lundi 28 avril 2014

Les Arabes sont-ils humains ? Se demande Caroline Landsman.



Haaretz 09-04-2014

La cécité est ce qui  permet aux israéliens  de se voir  comme une démocratie, alors que de fait vivent un régime ségrégationniste. (D'Apartheid)

A tous ces Juifs tiraillés entre une fidélité malsaine et justice humaine.


Les travailleurs palestiniens de Hébron au check-point de Tarqumiya.
Photo d'Emil Salman

Il ya deux semaines, a été élu l'ex député de Kadima, Yohanan Plesner, président de l'Institut israélien pour la démocratie. Cet institut est une organisation indépendante, non politique ni partisane, selon se que est manifesté par le site Internet. "L'union entre la politique et l'université", le site révèle qu'a, l'égal de la démocratie israélienne, ne s'occupe que de la scène à l'intérieur de la Ligne verte.
Actuellement, bien sûr, en tant que Juifs, si nous avions trouvé quelque chose qui nous distingue entant que démocrates, nous ne traînerions pas, depuis quarante-sept ans, le contrôle de la population étrangère. La distinction entre ce qui se passe à l'intérieur de la Ligne Verte et ce qui se passe au-delà, est ce qui nous permet d'accepter la situation actuelle (appelé statu quo), tandis que nous regardons dans le miroir et voyons un Etat démocratique. Nous reconnaissons que nous sommes incapables de définir la signification d'un Etat juif, mais nous sommes sûrs de savoir ce qu'est une démocratie.
Il ne faudrait pas se voiler la face et comme le déclarait Hayo Meyer (juif allemand emprisonné à Auschwitz par les nazis, aujourd'hui citoyen hollandais) : "Israël est une démocratie pour les Juifs et une dictature pour les autres". Et pour compléter cette déclaration j'affirme que tous les juifs n'ont pas le même statut, comme par exemple les Falachas (Juifs d'Ethiopie), entres-autres. Les Ashkénazes seraient plus juifs que les autres juifs ?   
Seul cette altération qui divise l'esprit peut permettre aux israéliens de se perçoir comme démocrates vivant dans l'unique démocratie au Moyen-Orient, malgré le régime d'apartheid qui pose question. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reconnu que la Knesset est juive, comme l'est notre démocratie juive. Mais si les Arabes sont des êtres humains, Israël ne peut pas prétendre être une «démocratie» (Netanyahu utilise la même logique pour l'économie: si l'on soustrait les ultra-orthodoxes et les Arabes vivant en Israël, il n'y a pas, en effet, de pauvreté). Ce qui confirme ce que je viens d'écrire. Le fait que les Israéliens ont internationalisé le statut-quo dans une narration de normalité, et ont acheté le mensonge qu'ils se sont vendu, est un crime. Tel que le disent les paroles du ministre de la Défense Moshe (Bogie) Ya'alon. Qui déclare: «c'est un problème sans solution», ignorant le fait que "le problème" est vivant et respire.
Ces hommes, Netanyahou ; Ya'lon ; Libermann [...] (les sionistes en général, comme les nazis) n'ont humain que l'aspect, dans leur cerveau il y a l'ADN de la bête sauvage, du criminel pathologique, du schizophrène de naissance. Cependant, le plus grave n'est pas cet état de choses, mais leurs "collabo" qui sous un air de parfaite santé, dissocient la réalité historique et se protègent dans des chimères qu'ils confondent avec son exactitude.  
Cette division permet l'existence de l'Institut israélien pour la démocratie. Depuis l'Institut s'est compromis avec la démocratie, le seul endroit où l'on peut trouver son existence est sous terre. Si le Président de l'Institut, était un combattant pour la démocratie, se verrait exposé à l'exclusion et à la non légitimité. Depuis quelque temps, nous assistons à la tentative de légiférer contre des adversaires réels du régime dans le pays, y compris l'initiative d'octroi de la citoyenneté démontrant la loyauté à l'État (et, bien sûr, ils décident de ce qui est exactement la loyauté) et la loi Nakba et de la loi sur les ONG, qui menace d'épuiser leurs budgets et autres restrictions.
C'était une des quatre recommandations de Theodore Herzl : "appauvrir les Arabes, les priver d'emploi pour les obliger à quitter le pays". Finalement ces israéliens là, n'on aucune intelligence propre, ils ne font que mettre en pratique la réflexion d'autres hommes. Cet atavisme on le trouve aussi dans les arts, où les concepts éculés sont mis en lumière et rendus rentables par la propagande. 
L'Institut israélien pour la démocratie, cependant, prospère, même sous le régime actuel. Bénéficie d'un statut de prestige dans la politique et le monde universitaire, et les donations sont légitimes (protégées contre les serments de fidélité). Bien entendu: au lieu d'agir comme «Machsom Watch» et B'Tselem, "par exemple, protégeant, interrompant la routine, résistant jusqu'à obtention de la démocratie, sont occupés tout simplement a éditer la réglementation de la Knesset qu'écrit, Yariv Levin (Likoud). Dans l'état actuel de l'Institut non seulement c'est une feuille de vigne, mais fonctionne comme une sorte de sucette conçue pour apaiser les bébés. Ses Membres, personnes sont des pacificateurs simulateurs, fabricants d'illusions de paix et de normalité, de l'illusion de la démocratie.

Le seul chef qui a lutté contre le statut-quo a été le premier ministre Yitzhak Rabin, le rival idéologique de Netanyahu. Les pourparlers de Rabin d'Oslo n'étaient pas seulement une initiative pour la paix avec les Palestiniens, c'était aussi une révolution paradigmatique: une tentative sérieuse de traiter les Arabes comme des êtres humains. Et comme d'autres personnes dans l'histoire qui ont essayé de diriger une société dans son ensemble en dehors d'un mauvais paradigme, l'a payé de sa vie.
Les accords d'Oslo (avec certaines restrictions) auraient pu être bénéfiques pour les deux communautés, s'il avait été mis en pratique par des hommes honnêtes mais avec les sionistes cela devenait une farce. Ce que les pourparlers n'ont jamais cessé d'être.  
Il est important de reprendre la coalition des Accords d'Oslo et ses partisans de l'extérieur. On se souviendra de Rabin pour avoir voulu se référer aux membres arabes de la Knesset, comme des voix légitime à l'égalité des votes juifs. Il a refusé de participer à un clin d'œil des Juifs sur la tête des députés arabes. Il n'est pas un hasard que le parti Shas a été un partenaire (activement ou évitant un vote sur Oslo I) en ce moment historique, avec lequel on peut marquer que la naissance politique de ce parti a coïncidé avec le réveil des Palestiniens lors de la première Intifada. Oslo est la confluence de trois révolutions: celle des palestiniens, des Israéliens arabes et des juifs à partir des pays arabes.
C'est aussi la tragédie d'Oslo. La révolution n'est pas terminée. A été interrompu, et le traitement des Arabes reste le même, plus détérioré encore. Comme Martin Luther entendit qu'une ligne unit le noir des États-Unis avec le noir d'Afrique du Sud, et que les premiers ne seront pas libres jusqu'à ce que les derniers le soient, il est important de tracer une ligne entre les Arabes et les Palestiniens, les Arabes israéliens et les Juifs venus de pays arabes.

Comme l'a dit le poète Shlomi Hatuka du groupe Ars poetica: "Je n'ai pas compris les juifs Mizrahim (Juifs d'Afrique du Nord et Moyen-Orient) finissent et où les Arabes commencer". Le pouvoir accordé au Shas implique la responsabilité historique lié à leur identité politique. Il est possible que le destin des Mizrahin soit plus en relation avec les Arabes que ce qu'ils pourraient admettre, à partir du moment où ils sont tous les victimes de l'«Etat démocratique des blancs ashkénazes (Juifs d'Europe septentrionale et centrale)."

C'est pourquoi inciter les pays à se joindre au boycott extérieur n'est pas patriotique. Le vrai patriotisme serait notre boycott fait a nous mêmes. Cela ne signifie pas boycotter les colonies, mais chaque personne a elle-même. Quelle est la valeur de nos réalisations scientifiques, notre créativité, notre recherche universitaire? Quel est le goût de la nourriture que nous mangeons et comment nous célébrons nos festivités si tout est infecté par le virus de l'apartheid? Jusqu'à ce que nous réveillons en tant que société et revendiquons de nouvelles significations au mot démocratie, nous ne serons pas un peuple libre sur notre terre.
Tout d'abord, ce n'est pas votre terre. Elle fut obtenue par le chantage et par le mensonge. Et par un Nettoyage Ethnique. Ça c'est un point. Maintenant la communauté arabe et juive sont si imprégnées de la terre de Palestine que des concessions (de part et d'autre) vont devoir être faites.

Quand à votre questionnement c'est très simple. Il suffirait, (comme il y en a très peu, je vous l'accorde) pour les israéliens de bonne volonté, d'aller dire aux différentes communautés juives des USA et France principalement, tous ces pays où les juif pro sionistes sont élus à des postes, qu'ils détournent au bénéfice du sionisme, leur dire qu'ils font fausse route, qu'ils se trompent, qu'ils cautionnent de véritables assassins, que la référence que le sionisme fait à la Shoah est une illusion, est une caricature d'Histoire, que la relation de la Palestine avec le judaïsme, fut une déclaration mensongère du Consistoire israélite, pendant l'assemblée des Rabbins de France a Strasbourg en 1936. Et les quarante années de fouilles (financés par les Rothschild) pour justifier cette décision ont été vaines et rien ne permet d'affirmer aujourd'hui, une relation étroite des Juifs avec la Palestine, hormis le fait qu'elle a été envahie et maltraité par eux, de manière sporadique. Et aucun historien sérieux n'est capable d'affirmer que le Temple fut érigé dans la Palestine actuelle.



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