dimanche 23 mars 2014

Nazanin Armanian, La doctrine étrangère de Washington



Entretien avec la politologue Nazanin Armanian
"La doctrine étrangère de Washington consiste à fomenter des conflits en sous-main, il l'a fait en Libye, le Mali, la Syrie et l'Ukraine".


Ce "post" explique le modus opérandi des USA en Asie-Centrale -Afghanistan- et la possibilité qu'il se reproduise en Ukraine. Comme se fut le cas en Centre-Afrique, Mali, Libye, Syrie, [...]
J'aime à le dire et je vais le répéter: [IL n'y pas un conflit où l'Occident y est mêlé, qu'il n'en soit pas à l'origine]. Cela démontre, si nécessaire, les manipulations que nos gouvernements doivent exercer pour nous faire  avaler la pilule, du réel terrorisme d'état que cet Occident impose au reste du monde. Parfois je me demande même si nous sommes conscients que nous élisons de véritables criminels. Oui, mais l'autre camp fait pareil ! Comment pourrait-il faire autrement, face aux USA et a son allié (l'Europe) aux ordres qui ne recule pas devant aucune "manœuvre" présenté, évidemment comme un bien, pour déstabiliser tout concept qui n'agrée pas sa politique.

Cette politique d'influence, va-t-en-guerre, de destabilisation, de corruption a un coût, dont le dixième suffirait à éradiquer la pauvrette dans le monde...

21-03-2014

Les Etats-Unis, oriente sa politique  en fonction de ses intérêts, ce qui se passe actuellement dans le "Nid de frelon" ukrainien par ses «conseillers militaires» et les groupes d'extrême-droite, tels que ceux présents dans certains des ministères qui actuellement gouvernent à Kiev, selon le politologue espagnole-iranienne Nazanin Armanian. Ces groupes («Svoboda») jouent le même rôle, qui dans un autre contexte, les moudjahidin, du réseau d'Al-Qaïda ou des talibans. En outre, devant l'impopularité et le coût économique de nouvelles guerres, la doctrine étrangère d'Obama est basé sur “Leading from behind” («pilotage par l'arrière"). " C'est le première base de sa politique étrangère." C'est ainsi, explique Nazanin Armanian au moyen des pièces géopolitiques interposées (France, Arabie Saoudite, Qatar, Israël, la Turquie, l'Allemagne et la Pologne), comme les États-Unis ont agi dans les guerres impériales récentes: la Libye, le Mali, la Syrie et maintenant en Ukraine.

Q- Il y a-t-il des intérêts contradictoires entre les États-Unis et l'Union européenne concernant  l'Ukraine ? Si la réponse est oui, lequel des deux blocs s'est  finalement imposé ?
Ces intérêts divergents existent non seulement entre les Etats-Unis et l'Union européenne, mais aussi entre groupes de l'establishment américain (entre Obama et le Tea Party) et aussi entre les pays européens. Quant à l'Ukraine, tandis que Washington insiste pour imposer des sanctions économiques à la Russie pour le déploiement de troupes russes en Crimée et son annexion, les Européens clients du gaz russe ou ceux qui, reçoivent des millions de visiteurs russes chaque année, qui sont amplifiant le volume de leur activité avec les Slaves, ne sont pas disposés à aller au-delà un certain petit geste symbolique. Regardez, le britannique BP est le deuxième plus grand actionnaire de la compagnie pétrolière russe Rosneft, ou les Russes sont l'un des principaux acheteurs de maisons de luxe en Grande-Bretagne.

Une des raisons pour lesquelles Washington s'est mis dans ce "désordre" c'est justement la rébellion de l'UE devant ses derniers exploits militaires. Et prétend renforcer sa position dans la soumisse New Europe (Pologne, Roumanie, etc.) profitant du sentiment anti-russe de ces pays maintenant que la Vieille Europe, soumise dans une crise multidimensionnelle profonde, ne coopère pas; se souvient même que l'Allemagne a refusé de soutenir l'attaque contre l'Irak et la Syrie.

Mais la Russie n'est pas l'Iran, à qui l'on peut imposer des sanctions et quelles soient suivies  par les autres Etats du monde. Les sanctions que les Etats-Unis et l'UE vont imposer à la Russie ne l'affecteront de trop : le monde n'est pas l'USA + UE. La Russie est avec la Chine dans l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS ) et les pays importants en Asie centrale (tant qualité d'associés, qu'observateurs) et également dans les BRIC ( avec le Brésil, l'Inde, la Chine et l' Afrique du Sud ) ; en outre, la Russie et UE construisent le mega-gazoduc Nord Stream depuis la mer Baltique évitant l'Ukraine, et qui a un volume de chiffre d'affaires de 520 milliards de dollars en 2012, de fait, la Russie est le troisième partenaire commercial de l'UE après les États-Unis et la Chine. Les Européens sont les  titulaires de 75 % des investissements directs étrangers dans le pays ex-socialistes. Il est question d'un des piliers de l'économie globale, et pour les propres entreprises américaines, comme PepsiCo. Qui en 2010 a racheté la société Wimm-Bill-Dann, le leader de l'industrie alimentaire russe, les sanctions auraient un impact négatif sur sa propre économie.


Q- Vous avez écrit que l'Ukraine est «l'un des pays les plus stratégiques de la planète." Pourquoi?
L'importance de l'Ukraine, réside dans le fait qu'elle est la frontière vulnérable, et d'une grande profondeur stratégique, d'une grande puissance régionale et mondiale comme la Russie; de plus, elle faisait tampon entre les membres de l'OTAN et la Russie, et son éventuelle adhésion à l'Alliance suppose une menace directe à la sécurité nationale russe. D'un autre coté, Poutine -qui depuis l'Asie Centrale Asie centrale brise le siège que l'OTAN avait créé autour de son pays- a le soutien de la Chine pour jouer ses cartes face a un Obama et USA très affaiblis. Moscou peut admettre aujourd'hui que Kiev ne rejoigne pas la sphère d'influence russe, mais il ne fera pas si le gouvernement de Kiev est antirusse. (Voir : l'Ukraine et la grande offensive américaine contre la Russie). Une Ukraine pro-occidentale est une étape des les États-Unis pour prétendre isoler la Russie et chercher sa désintégration (voir : États-Unis et l'OTAN plan de démantèlement de la Fédération de Russie). Une idée mûri depuis 1918, que le mouvement appelé « prométhéisme » promu par le polonais maréchal Pilsudski a lancé pour "libérer les nationalités non-russes" du joug des Slaves. L'échec de l'OTAN en Asie centrale (de l'Afghanistan occupé) et l'approche des pays de "stan" à Moscou, et le rôle que la Russie exerce sur la scène mondiale (come son rôle dans la crise en Iran et en Syrie) a mis en péril les Américains "Néocons"* américains, qui voient l'empire s'évanouir.
*[Néoconservateur à majorité pro-israéliens]

Q-Vous signalez de multiples intérêts géopolitiques
L'Ukraine a été un des accès de la Russie à la Mer Noire. Et maintenant, qu'à Kiev gouvernent les pro-OTAN, Moscou a décidé de rester avec la Crimée, démontant la plupart des plans de l'Occident à "OTANiser" la mer Noire. Tout comme, pour les installations et infrastructures construites par la Russie en Ukraine où passent les principaux gazoducs de transport du gaz russe vers l'Europe. Un autre objectif du changement de gouvernement est d'empêcher la Russie de mettre en place la Communauté Economique Eurasienne, prévue pour 2015, dont le noyau était l'Ukraine. Et aussi, garder les forces russes de l'Ukraine pour contester les États-Unis dans d'autres zones d'influence. Comme, ouvrir le marché de l'Ukraine aux produits occidentaux, sachant que les produits ukrainiens ne peuvent pas rivaliser avec eux. Depuis l'Ukraine, Moscou a prolongé son littoral de la mer Noire, renforçait les liens avec plus de 4 millions orthodoxes, maintenait sa base militaire (y compris l'aéronautique), et accédait aux produits agricoles vastes et abondants. L'Ukraine pour la Russie était tout cela et plus. C'est une grande perte.

Q- Quel rôle ont joué les groupes d'extrême-droite-nazie avant et après la prise du pouvoir par l'opposition en Ukraine ? Y a-t-il eu financement et appui direct de ces groupes par l'Union européenne États-Unis ?
La publication d'une conversation enregistrée entre Urmas Paet, le ministre estonien des Affaires étrangères et Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, dans laquelle il était question que des franc-tireur isolés mélangés à la foule de Maydan et tiré sur les manifestants, étaient des opposants-eux-mêmes et non seulement des soupçons de la planification des émeutes commencées à Kiev, mais que cela pourrait être la pointe de l'iceberg de l'ingérence occidentale, leurs services secrets et les groupes néo nazis dans ce qui se passe dans ce pays, comme le dit Scott Rickard ancien agent de renseignement américain, qui révèle comment l'UE et des États-Unis ont passé des années intentant de déstabiliser le pays. Le souligne également dans ce sens, la confession de la Secrétaire d'État des États-Unis, Victoria Nuland, que depuis 1991, le pays a investi plus de 5 milliards de dollars en Ukraine, et non précisément pour aider les pauvres du pays.
Regardez, le gouvernement à Kiev que vient de reconnaître l'Ouest, comprend six ministres du partis néo-nazis "Svoboda" ("Liberté"). Ces forces jouent le même rôle que les forces semi-fascistes sous les noms de Moudjahidin, Al-Qaida et les Taliban, créé par les États-Unis et ses alliés justement pour déstabiliser les frontières méridionales de la Russie depuis l'Afghanistan, entre autres objectifs (voir: Afghanistan Pourquoi nous mentent-ils ?). La presse occidentale les appelle les «combattants de la liberté». L'OTAN s'en est servi pour raser le pays, en donnant l'impression de forces locales qui se battaient pour la "liberté", et non une odieuse puissance étrangère. Puis (une fois le travail accompli) l'Occident les a diabolisé les qualifiant de « terroristes», montrant leurs actes les plus odieux contre la population, et se présenter ensuite comme des sauveurs justifiant une «mission humanitaire», mais le véritable objectif était d'occuper militairement le cœur de l'Asie centrale. Il se peut que nous voyions les soldats angéliques de la paix, des Nations Unies en Ukraine, sous le commandement du Pentagone, ouvrant la voie aux Américains.

Q- Pouvons-nous réduire ce qui s'est passé en Ukraine à 20.000 personnes dans une place avec le soutien des États-Unis, l'Union européenne et de la télévision occidentale ? La vie était elle "Normale" ces jours là dans le reste de Kiev ?
Il est difficile d'imaginer que quelques 20.000 manifestants pacifiques ont pu renverser un gouvernement protégé par une puissance comme la Russie, à moins qu'une superpuissance ait pu effectuer un travail d'ingénierie politique, économique, religieuse (l'église ukrainienne demandait l'émancipation de la russe!) et militaire, auparavant. Sans doute, ils se sont trouvés devant le terreau du mécontentement de larges couches sociales, affectées par les politiques de Ianoukovitch et son incompétence. Pour les informations qui nous sont parvenues, les gens ont cessé le cours normale de leur vie. Il y a eu des raids sur les maisons de certains dirigeants politiques (comme le Parti communiste), les syndicats, etc, et l'administration est presque paralysée, ce qui signifie le retard dans les salaires, les pensions, les soins de santé, etc.

Q- Vous avez dit dans un article qu'en Libye et de la Syrie, les Etats-Unis ont agi de la même manière qu'en Ukraine. Nous trouvons-nous ici devant un modèle général d'intervention ?
“Leading from behind” (Diriger de l'arrière) est le nom qui a été nommé la politique de Barak Obama sur les conflits qui se présentent, en remplacement du leadership dans les agressions militaires. Il l'a fait en Libye, le Mali (où la France a fait le sale boulot), la Syrie (où il a commandé la Turquie, Israël, le Qatar et l'Arabie saoudite), et aujourd'hui en Ukraine sont la Pologne et l'Allemagne, qui mènent sa stratégie. La France pour des raisons d'amitié (communautarisme) contre un opposant à la politique d'Israël. Il s'agissait d'une partie de la tactique des États-Unis pour influencer la situation interne d'un pays donné : les opérations sous faux pavillon, les coups d'Etat, les attentats, les cyber-attaques, etc. Ce qui se passe maintenant, c'est que cela devient la première base de la politique étrangère de Washington. L'opinion publique américaine, inclus le Congrès et le Sénat, sont contre de nouvelles guerres. S'ils n'ont pas été pour le fait d'attaquer l'Iran ou la Syrie, penser à une confrontation belliqueuse avec la Russie est un grand mot. Cependant, comme nous l'avons vu avec des politiciens comme John McCain ou Victoria Nuland, des représentants de l'opposition et du gouvernement des États-Unis, exhibant l'appui de son pays aux «rebelles» dans la place Maydan, nous pouvons en déduire que «passifs», ils ne sont pas. Sous le couvert de «conseillers militaires» (par les accords que l'OTAN a signé avec le gouvernement d'alors "orange" de Kiev), et des groupes d'extrême-droite, le Pentagone cherche à canaliser les événements du pays, surtout maintenant que la Crimée s'est séparée de l'Ukraine.

Q. C'est une simplification de dire que l'Union européenne a agi sous la dictée et le désir expansion allemande à l'Est ? Quels sont les intérêts réels derrière l'intervention de l'UE en Ukraine ?
L'UE suit les directives de Washington. Allemagne, la grande puissance européenne, est harcelée par 287 bases militaires américaines sur son sol (Norvège trois et l'Espagne cinq), l'Allemagne a envoyé son chancelier Merkel s'entretenir avec Obama une douzaine de fois, pour coordonner leurs politiques en Europe et dans le monde, et ni le scandale US des écoutes d'Angela Merkel n'ont blessé la fierté allemande. La conversation filtrée de Nuland, lors son fameux appel téléphonique, dans laquelle elle déprécie l'Allemagne et insulte l'Europe pour ne pas avoir renversé le gouvernement de M. Ianoukovitch, montre qui dirige le spectacle en Ukraine. Pourtant, Berlin espère que la nouvelle situation de ce pays, soit en mesure d'élargir ses marchés, ou d'élargir son influence jusqu'à la mer Noire et l'accès au Moyen-Orient par voie terrestre à travers les Balkans, combler le vide qui laissent les États-Unis dans différentes parties du monde, bien que l'Europe soit affaiblie et fragmentée.

Q- Quel est le poids réel représenté des investissements américains en Ukraine au cours des dernières années ? Ont-ils eu impact sur le "coup d'état" (en  passant, partagez-vous cette qualification ?)
Il y-a-eu un coup d'Etat en règle. Forcer la destitution et la fuite du président, la prise du parlement et des médias sont des éléments faisant partie d'un coup d'Etat "classique". Seul le gouvernement américain a investi 5.000 millions de dollars dans divers secteurs de l'économie et de la société ukrainienne pour d'accroître son influence dans le pays, tandis que la Chambre de Commerce Americo-Ukrainienne prétendait à accroître ses investissements dans le secteur de l'énergie, médicaments, et l'agriculture, l'intérêt principal de Washington est d'affaiblir la Russie.

Q. La Crimée est un point essentiel pour la Russie ? Si oui, pourquoi ? Quel est le rôle de la Chine dans la région?
Il est tant essentiel qu'elle à osé la détacher de l'Ukraine, quelque chose que les États-Unis n'a pas osé avec le Kurdistan irakien. La Crimée pour la Russie signifie : Pouvoir étendre sa domination sur la mer Noire, ainsi que sur les exportateurs et les courtiers d'hydrocarbures dans la région, mettant en grande difficulté l'Ouest, qui de plus  cherchait à réduire sa dépendance énergétique de la Russie. Renforcer la base navale de Sébastopol, rupture de l'accord avec l'Ukraine en 1997 qui l'empêche de moderniser et agrandir les installations militaires qui sont de l'ère soviétique. Navires russes de cette base ont participé à la guerre en Géorgie et aussi en Syrie. Mais la séparation de la Crimée de l'Ukraine est préjudiciable dans la mesure où il permettrait l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Ou que, par les sanctions occidentales et l'inimitié avec l'Ukraine, la Crimée perde une partie de ses six millions de touristes et peut devenir un fardeau pour Moscou, après avoir investi des millions de dollars dans l'embellissement de ville de Soshi.

Q- Pensez-vous que le différend se règlera avec une répartition des zones géopolitiques, l'Ukraine aux États-Unis/Union européenne et la Crimée à la Russie ?
Ce conflit peut même aller plus loin et briser l'Ukraine en deux, au détriment de l'Occident: la partie occidentale qui serait intégré à l'UE est moins développée, tandis que le secteur industriel et les rives de la mer Noire resteraient sous l'influence russe. La "doctrine Medvedev" établit que le gouvernement russe a le devoir de protéger ses citoyens dans n'importe quelle partie du monde, et le fait que précédemment que des passeports russes aient été distribués aux compatriotes ukrainiens, permet d'entrer dans un scénario militaire, les conséquences sont imprévisibles pour la paix mondiale.

Q- Enfin, voyez-vous la possibilité d'un retour, à l'échelle mondiale, a un scénario similaire de la guerre froide ? Est-il possible que se configure bloc Russie-Chine qui fasse face aux Etats-Unis ?
Le "concept stratégique" de l'OTAN, marqué le sommet de l'OTAN en 2012, qui visait à contenir la Chine comme objectif, après avoir "apprivoisé" l'Iran et la Russie, préparait la voie à la Guerre Froide entre les puissances mondiales pour les ressources et zones d'influence. Cependant, deux ans après l'axe Russie-Chine se sent si fort qu'ils défient les États-Unis et l'UE. Aujourd'hui, Pékin a déclaré "illégales" les sanctions sur la Russie et a menacé d'exiger des États-Unis de payement de ses dettes si ne sont pas levées les sanctions contre la Russie. Il existe deux grands blocs où la Russie et la Chine coordonnent leurs politiques: l'Organisation de coopération de Shanghai et du BRICS.
En fait, une des raisons de provoquer la crise en Ukraine a été justement de mettre fin à la possibilité de s'intégrer à l'OCS. (L'Organisation de coopération de Shanghai) En Décembre dernier, Pékin a signé un accord avec Kiev, son partenaire stratégique, pour investir 8.000 millions de dollars dans le pays et accorder un prêt de 10 000 millions d'euros pour la location de trois millions d'hectares de terres ukrainiennes fertiles pour les 50 prochaines années tout en étudiant la demande de M. Iouchtchenko à rejoindre l'OCS. Comme si ces accords n'étaient pas suffisants pour inquiéter l'U.E. et les USA, les BRICS, tissent des liens avec cette terre de grandes réserves de gaz et de champs de céréales. La récente rencontre d'Obama avec le Dalaï Lama et l'attentat terroriste qui a fait 150 morts et blessés en Chine, peut-être par un groupe séparatiste ouïghour musulman, sont des signes de l'utilisation des questions ethno-religieuses pour faire pression sur Pékin.



Encore hier soir, vendredi 21 mars 2014, dans l'émission Ce Soir (ou jamais) de Fréderic Taddeï sur France2, qui portait sur la légalité des referendum et en particulier celui de la Crimée. J'ai trouvé qu'une fois de plus les intervenants, par peur ou autocensure, ont occultée le modus opérandi de l'Occident va-t-en-guerre, qui pousse au crime les oppositions inhérentes à tous les pays. 

Poutine à été décrié, mais pas un mot sur les six ministres issus du parti nazi du gouvernement de transition ukrainien, ni sur les implications occidentales, en sous main, dans ce conflit.

Je me souviens, la première information qui nous est parvenu en France: des manifestants pro-européens se révoltent à Kiev. Or si ces manifestants se révoltaient s'était contre le gouvernement ukrainien.

Quand à la définition des Peuples qui, parait-il, n'est pas suffisamment définie, il suffirait de se baser sur le parler et les us & coutumes, pour être fixé. Le problème n'est pas posé par la définition, mais, à tord ou a raison, de les avoir intégré dans un ensemble  plus vaste, qui ne les considère pas à leur juste valeur. [Du moins c'est ce qu'ils pensent ou c'est très souvent l'argument qu'ils donnent]. Quant a la Crimée et faisant abstraction de l'histoire ou de savoir si le référendum est légal ou non, j'aimerais connaitre qu'el est le dirigeant de cet Occident va-t-en-guerre qui accepterait que une influence antagoniste, pour ne pas dire néfaste, s'installe au "pas de sa porte" ? On a même entendu : "l'Europe aidera l'Ukraine à se relever ! Vanité la plus extrême. L'Europe n'arrive pas à soutenir ses propres nations...

Il est urgent que les citoyens comprennent que les Instances Internationales ou Européennes n'ont pas été créées pour le bien des citoyens. Ces instances obéissent à des directives du Nouvel Ordre Mondial. Et le modus operandi des USA, de l'Occident obéît à cet impératif.     

Comment est-il possible que tous ces personnages qui paraissent intelligents acceptent qu'il y ait dans la gestion des crises : deux poids, deux mesures ?
J'ai regretté que personne n'ait parlé de la Palestine. Où l'exemple de cet Occident hypocrite : nous saute à la figure. Voila donc un "État", [Protégé ; Armé ; Financé par cet Occident] qui à expulsé par la violence, qui terrorise, qui détruit l'habitat autochtone, a massacré et massacre le peuple originel, qui ne respecte rien, qui n'a pas de constitution, pas frontières, le contraire signifierait de les respecter, et là, personne ne trouve rien à redire ! Bien sur le débat ne portait pas sur la Palestine. Il reste cependant la référence en matière d'illégalité, de manquement au Droit International et aux Droits Humains les plus élémentaires.

J'avoue mon incompréhension. Pour avoir été en Crimée, je peux vous affirmer que la majeur partie de ses habitants n'avaient qu'un désir: retourner au sein de la Russie et la misère que l'on pouvait remarquer aurait fait se révolter la plupart d'entre-nous. Mais enfin, qui peut ignorer les motivations occidentales, tout le monde sait pourquoi que l'occident s'éprend à Poutine, non ? Je vais vous le dire: parce qu'il est l'empêcheur de tourner en rond et s'oppose au sein de l'ONU et du Conseil de Sécurité aux occidentaux, qu'il utilise le droit de VETO, et qu'il n'adhère pas à la politique israélienne, extrême offense pour les dirigeants cupides et illuminés que sont François Hollande et Laurent Fabius [pour des raisons communautaristes], et Obama par cupidité. [En effet, financé par les lobbys y compris juifs, il ne peut aller contre les intérêts de ses commanditaires] Tous ces êtres hypocrites qui auraient préféré Eltsine, l'ivrogne qui gouvernait la Russie..., en faisant siens les subsides de l'Europe, que le contribuable payait. Comme de bien entendu.

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