samedi 23 mars 2013

Chypre



Chypre ne dispose pas d'autre possibilité que de sortir l'euro


20/03/2013 - 20:21h


La décision du Parlement chypriote de refuser le remboursement imposée par l'Eurogroupe est une grande victoire pour les Européens qui se battent contre le quatrième Reich allemand et de son programme néolibéral. La petite île a donné une leçon à l'encontre des  consignes allemandes. La solution de l'Eurogroupe supposait une punition collective contre les Chypriotes qui n'ont aucune responsabilité dans les investissements risqués de ses banques. A contrario la responsabilité de la faillite des banques chypriotes, incombe à l'UE et au Fonds monétaire international qui a conçu le plan de restructuration de la dette grecque en Mars 2012.
Les médias français on lancé la rumeur, qui voulait que les épargnants chypriotes soient ponctionnés sur leur épargne. Naturellement on peut imaginer que cette annonce fut une "bouteille à la mer" afin d'apprécier la réaction des citoyens. Mais cela nos indique, aussi, le caractère maffieux de nos dirigeants. En effet, une telle décision change, unilatéralement, le contrat conclu, mais surtout qu'elle est antidémocratique et apporte la preuve que l'Eurogroupe, l'Europe n'est plus un espace de liberté et encore moins démocratique. Nous avons à la tête de nos instituions, des malfrats, des maffieux, exclusivement préoccupés à préserver leurs avantages, fussent-ils au détriment des populations dont ils ont, en se présentant à une élection, normalement la responsabilité. 
Comment M. Moscovici -ministre des finances français- à-t-il pu signer un tel guet-apens pour les populations, qui soyons-en-surs, n'auraient pas été exclusivement chypriotes à l'avenir. Il s'est plaint de la déclaration de M Mélanchon à son encontre, mais si comme il l'affirme : "se soucier de la France et des français", il ne pouvait pas signer un tel document. Car ce document ouvre la boite de pandore et rien ne dit que dans quelques mois, la France et les populations françaises n'aient à subir le même sort, et c'est une chance pour les populations européennes que le Parlement chypriote aie récuse la proposotion de ces escrocs.  Cela confirme ce que je dénonce depuis plus de dix ans : "Elire un homme favorable au sionisme, à Israël, à la mondialisation sauvage du N.O.M., est un risque que nous prenons pour nos petits enfants..."
Toute personne qui se soumet à l'Europe d’aujourd’hui, au Nouvel Ordre Mondial (N.O.M.), à la Mondialisation qui nous est présenté, qui absout les crimes que commet le sionisme, qui participe à l'agression d’États souverains, ou qui parce que ces derniers mènent une politique contraire aux intérêts de l'Occident,   ne peut pas, à moins d'être un truand, affirmer qu'il se préoccupe des populations dont il a la charge. C'est un mensonge.  
Les dirigeants européens savaient que les victimes de ce plan ne serait pas seulement les banques grecques, le système des pensions ou les entreprises publiques des fournitures, dans la mesure où il affecté les banques chypriotes, compte tenu de leur haute exposition à la dette Grecque. Les banques à Chypre étaient dans une situation très instable et l'effet domino était prévisible.
L'Eurogroupe au lieu de présenter des excuses à la population de Chypre pour son histoire catastrophique (marquée par l'invasion turque en 1974) a commencé une campagne de stigmatisation des Chypriotes, visant à ouvrir la voie, qui voudrait que les épargnants  payent la facture du plan de sauvetage.

Dans la période qui a précédé le sauvetage, la presse allemande avait écrit à plusieurs reprises, à propos de la réticence des contribuables européens renflouer les oligarques russes, occultant que le sauvetage n'avait pas été rendu nécessaire par l'existence de créances douteuses dans le système bancaire du pays (comme dans le cas de l'Irlande ou des États-Unis), mais par l'impact de la restructuration de la dette grecque.
Le but ultime des Allemands est de conduire Chypre à la pauvreté, en raison du détournement des dépôts dans les banques chypriotes vers d'autres paradis fiscaux à travers l'Allemagne et le Luxembourg. Il est bien connu que le duché est également une destination pour le blanchiment d'argent, mais fonctionne sous la stricte supervision de l'Allemagne. En ce sens, violant le principe sacré de la protection des dépôts ci-dessous les 100.000 euros, Berlin a envoyé un message aux élites économiques européens: «Seuls les Allemands peuvent se prononcer sur la diplomatie économique."

La plus grande inconnue est dans ce qui se passera demain. Maintenant, les dommages a Chypre sont irréversibles. Le monde financier comprend maintenant qu'il ne peut pas faire confiance aux les dirigeants politiques chypriotes. La seule alternative pour Chypre, s'il veut maintenir sa position actuelle, est de quitter la zone euro et retrouver  sa monnaie (la livre) et finaliser un accord stratégique avec la Russie afin d'exploiter et d'entretenir la contrepartie économique et leurs intérêts.
Mais, surtout, Chypre doit poursuivre sa politique d'élimination de la troïka de l'île, en les nommant "persona non grata" et d'annuler les mesures d'austérité qui ont été imposées aux citoyens ces deux dernières années. Chypre doit suivre le chemin tracé par l'Islande, et rejeter le plan de sauvetage financier. Les banques doivent être nationalisées et la dette publique ne doit pas être payée.
Qui sait si, après tout, le rejet par le parlement chypriote n'est pas un bon point de départ pour les citoyens européens ...


Exactement..., lorsque l'on affaire à des truands, on n'a pas d'autre solution. Nous avons rien à attendre de bon de cette Europe là, va-t-en-guerre, soubrette des USA, soumise au Nouvel Ordre Mondial du groupe Bilderberg, qui conclut des accords de collaboration économique, sécuritaires, idéologiques avec un Etat criminel, qui par volonté divine commet un génocide, lent mais inexorable, j'ai nommé Israël. 

    



L'astuce d'appeler Chypre un paradis fiscal



Il est toujours plus facile de vaincre l'ennemi s'il l'on ternit sa réputation avants.
A partir de là, Chypre a été dénigré au point de perdre sa crédibilité, dans ces conditions les gens acceptent souvent une mesure qui aurait pu être  rejeté auparavant. Par conséquent, les politiciens et les journalistes se sont dépêchés de donner à Chypre l'étiquette de "paradis fiscal" les jours qui ont suivi la décision de voler des comptes courants dans les banques Chypriotes pour que le pays fournisse les 5.800 millions nécessaires à son propre sauvetage.
Derrière les commentaires indiquant que aider les Chypriotes serait l'équivalent d'aider le financement de la mafia russe, se cachait l'intention de justifier pourquoi il fallait  serrer la vis à l'île. Avec le corollaire habituel: les Allemands, et d'autres pays d'Europe du Nord, ne pouvaient continuer à financer ces vagabonds d'Européens du Sud, en particulier si elles se livrent au profit des groupes criminels.

On ne peut nier que Chypre a fondé son modèle économique, maintenant catastrophiquement en faillite, par une fiscalité faible offerte aux sociétés étrangères. Ce que l'on appelle dans l'argot des économistes, services financiers. Chaque pays est différent, mais la même chose s'applique à différents niveaux, au Luxembourg, en Irlande, aux Pays-Bas et certains territoires britanniques. La similitude de Chypre à la "banque route" irlandaise est tout à fait évidente: c'est un autre pays qui lui a permis d'acquérir une dimension gigantesque du secteur financier par rapport au PIB. La solution ne peut donc pas être indolore. Toutes les options sont mauvaises.

Mais en ce qui concerne Chypre comme étant un paradis fiscal, les données démentent cette réalité, du moins ceux qui gèrent l'OCDE et les gouvernements européens. Le gouvernement chypriote a  une meilleure note que l'Allemagne dans cette classification.

Certains pourraient dire que le concept de paradis fiscal a été quelque peu réduit, quand même, la Suisse s'inscrit dans ce paragraphe et la plupart des gouvernements suspects ont modifié la loi et signé des accords pour que l'OCDE les sorte de cette incommode étiquette. Mais dans le cas de Chypre l'ile n'a pas encore réussi à passer de la "liste gris foncé " à liste "gris clair" dans laquelle ont été définis, les pays qui étaient à l'époque dans le processus de régularisation. Tous les accords signés par Chypre n'ont pas été impeccables, mais on peut dire la même chose des autres pays européens.

Donc, si quelqu'un veut mettre Chypre au même niveau que l'île de la Tortue, comme siège pour accueillir les meilleurs boucaniers fiscaux, devra s'efforcer de trouver des données qui les soutiennent. A moins de travailler dans un média allemand, dans ce cas, il est nécessaire que de prendre tant de précautions.

Cette entrée a été publiée dans Crise, en Europe et marqué à Chypre, en crise, l'Europe, les impôts. Reste attaché de manière permanente.

 

vendredi 22 mars 2013

Peut-on être fier de soutenir Israël ?



Le danger pour les États qui sont sensibles a l'influence des lobbys juifs, est que ces derniers agissent dans "leurs" pays respectifs comme un État dans l’État. Il en est de même des institutions nationales et internationales. Qu'ils détournent au profit de la communauté. Cela n'est pas acceptable.   
Le fait d'être juifs ne devrait autoriser le fonctionnement népotique qui est le leur. Un juif français ne peut pas, comme c'est le cas du Président François Hollande ou son ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius..., œuvrer, aussi ouvertement, a absoudre les crimes que commet Israël. Y compris lorsque ces dirigeants voudraient s'appuyer sur des crimes, commis ça et là, pour justifier ceux que commet Israël ou pour combattre les États qui mènent une politique contraire aux intérêts israéliens. Que les Juifs français, américains ou quelle qu'elle que soit leur nationalité d'origine, aient une sympathie pour Israël, cela serait acceptable si cet Etat ne se fondait, sur des complots, [Déclaration Balfour, Conférence de San Remo..] des chantages, [Résolution 181 de l'ONU...] mais surtout et principalement sur des crimes qu'il commet aujourd'hui, que seul permet sa puissance militaire.  Cela est inacceptable. 





Aujourd'hui encore, lorsque vous rappelez à un allemand le passé nazi de leur pays, ils sont manifestement désolés et se dissocient de cette idéologie en tous points méprisable, même, et ils l'admettent, qu'elle fut suivie par nombreux d'entre eux.
A contrario un français ayant la double nationalité franco-israélienne, [et tous les Juifs ont de facto la double nationalité, -Israël est le seul pays au monde accordant la double nationalité par le fait ethnique ou religieux- (à méditer) tout autre État, demande qu'il y ait un lien familial ou mariage ou encore que vous en faisiez une demande de naturalisation. La nationalité vous sera accordée après enquête et vous ne l'obtiendrez que si vous la méritez] habitant tout ou partie de l'année en Israël, un juifs français est fier d'être israélien ! Même s'il gagne son argent en France, ça s'est un point. Mais au-delà, comment peut-on être fier de faire partie d'une communauté nationale à l'idéologie (sionisme) comparable au nazisme ?



CAR LA FINALITÉ DE CES DEUX IDÉOLOGIES,
C'EST BIEN L'ÉRADICATION D'UN PEUPLE.

ET LA MÉTHODE, NE PEUT ÊTRE QUE SECONDAIRE 
 
Quelque soit les mensonges et manipulations véhiculés aussi bien par les médias de brocante, que par l'intelligentsia juive, que les associations juives créées ad-hoc, que par les membres du Gouvernement français pro sionistes (juifs ou non) les autorités israéliennes se comportent en Palestine comme l'à fait le nazisme. Vous allez dire les sionistes n'ont pas gazé 6 millions de palestiniens, c'est vrai. Mais les juifs immigres en Palestine y arrivent -petit à petit- ils ne les gazent pas, ils les empêchent de vivre ; volent leur terre ; les emprisonnent sans motif ;  arasent leurs cultures, juste pour rigoler ; brulent leurs oliviers ; les empêchent d'accéder à l'eau ; démolissent leurs maisons, sous des arguments aussi infectes que celui de ne pas avoir de permis, quand l'occupation juive ne délivre aucun permis de construire, ou pratiquement aucun, aux palestiniens. Pourtant ce gouvernement de trous du cul accorde autant de permis que les juifs réclament. Aujourd'hui il y a même un parti des colons avec lequel Benjamin Nétanyahu va devoir composer.
OR CES COLONS JUIFS N'HABITENT PAS EN ISRAËL. Là est peut être la rancœur développé par le goï à leur encontre, ces êtres qui par volonté divine (et l'argent, nous sommes d'accord) s'autorisent à outrepasser les règles et les lois qui nous permettent de vivre ensemble.




L'association des étudiants de France avait porté plainte contre Twiter pour demander que ce dernier fournisse les noms des auteurs de twits qu'ils jugent antisémites et demande 3.8 millions d'euros,  qu'elle versera au Mémorial de Yad Vashem.
Coluche créa les Restos du Cœur, pour donner à manger à ceux qui avaient faim, sans distinction d'origine ou de religion. Le DAL voudrait que tout citoyen aie un logement, sans distinction d'origine ou de religion. (à méditer)  
 





Extrait de l'Assemblée générale du 26 décembre 2012

GE.12-19010 (F) 220113 230113 Conseil des droits de l’homme
Vingt-deuxième session  Point 1 de l’ordre du jour  Questions d’organisation et de procédure
Ordre du jour annoté de la vingt-deuxième session du Conseil des droits de l’homme
Note du Secrétaire général

Nations Unies                                                                      A/HRC/22/1



Situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé,  y compris Jérusalem-Est
33. Se reporter au rapport de la Haut-commissaire sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est (A/HRC/22/35) (voir par. 86).


La situation des droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés.

A. Violations des droits de l’homme et incidences de l’occupation par Israël de la Palestine et des autres territoires arabes occupés.

Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.
84. Se reporter à la note du secrétariat sur le rapport du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Richard Falk (A/HRC/22/62).

Colonies de peuplement israéliennes dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et le Golan syrien occupé.
85. Dans sa résolution 19/17, le Conseil a décidé d’envoyer une mission internationale indépendante d’établissement des faits pour étudier les effets des colonies de peuplement israéliennes sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des Palestiniens dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, mandat qui s’achèverait avec la présentation d’un rapport au Conseil. Le Conseil examinera le rapport de la mission internationale indépendante d’établissement des faits (A/HRC/22/63).

Situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé,  y compris Jérusalem-Est
86. Dans ses résolutions S-9/1 et S-12/1, le Conseil a prié la Haut-commissaire de lui soumettre des rapports périodiques sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé, en particulier s’agissant  de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza. Dans sa résolution 19/16, le Conseil a décidé de rester saisi de la question. Le Conseil examinera le rapport de la Haut-commissaire (A/HRC/22/35) (voir aussi par. 33).

Les droits de l’homme dans le Golan syrien occupé.
34. Se reporter au rapport du Secrétaire général sur la situation des droits de l’homme dans le Golan syrien occupé (A/HRC/22/36) (voir par. 87)

Droits de l’homme dans le Golan syrien occupé.
87. Dans sa résolution 19/14, le Conseil a prié le Secrétaire général de porter la résolution à l’attention de tous les gouvernements, des organes compétents de l’Organisation des Nations Unies, des institutions spécialisées, des organisations intergouvernementales internationales et régionales et des organisations humanitaires internationales, et d’en assurer la plus large diffusion possible, ainsi que de lui faire rapport, à sa vingt-deuxième session, sur la question des droits de l’homme dans le Golan syrien occupé. Le Conseil sera saisi du rapport du Secrétaire général (A/HRC/22/36) (voir aussi par. 34).

B. Droit du peuple palestinien à l’autodétermination
88. Dans sa résolution 19/15, le Conseil a décidé de poursuivre l’examen de la question à sa vingt-deuxième session.



jeudi 21 mars 2013

L'Occident créateur d'autocrates


L’Occident en général, les USA en particulier, prend appui sur les oppositions -intrinsèques à chaque pays-, pour déstabiliser les Etat qui contestent leur hégémonie. La politique de déstabilisation mené par l'Occident contre ces pays, visant à les renverser, a  comme conséquence, l'intransigeance de ses dirigeants envers leur opposition.   

L'Occident "peste" contre ces autocrates d'opposition, mais lorsqu'il s'agit d'autocrates pro occidentaux, comme l'Arabie Saoudite par exemple, le très "démocratique" Occident non seulement, ne trouve rien à redire, mais a en Haute estime ces régimes. C'est-a-dire, que les agressions d'Etats comme l'Irak, par exemple, avec  l'argument d'y apporter la démocratie est un concept  hypocrite. Et ne vise aucunement à y apporter la démocratie ou la paix, (sécurité) mais à faire "main-basse" sur ses richesses.

Mais il y a un point de vue qui nous échappe, du moins est dissimulé, par les USA, l'Europe et particulièrement la France, qui est celui de protéger Israël.
En effet, si un jour Israël doit rendre des comptes pour ses crimes et manquements au Droit international et aux Droits humains, c'est aux musulmans qu'il devra le faire. Et c'est pour cela que l'Occident combat le soi-disant "terrorisme musulman" et que les gouvernements israéliens et leurs souteneurs hypocrites  -juifs ou non- qualifient la résistance palestinienne de terroriste.

La résistance palestinienne fut qualifié de terroriste faisant l'amalgame entre une résistance légitime -même violente- (il n'y a pas en Palestine des juifs innocents ou rédemptifs) et le terrorisme dit musulman comme celui du WTC le 11/11 -bien que les déclarations officielles soient contestées par les spécialistes- (mais passons).

Le sionisme à commis en Palestine sa plus grande erreur, et les exemples d'intellectuels et personnalités juives, les prédisant ou les justifiant, ne manquent pas : [Si les juifs voulaient aller vivre dans ce qui était pour eux "la terre promise" il eut fallu le faire en respectant le peuple qui les accueillait comme des frères, au lieu de les trahir, comme des vulgaires malfrats.]
        
  • De Ah’ad Ha-am, sioniste spirituel, commentant sa première visite en Palestine en 1891.
  • « A l’extérieur on a coutume de croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’est cultivé ici quiconque veut acheter de la terre n’a qu’a venir et acheter selon ses désirs. En réalité, la situation n’est pas celle là. Au travers du pays il est difficile de trouver de la terre cultivable qui ne soit déjà cultivée. (…) Si, un jour, la vie de nos fiers juifs en Palestine se développe au point de refouler les habitants du pays sur une petite ou grande échelle, alors ces derniers ne céderont pas facilement leurs places… »

  • De Theodor Herzl, parlant des Arabes de Palestine, Notes complètes, 12 uin 1895.
  • « Inciter la population démunie à traverser la frontière en la privant d’emploi… Le processus d’expropriation et de retrait des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection. »

  • (Israël Zangwill, "The return from Palestine", New liberal review II, Dec. 1901, p.627).
  • La Palestine est : “ une terre sans peuple, attendant un peuple sans terre”.


  • (De Samuel Portnoy, Vladimir Medem, the life and soul of a legendary ewish Socilaist, pp 295-98 en parlant de Théodore Herzl.)
  • « J’ai rencontré Plehve. J’ai son engagement que d’ici 15 ans au maximum, il fera une charte pour nous pour la Palestine. Mais il est lié à une condition : les révolutionnaires Juifs doivent cesser leur lutte contre le gouvernement russe. Si quinze ans après l’accord, Plehve n’a pas fait le nécessaire, ils seront libres de faire ce qu’ils croient nécessaire. »

Je rappelle que Von Plehve, fut le triste organisateur des pogroms de Kichinev. Ce qui n'a pas empêché Théodore Herzl de pactiser avec lui.  


  • « Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les Arabes, alors nous n'aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera.» 
    (Albert Einstein, lettre à Chaïm Weismann, le 25 novembre 1929)

  • Shukri Al-‘Asali, député de Damas au parlement ottoman.
  • (Al-Muqtabas, N°691, 18 mai 1911, cité par Rashid Khalidi, « L’Identité Palestinienne », p.63)
  • « Les sionistes ont l’intention de créer un Etat puissant, car après avoir pris possession de la terre ils expulseront les habitants soit par la force, soit par l’utilisation de richesses. »

  • Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Mondial puis premier Président de l’Etat d’Israel. (Cité par Lenni Brenner “Zionist in the Age of the Dictaors”)
  • Ainsi : Nous avons dit à un public Berlinois en mars 1912 que « chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas de maux d’estomac. L’Allemagne à déjà trop de juifs. »

  • (Ah’ad Ha-am, écrivain et philosophe juif russe, dans une lettre écrite en 1913).
  • « En dehors du danger politique, je ne peux supporter l’idée que nos camarades soient moralement capables de se comporter d’une telle manière envers des humains d’un autre peuple, et involontairement cette pensée me vient à l’esprit : s’il es est ainsi maintenant, quelle sera notre relation avec les autres si en vérité nous remportons à la fin des temps le pouvoir en Eretz Israël ? Et si c’est cela le ‘Messie’ : Je ne veux pas voir son avènement. »

  • De Martin Buber, philosophe juif, s’adressant à Ben Gourion, mars 1949.
  • « Nous devrons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédemptif. Et qu’à sa création et dans son expansion, nous, en tant que Juifs, avons crée ce dont ce dont nous avons historiquement souffert, une population de réfugiés en Diaspora. »

  • De Moshe Dayan, discours au Technion, Haïfa, Ha’aretz, 4 avrfil 1969.
  • « Des villages juifs ont été construit à la place des villages arabes. Vous ne connaissez même pas les noms de ces villages arabes, et je ne vous blâme pas parce que les livres de géographie n’existent plus. Non seulement les livres n’existent plus, mais les villages arabes ne sont pas là non plus. Nahlal s’est construit à la place de Mallul, Kibbutz Gvat à la place de Jibta, Kibbutz Sarid à la place de Huneifis, et Kefar Yehushua à la place de Tal al Shuman. Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’avait pas une ancienne population arabe. »  






Cet Etat possède la 4e ou 5e armée du monde et a besoin d'être protégé ! Soyons clairs, Israël a moins besoin d'être protégé militairement qu'idéologiquement.
Le sionisme a toujours instrumentalisé l'antisémitisme, et après 1945 s'appuie sur les crimes nazis pour faire naître un sentiment de culpabilité chez les dirigeants d'après-guerre pour qu'ils "ferment leurs yeux" quand viendra le temps de déposséder, assassiner, dépouiller un Peuple qui ne leur avait rien fait.

Des intellectuels juifs prétendent que les Romains, ont expulsé les Juifs de la "Terre promise" par la violence, ce qui leur donnerait -d'après-eux- le droit d'y commettre leurs crimes d'aujourd'hui. C'est une manipulation, en effet : dans l'histoire de l'Empire Romain il n'y a pas eu d'expulsion de populations n'y l'obligation pour ces peuples de se convertir à une quelconque religion.
Comme cela a été, aussi, déclaré par des juifs autoproclamés Professeurs d'histoire, ou ces philosophes manipulateurs payés pour répandre, encore de nos jours, ces mensonges.

Si Israël est idéologiquement protégé à ce point, c'est que l'influence et les moyens financiers des juifs éparpillés dans le monde et les associations juives crées ad-hoc, enlèvent -grâce à leur cupidité- tout raisonnent intelligent à nos dirigeants, quand ces derniers ne sont pas juifs eux-mêmes.

- Mais pourquoi ?
- Parce que Israël est un Etat illégal : en effet, le vote de la résolution 181 voté le 29 novembre 1947 par l'ONU, fut entaché du chantage des USA sur les pays du tiers-monde, -poussés au crime par le lobby juif- pour qu'ils votent la résolution.
Or, tout avantage obtenu par un chantage est illégal et de facto caduc.

Jamais dans l'histoire universelle, l'ONU n'avait accordé un territoire à une organisation politico/religieuse et ne s'est reproduit depuis.

[Au terme de pressions scandaleuses sur les pays du Tiers Monde, les USA font adopter un plan de partage de la Palestine (29 novembre 1947).
Les Juifs, qui possèdent 6,5% du sol et constituent 35% de la population, recevront les 56% de la Palestine et ses terres les plus fertiles.
Alors que l’Etat prévu (où les juifs sont minoritaires) ne présentait aucune discontinuité, l’Etat Palestinien était partagé en trois morceaux reliés par des corridors passant obligatoirement sur les terres vouées aux juifs. Dès le début la population palestinienne à refusé ce partage et il y a eu des escarmouches entre palestiniens et bandes armées juives à l’occasion desquelles on a découvert combien ces bandes (l’Irgoun de Menahem Begin, la Haganah, le Lehi d’Itzhak Shamir…) ont eu le loisir de s’équiper militairement, soi-disant au nez et la barbe du mandataire britannique, alors qu’en réalité l’occupant anglais n’a fait que favoriser et l’émigration et l’équipement militaire des colons qui arrivaient.]

 
- ONU AG Résolution 181 (Plan de partage- Palestine, 1947)
Pour solutionner l’avenir de la Palestine sous mandat britannique, l’Assemblée générale de l’ONU décida le 29 novembre 1947 par sa résolution 181 de diviser le territoire entre :

* un Etat juif sur 56,47% de la Palestine du mandat (hors Jérusalem), avec 498.000 habitants juifs et 325.000 habitants arabes ; * un Etat arabe sur 43,53% de la Palestine, avec 807.000 habitants arabes et 10.000 habitants juifs ; * un régime de tutelle internationale pour Jérusalem, avec 100.000 habitants juifs et 105.000 habitants arabes.
Le plan de partage prévoyait également :

* la garantie de droits des minorités et des droits religieux, y compris le libre accès aux Lieux saints et leur préservation ; * la constitution d’une Union économique entre les deux Etats : union douanière, système monétaire commun, administration unique des principaux services, accès légal aux eaux et sources d’énergie,...

L’Assemblée prévoyait enfin :
* une période de transition de deux mois à compter du 1er août 1948, date ultime pour la fin du mandat et l’évacuation des troupes britanniques, une zone comprenant un port de mer sur le territoire de l’Etat juif devant être évacuée avant le 1er février ; * une commission de cinq pays (Bolivie, Danemark, Panama, Philippines, Tchécoslovaquie) chargée d’administrer les régions évacuées par la Grande-Bretagne, de fixer précisément les frontières des deux Etats et d’établir, dans chacun, un Conseil provisoire de gouvernement ;
* la prise en charge progressive de l’administration de chaque Etat par ce conseil et l’organisation dans les deux mois d’élections démocratiques pour une Assemblée constituante.

Adoptée par 33 votes favorables, 13 défavorables et 10 abstentions.
Position des pays de l’UE à l’égard du Plan de Partition en 1947(*) :
Ont voté pour : Belgique, Danemark, France, Grèce, Luxembourg, Pays-Bas, Suède,
A voté contre : Royaume-Uni, (pourtant titulaire du Mandat que l'ONU lui avait attribué suite à la Conférence de San Remo).
(*) L’Autriche, l’Allemagne, la Finlande, l’Irlande, l’Italie, la Portugal et l’Espagne n’étaient pas encore membres des Nations Unies en 1947
   

Israël pense justifier l'agressivité de sa politique en s'autoproclamant : "fer de lance de l'occident contre le terrorisme", qualifiant même de terroriste un peuple qui tente avec ses moyens -c'est-a-dire nuls-  de s'opposer au vol de ses terres ; à l'emprisonnement abusif - dit arrestation administrative - ; à l'expulsion et destruction de leurs maisons ; aux assassinats ciblés, en Palestine ou a l'extérieur ; etc. etc., politique cautionné par les USA, l'Europe et ses supplétif, la France. Ces pays ont menée l'hypocrisie à son point optimum. Jamais la manipulation à été aussi flagrante. Les USA, l'Europe et la France sont phagocytés par le lobby juif pro-sioniste.
Ceci explique sans doute cela.

Le prétexte de lutter contre le terrorisme, est l'argument par lequel ces Etas voudraient se dédouaner des actions menées. Mais comment peut-on le prétendre quand ont a financé et armé les terroristes que l'on combat ? Quel meilleur exemple la CIA en Afghanistan.

Si d'un point de vue philosophique la démocratie est : "par et pour le peuple", ni les USA, ni la France et encore moins l'Europe ne peuvent se prévaloir de la démocratie  et pas d'avantage Israël où sa politique est entaché de crimes, crimes de guerre, d'APARTHEID...  

Si les USA ont un système qui s'apparente à la démocratie, l'Europe et la France n'ont de démocrates que le système électoral, ces élus se préoccupent presque exclusivement à préserver leurs privilèges, comme le faisait l'aristocratie jadis. L'Europe à assujetti les peuples à la finance privée et les Etats aux banques. C'est la prévarication la plus abjecte pour un homme élu au suffrage d'une élection, cela vaut dire qu'il est un escroc de haut-vol, un menteur de la pire espèce. Et ils osent déclarer : "que les promesses électorales ne concernent que ceux qui les croient !" ou "j'ai été élu pour ça" comme si notre vote était un chèque en blanc, oubliant ce qu'est la démocratie : "pour et par le peuple".      

Israël n'échappe pas à ces dérives. Ho ! Ils organisent des élections mais "gare" à celui qui enfreindra les préceptes de Théodore Herzl, sa vie en dépendra. Et comme le déclare Hayo Meyer, Juif allemand, emprisonné  à Auschwitz par les nazis, aujourd'hui citoyen hollandais : "Israël est une démocratie pour les juifs et une dictature pour le autres", s'il y a du vrai, dans ce que dit Hayo Meyer il existe néanmoins des discriminations entre juifs, Le Falacha n'a pas la même "valeur" qu'un Séfarade, qui lui même vaut moins qu'un Ashkénaze... et ne parlons pas des palestiniens restées citoyens israéliens, qui eux ont perdu leurs origines et l'administration ne les reconnait pas comme d'origine palestinienne mais Arabe. Or la majorité des palestiniens sont des sémites.        

mardi 19 mars 2013

L'étrange politique de l'Europe en Palestine



Asia Times Online

Ces dernières semaines, les mauvaises nouvelles en provenance d'Israël, n'ont cessé de nous parvenir. Ce n'est pas que nous avons l'habitude de réceptionner les bonnes nouvelles d'Israël, son occupation militaire, sa discrimination institutionnalisée et les mauvais traitements faits aux Palestiniens, alimentaient largement les gazettes, mais le consensus qui émerge selon lequel Israël s'enlise sur un sentier irrévocablement dangereux est désormais, un constat qui passe de la sphère d'analystes politiques stériles aux organisations internationales indulgentes, devant le mépris d'Israël pour le droit international.

Très peu d'experts en droit international défendent la fervente construction de colonies juives en territoire palestinien occupé. Cependant, les puissances occidentales ont montré peu d'intérêt à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses activités illégales. Sans un financement américain et européen,  Israël aurait été pratiquement impossible de construire des colonies et d'y installer plus d'un demi-million de juifs, qui avec le temps vivent sur des terres volées aux Palestiniens, et coupables de nombreuses violation des lois internationales, y compris le quatrième Convention de Genève. Mais pire encore, puisque les échanges avec d'autres pays européens a permis de maintenir et prospérer les colonies illégales au détriment des Palestiniens, qui ont subi des campagnes massives de nettoyage ethnique depuis 1967.
[Il y a même aux USA, des associations, qui sous prétexte de manifestations culturelles, collectent des fonds, -lèvent des fonds, selon leur propre expression- utilisés à la construction de colonies juives en territoire de Palestine, échappant au fisc. En effet les fonds recueillis à des fins culturelles sont exonérés par le fisc américain.
Le citoyen lambda (disons-le, le goïm) est stupéfié devant la mansuétude que nos dirigeants accordent à ces criminels. Est-ce parce que ces dirigeants sont juifs ? Dieu seul le sait...]      
Enfin, les diplomates de l'UE à Jérusalem-Est et la Cisjordanie se sont exprimés en termes très clairs. Dans un rapport publié le 27 Février, les diplomates ont décidé que «la construction de colonies reste la plus grande menace pour la solution à deux Etats. Il s'agit d'une violation systématique, délibérée et provocatrice du droit international. "
En outre, "le rapport exigeait l'application stricte de l'accord commercial UE-Israël, afin de s'assurer que les produits des colonies ne bénéficient pas du traitement préférentiel en vertu dudit accord", écrit Reuters. Le rapport demandait aux Etats de l'UE "... à ne pas soutenir la coopération dans les domaines de la recherche, de l'éducation et de la technologie" avec les colonies juives, et de «dissuader» les investissements dans des entreprises israéliennes opérant dans les territoires occupées.

Le rapport, comme prévu, n'est pas contraignant. Et bien que ces recommandations, si elles l'étaient, il est probable que Israël, ses amis les groupes de pression dans l'UE trouveraient les moyens -compte tenu des ces lobbyistes, juifs ou non- de le vider de sa substance, afin de prévenir toute action qui pourrait être entreprise dans l'UE contre Israël. Le fait est, que sans l'action de la société civile, engagée dans l'augmentation pour faire pression sur les gouvernements européens, en particulier sur les fervents partisans d'Israël, comme le gouvernement britannique, il est probable que les choses ne changent pas.

[Le XX siècle a été le témoin d'atrocités, nous sommes d'accord, mais la différence avec le XXI siècle, est qu'aujourd'hui, nos dirigeants ne combattent pas le "nazisme rampant", mais favorisent une idéologie en de nombreux points équivalente. Dans ces conditions, élisons-nous des responsables politiques ou des criminels ? Mon point-de-vue, est que tant que nous élirons des responsables favorables à Israël -et il suffit de les écouter- nous favoriserons des criminels, mais encore, nous gagerons l'avenir de nos enfants. Et on le voit bien par la politique que mène l'Europe aujourd'hui, loin de l'idéal de ses Pères.
Comment est-il possible, que ces êtres que nous avons élus, incapables de résister aux sirènes des lobbys pro-israéliens,  engagent l'Europe à conclure des accords favorisant des crimes ? Ce sont des escrocs et ont l'audace de prendre nos votes pour des chèques en blanc..., jamais démocratie n'a été autant ridiculisée.] 
La vraie crise politique et morale ne réside pas seulement dans le mépris d'Israël pour le droit international, mais que les gardiens supposés de ce droit sont les mêmes qui permettent à Israël de perpétrer de telles mauvaises actions, ce qui inclut : de spoiler  les Palestiniens de leurs droits les conduisant à la faillite.
Au mois de janvier dernier, un rapport d'Oxfam a déclaré que l'économie palestinienne, en ce moment en déconfiture aujourd'hui, aurait pu générer d'urgence des revenus nécessaires (1.500 millions d'euros, pour être exact) si Israël assouplissait ses restrictions que dans la vallée du Jourdain. Mais sans la capacité d'accéder à leurs propres ressources en terres et en eau, les Palestiniens de la vallée continuent à mourir, tandis que les colons israéliens continuent de prospérer.
[Comment est-il possible que nos dirigeants d'après guerre, courageux, justes, loyaux, aient engendré des êtres a ce point sournois ? Comment est-il possible que la politique soit un cloaque, où ces êtres dénués d'état de conscience se plaisent à y demeurer. Un ragondin a plus noblesse que ces... (Et je demande à ce petit animal de me pardonner)] 
  
Bien que le gouvernement américain a fait tout ce qui était en son pouvoir pour saper les droits des Palestiniens, l'UE, qui défend Israël quelque soit le coût et assure la supériorité et l'avantage militaire d'Israël sur tous ses voisins réunis, a acquis, même si c'est faux, une réputation équilibrée, qui est très, très éloigné de la vérité.

Dans un récent rapport, le groupe palestinien des droits de l'homme Al-Haq a souligné le fait que le commerce avec des produits cultivés dans les colonies avaient "contribué directement à la croissance et à la viabilité des colonies en fournissant une source essentielle de revenus. "La valeur totale des échanges de l'UE avec uniquement les colonies juives illégales, est d'environ $ 300 millions par an. Le montant peut sembler faible quand on les juxtapose aux 39 000 millions des échanges entre l'UE et Israël en 2011. Mais qui signifie, selon l'écrit de Dalia Hatuqa dans Al-Monitor, le 17 Janvier que «l'UE a les moyens de faire pression, car il est le premier partenaire commercial d'Israël et reçoit environ 20% du total des exportations israéliennes."
[Sans parler de l'atavisme, qui voudrait que les juifs se satisfassent lorsqu'ils bernent un goï, la capacité à phagocyter nos institutions à peut être été à l'origine des affres de la communauté. Cependant, au constat que l'on peut faire, où la majorité des juifs soutiennent Israël...]    
Ce qui est également important et inquiétant dans la valeur commerciale actuelle, c'est l'idée même que l'Europe est finalement impliquée dans l'assujettissement des Palestiniens et le financement illégal de l'occupation israélienne et l'accroissement de la population de colons. Aucune «recommandation» diplomatique ou verbiage, ne peut remettre en cause ou altérer ce fait.
[Quoi de plus logique, vous élisez des juifs favorables au sionisme ou des goïms cupides et vous avez-là les ingrédients de leur vassalité aux criminels israéliens.]
Il est trompeur également de discuter de la croissance des colonies dans le vide, comme est aussi déconcertant de parler du boycott des colonies,  tout en soutenant depuis le début les principaux organes qui ont commandé ou construit les colonies. Dans le meilleur des cas, il est absurde de faire la distinction entre les produits fabriqués en Israël ou fabriquées dans les colonies. Les colons ne sont pas des structures autonomes ou qui fonctionneraient comme des régions autonomes, mais ils sont considérés comme un élément essentiel d'Israël. Aux yeux du gouvernement israélien, il n'y a que peu de différence entre les colons de Ma'ale Adumim et les résidents de Tel Aviv. Différence que  seul existe que dans l'imagination de ceux qui sont au courant des pratiques horribles d'Israël, mais sont trop timides pour y faire face.
Israël, quant à lui, est connu pour outrepasser toute limite. Et, ce faisant, continue d'exposer, par inadvertance, l'hypocrisie de ses amis, toujours prudents détracteurs. Yigal Palmor, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, a répondu au  rapport de l'Union Européenne  avec de termes suffisants : «Le devoir de chaque mission diplomatique est de construire des ponts et rassembler les gens, de ne pas encourager la confrontation. Les consuls de l'UE ont clairement échoué dans leur mission », a-t-il dit.


[Ce Yigal Palmor, ancien secrétaire d'ambassade en France, participais régulièrement aux débats organisées par France télévision où avec une remarquable arrogance et un fanatisme sans faille, déclarait aux français : -avec la complicité du présentateur de l'époque, et qui n'a pas beaucoup changé- ce que les français devaient penser du conflit. Son illumination allait jusqu'a faire passer le criminel de guerre Ariel Sharon, pour un homme de paix ! Lui qui avec l'arrogance des hommes sournois -accompagné de 50 hommes en armes- provoquait les palestiniens se promenant sur l'Esplanade des Mosquées et tirant sur la foule désarmée...]

Bien que le rapport se référait exactement à la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu développait de nouvelles colonies dans la zone connue sous le nom E1, qui "sépare Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie», il est peu probable qu'il y ait un retour en arrière dans les plans, qui comprend la construction de 3.000 logements pour des colons dans ces terres près de Jérusalem. Rien n'est laissé au hasard dans les plans israéliens et le scénario final, comme c'est le cas dans de nombreuses régions des territoires occupés, et aussitôt les Palestiniens deviennent indésirables sur leur propre terre.
Oui, Israël est implacable et semble tout vouloir sans état d'âme, ignorant les deux pays et des lois internationales. Se sentant encouragé par la faiblesse de ses voisins, le soutien inconditionnel de ses amis et la lâcheté de ses détracteurs. Tandis que les amis d'Israël s'occupent a qualifier d'antisémite quiconque ose dénoncer le système d'apartheid quia cours en Palestine et en Israël, d'autres intellectuels se consomment en tergiversations sur les limites du langage et de la manière appropriée dont il faut encadrer le discours.
[Aujourd'hui les juifs favorables au sionisme justifient les crimes commis à leur encontre, quand aux dirigeants qui permettent à Israël de commettre autant de crimes, ce sont les mêmes qui collaborèrent avec les nazis. Des êtres infectes.]  
Israël ne se soucie pas de tout du passé, il s'en sert uniquement pour gagner du temps pour obtenir leur propre version d'un horrible apartheid. Pour ceux qui se sentent toujours mal à l'aise au sujet de ces "provocations", fini il y en a plus, terme, il suffit de considérer la dernière initiative du ministère des Transports, qui a décidé que le bus 210 sera un bus "seulement pour Palestiniens", dédié à transporter la main d'œuvre, pas chère, de et vers la Cisjordanie. Bien sûr, ce n'est pas une politique isolée, mais la poursuite d'une terrible trajectoire.
Et arrive sur ses pas, un autre rapport international, cette fois publié par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, UNICEF. Posté le 6 Mars, le rapport critique les abus des tribunaux militaires israéliens pour les mauvais traitements infligés aux enfants palestiniens et a parlé d'un système «étendue, systématique et institutionnalisée".
Le moment préféré de l'armée israélienne pour arrêter des enfants palestiniens, note le rapport, est entre minuit et cinq heures du matin.
[Enfants traumatisées à vie, mais des combattants à venir, que les cons nommeront : terroristes.]
Le rapport “Children in Israeli Military Detention: Observations and Recommendations”, a mentionné : une série de mesures pour que les enfants palestiniens sous garde militaire soient traités en conformité avec la Convention relative aux Droits de l'enfant et d'autres normes internationales.
Un autre rêve impossible, bien sûr, parce que l'abus et la maltraitance des enfants ont été intrinsèquement liée à l'occupation militaire et sont aussi vieux que l'Etat d'Israël lui-même. Probablement qu'Israël est incapable de respecter tout accord ou du droit international, s'il n'est pas pressée fermement.
[Tout homme avec un peu d'honneur, donner sa parole c'est s'engager à la respecter. L'expérience nous démontre que pour un sioniste donner sa parole est un moyen de parvenir à ses objectifs, une fois ces derniers atteints, cela ne le concerne plus et renie aussitôt ses engagements.]
Il ya des chances que se poursuivent les mauvaises nouvelles en provenance d'Israël. Nous sommes les témoins presque journellement de déroulements préoccupants dans les pratiques israéliennes à l'encontre des palestiniens. Cependant, l'institutionnalisation de l' l'apartheid ne rencontre que des critiques timides et aucune action substantielle. Les organisations et les groupes de la société civile doivent dire à leurs gouvernements respectifs :"que cela suffit" que c'est assez. Bien que vous deviez demander des comptes à Israël pour sa conduite, les pays de l'UE et d'autres ne devraient pas financer l'occupation tout en dénonçant les colonies. Assez d'hypocrisie!

Ramzy Baroud ( www.ramzybaroud.net ) es un chroniqueur syndicaliste  de niveau international, editeur de PalestineChronicle.com . Auteur des ouvrages: The Second Palestinian Intifada: A Chronicle of a People’s Struggle et My Father Was a Freedom Fighter: Gaza’s Untold Story (Pluto Press, London).
Source originale: http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/MID-01-150313.html