jeudi 7 novembre 2013

Le sionisme et sa logique tordue qui décrit l'occupé comme odieux et l'occupant comme pacifique.



Ce "post" d'importance incommensurable qui tente de démontrer le caractère programmé et réfléchi d'un crime jusque-là inédit, non par son modus-opérandi, c'est à dire s'approprier de terres (colonisation) et procéder au génocide du peuple originel, ( car si les Juifs il y a 2000 ans ont fait un passage par une terre qui ne s'appelait pas encore Palestine, puisque ce nom à été donné par les Philistins, il y avait là des hommes qui y demeuraient, les Juifs d'Europe n'avaient, donc, aucun droit sur ces terres.) comme par exemple, le génocide des "Indiens" d'Amérique, cela avait déjà été fait, ce qui est ici inédit c'est l'impunité que suscitent les crimes commis par le colonisateur ou l'acceptation par cet Occident, dit démocratique, d'un génocide qui même lent semble inexorable.
Rien de ce que fait le sionisme en Palestine n'est laissé au hasard. Pour qu'une communauté puisse commettre depuis si longtemps ses crimes, sans qu'aucun de ces États qui se disent démocratiques n'intervienne, c'est qu'il y a au sein de ces États des complicités ayant l'influence de leur faire accepter et avaliser ses crimes.

Le monde dit démocratique va à volo depuis que son financement est assuré par la finance privé. C'est à dire depuis que les États doivent chercher ses financements sur le "marché". Aujourd'hui sur un média, un auditeur déclarait que le "Marché" c'est nous (les population) c'est un raccourci un peu puéril. En effet, nous savons que le Marché sont des gens argentés et gare à celui qui, méconnaissant le milieu, s'y aventurerait. Le Tunnel sous la manche, pour ne citer que cette affaire. Aujourd'hui les États enrichissent les bourses de privés, au détriment de leur populations. Derrière cette décision il y a En France: l'ex Président Georges Pompidou (Ex Directeur de la banque Rothschild) et (ex-invité et exécutant du Groupe Bilderberg) (excusez du peu), c'est Dominique Strauss-Kahan (juif, ce qui ne regarde que lui, sioniste, ce qui nous regarde) (excusez du peu),  qui est à l'origine de l'explosion de la dette française, sous le règne de François Mitterrand (pro israélien) [...]

Vous pensez que ce qui se passe en Palestine ne nous regarde pas ! Les imbéciles le pensent, ils pensent être loin des vicissitudes de ces pauvres hères de l'autre coté de la Méditerranée. Les imbéciles, à cause de cette décision les populations perdent leurs acquis les uns après les autres. Chacun résiste plus ou moins bien en fonction de sa situation, cependant il est certain que nous aurons tous à pâtir de cette décision. Les plus aisées résisteront plus longtemps, mais le but est de réserver l'opulence à une minorité d'entre-nous. Mais, soyez attentif, observez la société et vous verrez que des gens favorables à Israël ne sont pas loin des décisionnaires.         

Nos nations ne nous appartiennent plus..., nos dirigeants sont des vendus à la mondialisation, dont le sionisme est la pierre angulaire et la finance la clé de voute. A moins que ce ne soit le contraire...
Nous déstabilisons des Etats, nous fomentons des guerres, pour défendre soi-disant la démocratie ! On est si cons que ça ?        


Middle East Monitor
04-11-2013

Récemment le The New York Times a publié un éditorial par Yuval Steinitz, un politicien israélien et membre de la Knesset [parlement israélien] pour le Likoud, intitulé «Comment la haine des Palestiniens empêche la paix." Pas besoin d'expliquer dans le détail l'argument présenté dans cet article par Steinitz le titre parle de lui-même.
Les sionistes répétées fréquemment cette étrange mantra qui décrit un village occupé comme odieux, belligérant, et a une la puissance militaire occupante comme pacifique et tolérante. Venu faire une critique sérieuse de cette logique grossière à laquelle il voudrait donner une certaine légitimité, il reste utile d'analyser sa finalité parce qu'il nous parle de la société israélienne sur ce qui est dit au sujet des Palestiniens.

Albert Memmi, écrivain juif tunisien et activiste post-colonial, a essayé de comprendre l'impact psychologique de la colonisation à la fois de l'occupé et de l'occupant. Dans son livre Portrait du colonisé, précédé du portrait du colonisateur* publié en 1957 notait: " Ayant choisi de maintenir le système colonial, [le colonisateur] nécessite plus d'énergie à le défendre qu'il en aurait fallu pour en finir avec lui. Être conscient de la relation inéquitable qui le lie au colonisé, il doit constamment tenter de s'absoudre. Ne jamais oublier d'afficher publiquement ses propres vertus et argumenter avec véhémence pour être vu héroïque et grand. " Cela signifie que la représentation est plus importante pour l'acteur que pour l'audience.
Tous les projets de colonisation sont fondés sur des principes racistes qui tentent de justifier la domination d'un peuple sur un autre, et ces principes racistes sont systématiquement entretenus  avec le régime au pouvoir qui en résulte. Comme l'argumente Memmi: «Le racisme est ancré dans les actes, les institutions et la nature des méthodes coloniales de production et d'échange. Les régulations politiques et sociales se renforcent mutuellement ".
Et ce racisme peut prendre plusieurs formes et opprimer les autres en fonction de ce qui est perçu comme leur couleur de peau, la culture, la religion, la langue, l'origine ethnique, etc. Peu importe le facteur discriminant dans tous ces cas, le racisme est profondément ancré dans le système social et politique, souvent de façon subtile. Toutefois, lorsque l'indigène résiste ou le projet colonial est menacée, alors ce racisme est plus visible et important, ce qui pourrait expliquer le problème croissant du racisme en Israël.

Pendant les élections en Israël au début de cette semaine le racisme a été omniprésent dans la vie politique locale. Tel que rapporté par Jonathan Cook, Al-Jazeera English, "Partis juifs, y compris les succursales locales de la décision du Likoud, ont adopté un langage ouvertement raciste et alarmiste dans une tentative de gagner des voix suggérant que musulmans vont s'approprier immensément des communautés juives». **
"Selon Mohammed Zeidan, responsable de l'Association des droits de l'homme de Nazareth", la société israélienne est devenu de plus en plus raciste et les candidats retournent simplement aux électeurs le reflet de ce racisme sachant que cela leur fera gagner beaucoup de soutien." Puisque ce soutien populaire est basé sur un compromis d'avantage envers le sionisme qu'avec n'importe quel politicien ou un parti, ce qui aide à fleurir le racisme dans un cadre nationaliste.
[Tiens, tiens, on se croirait en France avec le double avantage que dénigrer les musulmans est tout bénéfice pour le sionisme et ses souteneurs, de gauche comme de droite.] Mais rappelez-vous: "derrière cela il y a votre soumission à des gens qui ne nous veulent pas du bien".

Par exemple, le journal Los Angeles Times a rapporté en Août que Shimon Gapso, le maire de Nazareth, une ville juive qui a été planifiée pour dominer depuis les hauteurs la plus grande ville arabe en territoire israélien, il a même organisé une campagne d'affichage contre de sa propre réélection dans lequel on pouvait voir des "photos d'éminents membres arabes de la Knesset et des politiques de gauche israéliens avec des slogans comment expulser le maire» et «Nous devons nous libérer de Shimon Gapso» pour justifier sa participation a une contre-campagne raciste avec un pancarte qui disait: «Nazareth Haute sera toujours juive. Fini de fermer les yeux, fini de profiter de la loi qui permet à chaque citoyen de vivre où il veut. Il est temps de défendre notre maison ".

Un autre exemple: le Likoud a tenu une plate-forme qui promettait d'interdire l'appel à la prière musulmane de Jaffa. Les affiches électorales du Likoud ont également promis " le retour de Jaffa à Israël," une menace pas si subtile de nettoyage ethnique. Le jeune Ahmed Abu Ajwa, un imam de Jaffa, a répondu à la menace en disant: «Nous tout comme nos mosquées étaient ici bien avant la création d'Israël. Si vous n'aimez pas être ici, vous êtes invités à partir ".
Mais si les Palestiniens accepteraient de vivre avec des voisins juifs plus respectueux, Cook affirme que l'Indice de Démocratique d'Israël, publié ce mois-ci, a révélé que 48% des Juifs israéliens ne veulent pas du tout un voisin arabe et "44 % sont en faveur de politiques qui encouragent les citoyens palestiniens à émigrer en dehors d'Israël".

Cependant, le problème du racisme en Israël ne se limite pas uniquement à la haine des Palestiniens. La semaine dernière The Nation a publié un documentaire explosif produit par David Sheen et Max Blumenthal intitulée " nouveau racisme d'Israël : La persécution des migrants africains en Terre Sainte " *** qui décrit comment les gens en provenance d'Afrique demandant l'asile sont confrontés à la discrimination et la haine d'Israël. Beaucoup de ces réfugiés sont soit déportés ou emprisonnés dans une prison secrète que l'on croit être le plus grand centre de détention d'immigrants du monde industrialisé. Dans le documentaire un israélien se dirige aux personnes assistant à une manifestation contre les immigrés et dit: "Commencez à faire des raids contre les infiltrés", tandis qu'un autre crie: "Nous avons le droit d'être raciste". Le documentaire comporte également ce qui arrive aux israéliens qui font face à ce préjudice. Dans un autre exemple, un homme israélien dit une femme israélienne : " Vous pourriez être violées". Crie un autre israélien : « Vous êtes marié à un noir, sortez ! ". Un ancien membre de la Knesset du parti "centriste" Kadima est venu à dire que ces Israéliens qui défendent les Africains en quête d'asile doivent également être enfermés dans des centres de détention.

Bien sûr, le racisme en Israël n'a rien de nouveau. Alors que le sionisme politique est une réponse à l'antisémitisme (1) qui a dominé le paysage européen au cours du XIXe et XXe siècles, la haine qui malheureusement entraîné la mort de millions de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, le projet sioniste était finalement installés dans un pays qui était déjà peuplé par des êtres humains, ce qui était nécessaire logique raciste pour justifier le meurtre de Palestiniens, le les déposséder de leurs terres et le nettoyage ethnique de sa présence.
(1) ça c'est un mensonge, le sionisme a été crée lors du premier Congrès sioniste mondial a Bâle (en Suisse) en 1897, après le pamphlet de Theodore Hertz: "l’État des Juifs" où il demandait un "foyer pour les juifs en Palestine" un euphémisme pour un Etat militairement puissant. Théodore Hertz, haut fonctionnaire de l'Empire Austro-hongrois voulait se débarrasser des Juifs fuyant les persécutions en Europe de l'Est et transitant par l'Empire et dont-il voulait se débarrasser, il tenait à la différence des classes. Quand au génocide des Juifs par les nazis, est-il la cause du sionisme ou le sionisme est la cause de la Shoah ? Car déjà en ces temps on pouvait remarquer les prémices de ce qu'allait devenir la Palestine... 
Le sionisme a de tous temps instrumentalisé le racisme anti Juif, de mon point de vue expliqué, par l'arrogance et les pratiques d'une minorité d'entre eux, le drame, car c'est un drame, c'est que c'est la communauté israélite toute entière qui paye le comportement malsain de quelques-uns. C'est cela que les Juifs doivent comprendre, admettre et agir en conséquence. On ne peut pas parce que l'on est Juifs, minimiser, nier ou absoudre les crimes que d'autres Juifs commettent.
[Pas plus tard que cet après-midi dans les médias. la chroniqueuse Elisabeth Levy -une dame qui pense que hausser le ton équivaut à avoir raison- fustigeât un autre intervenant, au sujet du racisme français, parce qu'il comparait Dieudonné à Finkielkraut. Pourtant le racisme de cet homme est indéniable, son lyrisme fanatique et tremblotant dénote que son aversion pour les musulmans incontestable. Et si Finkielkraut défend le sionisme, Dieudonné défend les palestiniens et si l'un prend ses références dans la Shoah, l'autre les prend dans la traite des Noirs et l'esclavagisme subi.]   
Il y a naturellement des Juifs pratiquant la religion israélite tout à fait acceptables et assimilables, des gens honnêtes comme vous et moi, mais je leur reproche, cependant, d'avoir les yeux de Chimène pour les criminels sionistes, et parce qu'ils en ont les moyens, acheter les consciences de nos dirigeants qui font la guerre, a tout concept contraire à leurs intérêts.        

Et cette peur et haine qui a exacerbé le projet d'implantation coloniale sioniste n'est pas seulement dirigées contre les chrétiens et les musulmans palestiniens, mais aussi contre les juifs arabes qui avaient émigré en Israël, soit volontairement ou par nécessité politique après l'achèvement du projet sioniste qui perturba leurs identités: dans les communautés arabes qui ne leur ont plus faire confiance, et pourtant ils ne sont pas désirés par l'Etat qui prétend être la patrie de tous les Juifs.
Autrement dit: le projet sionisme à fait de ces Juifs des êtres indésirables dans leur propre pays, pays dans lequel ils ont "toujours" vécu où leurs aïeuls sont nés. Mais nous savons, que ce voulait Theodore Herzl s'était pas que les Juifs de Tunisie, d'Irak, d'Iran, de Syrie [...] émigrent en "Terre promise" et lorsqu'ils y ont émigré s'était pour justifier la politique de rapine et criminelle des dirigeants  sionistes du moment.
Vous savez ou vous ne savez pas: que de la Tunisie à l'Iran les sionistes locaux appuyés par le Mossad  ont commis des attentats contre des synagogues, pour faire peur aux Juifs pour qu'ils viennent grossir les rangs sionistes en Palestine. La suite vous à été expliquée  par Ella Shohat. Ils ont donnée un argument justifiant le vol des terres et la construction des colonies, mais les Séfarades (désargentés) n'étaient pas les bienvenus...  
Pendant les années 1950, les juifs arabes qui ont immigré en Israël ont été traités de façon inhumaine par rapport aux Juifs d'Europe étaient même détenus dans des camps construits par les sionistes, ce qui est assez surprenant étant donné l'expérience des Juifs d'Europe seulement en une décennie.

Dans son livre: Séfarades en Israël, le sionisme du point de vue de ses victimes juives Ella Shohat, une professeure d'université américaine d'origine irakienne juive, explique que de nombreux enfants de Juifs arabes sont morts de leur migration difficile en Israël, citant les paroles d'un médecin "Je n'arrive pas à comprendre pourquoi, dans tous les pays européens est prévu des vêtements pour les migrants, tandis qu'aux migrants d'Afrique du Nord rien ne leur a été  donné." Le dur voyage des Juifs arabes du Yémen et l'expérience dans les camps ont causé des morts généralisés et des maladies chroniques, qui ont conduit à un sioniste de conclure: "Ne craignez pas l'arrivée d'un nombre énorme de personnes qui souffrent de maladies chroniques puisqu'ils doivent marcher deux semaines en quête de nourriture. Ceux qui sont gravement malades ne peuvent pas marcher ".

Une fois que les Juifs arabes arrivèrent enfin en Israël, la discrimination ethnique se poursuivait. Selon Shohat, certains rapports suggèrent que les médecins, les infirmières et les travailleurs sociaux se sont dédié au trafic de milliers de bébés Juifs arabes destinés à l'adoption aux Etats-Unis et en Israël », tandis qu'on disait  aux parents que leur bébé était mort." Aujourd'hui, des militaires israéliens y compris des rabbins, s'adonnent au trafic d'organes, dans les pays de l'actuel est européen..., Rappelant l'expérience de sa propre famille dans Coming to America: Reflections on hair and memory loss, Shohat note que "en Israël on  nous appelait sale Irakiens". Je peux encore aujourd'hui entendre les mots en Hébreu de "Erakit Masrihi!" (Iraqi puant) que m'a jeté un jeune blond dont  ses parents en Europe ont été changés en «sabonim» (savon) par les nazis".

Shohat décrit également comment "dans les années 1950 ont été reçu en Israël des réfugiés irakiens, yéménites et marocains, ils ont été lavés avec de la poudre DDT, tel que le suggérait le discours officiel euro-israélien, des« maladies tropicales ». Dans les camps de transit ont rasait les cheveux pour les débarrasser des poux. Ils soupçonnaient que les enfants, dont certains en bonne santé, avaient la teigne et ont été traités avec des doses massives de radiation. Vous pourriez dire qui avait reçu ce traitement par les foulards qui couvraient leur tête pour couvrir la honte d'avoir perdu ses cheveux". Certains de ces enfants ont a nouveau perdu leurs cheveux des décennies après avoir subi des traitements de radiothérapie en raison de tumeurs cérébrales provoquées par le nettoyage chimique d'origine.
Finalement nous sommes dans la réalité, lorsqu'on avance que l'idéologie sioniste est l'autre face d'une même pièce.  
Une fois «propre» des identités arabes et africaines, "les Juifs Arabes ont été installés dans des villages reculés dans les colonies agricoles et les quartiers des villes", souvent dans des logements surpeuplés parce que les autorités sionistes considéraient qu'ils y étaient "habitués" à ces conditions de vie. Par la suite, l'État a marginalisé ces  nouveaux migrants israéliens en termes de services sociaux. Aujourd'hui se poursuit cette ségrégation ethnique puisque beaucoup de Juifs arabes se trouvent dans les régions du sud tandis que les immigrants européens, qui sont plus riches, vivant dans le nord.
Et on oublie de dire: que beaucoup de logements dans les colonies sont des résidences secondaires des riches Juifs européens.  
Une série de documentaires diffusés à la télévision israélienne cet été illustre comment prévaut, encore aujourd'hui, dans la société israélienne le racisme contre les juifs arabes. La série, appelé True face: The ethnic demon, met en lumière quelques statistiques surprenantes: alors que les Juifs Arabes représentent plus de la moitié de la population juive israélienne, seul un étudiant sur quatre et seulement 9% des effectifs enseignant des Universités est d'origine Arabe. Et tandis qu'environ 90% des juges sont des Juifs européens, la plupart des détenus juifs sont des juifs arabes. Les médias sont également dominés par les Juifs d'Europe. Le journaliste qui a fait le documentaire, Amnon Levy, lui-même d'origine syrienne, suggère que la seule façon pour les Juifs arabes de "réussir" en Israël aujourd'hui, c'est épouser un Juif européen et sacrifier sa propre culture.

Par conséquent, étant donné que le racisme en Israël ne s'adresse pas seulement aux juifs, chrétiens et musulmans arabes, mais aussi aux juifs Africains, aux personnes Africaines demandeurs d'asile ainsi qu'aux Israéliens qui les soutiennent, il est assez évident ce sont les Israéliens qui ont un problème de haine qui empêche toute paix durable. Et les Israéliens savent, c'est pourquoi nous allons continuer a faire des véhémentes déclarations publiques sur son caractère pacifique, d'ouverture et de tolérance, tout en restant derrière leurs tanks, les check-points et les murs de l'apartheid.




Notes de la traduction:
* Retrato del colonizado: precedido por Retrato del colonizador, Madrid, Cuadernos para el Diálogo, 1974 [Traducción de Carlos Rodríguez Sanz, título original en francés Portrait du colonisé, précédé du portrait du colonisateur].
** Véase “Las elecciones en Israel sacan a relucir el racismo”,
*** “El nuevo racismo de Israel: la persecución de los emigrantes africanos a Tierra Santa”. Este documental se puede ver, en inglés, en


Israël n'est pas seulement un État raciste, il est aussi un État criminel.
Un ami m'informe:
Cher(e)s ami(e)s,

La popu­lation de Gaza, qui com­prend 1,6 million de Pales­ti­niens, est privée d’eau potable. La seule res­source d’eau à laquelle elle ait accès - l’aquifère sou­terrain - est sur-
​​utilisée et est main­tenant très polluée par l’intrusion de l’eau de mer et des eaux usées. L’ONU avertit qu’à moins qu’une solution ne soit trouvée pour fournir la bande de Gaza en eau salubre et abor­dable, l’aquifère de Gaza deviendra inuti­li­sable d’ici 2016, et sera endommagé de manière irré­ver­sible avant 2020. [1]


Aujourd’hui, seulement 5% de l’eau extraite de l’aquifère côtier est potable. La plupart des familles de Gaza sont obligées d’acheter de l’eau potable à des entre­prises privées à un coût élevé, cer­taines payant jusqu’à un tiers de leurs revenus pour l’acheter.

La portion de l’aquifère côtier qui court sous la bande de Gaza ne repré­sente qu’un faible pour­centage du total des res­sources en eau douce dis­po­nibles aux Israé­liens et aux Pales­ti­niens. Israël continue d’exploiter 90% de l’eau douce dis­po­nible pour l’usage exclusif d’Israël - en par­ti­culier l’aquifère sou­terrain de la mon­tagne de Cis­jor­danie occupée - alors que les Pales­ti­niens ont accès à moins de 10% de cette res­source. Israël le fait en vio­lation du droit inter­na­tional de l’eau, qui prévoit que ces res­sources soient par­tagées « équi­ta­blement et rai­son­na­blement » entre Pales­ti­niens et Israé­liens. Il y a une solution, et elle com­mence par la mise en œuvre des droits des Pales­ti­niens à l’eau. Si les Pales­ti­niens avaient accès à leur part légitime des res­sources en eau dis­po­nibles, et si Israël levait son blocus sur la bande de Gaza, qui res­treint les impor­ta­tions d’eau ainsi que l’entrée des maté­riaux et pro­duits néces­saires pour rénover et réparer ses infra­struc­tures qui se dété­riorent, une grande part des pro­blèmes de l’eau à Gaza seraient résolus.

La cam­pagne "Soif de Justice", qui agit pour les droits des Pales­ti­niens à l’eau, a besoin de votre aide ! Si cette pétition atteint les 100.000 signa­tures, les ambas­sa­deurs de la cam­pagne inter­vien­dront auprès des gou­ver­ne­ments euro­péens pour leur pré­senter vos signa­tures, et leur demander qu’ils prennent des mesures concrètes. N’attendez pas que l’aquifère de Gaza soit irré­mé­dia­blement inuti­li­sable, signez cette pétition maintenant
http://www.france-palestine.org/Petition-Gaza-a-court-d-eau, et aidez-​​nous à garantir les droits de Gaza à l’eau !