Permettez-moi, dans un premier
temps, vous souhaiter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année, que la justice
soit au centre de nos préoccupations. Vœux pieux, sans doute. Toutefois,
comment faire lorsque l'on à basé sa vie sur l'Honnête. Honnêteté, intellectuelle : ne
pas mentir. (Il ne s'agit pas ici
d'un mensonge de boutiquier, qui ne fait finalement de tort à personne, non je
parle des mensonges qui tuent ou qui absolvent des criminels.) Honnêteté Physique, ne pas voler. (Là, il ne s'agit pas de pommes ou d'oranges que l'on vole par
nécessité, ou de truanderie. Non, il s'agit de vols que notre influence à su
rendre légaux, des vols à la limité de la légalité, ces vols que l'on se
permet, parce que l'on à les moyens d'influencer les "juges", ou ces vols que l'on commet parce que on a
été placé au centre des décisions. )
Sarah
Lazare - Common Dreams
19-12-2013
Une association de 5.000 universitaires est devenue depuis
lundi dernier la plus grande organisation universitaire américaine qui s'unit
au boycott des institutions académiques israéliennes.
L'American Studies Association (ASA), qui se définit comme
«l'association la plus ancienne du pays dédié à l'étude interdisciplinaire de
la culture et de l'histoire des Etats-Unis", anunça
ce lundi, que ses membres ont approuvé une resolución
stipulant que l'organisation "soutient et remplira avec honneur l'appel de
la société civile palestinienne au le boycott des institutions académiques
israéliennes."
La résolution, présenté l'année dernière et fut approuvé à
l'unanimité par le conseil national de l'ASA, le 4 Novembre, a attiré un nombre
de votants sans précédent, 66,05% ont voté en faveur de la résolution, 30,5%
ont voté contre, et 3,43% se sont abstenus, a communiqué l'ASA.
"L'écrasante
majorité qui a voté en faveur de la résolution illustre notre refus d'être
complice dans l'agression commise par Israël", déclare devant Common
Dreams, Steven Salaita professeur agrégé d'anglais à l'Université Technologique
de Virginie et membre du groupe militant de l'ASA. "Cette position en solidarité avec la liberté des Palestiniens est
historique et marque une nouvelle ère d'engagement avec les populations
colonisées."
La résolution a été adoptée avec un large soutien des
membres de l'ASA, y compris l'activiste de renom, auteur et universitaire,
Angela Davis. "Les similitudes entre
les pratiques historiques [loi américaine ségrégation raciale de] Jim Crow et les régimes contemporains de ségrégation
en Palestine occupée convertissent cette résolution en un impératif éthique
pour l'ASA" écrit-il. "Si
nous avons appris la leçon la plus importante promulguée par le Dr Martin
Luther King -que la justice est toujours indivisible- il doit être clair qu'un
mouvement populaire en solidarité avec la liberté de la Palestine aurait du être
mis en place il ya longtemps."
L'ASA a fait face à une avalanche de critiques et
d'attaques par les forces pro-israéliennes, y compris l'appel
de l'ancien président de Harvard et fonctionnaire de l'administration Obama,
Larry Summers, à boycotter l'ASA et déclarant que la résolution viole la
liberté académique et perpétue l'antisémitisme.
En
Europe mais surtout en France, nous avons l'habitude de ce type de réactions
qui, dès qu'une idée est contraire aux intérêts israéliens et plus largement
sionistes, est illico qualifiée d'antisémite. Pourtant, si l'antisémitisme résulte du
racisme et de ce fait condamnable, la résolution de l'ASA est la résultante
d'un débat d'idées qui condamne une idéologie, ici l'apartheid pratiqué par
le sionisme. Et la réflexion qui en ressort combat la pratique de cette
idéologie et non l'ethnie ou la religion de ceux qui soumettent leur
intelligence à cette idéologie.
Un
exemple: pendant la
Seconde guerre mondiale, nous avons combattu le nazisme ou les Allemands ? Répondez
à cette question et si vous n'êtes pas illuminé ou endoctriné, vous devriez
trouver la "bonne réponse". Si les Juifs aujourd'hui font référence
aux crimes commis à leur encontre, c'est qu'ils pensent pouvoir les utiliser
comme un laissez-faire aux crimes commis par eux, aujourd'hui...
Mais
pour comprendre cela, il faut être honnête ou posséder un minimum
d'intelligence... Que fait le sionisme ? Il instrumentalise l'antisémitisme en
agitant la bannière des craintes qu'il a lui-même engendré...
Chaïm
Weizmann n'a-t-il pas déclaré :
Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Mondial
puis premier Président de l’Etat d’Israel. (Cité par
Lenni Brenner “Zionist in the Age of the Dictaors”)
Ainsi: nous avons dit à un public Berlinois en mars
1912 que « chaque
pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas de maux
d’estomac. L’Allemagne à déjà trop de juifs. »
Chaïm
Weizmann cherchait à rendre les Juifs responsables des désordres. Son but était
d'instrumentaliser le racisme anti-juif pour les apeurer à fin qu'ils aillent
grossir les rangs sionistes en Palestine. Aujourd'hui encore les juifs les plus
fanatiques se trouvent dans les organisations implantées en Occident,
l'A.I.P.A.C. aux USA, le C.R.I.F. en France, ce sont des organisations de
propagande où la manipulation des dirigeants nationaux, est leur
"crédo", utilisent leur cupidité pour atteindre leur objectif -nous sommes d'accord-. Quel meilleur que
notre ministre actuel de l'Intérieur, j'ai nommé Manuel Valls. Manuel Valls a
été recruté par Dominique Strauss-Kahn -le
sioniste- et lui a fait comprendre les avantages qu'il y avait à favoriser ces
criminels. Qui est DSK ? Un juifs sioniste, ancien Ministre des Finances qui
donna à la "dette" française sa courbe exponentielle, courbe qui
hypothèque l'avenir de nos enfants. Cet homme, cet hypocrite qui ne contrôle
pas ses pulsions, se lève -selon ses propres dires- tous les matins en se
demandant ce qu'il peut faire pour Israël. Et je le rappelle, il était Ministre
français de l'économie et plombait pour des générations l'économie française. Elisez
un sioniste ou un homme favorable au sionisme et vous ferez de la France, dans
un délai plus ou moins long, un pays sous développé travaillant pour des êtres
inintelligents mais rusés. [Or, si
l'intelligence fait accepter un concept, la ruse berne celui qui accepte.]
Cependant, Alex Lubin, directeur du Centre pour l'étude et
la recherche de l'Amérique à l'Université américaine de Beyrouth, a vivement
critiqué ces
accusations en écrivant le mois dernier dans The Nation, que:
« [...] La liberté
académique signifie très peu quand il s'agit d'un contexte de ségrégation et
d'apartheid. Le changement est venu du sud de Jim Crow nullement à travers le
dialogue académique, mais par la protestation et, dans certains cas, à travers
le boycott des institutions qui ont favorisé la ségrégation. Le changement
s'est produit dans le système de l'apartheid en Afrique du Sud, non par le
dialogue académique, mais par la protestation, de résistance et d'un boycott
international. Ceux qui apprécions la liberté académique nous devons toujours lutter
pour garantir les droits fondamentaux de l'homme pour rendre la vie universitaire
possible ".
"La résolution
de boycott vise à répondre à un cas de discrimination profonde contre les
Palestiniens et est conforme à l'approbation préalable de l'ASA de positions
antiracistes dans d'autres domaines", a
déclaré Lubin en accepter la résolution. "La résolution n'est pas
dirigé contre les Israéliens, les Juifs, ni contre tout individu; dans les faits,
l'appui de l'ASA au boycott affirme son opposition à toutes les formes de
discrimination raciale, y compris, mais non limitées à l'antisémitisme et
l'islamophobie".
L'appel au Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre
Israël est venue des organisations
de la société civile palestinienne en 2005 dans le but d'obtenir des droits
humains pour les Palestiniens, l'autodétermination, et la liberté d'occupation,
en utilisant des tactiques opérationnelles similaires à celles appliquées pour
transformer l'apartheid en Afrique du Sud.
Le militant palestinien Omar Barghouti écrit
dans The Nation que 2013 a été témoin de grands progrès dans le secteur
académique de ce mouvement BDS:
« [...] Il y a quelques jours, au travers d'une lettre de
soutien à l'ASA, le Département d'Etudes Ethniques de l'Université de Hawaï est
devenu le premier département universitaire d'Occident soutenant le boycott
universitaire d'Israël. En avril, l'Association d'Etudes Asiatiques Américains,
soutenait
le boycott universitaire d'Israël, la première Association Universitaire professionnelle
des États-Unis qui l'a fait. Dans le même temps, le Syndicat d'Enseignants de
l'Irlande réclama à l'unanimité que "ses
membres rompent toute collaboration culturelle et universitaire avec l'État de
l'apartheid d'Israël" et la Fédération des Etudiants de Langue Française
de Belgique (FEF), représentant ses cent mille membres, a adopté
"le gel de la collaboration de toutes les associations scientifiques universitaires
avec des institutions académiques israéliennes." Cette année, les conseils
d'étudiants de plusieurs universités américaines, entre-elles l'Université de Berkeley,
en Californie, on aussi, appelé au désinvestissement des sociétés qui profitent
de l'occupation israélienne.
Le texte intégral de la décision des Etats ASA:
- Considérant que l'American Studies Association s'engage à la poursuite de la justice sociale, la lutte contre toutes les formes de racisme, y compris l'antisémitisme, la discrimination et la xénophobie, et la solidarité avec les peuples blessées aux États-Unis et dans le monde;
- Considérant que les États-Unis jouent un rôle important en permettant l'occupation israélienne de la Palestine et l'expansion des colonies illégales et du Mur en violation du droit international, et de soutenir la discrimination systématique contre les Palestiniens, qui a produit un impact documenté et dévastateur sur le bien-être général, dans l'exercice des droits politiques et humains, la liberté de mouvement, et des possibilités d'éducation pour les Palestiniens;
- Considérant qu'il n'existe pas de liberté académique effective ou réelle pour les étudiants et les universitaires palestiniens sous les conditions de l'occupation israélienne et que les institutions israéliennes d'enseignement supérieur font partie de la politique de l'Etat d'Israël qui viole les droits de l'homme et a un impact négatif dans les conditions de travail des universitaires et des étudiants palestiniens;
- Considérant que l'American Studies Association est consciente que les universitaires et les étudiants israéliens critiquent les politiques de l'État d'Israël et soutiennent le mouvement international de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) se trouvent dans les conditions d'isolement et sous la menace de sanction ;
- Considérant que l'American Studies Association s'engage à respecter les droits des étudiants et des chercheurs à poursuivre leurs études et recherches sans interférence, la répression excessive et la violence militaire par l'Etat, et de garder l'esprit de ses déclarations antérieures en faveur du droit des étudiants la liberté académique et intellectuelle et a la dissidence politique en tant que citoyens et chercheurs;
- Décide que l'American Studies Association (ASA) soutient et remplira avec honneur l'appel de la société civile palestinienne pour le boycott des institutions académiques israéliennes. Décide en outre que l'ASA soutient les droits protégés des étudiants et des universitaires du monde entier à participer à la recherche et le débat public sur Israël-Palestine et à l'appui du mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).
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