samedi 9 mars 2013

Les USA : Sont-ils la matrice du terrorisme international ?




Entrevue avec  Joan E. Garcés, auteur de “Soberanos e intervenidos” "Souverains et exploités" (IV édition)


Interview de Joan E Garcés par Enric Llopis, nous ouvre les œillères que, inconsciemment ou idéologiquement, nous nous sommes imposées. L'intelligentsia soumise à l'idéologie des va-t-en-guerre occidentaux et ses acteurs,  nous ont imposé, principalement, depuis la "Mondialisation" que le "Marché" doit tout régir, nous a entrainé vers des abimes qui trouvent dans cet article l'explication, même partielle, des crises économiques, politiques, sociétales, sociales, psychologiques, morales..., que nous traversons. Nous accordons notre confiance à des êtres qui ne nous veulent pas du bien. Nous élisons des êtres qui nous méprisent, qui nous mentent. L'intéressant serait de connaitre, principalement en Occident, pour qui œuvrent les aigrefins que nous élisons ? Nos États perdent leur souveraineté au profit : de la finance privé, d'idéologies de rapine, et où la manipulation y a toute sa place.
   
Avec une préface de Mario Benedetti, le juriste et politologue Joan E. Garcés publia en 2012 la quatrième édition de l'ouvrage "Souverains et exploités" : "stratégies mondiales, américaines et espagnoles" (Du Siècle XXI). Garcés conseillé Salvador Allende entre 1970 et 1973, jusqu'au coup d'Etat militaire dirigé par le général Pinochet frustré le travail de l'Unité Populaire. En outre, en 1999, a reçu le prix Nobel alternatif. L'auteur du livre a également été l'un des principaux moteurs de la procédure ouverte en Espagne contre le dictateur Pinochet, en plus d'agir à titre de conseiller pour les plaignants dans l'affaire des disparus espagnol au Chili.

Joan E. Garces estime que les États-Unis ont utilisé l'attentat contre les tours jumelles en 2001 "comme un prétexte à des interventions préventives ou d'invasions de pays et le renversement de gouvernements qui ne sont pas à leur goût." Le recours à l'interventionnisme, prétextant d'y amener la "sécurité" au moyen d'une invasion ou l'instauration de dictatures se déroule en l'absence d'autres moyens de contrôle des ressources et des populations. Cette déstabilisation et les "coups" qui ont suivi ont eu lieu après le retour aux affaires des républicains à la gouvernance des États-Unis (en 2001) et les priorités stratégiques adoptées après l'attaque contre les tours jumelles à New York le 11 septembre 2001.

- Enric LLopis : Ces mécanismes sont liés à ceux mis en œuvre, par exemple, contre l'Unité Populaire d'Allende, que vous avez vécu de près.
- Joan E. Garcés : Ces trois pays d'Amérique latine ont subi, en effet, des modes de déstabilisation sociale et politique appliquée avant 1990, par exemple, au Chili, entre l'élection du président Allende en 1970 et les élections législatives de Mars 1973, des mesures combattues par la peuple chilien ont été remplacés par la destruction des institutions républicaines et un État-militaire de répression socio-économique et de contrôle de l'information, dont les effets se prolongent jusqu'à aujourd'hui. Tel que nous pouvons le voir en Europe, à ceci près, que la déstabilisation se réalise de l'intérieur, par ceux-là même élus à la charge de l'Etat au profit d'intérêts particuliers ou partisans.  

- Enric LLopis : Considérez-vous que dans des pays comme le Venezuela, l’Équateur et la Bolivie ont accédé à la souveraineté grâce aux gouvernements progressistes ? L’Amérique latine est-elle, aujourd'hui, moins dépendante des États-Unis ?
- Joan E. Garcés : L'accroissement de l'autonomie économique extérieure, l'accès au gouvernement des mouvements populaires organisés, les changements dans la situation internationale, ouvrent des opportunités aux peuples pour s'élargir et développer son système politique et économique interne. Une plus grande autonomie permet une plus grande souveraineté. Le danger réside d'utiliser cette autonomie pour entrer dans une économie spéculative.

- Enric LLopis : Quels sont d'après-vous les mécanismes qui lient les USA à Israël ?
- Joan E. Garcés : Les liens qui unissent ces deux Etats sont moins culturels ou cultuels que les rapports de subordinations des Présidents américains au lobbys en général, et au lobby pro israélien en particulier.   
  
- Enric LLopis : Pensez-vous que la Chine, l'Inde, le Brésil, la Russie et l'Afrique du Sud, appelés pays du BRIC, continuent-ils à valider l'hégémonie de l'empire américain ou s'est une exagération ?
- Joan E. Garcés : Pour les USA maintenir son hégémonie militaire et investir dans sa défense, plus la participation au budget militaire des 25 Etats qui le suivent dans l'escalade des dépenses militaires, coute cher. Dans la dernière décennie, la contribution américaine au budget de l'OTAN est passée de 62% à 73%.
Plus les États-Unis identifie ses intérêts avec le maintien du système capitaliste mondial, plus il relativise sa situation économique, politique, culturelle et idéologique interne. Avec l'Europe le pays le plus attaché à l'hégémonie américaine est Israël, dont il s'en sert à comme un rempart visant à cautionner sa politique, parfois même au détriment de l'influence des USA eux-mêmes, comme avec l'Iran où Israël sape ses tentatives de rapprochement.  

- Enric LLopis : Quel a été le rôle de l'OTAN dans les conflits en Libye, la Syrie et le «printemps arabe»?
- Joan E. Garcés : On connait aujourd'hui la Synthèse que fit en 1949 Lord Ismay, Secrétaire général de l'OTAN, des objectifs de : "to keep the Russians out, the Americans in, and the Germans down" «garder les Russes, les Américains, et les Allemands". La réunification de l'Allemagne en 1989, la dissolution de l'URSS en 1991 et l'organisation militaire du '"Pacte de Varsovie", ont mis l'OTAN en contradiction avec sa raison d'être.
Les interventions néo-coloniales à l'extérieur des frontières de ses Etats membres, comme en Libye, a produit une telle alarme en Asie que le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas autorisé leur répétition en Syrie. Depuis 2004, les reculs stratégiques américaines et britanniques en Irak et de l'OTAN en Afghanistan marquent une étape. Ces "déstabilisations" servent d'avantage à l'assujettissement des Etats "aidés" et au pillage des matières premières qu'a la soi-disant sécurité apportée. 

- Enric LLopis : Comment évaluez-vous la notion de «terrorisme international» dans ces conflits et au Mali ?
- Joan E. Garcés : L'attaque sur New York en 2001 devrait être conceptualisée comme ce qu'elle était : le résultat de la conspiration d'une association terroriste,  concernant la compétence de la police judiciaire des pays concernés.
A contrario, elle a été utilisée comme un prétexte pour des «interventions préventives» ou d'invasions de pays et le renversement de gouvernements que n'aimait pas le président des États-Unis, qui s'est autoproclamé policier, juge et bourreau de massacres, meurtres collectifs ou individuels, pour légitimer la torture et centres de détention clandestins, sans distinction de nationalité ou de frontières.
Le cas du Mali est un peu différent dans la mesure où l'argument sécuritaire a été le "sésame" pour le néocolonialisme, sous prétexte de "mater" une révolution, financée et armé par le "camp" qui y apportait la soi-disant sécurité.  Deux objectif sont poursuivis au Mali, exploiter les matières premières avec un maximum de rentabilité, repousser les révoltés ver le Nord, vers l'Algérie...  
Les conséquences prévisibles néfastes pour la paix et la primauté du droit international émergent de partout.

- Enric LLopis : Vous affirmez dans l'épilogue de votre livre que la désintégration de l'Union soviétique et la réunification allemande, depuis 1989, ont dépassé les structures qui, à partir de 1945, ont incité les États-Unis pour contenir l'URSS (et partis ouvriers en Europe occidentale) et d'éviter une autre tentative de germanisation Europe.
- Joan E. Garcés : Le moteur de l'unité de l'Europe capitaliste entre 1947 et 1990 ont été les États-Unis, dès l'origine et à cette fin. Depuis 1990, ce moteur est de moins en moins présent, son remplacement a relancé les relations allemandes centre-périphérie, de domination et de subordination, avec des racines du XIXe siècle qui étaient restés latentes sous l'hégémonie des États-Unis.

- Enric LLopis : Vivons-nous actuellement sous le IV Reich ?  
- Joan E. Garcés : L'eau ne passe pas deux fois sous le même pont. Les garnisons US sont toujours stationnées en Allemagne (et d'autres pays). Le fondateur de la dynastie financière Rothschild constatait en 1790 : "Laissez-moi les pièces et le contrôle de la monnaie d'une nation et je ne me soucierais pas de savoir qui écrit les lois." Et si l'occident, les USA déstabilisent tous ceux qui lui déplaisent, la finance mondialisée fragilise ceux qui s'opposent à sa politique financière ou/et idéologique.    

- Enric LLopis : Y a-t-il des mécanismes d'intervention nouveaux qui limitent ou suppriment la souveraineté des pays, par exemple dans l'Union européenne ? Quels sont-ils ?
- Joan E. Garcés : Le contrôle de l'Euro par les institutions qui servent les intérêts d'un autre pays, subit une sorte de «protectorat», sans l'envahir.

- Enric LLopis : Aussi vous vous référez aux emprunts et à la dette dans l'économie mondiale, agissant comme des éléments d'intervention et de domination. Y a-t-il des exemples historiques de refus de payer la dette et qu'aujourd'hui pourraient être suivis ?
- Joan E. Garcés : Ils y en a, ils doivent être étudiés et connaitre leur utilité dans des circonstances particulières de temps et d'espace. Et innover, sans aller plus loin de ce qu'a fait l'Islande, après avoir été frappé par la crise financière initiée en 2007 aux États-Unis, avec la Banque Goldmann-Sachs et la escroquerie des supprimes.

- Enric LLopis : La démocratie est kidnappé par le secteur bancaire et le capital financier, que les partis politiques ne sont pas autonomes. Si c'est ainsi, quels sont les mécanismes ? Comment se concrétise cette subordination ?
- Joan E. Garcés : L'endettement des Etats, la cooptation et contrôle des individus dans un système électoral de listes bloqués et fermées dans des circonscriptions provinciales, depuis 1977 ont été conçu comme un moyen de perpétuer les structures et intérêts engendrés pendant une longue période antirépublicaine.

- Enric LLopis : Enfin, vous soulignez que «le présent n'est pas prisonnier, ni ignorant de l'histoire." Quelles sont d'après vous les possibilités de fissure, dans l'hégémonie du capital financier dans la périphérie européenne, par exemple ?
- Joan E. Garcés : Les fissures sont visibles, les alternatives le sont moins. Les construire requiert persévérance dans la volonté, l'organisation, coordinations internes et internationales.


vendredi 8 mars 2013

Non à la venue du criminel de guerre Shimon Peres à Paris !



France - 7 mars 2013




Nous, solidaires de la cause palestinienne, condamnons avec force la venue du président israélien Shimon Peres sur le sol français. En effet, par l'acceptation de cette visite officielle, la France encourage un régime qui multiplie les violations quotidiennes à l'encontre du peuple palestinien : occupation, colonisation, maintien sur toute la Palestine historique d'une véritable situation d'apartheid etc...

En outre, nous apprenons que l'un des buts de sa visite est de convaincre l’Europe de considérer le Hezbollah comme organisation terroriste. Il est impensable pour nous que l'Europe ou la France se laissent dicter leur politique extérieure par qui que ce soit, a fortiori par un criminel de guerre.

Du fait de son implication politique au sein de différents gouvernements israéliens puis en tant que Président de l'Etat hébreu, Shimon Peres concentre une grande part de responsabilité dans les crimes de guerre commis par "Tsahal", notamment en Palestine et au Liban.

Ce fut le cas lorsqu'il était premier ministre en 1996, l'armée israélienne bombarde alors le camp de casques bleus de Cana, au Sud-Liban, où des civils s’étaient réfugiés. Bilan : 100 morts, quasi-exclusivement des femmes, des enfants et des vieillards.

Une autre attaque est lancée sur Gaza en décembre 2008 - janvier 2009 pendant laquelle sont utilisées des munitions à fragmentation, des bombes au phosphore blanc et d'autres sortes d'armes illégales... Cette agression fera plus de 1400 morts. Shimon Peres a bel et bien du sang sur les mains.

Pour le respect de la dignité humaine et contre l’accueil de criminels sur notre territoire, nous disons expressément :

- NON A LA VENUE DE CRIMINELS DE GUERRE !
- PAS DE COOPÉRATION AVEC L'OCCUPATION ISRAÉLIENNE !

Et l'on peut ajouter en toute logique que l'angélisme israélien répandu, principalement en France et aux USA est une utilisation fallacieuse de l'histoire, Il n'y a pas un seul dirigeants israélien qu'il n'aie commis de crimes contre la population palestinienne, qualifiés aujourd'hui de terrorisme.


Rendez vous à 18h30 Place Jacques Bainville, en face de la Rue de Solferino, près du siège du PS


Premiers signataires : Génération Palestine, GUPS France, Union Juive Française pour la Paix, Campagne Civile Internationale pour la protection du peuple palestinien, Collectif Judéo-arabe pour la Palestine, Collectif des Musulmans de France, AFD, M'PEP, ISM-France,

jeudi 7 mars 2013

L'Assamblée des Rabbin de France de 1923



Ce que les Rabbins de France en 1936 n'ont pas compris, c'est que si le racisme est de vouloir faire du tort à quelqu'un du seul fait d'être ce qu'il est, l'antisémitisme est moins de vouloir faire du tort à un juif pour ce qu'il est, que pour ce qu'il fait. 


L'inacceptable réside dans le fait que l'ensemble de la "communauté" est rendue coupable des dérives d'une minorité d'entre eux.


En accédant aux désidératas sionistes, le Grand Rabbin Schwartz aurait du s'informer du caractère funeste auquel eux-mêmes voulaient échapper en créant un "Foyer juif" -un euphémisme pour État juif- en Palestine. Toute personne un peu informé, et les Rabbins l'étaient, savait que ce que Theodore Herzl voulait : était moins un foyer juif qu'un État puissant, puisqu'une de ses quatre recommandations était : "l'expulsion par tous les moyens des palestiniens". 
 

Un peu d’histoire de la Communauté juive Strasbourgeoise, d'importance certaine au vue des événements dans ce que deviendra et est l’Etat d’Israël.

[Entre les deux guerres, des événements surprirent Consistoire et Communautés. L’antisémitisme et la misère favorisèrent l’immigration dans les années 20 des juifs de l’Est européen et à partir de 1933 ceux persécutés par Hitler. Le nouveau Consistoire tout en perpétuant la tradition, fut un Consistoire d’un style diffèrent. Il n’était question de se borner pour l’essentiel au culte, mais de se soucier avec intensité, de la culture juive, des écoles juives, de la solidarité avec Israël et les autres communautés juives en France et dans le monde, de la lutte pour les droits de l’homme et contre l’antisémitisme.
Le grand Rabbin Schwartz prononça en 1936 à Strasbourg un sermon, à l’occasion de la fête de Roch Hachanah, retraçant les événements importants de l’année écoulée et rappelant les événements qui agitaient le monde et les attaques portées contre l’honneur des juifs expliquant en partie le resserrement des rangs et la nécessité d’une solidarité sans faille suite aux « lois de Nuremberg ».
Après la première guerre mondiale, réunis en assemblée les Rabbins de France procédèrent à un échange de vues sur la question du sionisme et de la Palestine. Une résolution fut adoptée où ressortirent des idées fortes comme les liens religieux et historiques qui attachent la Palestine au judaïsme, comme la sympathie marquée par la colonisation juive qui est aujourd’hui plus que jamais une obligation pour le maintient de l’unité di judaïsme et pour l’assistance morale et matérielle aux juifs dans le pays qui fut et qui reste la Terre promise. « D’autre part l’association verrait avec satisfaction la création d’une Société destinée à favoriser la participation de tout le judaïsme français à la renaissance de la Palestine juive ». Dans le contexte de la déclaration Balfour (2 novembre 1917) qui encourage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif et avec la législation par les anglais du territoire palestinien (1922), la position des Rabbins français est très modérée. Elle exprime ainsi l’espoir de rénovation par le travail en Palestine.]
(Extrait de l’assemblée générale de l’association des Rabbins de France, les 26 et 27 juin 1923.)


Pourquoi une Palestine Juive ? 
Comme le disait Edgar Morin "être Juifs n'est pas un titre de honte, ni un titre de gloire."

Les Juifs assimilables n'ont pas à priori des difficultés d'intégration. Les difficultés de la "communauté israélite" est due à une minorité, aujourd'hui majorité, de juifs arrogants et s'ils pensent être plus rusés, il ne sont pas forcement plus intelligents que les goïm. 
La Palestine à et est victime de gens rusés et ignorants de l'histoire. Car si l’intelligence fait accepter un concept, la ruse berne celui qui accepte... C'est apparemment ce que les Rabbin de France n'ont pas compris. Ils sont en ce sens et l'expérience en Palestine le démontre, des êtres intransigeants et parfois, aussi fanatiques que les colons juifs qui osent dire que cette terre leur a été donné par Dieu ?  C'est un blasphème, du point de vue religieux, une ânerie d'un point de vue intellectuel. En effet, si un être spirituel peut vous donner la foi, il ne pourra -en aucun cas-  vous donner un bien matériel. C'est logique, c'est humain.   


Si le Grand Rabbin Schwartz demandait  à juste raison  la solidarité des communautés juives entre-elles à travers le monde et avec le judaïsme en Palestine.  (Nous sommes en 1923 et je rappelle que le sionisme fut crée en 1897 lors du  Congrès de l'Organisation Sioniste Mondiale de Bâle.) Avants 1923 seul 15% des Juifs étaient sionistes, en conséquence l'Assemblée des Rabbins de France de 1923 porte,  aujourd’hui  - au vu des événements  en Israël -  la plus grande responsabilité. (Les juifs si prompts à dénigrer le Pape, que diraient-ils, si ce dernier prêchait la solidarité avec ce qui dès le départ était  une idéologie de reconquête qui ne tenait pas compte des populations autochtones ? En conséquence, cette solidarité peut être considérée et cela dès le départ comme de la complicité. 

Nous (les gens honnêtes) nous sommes désolidarisé du nazisme et avons pris des risques pour d'autres juifs commettent les mêmes crimes.
Qui peut être solidaire d’un crime contre l’humanité ? C’est pourtant sur un nettoyage ethnique qu’Israël s’est fondé. Car comme l’écrit ILAN PAPPE (auteur israélien) et contrairement au Mythe sioniste, la communauté juive n’a jamais été en danger en Palestine, le sionisme s’est battu en 1947/48 contre une population largement sans défense.
Je reviendrai également sur des articles de Dominique Vidal (journaliste au Monde Diplomatique) qui dans « Manières de voir » revient sur le plan d’expulsion « Daleth » il ajoute : « dès le début des années 1940, la direction du Yichouv a préparé l’expulsion des Palestiniens, puis, en 1947-1948, l’a mise en œuvre, étape après étape. Un fait parmi bien d’autres, qui contredit la thèse de l’absence d’intention : la constitution, dès avant la seconde guerre mondiale, d’un fichier de tous les villages arabes.
Recruté pour s’en charger, un topographe de l’Université hébraïque de Jérusalem « suggéra de conduire une  inspection à l’aide de photographies aériennes ». A cette époque la Palestine était sous Administration  britannique. Le « Mandat » pouvait-il l’ignorer… ?
Ainsi furent constitués des dossiers détaillés sur chacun des villages de Palestine avec : « les routes d’accès, la qualité de la terre, les sources, les principales sources de revenu, la composition sociologique, les affiliations religieuses, le nom des muktars [chefs], les relations avec les autres villages, l’âge des habitants (hommes de 16 à 50 ans) et bien d’autres choses ». La plus importante était  « un index de l’"hostilité"
[à l’égard du projet sioniste] à partir du niveau de participation du village à la révolte de 1936. Une liste comportait quiconque y avait pris part et les familles de ceux qui avaient perdu quelqu’un dans les combats contre les Britanniques. Une attention particulière était prêtée aux gens qui avaient prétendument tué de juifs ». En 1948, cette dernière information « alimentera les pires atrocités dans les villages, conduisant à des exécutions de masse. En 1943, Ezra Danin, qui jouera cinq ans plus tard un rôle de dirigeant dans l’épuration ethnique, « de manière explicitement militaire : le nombre de gardes (la plus part des villages n’en avaient aucun) et les quantités et qualité des armes à la disposition du village (en général archaïques ou même absentes).

Cinq caméras brisées -[5 Broken Cameras]


Cinq caméras captent la nature changeante de la lutte palestinienne

The National

Ceux qui ont vu les documentaires Emad Burnat Cinq caméras brisées * [5 Broken Cameras] se rappellent peut-être le caractère emblématique du dessinateur palestinien Naji Al Ali, Handala, un garçon aux pieds nus dont le rôle dans la bande dessinée Al Ali est d'être debout et témoigner de la tragédie qui se déroule devant lui.

Handala a les mains croisées derrière le dos et rarement participe a l'émouvant message de l'artiste, mais il est une composante essentielle de l'histoire, sa rébellion est une manifestation tangible de la rébellion de son peuple. On estime que Al Ali 40 000 a dessinées 40 000 bandes politiques avant d'être assassiné à Londres en Août 1987.
Le sionisme craint d'avantage les manifestations pacifiques ou/et intellectuelles que la violence. Le sionisme a de tous temps harcelé, provoqué ses opposants afin de présenter un argument, destiné aux êtres stupides ou cupides -qu'ils ont pu corrompre- pour, sous prétexte de représailles, les châtier durement. L'acte commis importe peu. Sous la loi du "talion" s'abritent des êtres sans état de conscience, utilisant les mythes pour satisfaire leur pathologie schizophrénique.
Le Génocide des Juifs par les nazis, que les sionistes ont provoqué, (sachez-le) a été l'argumentaire, qui les autorise, non, à commettre les crimes qui sont les leur, mais culpabiliser cet Occident criminel. Or, les Juifs ou/et sionistes immigrés en Palestine, ne son ni innocents ni rédemptif.
Et ceux qui, rescapés des camps de la mort ont immigrés pour vivre en paix en Palestine, sont les seuls qui voulaient attendre la "Terre promise"...
[Les autres comme les charognards, n'ont fomenté, avec ces cupides précités, qu'arrangements et complots.]  

Les caméras de Burnat (cinq, pour être exact), ont été l'Handala d'un petit village palestinien, Bil'in, à 12 kilomètres à l'ouest de Ramallah, en Cisjordanie. Après un voyage qui a duré près de huit ans Burnat (qui a fait face, a plusieurs reprises, à la mort pendant les 700 heures de rushes) a été cette semaine à Los Angeles, avec sa femme et son fils Gibreel, nominé pour l'Oscar du meilleur documentaire.
Il n'est pas facile de démêler l'immense complexité des expériences personnelles, sociales, politiques et autres qui l'ont amené à la cérémonie des Oscars, Burnat, un agriculteur dans un village reculé de 1.800 habitants.
Toutefois, les limites d'une narration, ce n'est pas une fiction et que l'homme raconte simplement, mais sincère, avec un accent caractéristique de cette partie de Cisjordanie s'élargit pour inclure toute l'expérience palestinienne sous occupation israélienne. Les personnages eux-mêmes (les colons intrigants, des soldats armés jusqu'aux dents, les villageois demandant d'accéder à leurs terres) tout se mélange avec le même paysage sinistre de la confiscation des terres, la construction de colonies et les innombrables gouttes de larmes et de sang, pour un résultat toujours prévisible : le nettoyage ethnique de plus  de Palestiniens.
En plus de l'originalité de l'idée que soutient le documentaire, dans lequel les caméras  sont les acteurs et les vraies victimes, Bil'in est également planifié dans de contextes politiques qui se chevauchent, ce qui en soi rend particulièrement adapté pour le voyage de Burnat à la cérémonie des Oscars.

En 1995, la ville était sous l'administration de l'Autorité palestinienne (AP), ce qui a été célébré comme une victoire pour le processus de paix entamé à Oslo il ya deux ans. Cette prétendue libération de Bil'in et de nombreuses autres villages similaires n'a pas duré très longtemps. En fait, il semble que l'exercice de donner la compétence juridique de Bil'in aux Palestiniens a été un exercice imaginaire de fausse souveraineté qu'un véritable événement politique.

Comme cela s'est produit dans de nombreux autres villages palestiniens, les colonies juives illégales ont poursuivi leur expansion fébrile au détriment du village. La colonie de Modi'in, que le gouvernement israélien a accordé le statut de ville en 2008, devenu tristement célèbre pour ses tactiques violentes de ses habitants (juifs) visant à voler plus de terres aux gens de Bil'in. Le film de Burnat documente beaucoup de ces événements, dont certains sont trop accablants pour les voir.
En fait, les hauts fonctionnaires de l'AP apparaissent furtivement dans le documentaire Burnat, où certains élégamment habillés et escortés par des gardes du corps, font des déclarations exaltées et puis disparaissent rapidement.
Le sort de Bil'in (comme un microcosme du paysage politique beaucoup plus vaste) est laissé au peuple dont la valeur est constamment en contraste avec la brutalité de l'armée israélienne.

Il est plus révélateur que Bil'in a combattu presque seul, armé uniquement de la ténacité de ses habitants et de leur amour pour leur terre. Le fait qu'aucun des slogans véhiculés par le «processus de paix» d'Oslo et toutes ses manifestations semblent n'avoir aucun rapport avec le drame qui se déroulait, Bil'in, était une preuve suffisante de la réalité sous-jacente en Palestine, où les gens essaient de survivre au colonialisme vorace israélien,  alors que les élites politiques sont depuis près de vingt ans impliqués dans fuite politique inutile. N'a pas changé dans l'absolu la relation entre l'Autorité Palestinienne et Bil'in : dans le meilleur des cas, Bil'in est l'occasion d'obtenir photo promotionnelle.

Malgré les grandes difficultés, Burnat, auquel l'histoire de son peuple lui donna le pouvoir, a réussi à "faire avancer l'histoire," une inlassable demande palestinienne au fil des ans. Quelques-uns des personnages attachants du film ont été tués ou emprisonnés tandis qu'ils manifestaient, comme ils n'ont pas eu la possibilité de participer à ce qui aurait été un moment de triomphe pour les habitants de Bil'in, même si les cinq caméras ont été brisés, n'ont pas empêché d'obtenir un Oscar.
Cependant, alors que Burnat et sa famille marchaient sur le tapis rouge, qui doit avoir été une occasion rare pour échapper à la lutte incessante de son peuple, l'ensemble de la Cisjordanie était un cri de protestation contre la mort du prisonnier palestinien d'Arafat Jaradat, qui travaillait dans une station d'essence de 29 ans originaire de Hébron Al Khalil.

Selon des responsables palestiniens, les résultats de l'autopsie ont montré que Jaradat, père de deux enfants, avait été torturé à mort à la prison de Megiddo aux mains des Israéliens qui l'interrogeaient.
[Interrogé par le Shin Bet. (Sécurité intérieure, contre-espionnage) Cela démontre la férocité irrationnelle ou la peur des dirigeants sionistes.
A Gaza en l'armée d peureux tuait des hommes, des femmes, des enfants, désarmées et sans défense..., ils étaient fiers de dire qu'ils étaient venus là pour tuer des Arabes !]
La mort de ce jeune homme vient à un moment où plusieurs prisonniers palestiniens maintiennent de longues grèves de la faim et quelques-uns d'entre eux, parmi lesquels Samer Issawi, sont le point de mourir. Ce que la rue palestinienne a appelé le «soulèvement de prisonniers" accentue encore d'avantage le manque de pertinence de la politique officielle palestinienne, les combats entre factions et tous les autres différends entre Israël et l'Autorité palestinienne.
La distance croissante entre les dirigeants palestiniens et les Palestiniens ordinaires s'est fait encore plus évidente dans la réponse à la mort de Jaradat. Sa fin tragique franchit rapidement le seuil de la colère pour la torture et la mort d'un Palestinien, qui accusé d'avoir jeté des pierres, jusqu'a inclure tous les griefs de la plupart des Palestiniens depuis des années.

Selon le journal israélien Haaretz du 25 Février, en réponse à des troubles généralisés provoqués par la mort de Jaradat, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en réunion avec ses "chefs de la sécurité à Ramallah, leur a donné l'ordre d'imposer le calme en Cisjordanie."
[Si l'Occident reconnait Mahmoud Abbas comme Président de l'Autorité Palestinienne -malgré les élections gagnées par le Hamas- est parce que ce dernier est plus consensuel (plus arrangeant) que ne peut l'être la formation politico-religieuse Hamas. Hamas veut  reconquérir la Palestine historique, c'est pour cela qu'Israël, l'Occident la qualifient, de "terroriste".]
En effet, au fil des ans, le rôle de l'AP s'est réduit à distribuer les salaires des fonctionnaires et assurer le calme. Alors que le budget de l'AP est insuffisante pour répondre aux besoins économiques des Palestiniens, perdent leur capacité à assurer le «calme», cela signifie simplement que vous n'avez plus besoin des services pour lesquels il a été créé et soutenu avec le consentement d'Israël et le soutien américain au cours des deux dernières décennies. Cela signifie également que les Palestiniens sont complètement seul, comme Bil'in a été laissé seul à défendre chacun des dunums d'oliviers de leurs terres contre les colons et les soldats.
Et comme Bil'in, le reste de la communauté palestinienne doit développer sa propre stratégie, indépendamment de toutes les promesses non tenues, le "processus de paix" inexistant et les cadeaux internationaux.
[On ne peut comprendre la passivité de l'Occident que si nous admettons : que nos instances politiques nationales ou encore internationales ; nos systèmes d'enseignement supérieur, -comme par exemple Sciences Politiques-... ; nos médias ; nos associations -le CRIF, Le groupe France-Israël à l'assemblée-... ; les sionistes (juifs ou non), sont phagocytés par les puissances de l'argent, nous n'avons rien compris...]  
La dure bataille à la quelle sont confrontés les Palestiniens est plus difficile cette fois. Faire face à l'ennemi extérieur requiert de vaincre aussi l'ennemi intérieur. La bataille de Bil'in n'est pas été nécessairement victorieuse malgré le fait que la justice israélienne rende une partie des terres a ses habitants tandis qu'il donnait le reste a aux colons.
[S'approprier de terres sans bourse-délier, convient parfaitement à ces êtres amoraux et sans état de conscience.]
Mais ce qu'a démontré Bil'in est que si un seul peuple est capable de lutter pour ses droits durant les années qu'il a fallu à Burnat pour tourner ce documentaire, alors la société palestinienne dans son ensemble est également capable de supporter une telle bataille. Et si Bil'in l'a fait sans le consentement ou la bénédiction de l'Autorité Palestinienne  ou d'aucune faction, les Palestiniens pourront aussi enfin-de-compte retrouver leur indépendance collectivement.
Au bout de cinq caméras cassées, nous apprenons que Emad Burnat parvint à avoir une sixième camera, qui non seulement est un témoignage de la résistance d'un fermier palestinien père de quatre enfants, mais indique aussi, que si la lutte de Bil'in n'est pas encore finie, la lutte plus vaste unira finalement tous les Palestiniens.
  
Ramzy Baroud (ramzybaroud.net) est un journaliste qui publie dans de différents médias internationaux,  et éditeur de Palestine Chronicle.com.
Son dernier ouvrage : My Father was A Freedom Fighte r: Gaza's Untold Story.

mercredi 6 mars 2013

Nous nous battons pour tous les Palestiniens



Palestine - 5 mars 2013 -Par Samer Issawi
Mon histoire n’est guère différente de celles de nombreux autres jeunes Palestiniens, qui ont grandi, depuis leur naissance et toute leur vie, sous occupation israélienne. A 17 ans, j’ai été arrêté pour la première fois, et emprisonné pendant deux ans. J’ai à nouveau été arrêté alors que j’avais une vingtaine d’années, au pic de la seconde Intifada, à Ramallah, à l’occasion d’une des nombreuses invasions israéliennes dans les villes de Cisjordanie – ce qu’Israël a appelé Operation Defensive Shield. J’ai été condamné à 30 ans de prison pour des charges relatives à ma résistance à l’occupation.

 (Photograph: Mahmoud Illean/Demotix/Corbis)
Rassemblement de familles palestiniennes en solidarité avec les grévistes de la faim 
devant les locaux de la Croix-Rouge, à l'est de Jérusalem occupée.

Je ne suis pas le premier membre de ma famille à être emprisonné pour avoir participé à la longue marche de mon peuple vers la liberté. Mon grand-père, un des membres fondateurs de l’OLP, a été condamné à mort par les autorités du Mandat britannique, dont les lois sont encore utilisées à ce jour pour opprimer mon peuple. Il est parvenu à s’échapper quelques heures avant son exécution. Mon frère, Fadi, a été tué en 1994, alors qu’il n’avait que 16 ans, par les forces israéliennes pendant une manifestation en Cisjordanie , suite au massacre de la Mosquée Ibrahimi d’Hébron. Medhat, un autre frère, a passé 19 ans en prison. Mes autres frères, Firas, Ra’afat et Shadi, ont tous été emprisonnés entre 5 et 11 ans. Ma sœur, Shireen, a été arrêtée à de nombreuses reprises et a passé un an en prison. La maison de mon frère a été détruite. L’eau et l’électricité chez ma mère ont été coupées. Ma famille, et tout le peuple de ma cité adorée Jérusalem, sont continuellement harcelés et attaqués ; mais ils continuent à se battre pour défendre les droits des Palestiniens et des prisonniers.

Après près de 10 années passées en prison, j’ai été libéré dans le cadre de l’accord négocié par l’Egypte, entre Israël et le Hamas, de libération de prisonniers palestiniens en échange de celle du soldat Gilad Shalit.

Pourtant, le 7 juillet 2012, j’ai à nouveau été arrêté près de Hizma, un quartier situé dans la municipalité de Jérusalem, et accusé d’avoir enfreint les conditions de ma libération (soit l’interdiction de quitter Jérusalem). D’autres personnes, qui avaient également été libérées dans le cadre de cet accord, ont aussi été arrêtées, dont certains sans aucune raison. C’est pourquoi j’ai entamé une grève de la faim le 1er août 2012 afin de protester contre mon emprisonnement illégal et la violation de l’accord par Israël.

Ma santé s’est gravement détériorée, mais je vais poursuivre ma grève de la faim jusqu’à la victoire ou jusqu’à la mort en martyr. C’est la seule pierre qui me reste à lancer contre les tyrans et les geôliers, à la face de leur occupation raciste qui humilie notre peuple.

Je puise ma force dans toutes les personnes libres dans le monde qui veulent la fin de l’occupation israélienne. Mon cœur affaibli supporte l’épreuve grâce à leur solidarité et à leur soutien ; ma faible voix gagne en puissance de ces voix qui sont plus fortes et qui parviennent à traverser les murs des prisons.

Mon combat n’est pas seulement pour ma propre liberté. Mes camarades en grève de la faim, Ayman, Tarik, Ja’afar, et moi nous battons pour tous les Palestiniens, contre l’occupation israélienne et ses prisons. Ce que j’endure est peu comparé au sacrifice des Palestiniens de Gaza, où des milliers de personnes ont été tuées ou blessées dans les attaques sauvages menées par Israël, ou en raison du siège inhumain et inédit qui leur est imposé.

Néanmoins, un soutien supplémentaire est nécessaire. Israël ne pourra pas maintenir son oppression sans l’appui des gouvernements occidentaux. Ces gouvernements, et notamment la Grande Bretagne, qui ont une responsabilité historique dans la tragédie de mon peuple, devraient imposer des sanctions à l’Etat israélien jusqu’à ce qu’il mette fin à l’occupation, reconnaisse la Palestine, et libère tous les prisonniers politiques palestiniens.

Ne vous tracassez pas si mon cœur cesse de battre. Je suis encore vivant pour le moment, et le resterai même après ma mort parce que Jérusalem coule dans mes veines. Si je meurs, c’est une victoire, si nous sommes libérés, c’est une victoire, parce quoi qu’il advienne, j’aurai refusé de me soumettre à l’occupation israélienne, à sa tyrannie et à son arrogance. 

Source : The Guardian

Marathon de Jérusalem




Israël organise une compétition dans laquelle participent 20.000 coureurs, la course à travers palestinienne de Jérusalem
PÚBLICO Madrid 01/03/2013 14:00

Pour la troisième année à Jérusalem, Israël a organisé un marathon qui traverse la partie palestinienne de la ville, occupé depuis 1967, et que pourtant la communauté internationale ne reconnaît pas comme territoire israélien.

Le tracé des 42 kilomètres de la course, inclut plusieurs parcours dans Jérusalem-Est, où les Palestiniens veulent établir la capitale de leur état et que Israël a annexé en 1980 par une loi qu'aucun pays reconnait.
Participer au Marathon implique la complicité avec l’État voyou et hégémonique, qu'est devenu Israël.
Les autorités et les principales institutions sportives palestiniennes ont appelée tout au long de la semaine à boycotter la compétition pour faire comprendre que l'occupation de la partie orientale de la ville est "légitime".
Les diplomates en Poste à Jérusalem préviennent que la paix entre Israéliens et Palestiniens "ne sera pas possible" si la question de l'occupation de Jérusalem n'est pas résolue de façon satisfaisante. "Israël sape systématiquement la présence palestinienne à travers des plans de zonage restrictives ; par les démolitions des maisons ou les expulsions des palestiniens ; par l'accès discriminatoire aux sites sacrés ; par une politique d'éducation inéquitable ; par l'accès difficile aux soins de santé, par l'insuffisance ou l'iniquité du partage des ressources ; par la fermeture continue des institutions palestiniennes et un système de permis de résidence restrictive », affirme le rapport.

Israël gèle la colonisation par pure courtoisie diplomatique du à la visite d'Obama.
La dénonciation des chefs de mission européens est entre les mains des experts et des hommes politiques qui analysent le contenu du texte, ce qui ne garantit pas que l'UE prenne des mesures pour atténuer les conflits découlant de l'occupation et l'expansion coloniale israélienne. "La colonisation est toujours la principale menace pour la solution à deux Etats. Politique, systématique, délibérée et provocatrice", informent les diplomates.

Le gouvernement israélien n'a pas réagi suite au rapport, selon le journal Maariv, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, avait donné des ordres aux ministères de la Défense et du logement pour qu'ils n'approuvent pas de nouvelles constructions ou d'offres publiques de colonisation, qu'après la visite de Barack Obama, prévue pour le 20

Selon le journal, les instructions ont été données de manière informelle, lors de conversations téléphoniques avec M. Netanyahu, qui a clairement fait savoir qu'il n'est pas un «gel de la colonisation", mais simplement une suspension d'annonces, de courtoisie diplomatique. Le voyage d'Obama sera le premier entant que Président américain en Israël et en Palestine, qu'il n'a pas visité durant son premier mandant. 



Commentaires de lecteurs du journal :

#1 La gata Renata 01-03-2013 14:45
Estos judíos, cada día peor.
¿Desde cuándo los maratones legitiman ocupaciones?
Invento tonto. Cualquier cosa vale cuando no se tiene razón.
Ces juifs, c'est tous les jours, pire.
Depuis quand les marathons légitiment les occupations ?
Invention de sot. N'importe quel argument est bon, lorsqu'on n'a pas raison. 
#2 Doraemon 01-03-2013 14:49
Como no pueden hacer unas olimpiadas como los nazìs, hacen una maratón. Todo por demostrar la superioridad de su raza sobre las ocupadas, y su derecho al espacio vital.
Comme ils ne peuvent organiser des olympiades comme les nazis, ils organisent un marathon. Tout cela pour démontrer la supériorité de leur race sur les occupés et leur droit à l'espace vital.
#3 Arturo martinez 01-03-2013 15:04
En vista de la BUENA voluntad del gobierno de Israel , las obras de construccion en todos los asentamientos se paralizaran durante la visita de Obama , para que luego digan que no queremos la paz ....!
Compte tenu de la bonne volonté du gouvernement israélien, la construction dans toutes les colonies ont été paralysées pendant la visite d'Obama, puis ils diront que nous ne voulons pas la paix... !
#4 Nimbus 01-03-2013 15:08
Los que mas ayudan a legitimar la "ocupación" son los palestinos que solo buscan en vez de trabajar negociando la solución de paz entre ellos y nosotros lo que seria la creación del Estado Palestino, solo tratan de des-legitimar al Estado de Israel usando todos los medios, desde tres guerras dos entifadas terrorismo y ahora lloradera internacional que consiguieron???? nada solo que el pueblo de Israel pase de ellos y no los tome en cuenta para nada, para nosotros los palestinos hoy no existen
Ceux qui contribuent à légitimer «l'occupation» sont les Palestiniens, qui cherchent, au lieu de travailler à négocier l'accord de paix entre eux et nous ce qui serait la création d'un Etat palestinien, tout en essayant de délégitimer l'Etat d'Israël par tous les moyen de trois guerres contre le terrorisme international et deux intifada et la pleurnicherie internationale qu'ils ont réussi ????  Pour le peuple d'Israël ce qui leur arrive  ne compte pour rien, pour nous Palestiniens n'existent pas.
[Ne croyez pas que ces paroles émanent d'une quelconque réflexion, "Les palestiniens n'existent pas" est une déclaration de Golda Meir alors qu'elle était Premier Ministre d'Israël.] -L'arrogance affichée par les responsables sionistes, et reprise par leurs suiveurs, à été, de tous temps y compris avants l'immigration des Juifs en Palestine, la clé des persécutions et pogroms, leur supériorité supposée sur le goï et leur gout immodéré pour l'argent, est sans doute à l'origine des déboires de toute la communauté.-

Vous avez-là un parfait échantillon du fanatisme des israéliens sionistes, car il se trouve en Israël un pourcentage supérieur (par rapport aux nombre d'habitants) de juifs qui aident les palestiniens, qu'en Europe, où la manipulation a atteint son paroxysme. Le drame ne consiste pas dans la réflexion de ces juifs intransigeants et admettons-le ignorants de l'histoire, que le soutient qu'ils obtiennent grâce à la cupidité d'êtres que nous élisons.    
#5 mescalero 01-03-2013 15:15
Absolutamente vergonzoso. Israel se pasa por donde todos sabemos la legalidad internacional.
Absolument honteux. Israël, se passe par où nous tous savons, la légalité internationale.
[Israël s'essuie les derrière avec le Droit International]
#8 Arturo martinez 01-03-2013 15:28
Israel estará representada por primera vez en el próximo concurso de Miss Universo con una "reina negra", tras la victoria de una inmigrante etíope como Miss Israel 2013.
Yityish (Titi) Aynaw, de 21 años, de Natania, derrotó a las otras cuatro finalistas del certamen con un discurso atrevido en el que habló de su pasión por Martin Luther King ("luchó por la igualdad y esa es una de las razones por las que estoy aquí"), y la necesidad de que el concurso de Miss Israel dé expresión a la multicultural sociedad, informa el diario Yediot Aharonot." Israel tiene muchos grupos étnicos y muchos colores, y es importante que el mundo lo sepa", dijo Aynaw, que dirige una tienda de moda y nunca se había acercado ni al mundo de las pasarelas ni a los concursos de bellezas.
La nueva Miss Israel emigró a los doce años de edad de su Etiopía natal acogiéndose a la Ley del Retorno, que permite a cualquier persona con al menos un abuelo judío pedir la nacionalidad. Sirvió en el Ejército de Defensa de Israel (Tzáhal), donde alcanzó el grado de oficial.
Esto nos demuesta dos cosas, que el judaismo no es una raza que se hereda por parte maternal, y la injusticia que hasta judios etiopes puedan marchar a Israel por la injusta ley de retorno y que a los palestinos no los dejen volver ......Acaso los romanos expulsaron de Judea a judios negros etiopes . ( Caso de que existiese aquella diaspora )....?. Porque historicamente jamas el imperio romano deporto a pueblos .
Israël sera représenté pour la première fois au prochain Concours de Miss Univers une «reine noire», après la victoire d'une immigrante éthiopienne en tant que Miss Israël 2013.
Yityish (Titi) Aynaw, 21 ans, de Netanya, a battu quatre autres finalistes dans le concours avec un discours audacieux dans laquelle elle parlait de sa passion pour Martin Luther King («combattant pour l'égalité des races et c'est une des raisons pour lesquelles je suis ici »), et la nécessité pour l'Israël d'apporter l'expression d'une société multiculturelle, informe le journal Yediot Aharonot. « En Israël il y a de nombreux groupes ethniques et de nombreuses couleurs, et il est important que le monde sache dit "Aynaw", qui dirige une boutique de mode et qui n'avait jamais approché le monde des concours, de la mode ou de beauté.
La nouvelle Miss Israël a émigré à douze ans de son Ethiopie natale sous la loi du retour qui permet à toute personne ayant au moins un grand-parent juif de demander la citoyenneté israélienne. Elle a servi dans les Forces de défense israéliennes (FDI), où elle a atteint le grade d'officier.
Cela nous démontre deux choses, que le judaïsme n'est pas une race hérité de la mère, et de l'injustice que représente la loi du retour qui permet même aux juifs Ethiopiens d'aller en Israël, loi "du droit au retour" que ces mêmes juifs refusent pourtant aux palestiniens.
Peut-être... que les Romains chassèrent de Judée les juifs noir éthiopiens. (En admettant que cette diaspora existait) ....?. Parce que historiquement l'Empire romain n'a jamais déporté les peuples.
Sheldom 01-03-2013 15:30
Palestina vencerá, no a la ocupación del territorio Palestino, no a la limpieza étnica, no a la política fascista y discriminadora del gobierno de Israel.
Palestine gagnera, non a l'occupation du territoire palestinien, non au nettoyage ethnique, non à la politique fasciste et discriminatoire du gouvernement israélien.


Il doit y avoir de multiples raisons au manque de conscience citoyenne, principalement, de la population française, mais, si la "Collaboration" doit jouer un rôle encore aujourd'hui, les manipulations exercées par les -français pro sionistes- (juifs ou non) sont incontestablement les racines du manque d'état de conscience des français.
Nos instances politiques, sociales, sociétales, nos médias..., sont phagocytés par ces êtres qui se servent de la France plus qu'ils ne la servent.
C'est une certitude. Comment expliquer l'impunité que nous accordons à ces criminels ? Je parle bien entendu des dirigeants sionistes et de leurs souteneurs, nullement des juifs qui cherchent à pratiquer leur religion sans confondre cette dernières avec des mythes ou arrangements avec l’histoire, tel que les juifs arrogants l'ont toujours fait.