jeudi 4 avril 2013

Mais d’où Israël peut-il bien tirer sa légitimité ?



Cet article, avec la chronologie de l'histoire palestinienne  (conflit du Proche-Orient), est un document d'importance fondamentale pour tout homme honnête, qui souhaite s'informer objectivement sur les conséquences du sionisme.
C'est un article où, pas une seule virgule n'a besoin d'être déplacée.  

Mais d’où Israël peut-il bien tirer sa légitimité ?
Par Ibrahim Hewitt



Palestine - 2 avril 2013
Article original en anglais publié sur MEMO le 24 mars 2013.


Tous les principaux lobbyistes pro-israéliens, y compris Barack Obama il y a quelques jours, ont utilisé le terme de "délégitimisation" pour condamner les critiques contre l’Etat d’Israël et les politiques qu’il mène. Début mars, Ed Miliband, chef du Parti Travailliste britannique, s’est ouvertement affiché comme sioniste lors d’un discours à la Chambre des Députés des juifs britanniques, en mettant sur le même plan l’antisémitisme odieux et la "délégitimisation d’Israël", comme si les deux n’étaient qu’une seule et même chose, ce qui n’est pas le cas. Quasiment toute personne ayant un jour critiqué les activités illégales d’Israël, et condamné ses abus et violations de la législation et des conventions internationales en matière de Droits de l’homme, s’est aussitôt vue accusée d’essayer de "délégitimiser" l’Etat. Le lobby pro-israélien ne peut pas accepter, et n’acceptera jamais, l’idée selon laquelle critiquer Israël ne signifie pas nécessairement vouloir détruire son Etat.

Haïr les actes, et non les personnes qui les commettent, est une devise que j’enseigne à l’école, à des jeunes gens en proie à la confusion quand ils voient des personnes telles qu’Obama, et en Angleterre, David Cameron et Miliband, se revendiquer comme avocats de la paix et de la justice, et pour autant, proclamer régulièrement leur soutien à un pays qui affiche toutes les caractéristiques d’un État voyou, à quasiment tous points de vue.
Un certain nombre de documents clés sont souvent cités comme donnant une légitimité à Israël, dans sa forme actuelle. Le premier est bien sûr la Bible : Dieu a choisi les Enfants d’Israël et leur a promis la terre. C’est l’argument qu’utilisent les Sionistes pour justifier la revendication israélienne moderne sur la terre de Palestine et ce, bien que "le père fondateur du Sionisme", Theodor Herzl, dont la tombe a accueilli l’hommage du Président Obama le 22 mars 2013, ait été un athée notoire. De plus, "Israël" n’était à l’origine ni un Etat, ni une nation ; les Enfants d’Israël étaient les descendants du Prophète Jacob, ou "Israël". La "promesse", ou le pacte, était conditionnée au fait que ses descendants respectent les Commandements Divins et observent les Lois Divines.

 Un Palestinien défend l'entrée de la mosquée Al-Aqsa

contre les intrus sionistes, mars 2013


Dans son ouvrage "L’invention du peuple juif", Shlomo Sand a démoli « les mythes centraux concernant l’origine primitive d’une nation merveilleuse ayant émergé du désert, conquis une terre spacieuse et construit un glorieux royaume ». Sand clame que de tels mythes « ont été une bénédiction pour développer le nationalisme juif et la colonisation sioniste ». Les mythes ont été « ébranlés » mais, « bien que la société israélienne ne soit plus dans le besoin de la légitimation historique qui fut le socle de sa création et de son existence même, elle a eu du mal à accepter les analyses novatrices » parues à la fin du XXème siècle.

Il semblerait pourtant qu’elle ait un écho auprès de certains membres du lobby pro-israélien. Des groupements juifs, comme l’ultra-orthodoxe Neturei Karta, qui se définissent eux-mêmes comme des « juifs de la Torah », écrivent : « Tous les grands rabbins qui, en accord avec la Loi juive, se sont opposés dés le début au sionisme, ne l’ont pas tant fait en considération des modes de vie laïcs des leaders sionistes de l’époque, ou encore de leur opposition à l’héritage de la Torah et de leur rejet de ses valeurs et pratiques, qu’en raison du fait que le concept même d’Etat juif est en conflit direct avec de nombreux fondamentaux du Judaïsme sur lesquels l’Etat d’Israël a été bâti. »

Neturei Karta est généralement rejeté par le lobby, considéré comme un "groupe minoritaire" et des "extrémistes", mais le raisonnement basé sur la Torah sous-tendant la position de ce groupe vis-à-vis d’Israël, est rarement, si jamais, relevé par les juifs laïcs qui, paradoxalement et en dépit de leur laïcité et de leur mode de vie séculier, utilisent un texte religieux comme fondement de la création de l’Etat d’Israël.

La Déclaration Balfour de 1917 est également citée par les lobbyistes pour "prouver" la légitimité de leur revendication sur la terre de Palestine. Or, cette Déclaration n’était à l’origine que quelques lignes figurant dans une lettre adressée à Lord Rothschild, par le Secrétaire des Affaires étrangères, Arthur James Balfour. Elle a été écrite pendant la Première Guerre Mondiale, avant que la Grande-Bretagne n’ait une quelconque responsabilité envers la Palestine, ou même une simple autorité sur elle. « Le gouvernement de sa Majesté considère favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et mettra tout en œuvre pour faciliter la réalisation de cet objectif, » a écrit Balfour, « étant clairement entendu que rien ne devra être fait qui puisse porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non-juives vivant en Palestine, et aux droits et au statut politique dont jouissent les juifs dans n’importe quel autre pays. » La seconde clause est souvent négligée par le lobby et le gouvernement d’Israël.

Le texte de la lettre fut « soumis et approuvé par le Cabinet », mais il ne fut jamais soumis pour débat aux Chambres du Parlement. Il aurait très bien pu devenir une politique du gouvernement, mais n’a jamais constitué un document ayant force de loi. En fait, il a même été qualifié de « nul, dénué de sens moral et mal intentionné » parce que « le consentement des populations indigènes et souveraines… ne fut jamais demandé et obtenu. » La Turquie, souverain légal de la Palestine en 1917, « n’y a pas consenti » ; et selon l’avocat Henry Cattan (1), « Cette lacune fondamentale n’échappa pas à l’attention de Chaim Weizmann, le principal négociateur sioniste de la Déclaration Balfour, puisqu’il insista auprès du gouvernement britannique sur "l’importance d’inclure la Déclaration Balfour dans le Traité de Paix avec la Turquie." »

La Déclaration fait référence à l’appui du gouvernement britannique pour un « Foyer National Juif », et non pour un Etat juif. Sir Herbert Samuel, le premier Haut Commissaire britannique pour la Palestine, dont les avis sont supposés avoir influencé le contenu de la lettre, déclara à la Chambre du Parlement en 1917, qu’« il n’existait pas de promesse d’un Etat juif » visée par la Déclaration Balfour. Comme Cattan l’indique dans "The Palestine Question", à l’époque de la rédaction de la Déclaration, « le gouvernement britannique, une puissance étrangère au regard de la Palestine, ne possédait pas, et n’avait même jamais possédé, une quelconque souveraineté, droit de disposition, ou juridiction sur la Palestine, qui l’autorise à accorder quelque droit qui soit, politique ou territorial, à un peuple étranger, sur le territoire de la Palestine. »

En 1922, lorsque la Chambre des Lords a participé au débat relatif au mandat sur la Palestine, à la Société des Nations, des membres se sont opposés à l’inclusion de la Déclaration Balfour dans les modalités du mandat. « Lord Islington, » a écrit Cattan, « fit remarquer que le mandat proposé violait les engagements pris par le gouvernement de sa Majesté vis-à-vis du peuple de Palestine. » D’après Lord Sydenham, lors du même débat, « le mal causé par le débarquement d’une population étrangère sur un pays arabe… [est un mal] auquel on pourrait ne jamais remédier… Ce que nous avons fait, par des concessions faites, non pas au peuple juif, mais à une section extrémiste sioniste, est d’initier une véritable plaie à l’Est, et personne ne peut dire jusqu’où s’étendra cette plaie. » Cette "plaie" est bien entendu apparue de manière très évidente aux Palestiniens, qui pourraient répondre très brièvement à son Excellence qu’elle a détruit leur pays, leurs vies et très vraisemblablement, leur futur.

L’autre document majeur utilisé par les supporters d’Israël est la Résolution passée par les Nations-Unies en 1947 pour la partition de la Palestine. Sir Herbert Samuel s’y opposa, ainsi qu’apparemment, « les juifs religieux indigènes de Palestine » qui étaient « fermement opposés au sionisme politique », parmi lesquels Neturei Karta. Bien entendu, le peuple de Palestine, représenté aux Nations-Unies par le Haut Comité arabe dont le porte-parole était Henry Cattan, s’opposa également à la partition de leur pays. Leurs craintes se révélèrent fondées avec la Résolution 181 (II) de l’Assemblée Générale qui accorda 57 % de la Palestine aux juifs pour leur Etat, alors qu’ils ne possédaient que 6 % des terres à l’époque.

Ce qui est intéressant, lorsque les lobbyistes pro-israéliens citent la Résolution 181 des Nations-Unies comme base de la légitimité de l’État, est que :
a/ les Résolutions de l’Assemblée Générale des Nations-Unies ne sont pas contraignantes,
b/ la Résolution « était probablement ultra vires [cad. hors de la compétence des Nations-Unies] » dans tous les cas,
et c/ l’Etat d’Israël en train de naître s’étalait au-delà des frontières fixées par les Nations-Unies, en dépit de leur promesse d’appliquer la Résolution 181 qui par ailleurs, visait à faire de Jérusalem un corpus separatum destiné à être administré par les Nations-Unies. Et Israël réclame évidemment la totalité de Jérusalem comme "sa capitale éternelle et indivisible".

Lorsqu’Israël se porta candidat pour rejoindre les Nations-Unies en 1948, sa demande fut rejetée. Il renouvela sa candidature en février 1949, qui fut conditionnée au fait qu’Israël se conforme à la Résolution 181 des Nations-Unies « concernant le territoire des Etats arabe et juif, la ville de Jérusalem, les Lieux Saints et les droits des minorités », ainsi que la Résolution 194 (en date du 11 décembre 1948) « se rapportant au rapatriement des réfugiés [palestiniens] et Jérusalem ». Israël n’a jamais respecté ces résolutions, comme il ne s’est d’ailleurs jamais conformé à quelque autre Résolution des Nations Unies qui lui demandait de prendre des mesures qui auraient entraîné le retour des réfugiés palestiniens sur leurs terres, ou pour fixer ses frontières conformément à la Résolution 181. Etonnamment, Israël est le seul Etat membre des Nations Unies qui n’a jamais déclaré ce que ses frontières sont réellement ; ce qui lui a très opportunément permis de s’emparer régulièrement de toujours plus de territoires palestiniens, au fil des années, dans sa surenchère à vouloir créer le "Grand Israël", "le rêve sioniste" selon les propres mots du Président Obama.

En général, on peut dire qu’Israël ignore les Résolutions des Nations-Unies, à moins qu’agir autrement ne serve ses ambitions politique et territoriale. Il est également juste de dire qu’il n’a jamais été blâmé pour cet abus flagrant du statut de membre des Nations-Unies, qui exige à tout pays de respecter les termes de la Charte des Nations-Unies.

Pour ce qui est des Conventions relatives aux Droits de l’homme, Israël ne respecte pas la IVème Convention de Genève, en toute impunité. La construction des colonies israéliennes, à travers toute la Cisjordanie occupée, est l’exemple le plus flagrant de cet abus. Elles sont supposées être illégales au regard du Droit international qui interdit l’acquisition de territoires par la guerre, et le transfert de la population de l’occupant, par delà la frontière, à l’intérieur du territoire occupé. Israël – oh, quelle surprise ! – ne veut pas en convenir, mais il est le seul pays à agir de la sorte. Et c’est pourquoi il est affligeant d’entendre des personnes comme Barack Obama insister sur le fait que les Palestiniens devraient retourner à la table des négociations autour de laquelle peut être discutée la question des colonies. Depuis quand les criminels sont-ils autorisés à "négocier" leurs crimes ? Quel type de droit le Président des Etats-Unis a-t-il étudié à Harvard ?

La liste est longue, des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité perpétrés par Israël, et va du transfert de prisonniers depuis leur pays sous occupation vers des prisons situées à l’intérieur de la force occupante, à l’utilisation de bombes au phosphore sur des zones occupées par des civils durant l’opération "Plomb durci", comme en témoignent les photos spectaculaires prises lors de l’attaque contre une école des Nations Unies de la bande de Gaza. De telles atrocités ont toujours existé, de l’infâme massacre de Deir Yassin en 1948, en passant par le massacre de Qibya en 1953, Sabra et Shatila en 1982, à l’offensive d’Israël contre la population civile de Gaza, majoritairement non armée, en 2008/9, et à nouveau en 2012.

A chaque fois, et sans exception, les exactions israéliennes sont présentées comme des "réponses" au "terrorisme" palestinien. Le plus grand succès du lobby a été de persuader les gouvernements occidentaux, s’il y en avait encore eu un à convaincre, que la légitime résistance palestinienne contre l’occupation militaire israélienne équivaut à du "terrorisme". Une légitimité à laquelle fait référence, par exemple, la Résolution 2787 des Nations Unies, en date du 6 décembre 1971.

Au vu de l’exigence de se conformer au Droit international pour les signataires des Conventions de Genève, et donc d’appréhender les accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité, il est étonnant de voir ensuite que des personnes comme Barack Obama peuvent se rendre en Israël et faire l’éloge d’un tel Etat et gouvernement criminel. Il est tout aussi étonnant de constater qu’un gouvernement comme celui de la coalition britannique a amendé sa législation nationale de manière à permettre aux Israéliens tenus pour responsables de crimes de guerre de se rendre au Royaume-Uni sans crainte d’arrestation.

Tout cela amène la question évidente suivante : comment les opposants aux activités illégales d’Israël et à ses politiques peuvent-ils être encore accusés de chercher à "déligitimiser" l’Etat ? Assurément, et de manière générale, Israël s’est de lui-même délégitimisé à partir du moment où il a accepté de respecter les termes de la Charte des Nations Unies, de par son statut de membre de l’ONU, et les exigences qui en découlent – parmi lesquelles permettre le droit au retour des réfugiés palestiniens et accepter de donner un statut international à Jérusalem – et qu’au contraire, il fait tout ce qu’il peut non seulement pour ignorer ces obligations, mais travaille activement à les saper. Israël ne peut pas jouer sur les deux tableaux ; s’il revendique tirer sa légitimité d’un document précis, il n’a pas d’autre choix que de se conformer à ses termes et obligations.

Le lobby pro-israélien et ses laquais devraient être présentés pour ce qu’ils sont vraiment, non pas comme les supporters d’un Etat démocratique luttant pour survivre tel un « avant-poste de civilisation contre la barbarie », comme l’a dit Herzl, mais comme les partisans vociférants d’un Etat-voyou qui cherche à tout prix à interpréter les lois et les conventions internationales de manière à ce qu’elles concordent avec son propre objectif malfaisant, consistant à s’emparer de toujours plus de terres palestiniennes, avec le moins possible de Palestiniens dessus.

Parler de paix sans parler de justice, et sans traîner en justice ceux qui ont traité les normes internationales de comportement, avec le plus grand mépris et au prix de la vie de milliers de Palestiniens, devrait appartenir au passé. La paix, avec la justice, est une chose bénéfique pour tous au Proche-Orient ; et c’est pourquoi toutes les personnes de bonne volonté doivent poursuivre d’arrache pied dans cette voie.

Alors, est-ce qu’Israël tire sa légitimité de son accomplissement des commandements bibliques auquel il est tenu par la revendication de ses racines bibliques, le "foyer historique du peuple juif" ? Ou la tient-il des Nations-Unies qui lui ont offert le tremplin pour sa création ? Ou la tire-t-il du respect d’Israël pour la Charte des Nations-Unies et des Résolutions de l’ONU ? Ou encore de son respect pour les lois et les conventions internationales, auxquelles chacun de nous autres est tenu d’adhérer ? Ou finalement d’aucune de ces raisons ?

La prochaine fois que nous entendrons que des personnes sont accusées de vouloir "déligitimiser" Israël simplement parce qu’elles l’ont appelé à respecter le droit international ou à en assumer les conséquences, comme c’est le cas pour les autres pays et gouvernements, nous devons penser à demander aux porte-paroles du lobby pro-israélien de nous expliquer clairement d’où est-ce qu’ils estiment que provient la légitimité de leur Etat préféré. Le monde mérite d’en être informé.


(1) Henry Cattan (1906-1992), né à Jérusalem, juriste palestinien, auteur, notamment, de The Palestine Question, Croom Helm, Londres-New-York, 1988. (Wikipedia)

- Lire, en français, le texte d'une Conférence de Henry Cattan prononcée en 1970 : "Le partage de la Palestine du point de vue juridique".  de 1 => 5











 

Israël Ferme Jérusalem, aux chrétiens



Israël Ferme Jérusalem, aux chrétiens qui arrivent de Cisjordanie pendant la Semaine Sainte. 
La récente visite d'Obama en Terre Sainte n'a servi qu'à constater l'occupation israélienne qui continue de se renforcer et que la nouvelle initiative diplomatique américaine a très peu de chances de succès si la poursuite de la construction coloniale juive se poursuit.


EUGENIO GARCÍA GASCÓN
Jérusalem 27/03/2013 13:27 Actualisé: 29/03/2013 11:50
Le vendredi 22 Février une tempête de sable a empêché le président américain à se rendre de Jérusalem et à Bethléem en hélicoptère, comme prévu. C'est par la route que Barack Obama fit le voyage, franchi le mur de neuf mètres de haut qu'Israël a construit dans la région et a vu plusieurs colonies juives qui parsèment la route et où leur construction se poursuit
En fait, la visite de Bethléem, a mis la touche finale au troisième jour d'Obama en Terre Sainte il n'a pas pu, selon le plan initial, visiter les lieux saints de Jérusalem y compris le Saint-Sépulcre et de l'Esplanade mosquées. Cependant, les Palestiniens lui ont suggéré de ne pas le faire, pour empêcher les forces de sécurité israéliennes n'entrent dans l'enceinte sacrée.

Les extrémistes sur l'Esplanade des Mosquées
Dans tous les cas, Israël a interdit aux musulmans de moins de 50  de pénétrer dans l'Esplanade des Mosquées pendant le séjour d'Obama et les jours suivants n'ont pas été aussi tranquilles que les Palestiniens l'auraient espéré.
En effet, le  lundi, un groupe de vingt extrémistes juifs ont envahi l'Esplanade se faisant passer pour des touristes étrangers et prié sous la protection de la police israélienne. Un jour plus tôt, le dimanche, une trentaine d'extrémistes ont marché sur l'Esplanade sous forte protection policière.
Ces incidents reflètent la politique qu'Israël cherche à mettre en place dans les lieux saints musulmans, avec le soutien de l'armée. Les extrémistes veulent détruire le Dôme du Rocher et la Mosquée d'al-Aqsa et élever à sa place le troisième temple, c es juifs extrémistes sont le fer de lance de l'occupation. Beaucoup de colons vivant dans les territoires occupés, sont souvent impliqués dans des opérations contre les Palestiniens en collusion avec l'armée.

En cette Semaine Saine, les chrétiens de Cisjordanie ne peuvent pas entrer à Jérusalem pour assister aux services religieux ou processions. Le prétexte invoqué par l'occupant est que Pâques chrétienne coïncide avec la Pâque juive et sous des arguments sécuritaires empêchent les fidèles de franchir les points de contrôle autour de la ville sainte. Par conséquent, les chrétiens de Ramallah ou de Bethléem ne peuvent pas célébrer les fêtes selon leurs us&coutumes.
Tandis que les images d'Obama abondent à Jérusalem et à Ramallah, rares sont celles qui le montrent  à Bethléem, visitant l'église de la Nativité, en grande partie en raison des mesures de sécurité extraordinaires entourant ce changement. Bien sûr, Obama n'a rien fait pour se faire photographier à côté du mur, sans doute pour ne pas offenser les Israéliens. C'est là un manque de courage évident, un tel homme ne mérité pas de diriger une puissance, que l'on dit démocratique.   

Au cours de la paralysie diplomatique, Israël a construit quelque 16.000 maisons pour ses colons dans les territoires occupés.(*) Dans les dernies jours ont percé quelques détails des réunions qu'Obama a eu avec le président Mahmoud Abbas et le Premier ministre Netanyahu, et que nous savons que l'Administration américaine va lancer une nouvelle initiative diplomatique dans les deux prochains mois, après des années de paralysie qui a seulement servi à ce qu'Israël a construise quelques 16.000 maisons pour ses colons dans les territoires occupés.
Le secrétaire d'État, John Kerry, a rencontré Abbas à Amman. L'entretien à duré une heure, à laquelle le président palestinien a de nouveau souligné que la question fondamentale pour les Palestiniens: est que la construction de colonies par Israël dans les territoires occupés, y compris Jérusalem-Est, doit cesser. Plus tard, Kerry s'est rendu en Israël pour rencontrer Netanyahu et décrit comme "positives" les deux rencontres. Autant dire; "que les colons juifs, continueront d'agrandir les colonies, et la soubrette américanise de continuer à baisser son froc".  
(*) Quand, en même temps, ces hypocrites, refusent aux palestiniens tous permis de construire. Et lorsqu'ils construisent tout de même  ou agrandissaient leurs petites maisons, une armée de poltrons, les leurs démolissaient ou les obligeaient à le faire, sous peine d'une amande que les palestiniens ne pourront pas payer. 
Les Palestiniens ont le sentiment qu'une fois encore, Israël se moque d'eux, mais ne peuvent rien faire, si Abbas a accepté un dialogue indirect avec Israël, un dialogue qui pourrait être le dernier pour lui, si les négociations échouent.

Grand pessimisme chez les Palestiniens
L'entourage de Abbas est très pessimiste et nombreux sont les palestinienne qui pensent que M. Abbas devrait démissionner immédiatement et dissoudre l'Autorité palestinienne et laisser les Israéliens prendre en charge la responsabilité de l'occupation, comme dans le bon vieux temps et tel que le demande  le droit international, et ce serait aux autorités israéliennes de faire face au mécontentement qui prévaut dans les territoires occupés.

Selon des sources diplomates, Kerry se rendra dans la région deux ou trois fois au cours des prochaines semaines avant de mettre sur la table son «initiative» ou ses «idées» ou sa «vision du conflit".
Le problème réside dans le fait que ce n'est pas la première fois que les Américains échafaudent des accords et il y en a déjà une dizaine de précédents accords entre les parties qu'Israël a refusé d'obtempérer et rien ne garantit que cette fois ce sera différent.


Les Américains ont demandé aux deux parties de prendre des mesures pour rétablir  la confiance entre eux. Donc, Kerry a suggéré à Israël de ne pas construire dans la zone E-1, qui jouxte Jérusalem, dont Netanyahu a approuvé la construction de milliers de logements. En retour, Kerry a demandé aux Palestiniens de ne pas dénoncer Israël dans les forums internationaux, notamment devant la Cour pénale internationale.
Ce Kerry est-il un imbécile ou le fait-il exprès ? Et en plus il le courage des poltrons et demande aux palestiniens de ne pas dénoncer les forfaits israéliens a la Cour Pénale Internationale. Là, est le vrai terrorisme que ces malfrats cherchent à escamoter. 
Dans l'interview, jeudi dernier, à Ramallah, Abbas a averti Obama que les Palestiniens ne peuvent pas rester éternellement les bras croisés et plus tôt ou plus tard à aller à la CPI si Israël continue de construire dans les territoires occupés.

Maintenant on sait pourquoi Obama a fait le voyage du Proche-Orient: Pour demander aux palestiniens de ne pas porter plainte contre Israël auprès du Tribunal Pénal International.
Cet Homme est un minus qui prépare sa reconvention, et comme l'on fait: Bill Clinton, Tony Blair, Jose-Maria Aznar, Nicolas Sarkozy, [...] même G.W. Bush, (le président le plus stupide de l'histoire américaine) fera des conférences pour lesquelles ces êtres sans état de conscience ont été grassement payés, pour services rendus.
Payés pour services rendus, mais rendus à qui ? Là est une des facettes de la nocivité des Juifs pro-sionistes, qui pour préserver un Etat illégal n'hésitant pas à corrompre nos dirigeants.
Des êtres corruptibles dès leur naissance.


mercredi 3 avril 2013

Barack Obama au Moyen-Orient



Asia Times Online


La polarisation a donnée à la visite du président des États-Unis Barack Obama à Israël la semaine dernière, c'est qu'elle pourrait être un chemin de réconciliation visant à améliorer les relations entre Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Si c'est le cas, la mission a été un succès. L'élément de surprise a augmenté considérablement dans les derniers soubresauts de la visite quand Obama était sur le point de monter à bord de l'avion présidentiel à l'aéroport de Tel Aviv le vendredi.
Là, sur la piste d'atterrissage, d'une remorque de fortune, Obama a appelé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et après un bref échange de compliments a remis le téléphone à Netanyahu, qui s'empressa de faire ce qu'il a catégoriquement refusé de faire au cours des deux dernières années: des excuses officielles pour la mort de neuf Turcs en 2010 lors d'un voyage dans une flottille d'une mission humanitaire à enclave de Gaza.
C'est probablement la première fois dans l'histoire d'Israël, qu'un responsable politique s'est excusé auprès d'un pays étranger pour un crime commis.
L'accroc de Gaza gravement affecté relations turco-israéliennes. La rupture des liens avec la Turquie a isolé Israël et laissé sans protection dans une région prise dans une période de turbulences jusque-là inconnue. L'alliance avec la Turquie est vitale pour Israël.
Dans sa déclaration louant la réconciliation turco-israélienne, le secrétaire d'Etat américaine John Kerry a déclaré que cela «aidera Israël à relever les nombreux défis auxquels la région devra faire face" et qu'une normalisation totale permettra à Tel-Aviv et Ankara de "travailler ensemble pour le bénéfice de leurs intérêts communs."
Mais la conversation téléphonique depuis l'aéroport de Tel-Aviv était un acte de théâtre, prémédité, dont Obama voulait que toute la région en soit le témoin. Entretien plein de symbolisme par le fait que le "capitaine" tient la barre du navire américain dans un grand arc de nouvelles directions.

Le turc Murat Yetkin rédacteur en chef a cité des "sources de haut rang" pour révéler que Washington avait contacté, il y a quelques semaines, Ankara avec la proposition que M. Obama souhaitait travailler à un rapprochement entre Erdogan et Netanyahu, et espérait se servir de sa visite en Israël à cette fin.  
Yetkin a écrit:
"Quand Ankara affirma qu'il ne pouvait accepter les bons offices des États-Unis pour parvenir à un accord avec Israël, basée sur des excuses, là commencé la diplomatie. Avant le début de la visite d'Obama le 20 Mars, ont commencé à échanger des ouvertures diplomatiques entre Ankara et Jérusalem sur les conditions d'un accord sous les auspices de la diplomatie américaine. "
Pourquoi est si important tant pour Obama, que pour Erdogan et à Netanyahu, la normalisation entre la Turquie et Israël ? La réponse réside dans le témoignage donné par le chef du Commandement américain en Europe et le haut commandement militaire de l'OTAN, l'amiral James Stavridis, devant le Comité des services armés du Sénat américain lundi dernier, à la veille du départ d'Obama, de Washington à Israël.
Stavridis a déclaré devant les législateurs américains qu'une attitude plus agressive des USA et ses alliés pourraient aider à sortir de l'impasse en Syrie. Il a dit: «Mon opinion personnelle est qu'il serait utile de sortir de l'impasse et de faire tomber le régime [syrien]."

Si l'Organisation des Nations Unies (ONU) est paralysé par les vetos, si ses résolutions restent des vœux pieux, l'Occident utilise les Intuitions internationales, pour donner un semblant de légitimité à sa politique néocolonialiste. L'OTAN est ici utilisée pour laisser croire à la légitimité d'une éventuelle opération contre la Syrie. 

L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) crée en 1949, mise sur pied pour s'opposer à une réminiscence allemande ou a un expansionnisme soviétique. A la suite de laquelle fut crée en 1955 le Pacte de Varsovie.
L'une comme l'autre sont des organisations privées. L'utilisation que les USA, la France et plus largement l'Occident aujourd'hui, font de l'OTAN est pour le moins ambigüe.
L'utilisation des armes pour combattre un "terrorisme islamiste" que l'on a soi-même crée, pour tenter de légitimer sa propre action, comme le font les USA, Israël et la France est INADMISSIBLE dans un monde qui se dit démocratique. En tout état de cause, ce n'est pas ainsi que l'on devrait promouvoir la démocratie..., c'est donc que derrière l'écran de fumée que représente la volonté occidentale d'instaurer la démocratie ça et là ou la soi-disant lutte contre le terrorisme islamiste, il y a des intérêts qui ne bénéficient, finalement, qu'à une minorité.                         

Mais au-delà de cette réalité, c'est l'influence d'Israël au sein de cette organisation (l'OTAN) qui pose un problème fondamental d'étique et de légitimité de cette organisation.
En effet ;
·        comment un pays qui n'a jamais respecté une seule résolution de l'ONU ;
·        qui ne respecte pas les droits humains les plus élémentaires ;
·        qui doit son statut à un chantage ; 
Peut aujourd'hui influencer, avec les USA, une organisation militaire qui laissait croire à sa complémentarité avec l'ONU, et qui dans les faits se sert de sa puissance militaire pour renverser le dirigeants qui ne cautionnent pas sa politique.  

Si la Syrie sur l'élan du "printemps Arabe" pouvait prétendre à une légitime autodétermination vers  une plus grande démocratie, c'est l'assassinat d'un jeune par la police, qui a déclenché le rejet du pouvoir, a la suite duquel des manifestations pacifiques demandaient, à l'instar des autocrates tunisien et égyptien, sont départ.
Ce sont greffés à ces manifestations des éléments d'opposition qui n'avaient rien de pacifique poussés "au crime", fiancés et armées par la CIA, [même si une fois le "pot aux roses" découvert, on a laissé croire qu'un Emirat du golfe en aurait été à l'origine, Tout le monde sait que les Emirats sont des "fabricants d'armes"]. A partir de ce moment-là ce ne sont plus des manifestations pacifiques ou violentes, mais une révolution. La Syrie n'est pas un modèle de démocratie, mais quel Etat, pour démocratique qu'il soit, laisserait une révolution guidée de l'étranger se propager ?

La brutalité avec laquelle Bachard el-Assad a réprimé son peuple n'est pas acceptable. Mais, est-il acceptable que l'Occident arme et finance  l'opposition -intrinsèque à chaque pays - non, pour demander plus de démocratie, mais pour renverser un pouvoir qui leur est opposé ?

La France, valet obséquieux du sionisme, obéit aux injonctions US et se propose même de fournir des armes lourdes aux insurgés syriens. Le Président et le ministre des Affaires étrangères, n'agissent pas là dans l'intérêt de "leur pays" mais à celui d'une idéologie et en particulier celui d'Israël. Les USA sous la pression des lobbys juifs, favorisent et absolvent les crimes israéliens. Mais alors ! Il y aurait un lobby pro israélien en France, aussi influent qu'aux USA, qui pousseraient nos dirigeants jusqu'à faire la guerre ? Vous aurez sans doute deviné, il n'y à pas qu'un lobby puissant en France, mais c'est au sein même de nos gouvernements  que se développent des influences contraires a nos propres intérêts.

Quand à la mondialisation esclavagiste à laquelle nous devons faire face, fait en Palestine son apprentissage de ce que seront nos  Etats dans le futur, des populations indigentes ou rendues indigentes, déplacements restreints ou rendus inaccessibles, arrestations arbitraires sous prétextes de sécurité (...) comme l'avait écrit Aldous Huxley, dans : "Le meilleur des mondes", un esclavage moderne revu et corrigé par la doctrine du Nouvel Ordre Mondial du groupe Bilderberg dont la branche anglaise des Rothschild* est l'un des principaux chantres de la mondialisation qui nous opprime.     
(*) Lord Rothschild, fut le représentant de l'Organisation sioniste mondiale qui négocia avec lord Balfour, représentant du gouvernement Anglais la  Déclaration éponyme.
Malheureusement malgré les avantages que représentait l'"arrangement" pour l'organisation sioniste, cette dernière n'a pas, comme à l'accoutumé, respecté ses engagements. [Le Gouvernement Anglais demandait que les Droits civils et religieux des populations non juives de Palestine soient préservés, ce qui naturellement n'a pas été le cas]. L'organisation sioniste a - une fois de plus - renie ses engagements. Un sioniste engage sa parole pour parvenir à ses fins, une fois son but atteint, l'engagement pris ne le concerne plus. Ces atavismes perdurent de nos jours où nous nous trouvons face à des êtres sans état de conscience où seul compte leur intérêt, personnel ou communautaire, indépendamment de toute justice...
[Quel plus bel exemple de leur duplicité que celui de François Copé, un des principaux dirigeants sionistes en France. Elu à la présidence de l'UMP fin 2012, et il s'est avéré que sa victoire a été obtenue à la suite d'une fraude. Où encore le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui depuis sa nomination, n'a pas cesse de dénigrer la Syrie, d'apporter son appui aux insurgés, dans le but - entre autres - de favoriser la politique d'occupation israélienne au Golan.]
Désolé, mais nous n'élisons pas nos dirigeants politiques pour qu'ils fassent le "jeu" de puissances étrangères, comme Israël. Si l'enracinement du communautarisme juif se présente de manière éparse au point d'influer sur la politique occidentale, est la preuve de sa nocivité. La souveraineté de nos Nations n'est pas négociable.

L'autisme de cet Occident-là est affligeant.
On oublie trop souvent que la vie est un éternel recommencement. Les Juifs feraient bien de s'inspirer de ce proverbe-là. Quand aux autres ils ne sont que des minus cupides et sans état de conscience.
         
L'influent sénateur américain John McCain a consulté explicitement Stavridis sur le rôle de l'OTAN dans toute quelconque intervention en Syrie. Stavridis a répondu que l'OTAN se prépare à une gamme d'éventualités. «Nous [l'OTAN] examinons un large éventail d'opérations et sommes préparés si on nous demande de nous y impliquer [et] comme nous avons fait en Libye", at-il dit.
Stavridis a poursuivi en expliquant que les missiles Patriot de l'OTAN déployées aujourd'hui en Turquie, sous prétexte de défendre l'espace aérien turc ont également la possibilité d'attaquer l'armée de l'air syrienne dans l'espace aérien du pays et que toute cette opération de l'OTAN serait une "puissante dissuasion" au régime syrien.

Signe significatif
Il est également significatif que les navires de guerre de l'OTAN du Groupe maritime I permanent de l'OTAN (SNMGI), qui sont arrivés en Méditerranée orientale à la fin de Février, visiteront la base turque Aksaz (où la Turquie entretient des unités spéciales de "sous-marin d'attaque" ) en route pour rejoindre la semaine dernière par le groupe américain d'attaque composé des USA Dwight D. Eisenhower et ses escortes.

Le SNMGI fait partie la Force de réaction l'OTAN, de haute préparation activé en permanence pour répondre aux questions de sécurité.
Par conséquent, l'image qui se dégage joint à d'autres signes significatifs, c'est qu'ils peuvent se préparer à une intervention militaire en Syrie. Obama se déplace avec soin et la participation des troupes américaines sur le terrain en Syrie est hors de question. Mais États-Unis et de l'OTAN (et Israël) peuvent fournir une couverture aérienne précieuse et lancer des attaques de missiles dévastateurs sur les centres de commandement du gouvernement syrien.
La piraterie était une affaire courante au 19e siècle ! Mais, que fait l'Occident, depuis la nuit des temps ? Il est temps d'admettre qu'Israël est un repère de boucaniers qui se servent de l'influence, politique ou financière   de la "diaspora" (bien que ce terme soit contesté par des intellectuels juifs)  pour phagocyter nos institutions nationales et internationales.

Les puissances occidentales préfèrent se concentrer sur l'élimination du président Bachar al-Assad plutôt que d'occuper physiquement le pays. S'il s'avère nécessaire de déployer des forces terrestres en Syrie, la Turquie peut se charger de cette mission, étant un pays musulman appartenant à l'OTAN.
C'est là que la réconciliation turco-israélienne prend toute son importance. Vous pouvez vous attendre à une coordination étroite entre la Turquie et Israël sur le plan opérationnel pour pulvériser le régime syrien depuis le nord et le sud en même temps.

Mais la reprise des relations turco-israéliennes sous une orientation stratégique a des implications importantes pour la sécurité régionale. Erdogan s'est exprimé politiquement et publiquement sur son attitude à l'encontre Israël et le sionisme au cours des deux dernières années après l'attaque du Marvi-Marmara par l'armée israélienne.
Erdogan n'a pas tardé à se vanter que les excuses d'Israël sont un signe de influence régionale Turque. «Nous sommes au début d'un processus visant à élever la Turquie a une position régionale dans laquelle la Turquie aurait a nouveau, une position déterminante", a-t-il dit, faisant référence aux ambitions de la Turquie de servir de médiateur entre Israël et les Palestiniens.
Mais naturellement, que la Turquie veuille se mêler du conflit israélo/palestinien n'intéresse ni les israéliens, ni les américains.
Et a annoncé qu'il avait l'intention de visiter les territoires palestiniens, y compris la bande de Gaza, le mois prochain. Mais, cela étant dit, M. Erdogan devrait aussi se servir de l'aide, en temps opportun, d'Israël. La chose principale est présentement à la recherche d'un règlement négocié avec les militants kurdes du PKK. La semaine dernière, le chef du PKK emprisonné en Turquie, Abdullah Ocalan, a demandé à la milice Kurde de cesser leur activité à partir du  sol turc.