Haaretz 09-04-2014
La cécité
est ce qui permet aux
israéliens de se voir comme une démocratie,
alors que de fait vivent un régime ségrégationniste. (D'Apartheid)
A tous ces
Juifs tiraillés entre une fidélité malsaine et justice humaine.
Les travailleurs palestiniens
de Hébron au check-point de Tarqumiya.
Photo d'Emil Salman
Il ya deux semaines, a été élu l'ex
député de Kadima, Yohanan Plesner, président
de l'Institut israélien pour la
démocratie. Cet institut est une
organisation indépendante, non
politique ni partisane, selon se que est manifesté par
le site Internet. "L'union entre la politique et
l'université", le site révèle qu'a, l'égal de la
démocratie israélienne, ne s'occupe que de la scène à
l'intérieur de la Ligne verte.
Actuellement, bien sûr, en
tant que Juifs, si nous avions trouvé quelque chose qui nous distingue entant que démocrates, nous ne traînerions pas, depuis quarante-sept
ans, le contrôle de
la population étrangère. La distinction entre ce qui se passe à l'intérieur de la Ligne Verte et ce
qui se passe au-delà, est ce qui
nous permet d'accepter la
situation actuelle (appelé statu
quo), tandis que nous regardons dans le miroir et voyons un Etat démocratique. Nous reconnaissons que
nous sommes incapables de définir la
signification d'un Etat juif, mais
nous sommes sûrs de savoir ce qu'est
une démocratie.
Il
ne faudrait pas se voiler la face et comme le déclarait Hayo Meyer (juif
allemand emprisonné à Auschwitz par les nazis, aujourd'hui citoyen hollandais)
: "Israël est une démocratie pour
les Juifs et une dictature pour les autres". Et pour compléter cette
déclaration j'affirme que tous les juifs n'ont pas le même statut, comme par
exemple les Falachas (Juifs d'Ethiopie), entres-autres. Les Ashkénazes seraient
plus juifs que les autres juifs ?
Seul cette altération
qui divise l'esprit peut permettre aux israéliens de se perçoir comme démocrates vivant
dans l'unique démocratie au
Moyen-Orient, malgré le régime
d'apartheid qui pose question. Le Premier ministre
Benjamin Netanyahu a reconnu que la Knesset est juive, comme
l'est notre démocratie juive.
Mais si les Arabes sont des êtres humains, Israël ne peut pas
prétendre être une «démocratie» (Netanyahu utilise la même logique pour l'économie: si l'on soustrait les ultra-orthodoxes
et les Arabes vivant en Israël,
il n'y a pas, en effet, de pauvreté). Ce qui confirme ce que je viens d'écrire. Le fait que les Israéliens ont
internationalisé le statut-quo dans une narration de normalité, et ont
acheté le mensonge qu'ils se sont vendu, est un crime. Tel
que le disent les paroles du ministre de
la Défense Moshe (Bogie)
Ya'alon. Qui déclare: «c'est un
problème sans solution», ignorant le fait que "le problème" est vivant et respire.
Ces
hommes, Netanyahou ; Ya'lon ; Libermann [...] (les sionistes en général, comme
les nazis) n'ont humain que l'aspect, dans leur cerveau il y a l'ADN de la bête
sauvage, du criminel pathologique, du schizophrène de naissance. Cependant, le
plus grave n'est pas cet état de choses, mais leurs "collabo" qui
sous un air de parfaite santé, dissocient la réalité historique et se protègent
dans des chimères qu'ils confondent avec son exactitude.
Cette division permet l'existence de l'Institut israélien pour la démocratie. Depuis l'Institut s'est
compromis avec la démocratie, le seul
endroit où l'on peut trouver
son existence est sous terre. Si le
Président de l'Institut, était un
combattant pour la démocratie, se
verrait exposé à l'exclusion et à
la non légitimité. Depuis quelque temps, nous
assistons à la tentative de légiférer
contre des adversaires réels du régime dans le pays, y compris l'initiative d'octroi de
la citoyenneté démontrant la
loyauté à l'État (et, bien sûr, ils décident
de ce qui est exactement la loyauté)
et la loi Nakba
et de la loi sur les ONG, qui menace d'épuiser leurs
budgets et autres restrictions.
C'était
une des quatre recommandations de Theodore Herzl : "appauvrir les Arabes, les priver d'emploi pour les obliger à
quitter le pays". Finalement ces israéliens là, n'on aucune
intelligence propre, ils ne font que mettre en pratique la réflexion d'autres
hommes. Cet atavisme on le trouve aussi dans les arts, où les concepts éculés
sont mis en lumière et rendus rentables par la propagande.
L'Institut israélien pour la démocratie, cependant, prospère,
même sous le régime actuel. Bénéficie d'un statut de prestige dans la politique et le monde universitaire,
et les donations sont légitimes (protégées contre les serments de fidélité). Bien entendu: au lieu d'agir comme «Machsom Watch»
et B'Tselem, "par exemple, protégeant,
interrompant la routine, résistant jusqu'à
obtention de la démocratie, sont occupés tout simplement a éditer la réglementation de la Knesset qu'écrit,
Yariv Levin (Likoud). Dans l'état actuel de l'Institut non seulement c'est une feuille de vigne,
mais fonctionne comme une sorte de
sucette conçue pour
apaiser les bébés. Ses Membres, personnes sont des pacificateurs
simulateurs, fabricants d'illusions de
paix et de normalité, de l'illusion de la démocratie.
Le seul chef qui a lutté contre le statut-quo
a été le premier ministre Yitzhak Rabin, le rival idéologique de Netanyahu. Les
pourparlers de Rabin d'Oslo n'étaient pas seulement une initiative pour la paix avec les Palestiniens, c'était aussi une révolution paradigmatique: une tentative sérieuse de traiter les Arabes comme
des êtres humains. Et comme d'autres personnes dans l'histoire qui ont essayé de diriger une société dans son ensemble en dehors
d'un mauvais paradigme, l'a payé de sa vie.
Les
accords d'Oslo (avec certaines restrictions) auraient pu être bénéfiques pour
les deux communautés, s'il avait été mis en pratique par des hommes honnêtes
mais avec les sionistes cela devenait une farce. Ce que
les pourparlers n'ont jamais cessé d'être.
Il est important de reprendre
la coalition des Accords d'Oslo et ses partisans de
l'extérieur. On se souviendra de Rabin pour avoir voulu se référer aux membres arabes de la
Knesset, comme des voix légitime à
l'égalité des votes juifs. Il a refusé de participer
à un clin d'œil des Juifs
sur la tête des députés
arabes. Il n'est pas un hasard
que le parti Shas a été un partenaire (activement ou évitant un vote sur Oslo I) en ce moment historique,
avec lequel on peut marquer que la naissance politique de ce parti a coïncidé avec le
réveil des Palestiniens lors de
la première Intifada. Oslo
est la confluence de trois révolutions: celle des palestiniens, des Israéliens arabes et
des juifs à partir des pays arabes.
C'est aussi la tragédie
d'Oslo. La révolution n'est pas terminée. A été interrompu, et le traitement des Arabes reste le même, plus détérioré
encore. Comme Martin Luther
entendit qu'une ligne unit le noir des États-Unis
avec le noir d'Afrique du Sud, et que les premiers ne
seront pas libres jusqu'à ce que les
derniers le soient, il est important de tracer une ligne
entre les Arabes et les Palestiniens, les Arabes israéliens et les Juifs venus
de pays arabes.
Comme l'a dit le poète Shlomi Hatuka du groupe Ars poetica:
"Je n'ai
pas compris où les juifs Mizrahim
(Juifs d'Afrique du Nord et Moyen-Orient) finissent et où les Arabes
commencer". Le pouvoir accordé
au Shas implique la responsabilité historique lié à leur
identité politique. Il est possible que le destin des
Mizrahin soit plus en relation avec les Arabes que ce qu'ils pourraient
admettre, à partir du moment où ils sont tous
les victimes de l'«Etat démocratique des blancs
ashkénazes (Juifs
d'Europe septentrionale et centrale)."
C'est pourquoi inciter les pays
à se joindre au boycott extérieur n'est pas patriotique. Le vrai patriotisme serait notre boycott fait a nous mêmes. Cela ne signifie pas boycotter les colonies, mais chaque
personne a elle-même. Quelle est la valeur de nos réalisations scientifiques, notre créativité,
notre recherche universitaire? Quel est le goût de la
nourriture que nous mangeons et comment nous célébrons nos festivités si tout est infecté par
le virus de l'apartheid? Jusqu'à
ce que nous réveillons en tant
que société et revendiquons
de nouvelles significations au mot
démocratie, nous ne serons pas un peuple libre sur notre terre.
Tout
d'abord, ce n'est pas votre terre. Elle fut obtenue par le chantage et par le
mensonge. Et par un Nettoyage Ethnique. Ça c'est un point. Maintenant la
communauté arabe et juive sont si imprégnées de la terre de Palestine que des
concessions (de part et d'autre) vont devoir être faites.
Quand
à votre questionnement c'est très simple. Il suffirait, (comme il y en a très
peu, je vous l'accorde) pour les israéliens de bonne volonté, d'aller dire aux
différentes communautés juives des USA et France principalement, tous ces pays
où les juif pro sionistes sont élus à des postes, qu'ils détournent au bénéfice
du sionisme, leur dire qu'ils font fausse route, qu'ils se trompent, qu'ils
cautionnent de véritables assassins, que la référence que le sionisme fait à la
Shoah est une illusion, est une caricature d'Histoire, que la relation de la
Palestine avec le judaïsme, fut une déclaration mensongère du Consistoire
israélite, pendant l'assemblée
des Rabbins de France a Strasbourg en 1936. Et les quarante années de
fouilles (financés par les Rothschild) pour justifier cette décision ont été vaines
et rien ne permet d'affirmer aujourd'hui, une relation étroite des Juifs avec
la Palestine, hormis le fait qu'elle a été envahie et maltraité par eux, de
manière sporadique. Et aucun historien sérieux n'est capable d'affirmer que le
Temple fut érigé dans la Palestine actuelle.
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