entrés dans la mémoire collective du pays sans aucune référence aux villages  qui se trouvaient autrefois sur ces sites, même lors qu’il en reste des vestiges – une maison isolée, une mosquée, quelque chose de bien visible attestant qu’en 1948 encore des gens vivaient là.
Les villages un par un, furent encerclés, attaqués, occupés, leur population expulsée, leurs maisons et leurs bâtiments démolis. Dans certains d’entre eux, l’expulsion fur accompagné de massacres : le plus notoire fut perpétré, le jour même où Qastal tomba, à  Deir Yassin où la nature systématique du plan Daleth s’est manifesté. Deir Yassin village pastoral et cordial qui avait conclu un pacte de non agression avec la Haganah de Jérusalem, mais qui était condamné à disparaître parce qu’il se trouvait dans une zone que le plan Daleth avait décidé de nettoyer. En raison de l’accord qu’elle avait signé avec ce village, la Haganah décida d’y envoyer des hommes de l’Irgoun et du groupe Stern afin de ne pas avoir elle-même à rendre des comptes officiellement. Par la suite, dans le nettoyage de villages « amicaux », même ce stratagème ne paraîtrait plus nécessaire.
Deir Yassin où les terroristes de l’Irgoun et Stern arrosèrent les maisons à la mitrailleuse, tuant de nombreux habitants. Les villageois restants furent rassemblés en un même lieu et assassinés de sang froid, leurs corps odieusement traités, plusieurs femmes violées puis tuées. Fahim  Zaydan, qui avait douze ans à l’époque, a vu sa famille assassinée sous ses yeux. (- Réflexion personnelle : « Même à Oradour sur Glane l’être humain ne s’était montré aussi bestial ») les "soldats" juifs tirèrent également sur Zaydan dans une rangée d’enfants qu’ils avaient alignée contre un mur puis arrosée de balles avant leur départ, « juste pour s’amuser ». Zaydan à eu la chance de survivre à ses blessures.
Les forces juives considérant tout village palestinien comme une base militaire ennemie, la distinction entre massacrer les habitants et les tuer « au combat » était mince. Il suffit de savoir qu’il y avait trente bébés parmi les morts de Deir Yassin pour comprendre que l’argumentation « quantitative » - que les israéliens ont répétée en avril 2002 pour le massacre de Djénine -  n’a aucun sens. A l’époque, la direction juive a annoncé fièrement un nombre élevé de victimes afin de faire de Deir Yassin l’épicentre de la catastrophe (Nakba) et d’avertir tous les Palestiniens qu’un sort semblable les attendait s’ils refusaient d’abandonner leurs maisons et de s’enfuir.
On mesure la confiance qu’avait le Haut Commandement, au début avril, dans sa capacité non seulement à conquérir mais aussi à nettoyer les zones que les Nations unies avaient accordées à l’Etat juif, quand on le voit, immédiatement après l’opération Nahshon, tourner son attention vers les grands centres urbains de Palestine, sous les regards indifférents des agents de l’ONU et des responsables britanniques.
Tout comme à Tibériade où les britanniques ont aussi joué un rôle douteux mais surtout négatif collaborant avec la Haganah. –l’obstruction britannique l’ALA ne réussit à envoyer qu’une trentaine de volontaires-  Tibériade où 6 000 juifs et 5 000 arabes coexistaient paisiblement, comme le faisaient leurs ancêtres depuis des siècles.

Ben Gourion -La marche à suivre



 « LE NETOYAGE  ETHNIQUE  DE  LA PALESTINE » :
Sur une population largement sans défense 

D. Ben Gourion
La marche à suivre :
La politique intérieure sioniste préoccupait beaucoup Ben Gourion, et il  travaillait intensément  sur des questions organisationnelles comme la transformation  des institutions diasporiques en organes du nouvel État d’Israël. –    
À son cercle d’intimes, il parlait un autre langage. Au début d’avril, il énumérera fièrement devant des adhérents de son parti, le Mapai, les noms des villages arabes que les soldats juifs avaient récemment occupés.
De fait, le ton de son journal tranche radicalement sur la peur qu’il à inspirée à ses auditeurs dans les rassemblements publics, et ainsi gravée dans la mémoire collective israélienne.
Ben Gourion et ses proches associés comprenaient très bien la difficulté qui existait à prendre, avant même le départ des Britanniques, de nombreuses régions que la résolution de partition de l’ONU avait attribuées à État juif. « Prendre » n’a ici qu’un seul sens : expulser massivement les palestiniens qui y vivaient, chasés de leurs maisons, de leurs commerces et de leurs terres, dans les villes comme dans les campagnes.
Quand le plan Daleht a été mis en œuvre, la Haganah disposait de plus de 50 000 soldats, dont la moitié entraîné par l’armée britannique pendant la Seconde Guerre mondiale. L’heure était venue de mettre le plan à exécution…
Si le plan Daleth officiel laissait aux villages la possibilité de se rendre, les ordres opérationnels n’en exemptaient aucun pour quelque motif que ce fût.
L’instruction de nettoyer la Galilée orientale arriva au quartier général de la brigade Golani le 6 mai 1948, et le lendemain le premier village de sa « zone », Shajara, fut nettoyé.
Les unités du Palmah ont reçu leurs ordres pour Nahshon le premier jour du mois d’avril 1948. La veille au soir, le Conseil consultatif réuni au domicile de Ben Gourion finalisa les directives transmises aux unités. Elles étaient claires : « L’objectif principal de l’opération est la destruction des villages  arabes […] [et] l’évacuation des villageois, afin qu’ils deviennent un poids économique pour les forces générales arabes. » quelques jours plus tard, la plupart avaient été expulsés pour toujours des maisons et des champs où leurs ancêtres avaient vécu et travaillé pendant des siècles.
ILAN PAPPE   Historien Israélien                       

jeudi 24 janvier 2013

Netoyage Ethnique - Le Plan "D"



 « LE NETOYAGE  ETHNIQUE  DE  LA PALESTINE » :  
Le conseil consultatif :

Le service de renseignements de la Haganah a rédigé le plan d’ensemble pour les mois suivants. Sous le nom de code de « plan D », il faisait directement référence tant aux paramètres géographiques du futur État juif (les 78% convoités par Ben Gourion) qu’à sort du million de Palestiniens qui vivaient dans cet espace :
Ces opérations peuvent être exécutées de la façon suivante : soit en détruisant les villages (en y mettant le feu, en les faisant sauter et en posant des mines dans les décombres), notamment ceux qui sont difficiles à contrôler de manière permanente ; soit en montant des opérations de ratissage et de contrôle conformément aux directives suivantes : encerclement des villages, recherches à l’intérieur. En cas de résistance, les élément armés seront éliminés et la population expulsée ors des frontières de l’État.
La population devait être expulsée en totalité dans deux cas : quand le village était situé à un endroit stratégique ou quand on s’attendait à rencontrer une résistance. Lorsque les ordres on été donnés, on savait bien que l’occupation provoquerait toujours une certaine résistance, donc qu’aucun village ne serait à l’abri, soir en raison de son site, soit parce qu’il ne se laisserait occuper. C’était un plan global d’expulsion de tous les villages de la Palestine rurale. Des instructions semblables ont été données, à peu près dans les mêmes termes, pour des actions visant les centres urbains.
Chaque commandant de brigade a reçu une liste de villages ou quartiers voués à l’occupation, à la destruction et à l’expulsion, avec des dates espécifiques. Certains se sont montrés trop ambitieux, d’autres en revanche, la mission s’est révélée trop étendue et n’a pu être accomplie dans délai imparti. C’est ainsi que plusieurs villages du littoral qu’il avait été prévu d’occuper en mai n’ont été détruits qu’en juillet. Et les villages de la région du Wadi Ara (vallée reliant la côte près de Hadera au Marj Ibn Amir –Emak Izrael- et à Afoula –l’actuelle route 65- ont réussi à survivre à des attaques juives répétées pendant toute la guerre. Mais c’était  l’exception : la règle, ce sont les 351 villages et les 11 quartiers de grandes et petites villes qui ont été détruits et dont les habitants ont été expulsées sous l’effet direct des ordres données par le Conseil consultatif en mars 1948. À cette date, 30 villages avaient déjà disparu.
Quelques jours après avoir été dactylographié, le plan D a été distribué aux commandants des douze brigades que comptait désormais la Haganah. La liste qu’a reçu chacun d’eux s’accompagnait d’une description détaillée des villages de sa zone d’opération et de la mention de leur sort imminent : occupation, destruction,  expulsion. Les documents israéliens des archives des FDI déclassifiés à la fin des années 1990 montrant clairement que, contrairement aux assertions d’historiens comme Benny Morris, le plan Daleth à été remis aux commandants de brigades sous la forme non de vagues lignes directives, mais d’ordres opérationnels précis à exécuter.

Les dossiers de village :
Savourer l’excitation d’attaquer un village palestinien ne suffisait pas : il fallait une planification systématique. La suggestion vint d’un jeune historien à lunettes de l’Université hébraïque, Bedn-Zion Luria, qui travaillait à l’époque au service pédagogique de l’Agence juive. Il fit remarquer combien il serait utile d’avoir un registre détaillé de tous le villages arabes, et proposa que la réalisation de cet inventaire fût confiée au Fond national juif (FNJ). « Cela aiderait beaucoup au rachat de la terre », écrivit-il à ce dernier.  Il n’aurait pas pu choisir un correspondant plus réceptif : son initiative d’engager le FNJ dans le nettoyage ethnique en perspective allait donner plus d’élan et d’ardeur aux futurs plans d’expulsion.
Fondé en 1901, le FNJ était l’outil principal des sionistes pour coloniser la Palestine. C’était par le biais de cet organisme que le mouvement sioniste achetait des terres palestiniennes, puis y installait des immigrants juifs. Crée par le Ve congrès sioniste, il a été le fer de lance de la "sionisation" de la Palestine pendant toute la période du Mandat. Il avait été d’emblée conçu pour devenir l’ « administrateur », au nom du peuple juif, terres acquises par les sionistes en Palestine. Le FNJ a conservé cette fonction après la création de l’Etat d’Israël, d’autres missions s’étant, au fil du temps, ajoutées à son rôle premier.
La plupart des activités du FNJ pendant la période du Mandat et autour de la Nakba ont été étroitement liées au nom de Yossef Weitz, le chef de son service "installation". Weitz était la quintessence du colonialisme sioniste. Sa grande priorité à l’époque était de faciliter l’éviction des métayers palestiniens quand il achetait des terres à des propriétaires absents, qui vivaient loin de leurs domaines ou même hors du pays, puisque le système des mandats avait tracé des frontières là où il n’y en avait pas auparavant.
L’impact de ces activités à l’époque,  restait limité. A la fin du Mandat, en 1948, la communauté juive possédait environs 5.8% du territoire de la Palestine. Mais elle avait un gros appétit ; c’est pourquoi Weitz se fit lyrique quand il entendit parler des dossiers de village, et suggéra immédiatement d’en faire un « projet national ». 


mardi 22 janvier 2013

La Nation, État souverain...




Aujourd'hui sous l'argumentaire mondialiste (que je considère fallacieux) les nationalismes se délitent, ils ont même mauvaise réputation, au bénéfice d'un autre mode de reconnaissance, que l'on voudrait plus humaine, plus acceptable.
Pourtant, appartenir à une Nation signifie de la chérir, de la défendre, de se reconnaitre au sein d'une même bannière, indistinctement de la couleur de la peau,  de la classe sociale, de la religion, de l'ethnie..., cela implique que les dirigeants élus ou nommés agissent pour le bien exclusif de l'ensemble de la Nation.
C'est-a-dire que soumettre la souveraineté nationale a des traités internationaux ou européens ou qui se révèlent être un piège pour les populations, est une violation au regard de l'engagement pris en se présentant à une élection, c'est un abus de confiance, c'est une escroquerie, particulièrement lorsque ce dernier favorise une catégorie de citoyens au détriment des autres. C'est le reniement même de ce que devrait être l'engagement politique.  Ces hommes là, s’engagent en politique, non pour servir la Nation mais pour se servir d'elle...
Dans ces conditions, pourquoi devrions-nous perdre notre nationalisme au profit de la religion ou de l'ethnie ? La perte de notre nationalisme, comme la déconstruction sociétale, se fait au bénéfice de la religion, de l'ethnie..., et qui finalement dresse les religions, les ethnies, les unes contre les autres au sein même d'une même communauté nationale.
Or nous constatons que seul ceux qui réussissent à se fédérer, au sein de la religion ou de l'ethnie, voire les deux, demeurent les bénéficiaires de l'idéologie qui voudrait faire passer l'économie devant l'humain.

Aujourd'hui les traités d'économie ou géopolitique au sein des instances internationales deviennent un guet-apens, aussi bien pour les États que pour les individus. Seul les États ayant les moyens  de se préserver, peuvent alors refuser un engagement pouvant se révéler néfaste pour lui ou ses citoyens. 
Exemple : "Les USA et Israël ont refuse les traités du Tribunal Pénal International (TPI) pour ne voir un de leurs ressortissants (militaires) être jugé par un autre tribunal qu'un tribunal national. [...]" Autrement dit, les militaires américains peuvent commettre des crimes des guerre, ils ne seront pas jugés par le TPI (USA à Guantánamo, par exemple ;  Israël en Palestine, -Cisjordanie et Gaza, par exemple-. [...])

Idéologie mondialiste fomentant des guerres nommés : Ethniques ; de religion ; économiques ; politiques, favorise l'influence du plus fort, du mieux armé,  c'est l'idéologie des va-t-en-guerre, que les manipulations les plus cyniques justifient, où la souveraineté des Nations se perd dans les abysses des plus cupides d'entre-nous, favorisant les inégalités de plus en plus croissantes des populations.

La mondialisation comme la démocratie serait "bonne" pour les peuples à la condition d'être dirigés par hommes honnêtes, détachés de toute ambition personnelle ou communautaire. (Ces hommes valeureux, justes, prenant des décisions humaines, comme le fit le Conseil de la Résistance). Malheureusement ce que nous constatons est tout le contraire. Des dirigeants qui s'enrichissent au même temps que le peuple s'appauvrit, des gouvernements signant des accords qui se révèlent être de véritables pièges pour les populations, des instances internationales asservissant les nations, des élus politiques s'octroyant des avantages, quand au même moment réduisent ceux des populations..., des êtres ayant confondu l'engagement solennel que représente d'être élu, avec l'abus de confiance, quand se n'est pas l'abus de biens sociaux tout-court.  

Aujourd'hui dans cette mondialisation rampante, seul une ethnie ou religion supranationale, qui aurait la faculté de phagocyter les médias, nos Gouvernements, et par conséquent nos États, accéderait à la plus haute marche du podium.  



lundi 21 janvier 2013

Israël, 60 ans de mystifications



Israël, 60 ans de mystifications,
22000 jours de résistance palestinienne

1948  « Ils ont pris la fuite » (I)

L’histoire officielle d’Israël a repose, depuis 1948, sur un mensonge consistant à dire que les 800.000 Palestiniens qui ont pris le chemin de l’exil, et sont devenus des réfugiés, seraient partis volontairement à la demande des États Arabes environnants. En réalité, l’expulsion, par tous les moyens, du maximum d’habitants non juifs de la Palestine, et la conquête du maximum de leurs territoires, fut l’objectif constant du sionisme, aussi ancien que l’idée même, exprimée pour la première fois à la fin du XIXe  siècle, de création d’un Etat juifs en Palestine.

« Les Arabes doivent partir, mais nous avons besoin d’un moment favorable pour que cela arrive, par exemple une guerre », écrivait en 1937, dans une lettre à l’un de ses fils, le chef de file du mouvement sioniste et futur fondateur de l’Etat d’Israël, David Ben Gourion.
Avec la fin annoncée, à partir de 1947, de la présence britannique, les dirigeants sionistes constatent que le rapport des forces, diplomatique et éventuellement militaire, leur est désormais favorable.
Le 10 mars 1948, une dizaine de responsables réunis par David Ben Gourion approuvent les derniers détails de leur « plan D ». Il comporte la description de tous les villages de Palestine, avec détails sur la manière d’attaquer militairement chacun d’entre eux, d’en chasser les habitants, et même d’exécuter sommairement des centaines d’hommes, considérés comme « suspects », dont des listes nominatives ont été soigneusement dressées.  Le « plan D » est ensuite distribué, pour application immédiate, aux officiers des 12 brigades de la Haganah, l’armée juive, qui connaît à ce moment  un développement fulgurant, tant en effectifs qu’en équipement moderne.
De ma mi-mars au 15 mai 1948  -date programmée du départ du dernier soldat britannique de Palestine -  se déroule alors, non pas comme le rabâche l’histoire officielle, la « première guerre israélo-arabe », mais la vaste opération de nettoyage ethnique lancée par une Haganah forte de 90.000 hommes, auxquels la résistance palestinienne ne saura opposer que quelques milliers de miliciens villageois à l’armement dérisoire.  
Dès la fin du mois de mars, au moins trente villages arabes ont été rayés de la carte, selon le schéma : encerclement de la localité, rassemblement de la population, ordre donné de fuir, mise à l’écart des « suspects »  et leur exécution immédiate.


Source : librairie des Résistances
4 Villa Compoint / angle 40 rue Guy Môquet  75017  Paris
http://www. Librairie-resistances.com



 « 1948  « Ils ont pris la fuite » (II)

Après une phase de pillages et de violences diverses, suit la destruction de toutes les maisons jugées impropres à un habitat juif, voire du village entier, sur les ruines duquel édifiés des kibboutz et autres colonies juives.  Un des épisodes les plus sanglants de la période est resté dans les annales : le massacre des villageois de Deir Yassin, près de Jérusalem, le 9 avril 1948. Les dirigeants de l’État juif ont longtemps mis cette exaction sur le compte de la milice dite « extrémiste »  de l’Irgoun, et ont juré leurs grands dieux que jamais la Haganah n’aurait pu tuer délibérément des femmes  et des enfants.
Faux ! Non seulement parce qu’il y a eu beaucoup d’autres villages martyrs, où la Haganah a opéré en solo, mais parce que la Haganah a bel et bien participé elle-même à la tuerie de Deir Yassin.
Après les villages les villes : successivement, les principales villes palestiniennes sont attaquées, à Jaffa, Nazareth, Tibériade, à Acre et a Haïfa, dont les habitants arabes sont contraints par milliers à fuir par la mer.
Parmi les épisodes les plus spectaculaires de cette phase de la tragédie palestinienne, on peut citer les « exploits » de deux jeunes officiers israéliens promis ç de brillantes carrières, Moshe Dayan et un certain Yirzakh Rabin, qui ordonnent l’expulsion de 70.000 habitants des villes arabes de Lydda (Lod) et Ramleh. L’exode des palestiniens, ketés sur les routes sans vivres, sans eau et sous un soleil de plomb, se transforme en marche de la mort pour des centaines d’enfants et de vieillards.
Lorsque s’achève cette première phase, au cours de laquelle les armées des pays arabes avoisinants  ne sont pas encore intervenus, plus de 10.000 Palestiniens, dont une large majorité de civils désarmés, ont été tués par les forces sionistes, et 30.000 au moins ont été chassés.
Les dirigeants des États arabes, pas plus que les dirigeants sionistes, ne souhaitent l’établissement d’un État arabe indépendant en Palestine.
C’est pourquoi, lorsqu’ils interviennent en Palestine après le 15 mai, il s’agit principalement pour eux, de faire acte de présence pour apaiser leurs propres opinions publiques émues par la tragédie de leurs frères palestiniens, et ils n’envoient que des contingents réduits, inférieurs numériquement et en armement à la puissance israélienne.  Finalement, les combats avec les armés arabes, interrompus à plusieurs reprises sur injonction des Nations Unies, où chaque grande puissance (Grande Bretagne, Etats-Unis, Union Soviétique principalement)  n’a pas encore clairement déterminé qui pouvaient être ses alliés ou vassaux régionaux, feront un seul perdant incontestable, la population palestinienne.


Source : librairie des Résistances
4 Villa Compoint / angle 40 rue Guy Môquet  75017  Paris
http://www. Librairie-resistances.com




Les dossiers de village :

Dominique Vidal (journaliste au Monde Diplomatique) qui dans « Manières de voir » revient sur le plan d’expulsion « Daleth » il ajoute : « dès le début des années 1940, la direction du Yichouv a préparé l’expulsion des Palestiniens, puis, en 1947-1948, l’a mise en œuvre, étape après étape. Un fait parmi bien d’autres, qui contredit la thèse de l’absence d’intention : la constitution, dès avant la seconde guerre mondiale, d’un fichier de tous les villages arabes.
Recruté pour s’en charger, un topographe de l’Université hébraïque de Jérusalem « suggéra de conduire une  inspection à l’aide de photographies aériennes ». A cette époque la Palestine était sous Administration  britannique. Le « Mandat » pouvait-il l’ignorer… ?
Ainsi furent constitués des dossiers détaillés sur chacun des villages de Palestine avec : « les routes d’accès, la qualité de la terre, les sources, les principales sources de revenu, la composition sociologique, les affiliations religieuses, le nom des muktars [chefs], les relations avec les autres villages, l’âge des habitants (hommes de 16 à 50 ans) et bien d’autres choses ». La plus importante était  « un index de l’"hostilité" [à l’égard du projet sioniste] à partir du niveau de participation du village à la révolte de 1936. Une liste comportait quiconque y avait pris part et les familles de ceux qui avaient perdu quelqu’un dans les combats contre les Britanniques. Une attention particulière était prêtée aux gens qui avaient prétendument tué de juifs ». En 1948, cette dernière information « alimentera les pires atrocités dans les villages, conduisant à des exécutions de masse. En 1943, Ezra Danin, qui jouera cinq ans plus tard un rôle de dirigeant dans l’épuration ethnique, « de manière explicitement militaire : le nombre de gardes (la plus part des villages n’en avaient aucun) et les quantités et qualité des armes à la disposition du village (en général archaïques ou même absentes).



dimanche 20 janvier 2013

La destruction socioculturelle :




Israël a la culture de la violence et tel un despote doit pour être craint, prôner sa légitimité, châtier sans mesure.   

Des   guerres,   des conflits  il y en a eu,  il y en a  et  il y en aura. L’homme est ainsi fait : « guerres d’indépendance, guerres géopolitiques, guerres économiques » toutes emploient, depuis tous temps, la ruse, la manipulation, propagande et le mensonge. Même s’il faut l’avouer nous sommes arrivés à un haut degré de raffinement dans la manipulation des citoyens, y compris de ses propres citoyens.
 
Saleh Abdel-Jawad
Des militants pro-sionistes opposent l’absence d’archives, pour nier le « Nettoyage Ethnique » en Palestine. Que le seul Etat démocratique de la région est Israël !
   
1° Une « Historiographie arabe » et palestinienne écrite existait, même si très souvent la transmission orale de l’histoire faisait partie des usages. Cependant ; la destruction socioculturelle  -par le sionisme- a privé les Palestiniens de ce qui représente l’incubateur du patrimoine culturel. C’est dans les villes de Jaffa et Haïfa et les quartiers arabes de Jérusalem-Ouest que se trouvaient les bibliothèques, les archives, la presse et les imprimeries, les registres du cadastre, les maisons d’édition et les centres culturels, les cinémas et les théâtres.
Entre les mois d’avril et mai 1948, la presse palestinienne, source de première importance, a été confisquée et détruite […]  c’est ainsi, qu’Israël  confisqua également les documents du mouvement national et de la société palestinienne qui se trouvaient dans le locaux des administrations Jordanienne en Cisjordanie et égyptienne dans la bande de Gaza.
Ces documents ont été transfères en Israël. Enfin tout ce qui restait de ces archives, conservés à la Maison de l’Orient, a été confisqué le 1er juin 2001.
L’auteur de cette recherche est : , professeur à l’Université de Bizeit et qui fait partie de l’association de recherche des « crimes contre l’humanité » tel un Nettoyage Ethnique.

2° Israël est une république, pour qu’il soit un Etat démocratique c’est plus délicat. En effet ; on ne peut pas  -déontologiquement parlant- dissocier la Justice de la Démocratie.
Aujourd’hui est qualifie systématiquement toute nation qui organise des élection y compris des élections frauduleuses. 

LE NETTOYAGE ETHNIQUE 15 mai 1948



« LE NETTOYAGE  ETHNIQUE  DE  LA PALESTINE » :
Sur une population largement sans défense. Aujourd’hui le nœud  gordien de ce conflit  réside dans le concept  de paix de chacune des parties : les Palestiniens veulent la paix mais aussi que leurs droits soient respectés, c'est-à-dire : « la paix par le droit ». Les Israéliens veulent la paix par : « l’arrêt des hostilités »  le droits des Palestiniens est secondaire, on verra cela après !  Aujourd’hui, croire, faire croire ou laisser croire, que sans une intervention légale, la paix est possible c’est faire abstraction  des dogmes sionistes.  

 ILAN PAPE

Dans le Nettoyage Ethnique de la Palestine il y a eu les :
Campagnes vengeresses : 15 mai 1948  (I)

Le succès n’a pas été sans limites, cependant. Il y a eu, inévitablement, des problèmes dans le galop effréné des opérations israéliennes, et un prix à payer pour gérer simultanément le nettoyage systématique de la Palestine et l’affrontement avec les armées régulières arabes qui commençaient a entrer dans le pays à la mi-mai 1948. Les implantations isolées ont été laissées en situation vulnérable  - dans le Sud face aux troupes égyptiennes, qui en ont occupé plusieurs, mais pour quelques jours seulement, et dans le Nord face aux troupes syriennes, qui en on pris trois, pendant quelques jours également. L’envoi fréquent de convois à travers des zones arabes très peuplées et non encore prises a occasionné d’autres sacrifices : certains de ces convois ont été attaqués avec succès et plus de 200 soldats juifs ont été tués.
À la suite d’une de ces attaques, qui visait un convoi se dirigeant vers l’implantation juive de Yechiam, à l’extrémité nord-ouest du pays, les soldats qui ont mené plus tard des opérations dans cette région  se sont montrés particulièrement durs et vindicatif dans la façon d’accomplir leur mission.
L’implantation Yechiam se trouvait à plusieurs kilomètres au sud de la frontière occidentale de la Palestine avec le Liban. On  a dit expressément aux soldats juifs participant aux attaques de villages de l’opération Ben-Ami, en mai 1948, que leurs objectifs devaient être anéantis pour venger la perte du convoi. C’est ainsi que les villages de Sumiriya, Zib, Bassa, Kabri, Umm al-Faraj et Nahr ont été soumis à une version aggravée, plus cruelle, de la procedure « détruire et expulser » des unités israéliennes : « Notre mission : attaquer pour occuper, […] tuer les hommes, détruire et mettre le feu à Kabri, Umm al Faraj et Nahr. »
Le supplément d’ardeur ainsi inspiré aux troupes a produit l’une des opérations de dépeuplement les plus rapides dans l’une des régions arabes à plus forte densité démographique de Palestine.
À vingt neuf heures de la fin du Mandat britannique, presque tous les villages des districts du nord-ouest de la Galilée  - qui se trouvaient tous sur le territoire dévolu aux Arabes, par l’ONU – avaient été détruits, ce qui permit à Ben Gourion  content de lui d’annoncer au Parlement fraîchement constitué : « La Galilée occidentale à été libérée » (certains villages du nord de Haïfa n’ont été en réalité été occupés que plus tard). Autrement dit, il n’avait fallu aux troupes juives qu’un peu plus d’une journée pour transformer un district peuplé de 96% de Palestiniens et de 4% de juifs  - avec des proportions comparables pour la propriété des terres -  en une zone presque exclusivement juive. Be, Gourion était particulièrement satisfait de la facilité avec laquelle on avait expulsé les populations des gros villages, comme Kabri, qui comptait 1 500 habitants, Zib, qui en comptait 2 000, et le plus important, Bassa, où vivaient 3 000 personnes.



Campagnes vengeresses : 15 mai 1948  (II)
Il fallut plus d’une journée pour vaincre Bassa, en raison de la résistance de ses miliciens et de quelques volontaires de l’ALA. Si l’ordre d’être particulièrement dur avec ce village pour se venger de l’attaque contre le convoi de Yechiam ne suffisait pas, sa résistance a été perçue comme une autre raison de « punir » le village (c’est-à-dire  faire plus qu’expulser sa population). Les villages qui se révélaient difficiles à soumettre devaient être « sanctionnés ». Comme pour tous les traumatismes dans la vie des êtres humains, certaines des pires atrocités restent gravées en profondeur dans la mémoire des survivants. Les membres des familles des victimes ont conservé ces souvenirs et les transmise d’une génération à l’autre.
Nizar al-Hanna appartien à une de ces familles, dont les souvenirs reposent sur les scènes traumatisantes qu’a vécues sa grand-mère :
Ma grand-mère maternelle était une adolescente quand les troupes israéliennes sont entrées dans Bassa et que tous les hommes jeunes ont été alignés devant l’une des églises et exécutés. Ma grand-mère a vu la Haganah exécuter deux de ses frères  - l’un avait vingt et un ans, l’autre vingt deux, et il venait de se marier.

La destruction totale qui a suivi le massacre a épargné une église où priaient les chrétiens orthodoxes grecs du village ainsi qu’un sanctuaire musulman à coupole qui servait à l’autre moitié de la population. On peut encore apercevoir aujourd’hui quelque maison entourée de barbelés dans un champ en friche, expropriée au bénéfice de citoyens juifs. Le territoire du village était si vaste (25 000 dounoums, dont 17 000 étaient cultivés) qu’il comprend actuellement une aéroport militaire, un kibboutz et une ville nouvelle. Le visiteur attentifs ne peut pas ne pas remarquer les vestiges d’un système complexe d’adduction d’eau qui faisait la fierté des villageois : il venait d’âtre terminé quand l’endroit à été rayé de la carte.
L’expulsion de tant de villageois  - ex-citoyens du Mandat britannique que la résolution de partition des Nations unies venait de transformer en citoyens soit de l’Etat arabe prévu, soit de l’Etat juif -  est passée inaperçue à l’ONU. En dépit de l’événement spectaculaire qu’était le retrait britannique et de l’accord potentiel que représentait l’envoi par le monde arabe d’un corps expéditionnaire en Palestine, la dynamique du nettoyage ethnique s’est poursuivie sans interruption. Les dirigeants de l’Etat d’Israël fraîchement crée  - encore en gestation – et ses chefs militaires savait qu’ils avaient les forces suffisantes à leur disposition pour arrêter les unîtes arabes tout en continuant à nettoyer inlassablement le pays.
Il était évident aussi qu’au cours du mois suivant les capacités des forces juives allaient atteindre de nouveaux sommets : au début juin, les ordres envoyés aux troupes étaient encore plus ambitieux, tant par leur envergure géographique que par l’importance du quota de villages que chaque brigade avait désormais pour mission de prendre et de détruire. 
Le commandement général arabe, lui, perdait prise rapidement.  Les généraux égyptiens avaient fondé leurs espoirs sur leur aviation, mais les appareils qu’ils avaient envoyés pendant la seconde quinzaine de mai  - période cruciale – avaient échoue dans la plupart de leurs missions, sauf pour quelques raids sur Tel-Aviv. En juin, les forces aériennes d’Egypte et des autres pays arabes avaient d’autres préoccupations ailleurs, car leur mission principale était de protéger les régimes arabes et non de contribuer au sauvetage de territoires palestiniens.

Source ILAN PAPPE        Historien Israélien                            (FAYARD)