jeudi 2 janvier 2014

L'American Studies Association (ASA)



Permettez-moi, dans un premier temps, vous souhaiter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année, que la justice soit au centre de nos préoccupations. Vœux pieux, sans doute. Toutefois, comment faire lorsque l'on à basé sa vie sur l'Honnête. Honnêteté, intellectuelle : ne pas mentir. (Il ne s'agit pas ici d'un mensonge de boutiquier, qui ne fait finalement de tort à personne, non je parle des mensonges qui tuent ou qui absolvent des criminels.) Honnêteté Physique, ne pas voler. (Là, il ne s'agit pas de pommes ou d'oranges que l'on vole par nécessité, ou de truanderie. Non, il s'agit de vols que notre influence à su rendre légaux, des vols à la limité de la légalité, ces vols que l'on se permet, parce que l'on à les moyens d'influencer les "juges", ou ces vols que l'on commet parce que on a été placé au centre des décisions. )

Les Universitaires américains se positionnent à côté de Palestiniens dans le boycott d'Israël.
Sarah Lazare - Common Dreams
19-12-2013

Une association de 5.000 universitaires est devenue depuis lundi dernier la plus grande organisation universitaire américaine qui s'unit au boycott des institutions académiques israéliennes.

L'American Studies Association (ASA), qui se définit comme «l'association la plus ancienne du pays dédié à l'étude interdisciplinaire de la culture et de l'histoire des Etats-Unis", anunça ce lundi, que ses membres ont approuvé une resolución stipulant que l'organisation "soutient et remplira avec honneur l'appel de la société civile palestinienne au le boycott des institutions académiques israéliennes."
La résolution, présenté l'année dernière et fut approuvé à l'unanimité par le conseil national de l'ASA, le 4 Novembre, a attiré un nombre de votants sans précédent, 66,05% ont voté en faveur de la résolution, 30,5% ont voté contre, et 3,43% se sont abstenus, a communiqué l'ASA.

"L'écrasante majorité qui a voté en faveur de la résolution illustre notre refus d'être complice dans l'agression commise par Israël", déclare devant Common Dreams, Steven Salaita professeur agrégé d'anglais à l'Université Technologique de Virginie et membre du groupe militant de l'ASA. "Cette position en solidarité avec la liberté des Palestiniens est historique et marque une nouvelle ère d'engagement avec les populations colonisées."
La résolution a été adoptée avec un large soutien des membres de l'ASA, y compris l'activiste de renom, auteur et universitaire, Angela Davis. "Les similitudes entre les pratiques historiques [loi américaine ségrégation raciale de] Jim Crow et les régimes contemporains de ségrégation en Palestine occupée convertissent cette résolution en un impératif éthique pour l'ASA" écrit-il. "Si nous avons appris la leçon la plus importante promulguée par le Dr Martin Luther King -que la justice est toujours indivisible- il doit être clair qu'un mouvement populaire en solidarité avec la liberté de la Palestine aurait du être mis en place il ya longtemps."

L'ASA a fait face à une avalanche de critiques et d'attaques par les forces pro-israéliennes, y compris l'appel de l'ancien président de Harvard et fonctionnaire de l'administration Obama, Larry Summers, à boycotter l'ASA et déclarant que la résolution viole la liberté académique et perpétue l'antisémitisme.

En Europe mais surtout en France, nous avons l'habitude de ce type de réactions qui, dès qu'une idée est contraire aux intérêts israéliens et plus largement sionistes, est illico qualifiée d'antisémite. Pourtant, si l'antisémitisme résulte du racisme et de ce fait condamnable, la résolution de l'ASA est la résultante d'un débat d'idées qui condamne une idéologie, ici l'apartheid pratiqué par le sionisme. Et la réflexion qui en ressort combat la pratique de cette idéologie et non l'ethnie ou la religion de ceux qui soumettent leur intelligence à cette idéologie.
Un exemple: pendant la Seconde guerre mondiale, nous avons combattu le nazisme ou les Allemands ? Répondez à cette question et si vous n'êtes pas illuminé ou endoctriné, vous devriez trouver la "bonne réponse". Si les Juifs aujourd'hui font référence aux crimes commis à leur encontre, c'est qu'ils pensent pouvoir les utiliser comme un laissez-faire aux crimes commis par eux, aujourd'hui... 
Mais pour comprendre cela, il faut être honnête ou posséder un minimum d'intelligence... Que fait le sionisme ? Il instrumentalise l'antisémitisme en agitant la bannière des craintes qu'il a lui-même engendré...
Chaïm Weizmann n'a-t-il pas déclaré :
Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Mondial puis premier Président de l’Etat d’Israel. (Cité par Lenni Brenner “Zionist in the Age of the Dictaors”)
Ainsi: nous avons dit à un public Berlinois en mars 1912 que  « chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas de maux d’estomac. L’Allemagne à déjà trop de juifs. »
Chaïm Weizmann cherchait à rendre les Juifs responsables des désordres. Son but était d'instrumentaliser le racisme anti-juif pour les apeurer à fin qu'ils aillent grossir les rangs sionistes en Palestine. Aujourd'hui encore les juifs les plus fanatiques se trouvent dans les organisations implantées en Occident, l'A.I.P.A.C. aux USA, le C.R.I.F. en France, ce sont des organisations de propagande où la manipulation des dirigeants nationaux, est leur "crédo", utilisent leur cupidité pour atteindre leur objectif -nous sommes d'accord-. Quel meilleur que notre ministre actuel de l'Intérieur, j'ai nommé Manuel Valls. Manuel Valls a été recruté par Dominique Strauss-Kahn -le sioniste- et lui a fait comprendre les avantages qu'il y avait à favoriser ces criminels. Qui est DSK ? Un juifs sioniste, ancien Ministre des Finances qui donna à la "dette" française sa courbe exponentielle, courbe qui hypothèque l'avenir de nos enfants. Cet homme, cet hypocrite qui ne contrôle pas ses pulsions, se lève -selon ses propres dires- tous les matins en se demandant ce qu'il peut faire pour Israël. Et je le rappelle, il était Ministre français de l'économie et plombait pour des générations l'économie française. Elisez un sioniste ou un homme favorable au sionisme et vous ferez de la France, dans un délai plus ou moins long, un pays sous développé travaillant pour des êtres inintelligents mais rusés. [Or, si l'intelligence fait accepter un concept, la ruse berne celui qui accepte.]
  
Cependant, Alex Lubin, directeur du Centre pour l'étude et la recherche de l'Amérique à l'Université américaine de Beyrouth, a vivement  critiqué  ces accusations en écrivant le mois dernier dans The Nation, que:
« [...] La liberté académique signifie très peu quand il s'agit d'un contexte de ségrégation et d'apartheid. Le changement est venu du sud de Jim Crow nullement à travers le dialogue académique, mais par la protestation et, dans certains cas, à travers le boycott des institutions qui ont favorisé la ségrégation. Le changement s'est produit dans le système de l'apartheid en Afrique du Sud, non par le dialogue académique, mais par la protestation, de résistance et d'un boycott international. Ceux qui apprécions la liberté académique nous devons toujours lutter pour garantir les droits fondamentaux de l'homme pour rendre la vie universitaire possible ".
"La résolution de boycott vise à répondre à un cas de discrimination profonde contre les Palestiniens et est conforme à l'approbation préalable de l'ASA de positions antiracistes dans d'autres domaines", a déclaré Lubin en accepter la résolution. "La résolution n'est pas dirigé contre les Israéliens, les Juifs, ni contre tout individu; dans les faits, l'appui de l'ASA au boycott affirme son opposition à toutes les formes de discrimination raciale, y compris, mais non limitées à l'antisémitisme et l'islamophobie".

L'appel au Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël est venue des organisations de la société civile palestinienne en 2005 dans le but d'obtenir des droits humains pour les Palestiniens, l'autodétermination, et la liberté d'occupation, en utilisant des tactiques opérationnelles similaires à celles appliquées pour transformer l'apartheid en Afrique du Sud.
Le militant palestinien Omar Barghouti écrit dans The Nation que 2013 a été témoin de grands progrès dans le secteur académique de ce mouvement BDS:
« [...] Il y a quelques jours, au travers d'une lettre de soutien à l'ASA, le Département d'Etudes Ethniques de l'Université de Hawaï est devenu le premier département universitaire d'Occident soutenant le boycott universitaire d'Israël. En avril, l'Association d'Etudes Asiatiques Américains, soutenait le boycott universitaire d'Israël, la première Association Universitaire professionnelle des États-Unis qui l'a fait. Dans le même temps, le Syndicat d'Enseignants de l'Irlande réclama à l'unanimité que "ses membres rompent toute collaboration culturelle et universitaire avec l'État de l'apartheid d'Israël" et la Fédération des Etudiants de Langue Française de Belgique (FEF), représentant ses cent mille membres, a adopté "le gel de la collaboration de toutes les associations scientifiques universitaires avec des institutions académiques israéliennes." Cette année, les conseils d'étudiants de plusieurs universités américaines, entre-elles l'Université de Berkeley, en Californie, on aussi, appelé au désinvestissement des sociétés qui profitent de l'occupation israélienne.

Le texte intégral de la décision des Etats ASA:
  • Considérant que l'American Studies Association s'engage à la poursuite de la justice sociale, la lutte contre toutes les formes de racisme, y compris l'antisémitisme, la discrimination et la xénophobie, et la solidarité avec les peuples blessées aux États-Unis et dans le monde;
  • Considérant que les États-Unis jouent un rôle important en permettant l'occupation israélienne de la Palestine et l'expansion des colonies illégales et du Mur en violation du droit international, et de soutenir la discrimination systématique contre les Palestiniens, qui a produit un impact documenté et dévastateur sur le bien-être général, dans l'exercice des droits politiques et humains, la liberté de mouvement, et des possibilités d'éducation pour les Palestiniens;
  • Considérant qu'il n'existe pas de liberté académique effective ou réelle pour les étudiants et les universitaires palestiniens sous les conditions de l'occupation israélienne et que les institutions israéliennes d'enseignement supérieur font partie de la politique de l'Etat d'Israël qui viole les droits de l'homme et a un impact négatif dans les conditions de travail des universitaires et des étudiants palestiniens;
  • Considérant que l'American Studies Association est consciente que les universitaires et les étudiants israéliens critiquent les politiques de l'État d'Israël et soutiennent le mouvement international de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) se trouvent dans les conditions d'isolement et sous la menace de sanction ;
  • Considérant que l'American Studies Association s'engage à respecter les droits des étudiants et des chercheurs à poursuivre leurs études et recherches sans interférence, la répression excessive et la violence militaire par l'Etat, et de garder l'esprit de ses déclarations antérieures en faveur du droit des étudiants la liberté académique et intellectuelle et a la dissidence politique en tant que citoyens et  chercheurs;
  • Décide que l'American Studies Association (ASA) soutient et remplira avec honneur l'appel de la société civile palestinienne pour le boycott des institutions académiques israéliennes. Décide en outre que l'ASA soutient les droits protégés des étudiants et des universitaires du monde entier à participer à la recherche et le débat public sur Israël-Palestine et à l'appui du mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).

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