mardi 4 mars 2014

UKRAINE -La légitimité des gouvernements élus -



Les gouvernements élus sont-ils légitimes ? 
S'ils sont dans la sphère atlantique oui, y compris si leur gouvernance se réalise contre les intérêts du peuple. A contrario les gouvernements élus démocratiquement, ne sont pas à l'abri d'un soulèvement y compris "populaire", a fortiori lorsqu'ils sont fomentés par cet Occident qui se dit "démocratique".

C'est étrange qu'avec l'Ukraine, après l'Egypte, -pour ne citer que les plus récents- un gouvernement élu démocratiquement soit renversé, ou comme en Palestine, discrédité et enfin décompte ignoré et la population brutalisé. Qu'ont en commun ces gouvernements ? Ils ne mènent pas -directement ou indirectement- une politique pro israélienne et plus largement globalisante. Et comme derrière Israël il y a les USA... Qui suivant la déclaration de Georges Kennan, l'Amérique et les néoconservateurs (pro sionistes) se donnent les moyens de leur politique.

En Palestine où l'élection de la formation politico-religieuse Hamas se déroula incontestablement démocratiquement, fut contestée par cet Occident qui se dit démocratique. Bien entendu le prétexte employée n'a pu être l'illégitimité acquise par l'élection puisque le scrutin s'est déroulé avec la plus parfaite loyauté. C'est donc par la ruse que l'on à tenté de déstabiliser l'élection en accusant le Hamas de parti du terrorisme issu des Frères musulmans et tout le toutim...
Pourtant, il ne peut être reproché au Hamas aucun acte violent qui ne soit un fait de résistance. Je disais par la ruse pour le déstabiliser ! Mais c'est l'hypocrisie la plus acérée qui fut employée, puisque avec l'aide des USA et Israël que le pouvoir déchu, le Fatah, assassina ou emprisonna les élus et sympathisants du Hamas en Cisjordanie. Israël pouvait être satisfait, les palestiniens s'entretuaient. La duplicité occidentale ne s'est pas arrêté là, puisque cet Occident qui se dit démocratique (j'insiste fortement, sur: qui se dit démocratique) refusa le verdict des urnes et suspendit son aide au nouveau gouvernement légitime, élu sans contestation possible. La tartuferie ne s'arrêta pas là. Cet Occident que seuls les êtres stupides croient encore démocratique, ne reconnaissait comme seul représentant légal de la Palestine -malgré son échec à l'élection- Mahmoud Abbas issu du Fatah.

En Egypte, après le soulèvement populaire et la destitution du despote Moubarak la formation politique qui remporta les élections qui ont suivi fut les Frères musulmans et Mohamed Morsi élu Président de la République. On peut toujours épiloguer sur le fait délire un parti religieux, cependant Mohamed Morsi proposa un consensus pour former le gouvernement et proposé à l'opposition des postes ministériels. Mais comme manifestement le nouveau président, dont l'élection fut étroitement contrôlée, n'était pas la marionnette que les USA et Israël espéraient, il fut renversé par le coup d'État du 3 juillet 2013 organisé par l'armée, avec la complicité de la C.I.A., que les médias occidentaux attribuaient à un vaste mouvement populaire, soi-disant protestataire qui s'est très vite révélé comme étant une manipulation de plus. En effet les USA menaçaient de couper les subsides  qui bénéficiaient en grande partie à l'armée égyptienne, si...
[A ce sujet il faut dire que si l’Égypte bénéficiait de 260 millions de dollars annuels, Israël bénéficie lui de 3 milliards de dollars d'aide tous les ans]. Le contribuable américain paye ? Oui. Le calcul de l'AIPAC ou des autres lobbys juifs pro israéliens  est très simple et rentable. En finançant tout ou partie des campagnes électorales, ces lobbys ont un excellent retour sur investissements... Le système américain est tel que les élus restent prisonniers de leurs "mécènes". En France le financement étant contrôlé, la manipulation se réalise par le matraquage médiatique et les sondages, que seul les pasteurisés des méninges peuvent croire.


En Ukraine après l'élection de  Viktor Iouchtchenko avalisé par l'occident termina, lui, son mandant, malgré l'incapacité à résoudre les problèmes économiques et le mécontentement de la population. Il fut battu dès le premier tour dans l'élection qui suivit par 
Viktor Ianoukovytch l'actuel Président trop prés du pouvoir russe, au gout de cet Occident "démocratique", à été "destitué" suite aux affrontements sanglants de ces dernières semaines. Fallait-il attendre les prochaines élections ? Seuls les ukrainiens peuvent le dire. Mais la question reste posée: les violences sont-elles l'affaire des seuls ukrainiens ? Il n'y a pas eu là des -pousse au crime- pour faire basculer le pays dans le camp occidental et discréditer celui qui s'oppose, entre-autres à une intervention du Conseil de Sécurité en Syrie et en Iran ?

Ce post ne se veut pas un encart historique, sa seule prétention est vous faire méditer sur le comportement  occidental qui fomente des guerres et déstabilise les Etats.

Le pourquoi que l'occident à rejeté le Hamas parait clair: "Eliminer un obstacle qui s'oppose à la politique israélienne". Et les guerres néocoloniales dont nous sommes les témoins suivent sous une forme différente le même objectif: l'Irak, la Lybie, le Mali et aujourd'hui la Syrie. Eliminer un pouvoir islamique en Egypte, cule aussi de source. Islamisme assimilé par la propagande sioniste au terrorisme a été déterminant, désormais il suffit de prononcer le mot islamisme pour l'associer au terrorisme, et qui dit islamisme dit Musulmans, dit Arabes, les discréditer permet "d'affaiblir un pouvoir qui pourrait se révéler contraire aux intérêts d'Israël".
Au Mali, le néo-colonialisme poursuit son œuvre,  avec le soulèvement de populations, qualifiées d'islamistes. En Centre-Afrique, les médias annoncent le massacre des Musulmans par les Chrétien. Mais se gardent de donner toute l'information, ils ne disent pas que ces Chrétiens là sont des évangélistes, un mouvement qui a aujourd'hui une très grande influence politique aux USA et qui se basant sur la prophétie biblique, déclarent que les Juifs doivent se réunir en Israël et militent en ce sens.

L'Ukraine, [où les grandes-gueules incultes, françaises, américaines... accusent l'action Russe sans tenir compte de l'histoire, (parmi elles des juifs sionistes comme Bernard Heri Lévy -dont l'illumination ne fait plus illusion- ; le Jeune Gluckmann -tout aussi déloyal que son père- ; mais aussi Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères et sioniste ; François Hollande Président et sioniste), oublient les arguments employées pour l'obtention par les Juifs d'un territoire à l'ONU, ces êtres font référence à l'histoire que lors qu'elle leur convient, comme le font tous les nains intellectuels].  
L'Ukraine, disais-je, suit le même raisonnement: le gouvernement d'Ianoukovytch proche de la Russie, la Russie de Poutine qui tient tête à l'Occident, qui use de son veto au conseil de sécurité dans les résolutions contre la Syrie, l'Iran [...] qui condamnent la politique criminelle d'Israël. L'Ukraine présentait le double avantage: (après les émeutes savamment orchestrées) tenter d'y faire élire un fantoche et d'affaiblir l'influence de la Russie de Poutine.

Les experts s'accordent pour affirmer que la déstabilisation économique et politique mondiale n'est pas liée au conflit du Proche-Orient. Et dans un certain sens on peut le croire. Les Etats sont déstabilisées, des guerres sont fomentées, avec le label: économique, ethnique, religieux, parfois même dans un mixage de ces "ingrédients", mais tous ont deux responsables : soit les richesses de leur sous-sol, soit des intérêts sionistes à préserver. J'emploi le vocable sioniste plutôt qu'israélien parce que les enjeux dépassent le cadre du Proche-Orient, et derrière ces déstabilisations il y a l'intérêt supranational  des nouveau Maitres du Monde incarné par le Groupe Bilderberg où les chantres de la mondialisation tel que nous la vivons y ont le gite et le couvert.        

Ce que je crois, que tant que nous n'aurons pas trouvé de solution juste et durable au conflit israélo/palestinien ; tant que les USA seront soumis au dictant de l'argent, pour financer les élections ; tant que nos dirigeants économiques et politiques, journalistes, personnalités influentes, seront cooptés par le Bilderberg qui leur impose les décisions prises en cercle restreint. Que ces élites par leurs origines ou par cupidité s'empresseront d'exécuter et ne placeront pas la justice (la vraie) au pinacle de leurs illusions, la prédation des ces "élites" restera ce qu'elle est.




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