samedi 16 mars 2013

L'UNICEF dénonce les abus d'Israël



L'UNICEF dénonce les abus d'Israël des enfants palestiniens.

Common Dreams

Le rapport de l'UNICEF dénonce : "La détention militaire israélienne des enfants  " et critique vivement le traitement par Israël des enfants palestiniens détenus. Selon l'UNICEF, 700 enfants palestiniens âgés entre 12 et 17 ans, majoritairement des hommes, sont arrêtés chaque année en Cisjordanie occupée et sont soumis à des interrogatoires musclés par l'armée, la police et les agents de sécurité israéliens.

Dans certains cas, affirme l'UNICEF, avoir identifié des pratiques qui «constitue un traitement ou un traitement cruel, inhumain ou dégradant au sens de la Convention relative aux droits de l'enfant (CDE) et la Convention contre la torture (CAT). Le rapport de l'UNICEF confirme ce que beaucoup militants des droits humains (y compris les personnes et organisations israéliennes) ont signalé depuis des années.

Ce rapport est le résultat de plusieurs années de collecte d'informations par l'agence des Nations Unies, liée à de graves violations des droits humains commises contre des enfants palestiniens en Israël et dans le territoire palestinien occupé, y compris l'arrestation et la détention des enfants. L'information recueillie est transmise régulièrement au Groupe de travail du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés. Demandes croissantes de la maltraitance des enfants palestiniens détenus dans le système de détention militaire conduit Israël à cette étude.

Conformément à l'article 37 de la Convention relative aux droits de l'enfant, les États parties doivent veiller à ce que «nul enfant ne soit soumis à la torture ou d'autres traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants» et «Tout enfant privé de liberté a le droit d'accès rapide à une assistance juridique ou autre appropriée, ainsi que le droit de contester la légalité de leur privation de liberté devant un tribunal ou une autre autorité compétente, indépendante et impartiale décision et rapide sur une telle action.

"Ces dispositions ont été violées à plusieurs reprises par les autorités israéliennes."

Alors que l'UNICEF dit, "en dehors des obligations d'Israël, en vertu du droit international, les principes directeurs relatifs à l'interdiction de la torture en Israël sont dans une décision de 1999 de la Cour suprême est également juridiquement contraignant sur les tribunaux militaires israéliens. La Cour a conclu que l'interrogatoire raisonnable est nécessairement soumis à la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants, et que cette interdiction est absolue. "
- Ce qui ne les empêche pas de s'assoir dessus...

Ce qui rend les conclusions de ce rapport particulièrement pertinentes, c'est que Yigal Palmor, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré que les responsables du ministère et de l'armée israélienne avaient coopéré avec l'UNICEF sur le travail réalisé pour ce rapport, et que l'objectif de gouvernement israélien est d'améliorer le traitement des mineurs palestiniens arrêtés.
- Yigal Palmor, ancien secrétaire d'Ambassade en France et participait très souvent aux le débats télévisés, sur le conflit israélo/palestinien, où il utilisait le mensonge et la vision israélienne, pour dire aux français ce qu'ils devaient en penser...
  
La maltraitance des enfants palestiniens commence par l'arrestation, qui se fait habituellement au milieu de la nuit, avec brutalité et fracas, par des soldats lourdement armés, qui se poursuit durant l'interrogatoire et la sentence. La plupart des enfants arrêtés, le sont pour avoir lancé des pierres, mais subissent des violences physiques et des menaces, beaucoup sont contraints d'avouer des actes qu'ils n'ont pas commis, et très souvent n'ont pas accès à un avocat ou a leur famille, pendant les interrogatoires.

Les résultats de l' UNICEF sont basés sur plus de 400 cas documentés recueillies depuis 2009, ainsi que les documents légaux, rapports gouvernementaux et non gouvernementaux, et des entretiens avec les enfants et leurs familles, des fonctionnaires et des avocats israéliens et palestiniens.
Les abus du gouvernement israélien contre les enfants palestiniens ne sont pas limités à la Cisjordanie. Dans le passé, l'UNICEF a également signalé, qu'un bébé sur trois est en danger de mort en raison des pénuries médicales dans la bande de Gaza. Le gouvernement israélien a également interdit la distribution d'aliments spécifiques, à environ 20.000 enfants de Gaza de moins de cinq ans, entraînant une anémie, des problèmes de croissance et une faiblesse générale due à la malnutrition.

Le 20 Octobre 2011, Richard Falk, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés a appelé le gouvernement israélien à donner des directives pour la protection des enfants palestiniens en accord avec les principes humanitaires internationaux et normes relatives aux droits de l'homme. Dans son rapport, Falk note le cas d'une fillette de trois ans qui a été enlevée à son domicile à 3 heures du matin, menacée par le canon d'une arme armés: «Il a dit qu'elle serait abattue et que la maison de sa famille serait détruite à moins qu'elle n'avoue où se trouvait son frère, a déclaré M. Falk : "et maintenant, explique la mère, elle ne peut pas dormir la nuit et souffre d'incontinence. "

Le traitement des enfants et des adolescents détenus est contrevient aux principes démocratiques d'Israël, (selon les déclarations) contribue à la perpétuation du conflit au Moyen-Orient et porte préjudice à la recherche de paix dans la région.







César Chelala, MD, PhD, est co-lauréat du Prix Overseas Press Club of America. C'est aussi un correspondant à l'étranger pour le Moyen-Orient International Times (Australie).

mercredi 13 mars 2013

CIA -Détentions illégales



Ignorer las accusations, nier les évidences.
Prisons de la CIA en Roumanie



Au début de Février l'ONG "Initiative Justice de l'Open Society" (OSJI) basée à New York a publié un rapport :

Dénonçant, l'implication de 54 pays, ayant couvert les détentions illégales menées par la CIA, après les attentats du 11 Septembre 2001, et l'opacité des États-Unis dans l'enquête sur ces détentions.

Pour contourner les limites légales de la loi américaine et avec l'aide de nombreux alliés, George W. Bush a mis en place, après les attentats contre les tours jumelles, la théorie Dwight Eisenhower: si un problème ne peut être résolu, étend-le.

Avant de remporter sa première élection présidentielle, le candidat Obama est apparu comme un défenseur des droits de l'homme, promettant entre autres, la fermeture de Guantanamo et l'interdiction de l'usage de la torture et des mauvais traitements de détenus dans la prison irakienne d'Abou Ghraib.

S'il est vrai qu'il y a eu des avancés dans la bonne direction (en 2007 a ​​été interdit waterboarding -noyade simulé- lors des interrogatoires), le flambant prix Nobel de la Paix Obama semble reconsidérer ses principes pour plus de pragmatisme dans la lutte contre le terrorisme. Son principal conseiller dans cette affaire, John O Brennan, parvint il y a longtemps l'approbation présidentielle pour élaborer la liste des assassinats ciblés à l'aide de drones à partir des bases saoudiennes. Étranges paradoxes de la haute politique, en particulier pour le prix Nobel de la Paix.

Prison secrètes de la CIA en Roumanie
Dans ce rapport, l'ONG OSJI fait mention de plusieurs centres de détention de la CIA, connu sous le nom de "Balck sites", dans au moins trois pays: la Roumanie, la Thaïlande et la Lituanie.
La prison roumaine fonctionnait depuis 2003 jusqu'au début de 2006, tel que l'à dénoncé à l'époque Human Rights Watch en Novembre 2005 et confirmé par le Conseil de l'Europe en 2006 par la voix de son Commissaire Hammarberg Thomas.
Le soutien roumain à la politique américaine devrait s'inscrire dans le cadre des négociations d'entrée de la Roumanie dans l'Union Européenne. Tant le président Iliescu social-démocrate (2000-04), que le conservateur Traian Basescu (depuis Décembre 2004) reçut les promesses américaines de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour intercéder en leur faveur auprès de divers alliés atlantiques européennes.


Il faut réellement que nous élisions des nabots pour que tous ces élus européens, nous expriment dans le cloaque de la politique. Et ils ont l'outrecuidance de se prétendre démocratiques, ce sont des escrocs de haut vol à l'état de conscience d'une... Nous n'avons que faire d'une Europe soumise à des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Arrêtons de financer et armer le terrorisme, arrêtons de piller le pays du Sud, arrêtons de soutenir les criminels israéliens et le monde redeviendra vivable. Il n'est pas nécessaire d'être intelligent pour comprendre que la politique occidentale ne peut  qu'engendrer l'opposition. 

Le rapport cite jusqu'à 21 escales d'avions de la CIA dans des aéroports roumains. Vols soupçonnes, comme celui du 22 Septembre 2003, qui parti de Szymany (Pologne), a fait une brève escale à Bucarest et poursuivit jusqu'à Rabat (Maroc).
Un rapport du Parlement européen de Février 2007 a indiqué que le vol de la base de Bagram (Afghanistan), avec numéro d'enregistrement N4786S, a eu un accident lors de son atterrissage à Bucarest le 6 Décembre 2004, et que ses "sept passagers ont disparurent".
Toutes ces indications, toujours nié avec véhémence par les autorités roumaines, ont été étudiés par le programme de télévision.
C'est la première vidéo de la chaîne allemande ARD. Ce programme a localisé l'endroit exact où il se trouvait la prison secrète de la CIA, connu sous le nom de code «Bright Light" (lumière intense).

En Novembre 2002, le gouvernement roumain a créé un nouvel organisme, l'Officine du Registre national des Informations Classifiées (ORNISS son sigle en roumain), dont le siège se trouvait dans un bâtiment du gouvernement situé au 4 de la rue Mures, un peu plus d'un km du siège du gouvernement.
Selon touts les indices, ce fut à l'intérieur de ce bâtiment où la CIA a maintenu une prison secrète de 2003 à 2006. Il y a été détenu et interrogé Sheikh Mohammed, considéré par les Etats-Unis, comme le principal idéologue des attentats du 11-S.
Actuellement, le bâtiment abrite toujours le même organisme, dont les fonctions sont secrètes, et toute tentative de photographier le bâtiment est puni d'une amende, après le policier de service vous annonce très aimablement que "tout ce que vous avez entendu sur ce site est totalement faux", il manquait plus que ça.

Lorsque le scandale des prétendues prisons secrètes de la CIA sur le territoire roumain, les autorités ont tenté de neutraliser les accusations, initiant une enquête superficielle sur le thème.
Malgré tous les efforts pour paraître transparent, l'ONG OSJI dénonçait en août 2012 la Roumanie, au nom du détenu Abd al-Rahim al-Nashiri, présenté devant la Cour européenne des droits de l'homme. Pour voir si une hypothétique condamnation allait changer l'attitude de déni maintenue jusqu'ici par le gouvernement roumain.

mardi 12 mars 2013

Qui est le maître du monde ?



Noam Chomsky est professeur émérite de linguistique y philosophie a l'Institut Technologique du Massachusetts à Cambridge (USA). Son dernier ouvrage "Power Systems: Conversations on Global Democratic Uprisings and the New Challenges to U.S. Empire. Conversations with David Barsamian". 
["Power Systems: Conversations sur les soulèvements démocratiques dans le monde et les nouveaux défis de l'Empire Américain. Conversations avec David Barsamian".]


Noam Chomsky ne parle pas du  Groupe  Bilderberg qui rassemble l'élite mondiale de la finance, de l'économie, de la politique et des médias. C'est le plus puissant des réseaux d'influence, ... à sa tête les Rockefeller et les Rothschild, les chantres de la mondialisation tel que nous la vivons. Rothschild à l'origine de la déclaration Balfour, obtenue par corruption au nom de l'Organisation Sioniste mondiale auprès du gouvernement Anglais. Dans ces conditions :

On peut difficilement envisager le monde, d'un point de vue géopolitique, économique ou des médias, sans placer le conflit israélo-palestinien eu centre de toute solution. Les efforts que doivent faire les pro-sionistes (juifs ou non) sont "gigantesques", compte tenu de l'illégalité de l’État d'Israël. Et le déclin de l'influence des USA à travers le monde tient, pour une part importante, au soutient qu'il apporte au sionisme. Les membres du Lobby pro-israélien cofinancent, avec les Lobbys de la finance et militaro-industriel, les candidats à la présidence, ils ont leurs entrées au Pentagone, à la CIA et décident de la politique étrangère à mener. Les "faucons" les "néoconservateurs" à majorité pro-sionistes, les uns voulant régler les conflits par la manière forte, les autres considérant Israël comme le 51eme état US.
La dispersion de ce que l'on peut appeler "diaspora" - bien que ce terme soit contesté par des intellectuels Juifs, du fait même des différentes origines - permet d'infiltrer nos démocraties et comme aux USA phagocytent nos institutions. En France, par exemple, nous élisons des gens qui mènent une politique contraire à l'intérêt de la France, c'est une politique d'asservissement de l’État et des populations à des concepts économiques et politiques, incompatibles avec l'intérêt du pays. Pour que le remboursement des intérêts de la dette soit le 1r poste de dépenses devant l'éducation et l'armée signifie que nos dirigeants ont des objectifs contraires avec ceux d'une Nation indépendante. Aliéner, ainsi, une Nation à la finance privée est une prévarication de nos dirigeants.
 

- David Barsamian: Le nouvel impérialisme américain apparait sensiblement différent de celui d'il y a quelques années, les États-Unis sont une puissance économique en déclin et par conséquent, voit son pouvoir et sont influence politique diminuer.
- Noam Chomsky: Je pense que l'on devrait parler du déclin américain avec réserve.
C'est pendant la Seconde Guerre mondiale que les États-Unis sont vraiment devenus une puissance mondiale. Il avait été plus grande économie du monde et de loin, d'avant guerre, mais c'était une puissance régionale d'une certaine mesure. Contrôlait l'hémisphère Occidental et avait fait quelques incursions dans le Pacifique. Mais les Britanniques étaient la première puissance mondiale.

La Seconde Guerre mondiale a changé cela. Les États-Unis sont devenus la puissance mondiale dominante. Les États-Unis avaient la moitié de la richesse mondiale. Les autres sociétés industrielles ont été affaiblies ou détruites. Les États-Unis étaient dans une position de sécurité incroyable. Elle contrôlait l'hémisphère, aussi bien l'Atlantique que le Pacifique, avec d'extraordinaires forces militaires. Bien sûr, cela a diminué. L'Europe et le Japon ont récupéré, puis il eut lieu la décolonisation.

En 1970, les Etats-Unis sont tombés, si vous voulez l'appeler ainsi, a environ 25% de la richesse mondiale, comme il l'avait été, disons, dans les années 20. Elle restait la première puissance mondiale écrasante, mais pas comme elle l'avait été dans les années 1950. Depuis 1970, les USA restent relativement stable, même si bien sûr il ya eu des changements.

Dans la dernière décennie, pour la première fois en 500 ans depuis la conquête espagnole et portugaise, l'Amérique latine a commencé à faire-front à certains de leurs problèmes. Ils ont commencé à s'intégrer.
Les pays étaient largement séparées les uns des autres. Chacun d'eux était individuellement orienté vers l'ouest, d'abord vers Europe puis vers les Etats-Unis.
Cette intégration est importante. Elle signifie qu'il n'est pas si facile de prendre les pays un par un. Les nations latino-américaines peuvent s'unir pour une défendre commune contre une force extérieure.

L'autre événement, qui est plus important et plus difficile, c'est que les pays latino-américains ont commencé  individuellement à se reformer. Avec leurs ressources, l'Amérique latine devrait être un continent riche. L'Amérique latine est énormément riche, fortement concentré par une petite élite, européanisée et souvent blanche, à côté d'une immense pauvreté et misère. Il y a eu quelques tentatives pour y faire face, ce qui est important - une autre forme d'intégration interne - et en quelque sorte l'Amérique latine s'éloigne du contrôle étatsunien.

- David Barsamian: Il est beaucoup question du changement de la puissance mondiale: l'Inde et la Chine vont devenir les nouvelles superpuissances.
- Noam Chomsky: Encore une fois, il faut être prudent à ce sujet.
Par exemple, de nombreux observateurs font des commentaires sur la dette américaine et le fait qu'une grande partie de celle-ci est détenue par la Chine. Il ya quelques années, le Japon, en fait, détenait a majeur partie de la dette américaine, désormais dépassée par la Chine.
En outre, l'ensemble du cadre de la discussion sur le déclin des États-Unis est trompeuse. On nous apprend à parler du monde comme s'il était composé d’États, conçus comme des entités unifiées et cohérentes.

Si l'on étudie la théorie des relations internationales, il y a ce qu'on appelle l'école «réaliste», qui laisserait croire à une composition d’États anarchiques, intéressés  par  leur seul «intérêt national». C'est en grande partie un mythe. Il y a des intérêts communs, tels que la survie. Mais, pour la plupart, les populations d'une même nation ont des intérêts très différents. - Les intérêts du PDG de Général Electric et le concierge qui nettoie vos sols ne sont pas les mêmes. -

Une partie du système doctrinal en Amérique est l'affirmation selon laquelle nous sommes tous une famille heureuse, pas de divisions de classe, et nous travaillons tous ensemble en harmonie. Mais c'est fondamentalement faux.
Au XVIIIe siècle, Adam Smith a dit que les populations au sein d'une société fait les politiques: les «marchands et les fabricants». Le pouvoir est aujourd'hui entre les mains des institutions financières et des multinationales.

Ces institutions ont un intérêt dans le développement de la Chine. Donc, si vous êtes, par exemple, le PDG de Wal-Mart ou Dell ou Hewlett-Packard, vous êtes tout à fait heureux d'avoir une main-d'œuvre pas chère en Chine travaillant dans des conditions horribles et avec peu de restrictions environnementales. Alors que la Chine a ce qu'on appelle, la croissance économique, est bonne.

En effet, la croissance économique de la Chine est un peu un mythe. La Chine est en grande partie une usine d'assemblage. La Chine est un grand pays exportateur, mais même si le déficit commercial américain avec la Chine a augmenté le déficit commercial avec le Japon, Taiwan et la Corée ont baissé. La raison en est qu'il met au point un système de production régional.
Considérer la Chine comme une unité exclusivement d'assemblage, est une notion un peu restrictive et ne tient pas compte de sa capacité de production, même si sa technologie n'a pas encore atteint celle de l'Occident.
Les pays les plus avancés de la région, le Japon, Singapour, la Corée du Sud et Taiwan - envoient la technologie avancée, pièces et composants vers la Chine, qui utilise leur force de travail pas cher pour assembler des produits et de les envoyer à l'étranger.
Et les entreprises américaines font la même chose: Ils envoient des pièces et composants vers la Chine, où les gens les assemblent et exporter les produits finis. C'est ce qu'on appelle des exportations chinoises, mais les exportations sont régionales dans de nombreux cas et, dans d'autres, sont des cas où les États-Unis s'exportent à lui-même.
Une fois que nous brisons le cadre des Etats nationaux comme des entités unifiées sans divisions internes, nous pouvons voir qu'il y a un changement  du pouvoir mondial, mais c'est la main-d'œuvre dans le monde qui le transfère aux maîtres du monde: le capital transnational, les institutions financières mondiales.

En conséquence, aujourd'hui plus que jamais nous devons nous poser la question de savoir à qui appartient le capital transnational, qui dirige les institutions financières mondiales ?
Dit comme cela, n'est pas tout-à-fait exact, en effet : diriger les institutions financières mondiales n'est pas suffisant pour prétendre imposer la politique financière mondiale que nous subissons. Il fallait se rendre maître, aussi, d'une puissance armée que possède, par exemple, les USA. Car si la puissance économique des USA "est" en déclin sa force de frappe reste la plus puissante du monde, avec 50% de l'armement mondial.
Et nous le constatons bien, qu'aujourd'hui les conflits, les guerres, le sont pour des raisons économiques. Les arguments ethniques, religieux, sociaux, philosophiques, terroristes - que l'on a soi même armés et financés- [...] ne sont que des arguties pour assoir ses intérêts financiers.

Une exception aux guerres que nous pouvons, enfin de compte, qualifier d'économiques c'est le conflit Israélo/Palestinien, où en effet l'économie n'y a que peu de place. Dans ce conflit les tenants de ce nouvel ordre mondial font l'apprentissage: "de parquer les gens inutiles ou rendus inutiles ou indigents, la baisse régulière des acquis sociaux, la dé-régularisation du travail, par exemple ; le contrôle des déplacements des populations ; la linguistique à employer, qui masque les réelles intentions ; les lois racistes, xénophobes, antidémocratiques, antisociales présentées comme légales ou de manière à ce que les circonstances nous y obligent a accepter ce que normalement nous aurions refusé, comme les crises à répétition minutieusement programmés [...].

Un autre aspect de la spécificité du conflit israélo/palestinien, est qu'une Instance internationale (ONU) a outrepasse ses droits, accordant un territoire à une organisation politico/religieuse, reniant du même coup, un des principes fondateurs des "Droit de l'homme et du citoyen" qui est celui " des peuples à disposer d'eux mêmes". Le vote onusien sur la partition de la Palestine -résolution 181 du 29 novembre 1947-, ne s'était jamais produit dans l'histoire universelle et ne s'est pas reproduit depuis.

Et là on est en droit de se poser la question :
Quelles personnes ou groupe de personnes, ont la capacité de rassembler sous une même bannière, les mêmes intérêts au sein même de nos propres Etats ? De se fondre dans nos institutions, nationales ou internationales dans un intérêt, contraire à leur objet ou le droit international, comme le FMI crée pour aider les nations en difficulté et qui se révèle dans les faits, un outil d'assujettissement et d'asservissement, contraire aux intérêts du pays, mais surtout des populations.

Car s'est une évidence, la philosophie politique qui nous est présentée et que nous acceptons, ne nous est pas imposée par la force des armes. En Occident le modus opérandi est la manipulation. Phagocyter les institutions, politiques, universitaires, économiques, sociétales, sociales, les médias (...) est le leitmotiv qui permet à la finance privé de gagner ses "galons".
Dans les États que l'Occident tient pour, "contraires à ses intérêt" le modus opérandi est différent dans la mesure où les procédés mis en œuvre sont la déstabilisation, s'appuyant sur les oppositions intrinsèques à chaque pays, que l'Occident arme et finance, comme la Libye, la Syrie. Mais il y a aussi le financement et l'armement de groupes islamistes, salafistes... - que nous qualifions ensuite de terroristes - qui déstabilisent les États, possesseurs d'un sous-sol riche. Cela a échoué en Algérie, -où les luttes fratricides sont à l'origine des milliers de morts- mais qui a réussi en Lybie, ou en passe de réussir, au Mali,  ensuite, l'Occident se propose d'y apporter son aide, "la sécurité".
Le cas de l'Afghanistan est un peu différent, dans la mesure où deux objectifs se télescopaient:

  1. Idéologique, lutter contre l'influence de la Russie dans la région.
  2. Economique - pacifier la région pour y faire passer un pipeline visant à transporter le pétrole du Turkménistan (nord-est de l'Afghanistan) via la Pakistan jusqu'en mer d'Oman. Pour se faire les USA ont armé les TALIBANS. Nous connaissons le résultat.

La France par l'intermédiaire de son ministre des Affaires extérieures, est un des pays qui déclare partout et le plus souvent : " qu'il faut que Bachar el-Assad quitte le pouvoir". Alors que la plupart des ministres européens souhaitent maintenir l'embargo sur les armes en Syrie le ministre français Laurent Fabius souhaite, lui,  lever l'embargo et fournir aux insurgés, y compris aux islamistes, des armes équivalentes à celles de l'armée syrienne.
Quel intérêt a la France à soutenir les révoltés, y compris les islamistes que par ailleurs elle combat, plutôt que le pouvoir en place ?
Israël en guerre avec la Syrie suite à l'annexion du Golan par Israël. Voir un changement de régime en Syrie, serait bien vu par les israéliens, au risque d'y instaurer un régime islamiste qu'il faudra combattre, avec légitimité, bien entendu...
Les français sont extrêmement préoccupés par la "dette" que M Hollande avait promis de placer au centre de ses préocupations ? Engage l'armée française au Mali ! Des experts s'enorgueillissent (les cons) et à l'argument qu'une guerre coute cher, répondent : le cout de la guerre au Mali représente un infime pourcentage du budget de l'armée. Ne vaudrait-il pas mieux consacrer ce cout à la "dette" ; ou au régime d'assurance maladie ; ou à celui des retraites, au lieu que ces escrocs que nous avons élu, continuent à profiter du système...
La France possède une des forces de frappe (nucléaire) dès plus performantes au monde, et sont largement suffisantes pour défendre notre pays, pourquoi dans ces conditions, nous ne pourrions pas réduire l’effectif militaire ?
M Hollande doit s'en servir pour défendre les intérêts israéliens ! 
Nous sommes d'accord..., en effet si la radicalisation des États musulmans se poursuit, Israël aura du soucis à se faire...