Palestine
- 25 février 2013
Arafat
Jaradat : Un crime d’Etat
Par
Gilles Devers
La mort
du jeune Palestinien Arafat Jaradat est un crime d’Etat. La première main est
celle des bourreaux, qui ont tué sous la torture ; la seconde, qui est la
principale responsable, est celle des dirigeants politiques qui organisent
cette gestion sereine du crime.
- La vie
Arafat Jaradat
était un Palestinien âgé de 30 ans, père de deux enfants : Yara, 4 ans, et
Mohammed, 2 ans. Il vivait à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, territoire
de Palestine occupée. Il était en bonne santé. C’était un militant du Fatah.
-
L’arrestation
Il a été arrêté par les services israéliens le 18 février, à la suite
d’incidents du 18 novembre 2012, où des heurts avaient eu lieu près de la
colonie de Kiryat Arba, à proximité d'Hébron. Un Israélien avait été blessé par
des jets de pierre.
L’épouse d’Arafat, Dalal, a déclaré à l'agence Ma’an que l’officier du
renseignement israélien avait ramené son mari un moment à son domicile, juste
après son arrestation, et qu’il lui avait dit de dire adieu à ses
enfants : « Pour cette raison, j’étais très inquiète. Mon mari a été
arrêté plusieurs fois auparavant, mais cette fois, l’agent israélien du
renseignement a parlé d’une façon étrange ».
- Le transfert en Israël
Il a été emmené à la prison d’al-Jalama, dans le Nord de la Cisjordanie , avant
d’être transféré à la prison Megido en Israël. Il était sous le contrôle du
Shin Bet, le service de la sécurité intérieure israélien.
- La mort
Il est décédé dans cette prison samedi 23.
- La preuve de la torture
Le corps d’Arafat Jaradat a été autopsié dimanche au Centre national
médico-légal d'Israël. Selon le Shin Bet, le jeune homme a été « victime
d'un malaise » samedi après le déjeuner. Le ministère israélien de la
Santé a estimé que les premières constatations n'étaient « pas suffisantes »
pour déterminer la cause de la mort.
Une autopsie a été pratiquée au retour du corps en Palestine. Issa Qaraqaë, le
ministre palestinien des prisonniers, a divulgué des détails de l'expertise,
mentionnant des blessures et des contusions sur le dos et à la poitrine, des
traces de torture sur le haut de l'épaule gauche ainsi que deux côtes cassées.
« Les résultats de l'autopsie prouvent qu'Israël l'a assassiné », a
déclaré le ministre.
2/ Que dit le droit ?
- L’occupation et la résistance
La Cisjordanie est un territoire palestinien sous occupation militaire
israélienne depuis 1967. La Palestine est un pays souverain, et l’occupation
militaire légitime la résistance. C’était valable pour la France de Jean
Moulin, c’est valable pour la Palestine et c’est valable pour toutes les
occupations militaires.
- La violation de la IV° Convention de
Genève
Le droit est bien connu, car c’est celui défini par la 4° Convention de Genève
de 1949. Sur tous les points en cause dans cette affaire, le texte reprend des
règles existantes depuis le Règlement de la Haye de 1907, précisées par le
Protocole additionnel de 1979, reposant sur maintes décisions de justice, et
reprises dans le Statut de la CPI. Ces règles sont tellement sûres qu’elles
sont considérées comme faisant partie de la coutume internationale, laquelle
est opposable aux États n’ayant pas ratifié les traités.
- Israël n’avait pas le droit de
transférer Arafat Jaradat sur son territoire
La puissance militaire occupante ne peut arrêter, juger et emprisonner les ressortissants
de la puissance occupée qu’à condition de rester sur le territoire occupé.
C’est l’article 49 de la 4° Convention de Genève : « Les transferts
forcés, en masse ou individuels, ainsi que les déportations de personnes
protégées hors du territoire occupé dans le territoire de la Puissance
occupante ou dans celui de tout autre État, occupé ou non, sont interdits, quel
qu'en soit le motif ». Tout transfert de prisonnier est
illicite et constitue un crime de guerre (CPI, art. 8, 2, b, viii). Or,
c’était le cas pour Arafat Jaradat, mais c’est le cas pour les 5000
prisonniers, ce qui rend toutes ces détentions irrévocablement illégales et
désigne les dirigeants politiques comme principaux responsables.
- Israël n’avait pas le droit de confier
les interrogatoires au Shin Bet
C’est le Shin Bet, le service de la sécurité intérieure israélien, qui
interrogeait Arafat Jaradat, et qui a annoncé son décès. Cela signifie que
l’arrestation, la détention et l’accusation se joue sans le contrôle d’un juge.
Or, même en temps d’occupation, la privation des règles du procès équitable est
un crime de guerre. (CPI, art. 8, 1, a, vi). C’est une règle de jus cogens,
indérogeable (CEDH Golder ; CIADH, Goiburú ; TPIY, Tadic).
- Le Shin Bet n’a aucun droit de
recourir à la torture
La torture comme cause de la mort est établie par l’autopsie pratiquée en Palestine,
et elle est la seule cause possible. Il faut un cynisme infini pour évoquer un
malaise après le déjeuner… La torture des prisonniers est interdite, comme
tous les traitements inhumains, et aucun fait ne peut justifier le recours à la
torture. C’est en toutes circonstances un crime (Art. 3 commun aux quatre
conventions de Genève; CPI, art. 8, 1, a, ii ; TPIY, Furundzija,
1998 ; CEDH, Selmouni, 1999). La France peut juger les faits grâce à un
régime de compétence universelle (CEDH, Ould Dah, 2009). En Israël, c’est une
méthode d’enquête reconnue, ce qui engage la responsabilité des responsables
politiques, dont le ministre de la défense, compétent pour les prisons israéliennes
où sont détenus les Palestiniens.
- Les dirigeants israéliens n’avaient
aucun droit de procéder à une autopsie
Les services israéliens n’ayant aucun droit pour transférer Arafat Jaradat chez
eux, tout ce qu’ils ont pu faire, dont l’autopsie, est illicite. De même, ils
ne pouvaient procéder d’autorité à l’autopsie sans demander l’avis de la
famille, et sans processus judiciaire respectant les principes du droit. C’est
une violation du cadavre (CPI, art. 8, 2, b, xxi).
Arafat
Jaradat a été inhumé ce lundi matin dans son village natal de Sa'ir, à
côté d'Hébron.
Le Nouvel
Observateur
Publié le
24/02/2013 à 19:15
La mort d'un jeune Palestinien dans une prison israélienne
intervient dans un climat déjà très détérioré.
De notre correspondant à Jérusalem
La mort d'un détenu palestinien dans une prison
israélienne a fait encore monter la tension en Cisjordanie ce week-end, où
les incidents entre Palestiniens et soldats israéliens se sont récemment
multipliés au point de faire craindre à Israël le début d'une
nouvelle intifada.
Arafat Jaradat, un Palestinien âgé de 30 ans, est mort
samedi après-midi dans la prison israélienne de Meggido, officiellement d'un
arrêt cardiaque.
Résidant d'un village proche de Hébron, Jaradat avait été
arrêté lundi près de la colonie de Kiryat Arba pour avoir jeté des pierres
contre des soldats et des civils israéliens. Ayant reconnu les faits, il avait
été incarcéré à la prison de Meggido en attendant d'être jugé. Selon les
autorités israéliennes, il souffrait de traumatismes dus à des blessures
anciennes et, après son examen par un médecin, son interrogatoire avait été
suspendu.
Cette version des faits n'a pas convaincu la famille de
Jaradat, qui a affirmé qu'il était en parfaite santé. Les autorités
palestiniennes ont demandé l'ouverture d'une enquête. Le ministre palestinien
des Prisonniers, Issa, Qaraqaë, a affirmé dimanche soir lors d'une conférence
de presse que l'autopsie du détenu avait révélé «des fractures sur tout le
corps et sur le crâne» de la victime, ce qui, selon lui «prouve qu'Israël l'a
assassiné».
Des milliers de
détenus en grève de la faim
Plusieurs milliers de détenus Palestiniens ont annoncé
qu'ils suivraient une journée de grève de la faim en solidarité avec Jaradat.
Cette mort survient dans un climat déjà particulièrement tendu. Depuis
plusieurs jours, les manifestations se multiplient en Cisjordanie pour réclamer
la libération de quatre détenus palestiniens en grève de la faim intermittente
depuis plusieurs mois.
Deux de ces détenus, Samir Issaoui et Iman Sharouna, font
partie du millier de prisonniers palestiniens libérés en échange du soldat
Gilad Shalit. Ils ont été de nouveau arrêtés pour avoir repris leurs activités
clandestines. Les deux autres, Jafar Ezzedine et Tariq Kaadan, membre du Djihad
islamique, ont été arrêtés ces derniers mois pour avoir fomenté des attentats
en Cisjordanie.
Les manifestations de soutien à ces quatre détenus se sont
multipliées. Vendredi, la police israélienne est intervenue devant la prison
d'Ofer, à côté de Ramallah, et dans la Vieille Ville de Jérusalem pour
disperser des manifestants palestiniens.
(Est
désigné comme veille ville de Jérusalem la partie Arabe de Jérusalem, appelé
aussi Jérusalem-Est, qu'Israël est entrain d'annexer par l'expulsion violente
ou l'expropriation forcé, s'approprie des l'Esplanade des Mosquées..., sous le
silence assourdissant des ministres des Affaires étrangères, des soi-disant
démocraties occidentales, et notre Petit ministre à l'outrecuidance de
s'occuper de la Syrie, quand entant que juif, il ferait mieux de s'occuper des
crimes que commettent ses coreligionnaires.)
La mort de Jaradat a donné le signal d'autres
manifestations en Cisjordanie.
Pour ajouter à la détérioration du climat, trois
Palestiniens ont été blessés par balles près de la colonie de Shilo, dans le nord
de la Cisjordanie. Les colons sont soupçonnés d'avoir ouvert le feu.
Les incidents se sont multipliés en Cisjordanie depuis la
fin de l'opération
«Pilier de défense» lancée par Israël en novembre 2012 contre le Hamas (*) à Gaza. À plusieurs reprises, ces
derniers mois, l'armée israélienne a mis en garde contre la possibilité d'une
troisième intifada. Les Israéliens accusent l'Autorité
palestinienne de fomenter ces troubles, selon la nouvelle stratégie de
«résistance populaire», qui évite de recourir aux attentats et aux armes à feu
pour se concentrer sur des manifestations coordonnées contre la présence
israélienne dans les Territoires.
(*) Erreur
c'est contre les palestiniens de Gaza qu'eut lieu l'agression. Le Hamas fut
l'argutie par laquelle ces assassins pensent se dédouaner, avec tous les
gobeurs de mouches, bien entendu. Et en plus ces psychopathes voudraient qu'ils
se taisent ! Israël bombarde, assassine, affame ses enfants et il faudrait que
la Palestine dise merci ! Il faut posséder une arrogance et une stupidité
incommensurable, pour croire que l'on peut faire aux autres ce que l'on ne
voudrait pas qu'ils nous fassent.
Si le Nouvel Observateur parait plus objectif que ne peux l'être Le Point, par exemple, il est loin des tenants et des aboutissants qui permettraient de comprendre les enjeux de ce conflit, à croitre qu'il est payé pour répandre un brouillard, qui enfin de compte favorise des criminels à l'aune du néocolonialisme.
Le
Point.fr - Publié le 25/02/2013 à 19:04
Cisjordanie
: pourquoi la Palestine implose
Pour bien
comprendre l'information, il est nécessaire de savoir que l'hebdomadaire Le
Point, fait partie des média pro-sionistes. Ce genre de média ne craint de
"s'arranger" avec l'histoire, la vérité ou les faits réels, pour répandre la
pensée unique, qui laisse croire à la victimisation d'Israël, que le sionisme
voudrait universelle. C'est un mensonge, c'est une manipulation, c'est une injure faite à l'information. Rien de ce qui
est répandu par ces médias, n'est réellement et totalement vrai. La vérité est
pleine et entière, une vérité partielle n'est plus la vérité.
C'est grâce à
ces journalistes de brocante que les français, plus qu'un autre peuple, ignore
la réalité de ce qu'est la vie des palestiniens.
Pour ces raisons,
j'ai enlevé les liens internet qui, finalement, n'auraient rien apporté à la
vérité historique. En France il y a, c'est vrai, la plus grande communauté
juive d'Europe. Mais le problème n'est pas là, le problème réside dans leur
capacité à phagocyter ou s'approprier de
nos médias ou/et de nos instances dirigeantes, politiques, sociales ou encore
sociétales.
Les
manifestations populaires - et parfois violentes - se multiplient dans les
territoires palestiniens, suscitant l'inquiétude d'Israël.
Un
étudiant palestinien de l'université de Birzeit jette une pierre en direction
de soldats israéliens, après une manifestation de soutien à ses compatriotes
prisonniers en Israël.
Des
manifestations pacifiques en Palestine il y en a depuis bientôt dix ans, elles
sont toutes réprimées avec une férocité inouïe. Très souvent les jets de
pierres est une réponse aux provocations de l'armée ou/et des colons protégés
par elle.
Le
sens même de l'INTIFADA est : se dresser face à l'injustice, la fierté de
résister.
© ISSAM
RIMAWI / Sipa
Des
pierres jetées par des dizaines de jeunes manifestants encagoulés. Des soldats
israéliens répliquant par des tirs à balles réelles. Ces scènes ne sont pas
sans rappeler les deux intifadas (soulèvements, NDLR) qui ont secoué le Proche-Orient
dans les années 1990 et 2000. Elles se reproduisent pourtant à nouveau depuis
la semaine dernière à Ramallah, Hébron, Naplouse ou encore Jenine, en
Cisjordanie, en solidarité avec les quelque 4 700 prisonniers palestiniens
détenus en Israël.
Mais ces
escrocs de la pense omettent de préciser que toutes les semaines il y a une
manifestation pacifique à Bil'in, réprimé a chaque fois, avec une violence
digne d'une dictature.
La
mobilisation a pris une nouvelle intensité samedi, après le décès de l'un des
détenus, Arafat Jaradat. Ce militant du Fatah, au pouvoir en Cisjordanie, avait
été arrêté le 18 février à la suite de heurts près de la colonie de Kiryat
Arba, au sud de la Cisjordanie, au cours desquels un Israélien avait été
blessé. Durant ses obsèques, organisées ce lundi près d'Hébron, les Brigades
des martyrs Al-Aqsa, la branche armée du mouvement nationaliste palestinien,
ont promis "à l'occupant sioniste de riposter".
Une
mystérieuse mort
D'après
le Shin Beth, (contre
espionnage) les services de sécurité
intérieure de l'État hébreu, qui a soumis le prisonnier palestinien à des interrogatoires en
prison, Arafat Jaradat aurait été victime d'un malaise. (Comme par hasard, à 30ans) Faux, répond sa famille, pour qui
le détenu, 30 ans et père de deux enfants, était en parfaite santé. Sa mort a
en tout cas provoqué de vives réactions de la part des dirigeants palestiniens,
qui n'ont pas hésité à accuser Israël. Le président Mahmoud Abbas a accusé
lundi l'État hébreu de vouloir délibérément "créer le chaos" dans les
Territoires palestiniens.
La
veille, le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqaë, avait imputé à
Israël l'"assassinat" du militant du Fatah, mort selon lui des suites
de "tortures". Interrogé par Le Point.fr, Yaron Gamburg, porte-parole
de l'ambassade d'Israël en France, regrette que la question des prisonniers
palestiniens soit "manipulée" par les dirigeants. Désormais scandé
dans les manifestations, le nom d'Arafat Jaradat est venu s'ajouter à celui de
quatre détenus palestiniens en grève de la faim depuis plusieurs mois (par
intermittence).
Détention
administrative"
La
détention administrative est un concept qui n'existe pas en Droit français,
c'est une arrestation sans motif, sans accusation, sans procès, en prison en
point c'est tout. Le "très démocratique" gouvernement israélien
limite cet emprisonnement à six moi, mais précise aussi, qu'il peut être
renouvelé indéfiniment. C'est ainsi qu'il y a des prisonniers enfermes sous ce
régime depuis vingt ans... Et contrairement à l'affirmation de ces fourbes il y a plus de
6.000 prisonniers dont plus de la moitié le sont sous le régime de
l'arrestation administrative. Israël est un Etat voyou qui n'a pas respecté,
une seule fois, les résolutions de l'ONU ou le Droit international.
Contrairement
à ce qu'affirme Le Point cette détention administrative n'est pas hérité du
"Mandat", (en tous cas, pas sous la forme actuelle) mais c'est
toujours ainsi avec un sioniste, ils sont obligé de faire le mal, ce n'est
jamais de leur faute. Ces criminels assassinent des êtres humains qui ne leur
avaient rien fait au seul prétexte qu'ils résistent une idéologie insane,
idéologie qui voudrait s'approprier d'une terre qui ne leur appartient pas
"sans le sou débourser".
Et
puis on n'est pas obligé de faire le mal, même par hérédité.
Samer
Issaoui, Aymane Charawneh, Jaafar Ezzeddine et Tariq Qaadane entendent protester
contre le régime de détention administrative qui frappe 178 prisonniers palestiniens. Cette disposition spécifique, héritée
du mandat britannique sur la Palestine, permet à l'État hébreu d'incarcérer
sans inculpation ni jugement un suspect pour une période de six mois,
renouvelable indéfiniment. Leur combat est d'autant plus sensible que deux des
grévistes - Samer Issaoui et Aymane Charawneh - faisaient partie du millier de
prisonniers palestiniens relâchés en octobre 2011, dans le cadre de l'accord
sur la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit.
(Gilad
Shalid soldat israélien né en France de parents juifs, fait prisonnier dans
l'exercice de son métier, et dont, la France de Sarkozy le sioniste, réclamait
sa libération. Mais cette même France qui n'a rien fait pour le jeune étudiant
Franco/palestinien Salah Amouri, arrêté dans le cadre de l'arrestation
administrative, sans qu'il n'y eut aucun grief. Tous deux de vingt ans.)
Mais ils
ont été à nouveau arrêtés par Tsahal l'année dernière, pour avoir violé les
conditions de leur libération. "Ils ont participé à des activités qui
menacent l'ordre public, (Ils se
trouvaient dans une manifestation) comme c'est le cas à chaque fois que des militants
appartenant à des groupes terroristes commettent de tels actes", précise
Yaron Gamburg. "Ils ont été arrêtés à nouveau parce qu'ils se trouvaient
dans une zone de Cisjordanie où ils n'étaient pas autorisés à se rendre",
estime de son côté Ghassan Khatib, professeur en études arabes contemporaines à
l'université de Birzeit (Cisjordanie). "Ceci n'a rien à voir avec des
activités violentes", insiste-t-il.
(Vous
rendez-vous compte du crime. Israël annexe des territoires sous prétexte de
terrains militaires, dans lesquels il
construit des colonies, mais les palestiniens n'ont plus le droit de visiter ce
qui était encore hier la cour de leur école. Il n'y a plus d'école, s'est vrai,
l'armée des trous du cul l'à détruite)
Frustration
énorme
"Si
les autorités israéliennes possèdent des preuves de la culpabilité de ces
individus, elles n'ont qu'à les juger, au lieu de les maintenir ainsi en
détention sans accusation", souligne une source bien informée sur place.
"Israël n'est pas le seul pays au monde à utiliser ce procédé. Les
États-Unis et la Grande-Bretagne le font aussi", rappelle pour sa part
Yaron Gamburg, le porte-parole de l'ambassade israélienne. (Les nazis aussi emprisonnaient et assassinaient
sous simple dénonciation.) Si les manifestants palestiniens ont pris à leur compte les
revendications de leurs compatriotes prisonniers, le sort de ces derniers est
loin d'expliquer à lui seul les tensions actuelles.
(Ces
palestiniens qui vivent depuis plus de 62 ans sous le joug de gouvernements
criminels, manifestent pour le traitement qui est infligé à leurs compatriotes
en prison, mais aussi pour le droit a une vie décente où il n'y aurait pas de
colonisateur qui vole leur existence et qui commet, même lent, un génocide.)
"Les
Palestiniens baignent dans la frustration", rappelle le chercheur Ghassan
Khatib. Tout d'abord parce que l'Autorité palestinienne connaît une crise
financière sans précédent. Les monarchies arabes du Golfe peinent aujourd'hui à
honorer le versement de leurs dons, indispensables à sa survie. Quant aux
États-Unis, le Congrès, dominé par les Républicains, bloque pour le moment les
500 millions d'euros qui lui ont pourtant été promis. Conséquence directe, les
salaires des 100 000 fonctionnaires palestiniens sont versés sporadiquement. Et
ce n'est pas le blocage des taxes qu'Israël perçoit pour le compte de
l'Autorité palestinienne, en représailles à l'initiative
"unilatérale" de la Palestine à l'ONU, qui arrange la donne. FAUX
ARCHI FAUX, un mensonge de plus.
(Encore une
fois si les palestiniens vivent sous une domination sans partage de la part de
criminels, c'est la faute des autres !) Pourtant si nous avons
"soutenu" le printemps Arabe, pourquoi refusons-nous ce droit aux
palestiniens ?
La menace
est en tout cas prise très au sérieux par l'État hébreu. Face à une
mobilisation qui persiste dans la durée et gagne en intensité, Benyamin
Netanyahou a exigé de l'Autorité palestinienne qu'elle prenne ses
"responsabilités" en empêchant les violences en Cisjordanie.
Problème, les forces de sécurité palestiniennes n'ont elles-mêmes pas été
payées le mois dernier. Voilà peut-être ce qui explique pourquoi le Premier
ministre israélien a décidé à la hâte dimanche de dégeler le transfert des
taxes dues à l'Autorité palestinienne pour le mois de décembre.
Que les Juifs venus d'Europe violent les Droit du Peuple palestiniens, volent leurs terres, les spolient de leurs biens, volent l'existence même de l'habitant autochtone, les
assassinent, les emprisonnent -souvent sans motifs réel et avéré, autre que celui de résister- n'émeut pas
ce criminel de Netanyahu mais c'est à une Autorité sans pouvoir réel qu'incombe de
faire en sorte que les victimes se taisent !
L'autre question intéressante
est : pourquoi qu'Israël doit phagocyter toute émergence de la vérité
historique ?
La réponse est simple :
Israël est un Etat illégal, en effet, la résolution 181 sur la partition de la
Palestine votée le 29 novembre 1947, fut obtenue par le chantage des USA sur
les pays du -tiers-monde- poussé au crime par le lobby juif américain. Or la
loi ne peut être plus claire là dessus, tout avantage acquis par un chantage
est de facto caduc.
Des petits esprits vont faire
référence au génocide des Juifs par les nazis (la Shoah) pour légitimer la
politique criminelle de l'idéologie sioniste, mais aucun de ces petits hommes ne dira : que le sionisme
est né en 1897 lors du 1r. Congrès de Bâle et que la Shoah (le crime des
crimes) eut lieu entre 1939 et 1945.
(Shoah, terme moderne pour désigner
le génocide des Juifs par les nazis, oubliant du même coup, l'Holocauste qui
lui comprenait toutes les victimes du nazisme.)
A.F.P.
Tirs de roquette depuis Gaza
AFP
Publié le 26/02/2013 à 17:2
L'ONU a
condamné cet après-midi le tir d'une roquette sur Israël depuis la bande de Gaza, jugé "très
inquiétant", et a demandé à Israël et au Hamas de respecter le
cessez-le-feu instauré en novembre dernier. "Nous sommes très
inquiets de (cette) attaque à la roquette (...), rien ne peut justifier de
telles attaques", a déclaré devant le Conseil de sécurité Jeffrey Feltman,
secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires politiques.
"Il incombe aux autorités de facto dans la bande de Gaza de prévenir la
répétition de l'attaque d'aujourd'hui", a-t-il ajouté en demandant à
Israël de son côté "de faire preuve du maximum de retenue" afin
d'éviter "une nouvelle spirale de violence". "Les deux parties
doivent s'efforcer de consolider le calme qui prévalait" avant ce tir,
a-t-il souligné.
Précision :
"Israël n'a pas une seule fois respecté les résolutions de l'ONU qui le condamnaient". Ce M
Feltmann devrait balayer devant sa propre porte avants de demander à son voisin de le faire devant la sienne.
Un groupe armé issu du mouvement Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas,
les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, a revendiqué le tir, affirmant qu'il
s'agissait de "représailles" à la mort samedi d'un Palestinien détenu
par Israël à la suite de "tortures", selon l'Autorité palestinienne.
M. Feltman a renouvelé l'appel de l'ONU à une "enquête indépendante et
transparente par les autorités israéliennes" sur les circonstances de ce
décès et il a demandé que les résulats de cette enquête soient "rendus
publics dès que possible".
Israël et le Hamas ont conclu par l'intermédiaire de l'Egypte un cessez-le-feu
entré en vigueur le 21 novembre.
Phagocyter
le Pentagone, c'est fait.
Phagocyter
la CIA, c'est fait.
Phagocyter
le Sénat américain, c'est fait.
Phagocyter
le Gouvernement américain, c'est fait
Phagocyter
le F.MI., c'est fait.
Phagocyter
la Banque Mondiale, c'est fait.
Phagocyter
la Conseil de Sécurité de l'ONU, c'est fait.
Phagocyter
la France, cela fait longtemps que c'est fait.
Phagocyter
la Conseil de l'Europe, c'est fait depuis quelque temps déjà.
Phagocyter
la Parlement Européen, c'est presque fait.
Phagocyter
les Affaires politiques de l'ONU, ça vient d'être fait.
Trop souvent ces êtres incultes,
opposent les raisons des Juges aux
actes des jugés,
au lieu d'opposer les raisons des Juges
aux raisons des jugés.