vendredi 29 août 2014

Israël: un Etat canaille, nazi et génocidaire.



28-08-2014

"Les descendants de victimes de l'Holocauste sont entrain de transférer au monde, et de la pire façon, la frustration, l'indolence, qui habilita, en son temps, l'existence d'Auschwitz. Ces dommages aux valeurs humaines (qui incluent une "certaine" tolérance devant le massacre commis sous leurs yeux et en ​​leur nom) sont, entre autres, ceux qui rendent les crimes de l’État d'Israël en délits de Lèse humanité ».
Carlos Tobal, avocat argentin et écrivain d'origine juive.


Depuis le 8 juillet, en plein mondial de Football- Israël a commencé avec ce qu'il appelle avec son langage cynique l'opération "bord protecteur", un euphémisme utilisé pour désigner la phase actuelle du génocide mené pendant 70 ans contre peuple palestinien. Comme résultat de son action planifié pour tuer enfants, les femmes, personnes âgés et jeunes de la bande de Gaza, l'État d'Israël s'est rendu coupable des crimes odieux reproduisant ce qui a été entrepris par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces crimes sont la continuation de la purification ethnique et territoriale entamé par Israël depuis 1947, avec l'appui et le soutien des États-Unis, de l'Europe et la complicité d'autres États dans le monde. Pour comprendre les raisons de la brutalité d'Israël contre les Palestiniens et contre l'humanité est nécessaire de faire un bref compte rendu de ce qui s'est passé au cours des sept dernières années au Proche-Orient.



1. L'origine
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime nazi a persécuté divers peuples, dont les Juifs qui vivaient en Allemagne et d'autres pays d'Europe centrale et orientale. A la fin de la guerre en Europe surgit l'idée de créer un état pour la population juive qui avait survécu au nazisme, finalement se fut choisi la Palestine historiqueles Arabes y habitaient depuis au moins deux mille ans, territoire auquel les Juifs d'Europe arrivaient dès la fin du XIXe siècle, mais surtout au cours de la Seconde Guerre mondiale, fuyant les nazis. La Palestine avait été un protectorat britannique depuis 1917, après la disparition de l'Empire ottoman. Ce territoire comprenait l'actuel Israël, la bande de Gaza, la Cisjordanie, une partie du Plateau du Golan et le Royaume de Jordanie. La majorité des personnes étaient d'origine arabe, tandis que les Juifs ne représentaient que 10 pour cent de la population. Durant ces années, une immigration illégale de Juifs, en provenance d'Europe, s'est accrue en Palestine et ses groupes paramilitaires organisèrent des attaques terroristes contre les Arabes et même contre les Anglais, comme dans l'attaque contre le siège de l'administration britannique en 1946, dans lequel 92 personnes sont mortes. Suite à cette attaque, les Britanniques ont fin au Mandat [que leur avait confié la Société des Nations] et se sont retiré de la Palestine en mai 1948.

En 1947, les Nations Unies (ONU) a décidé de partager la Palestine et la création de deux États, l'un arabe et l'autre juif, avec Jérusalem sous contrôle international. Bien que la population juive fût minoritaire, l'ONU, faisant fi d'un de ses dogmes celui: "du droit des peuples à décider d'eux mêmes" a accordé un plus grand territoire (56%) au Juifs et alloué aux Arabes Palestiniens (44%) du territoire. A partir de ce moment, les dirigeants du naissant Etat d'Israël ont déclaré qu'ils occuperaient tout le territoire de la Palestine et jetteraient les Arabes dehors. Par exemple, le criminel Menahem Begin, chef de l'Irgoun (un groupe terroriste juif qui avait perpétré des massacres dans la région), affirma, après la résolution de l'ONU: "La terre d'Israël sera restauré au peuple d'Israël. Pour tout le monde. Et pour toujours ". Pendant ce temps, Chaim Weizmann , le premier président d'Israël et président du premier Congrès sioniste international de Bâle a déclaré: «Notre intention est d'établir une société pour que la Palestine soit aussi juive que l'Angleterre est anglaise ou que l'Amérique est américaine." Peu de temps avant la création de l’État d'Israël et le départ des Britanniques de la région, les groupes terroristes juifs ont commencé les massacres et l'expulsion des populations palestiniennes de ses territoires, le "nettoyage ethnique de la Palestine" a commencée. Ce nettoyage ethnique a été réalisée par une armée d'invasion (la Haganah embryon de la future armée israélienne et les milices terroristes, auteur des massacres que la Haganah n'aurait pas su justifier) contre les villageois non armés, qui ont été expulsés et massacrés, constituant le point de départ du génocide en Palestine et qui continue jusqu'à ce jour.

Israël s'est approprié de 80% de la terre palestinienne et ses habitants ont été forcés de fuir vers les pays limitrophes ou vers les territoires de Gaza et de Cisjordanie, occupés par l'Egypte et la Jordanie respectivement. Dans le Journal de Yosef Nahmani sont consignés les massacres contre les populations désarmés, perpétrés par des milices armées avec le concours de l'Etat d'Israël naissant. Ce dirigeant juif s'est demandé: «D'où émergeait une telle cruauté disproportionnée, à l'égal les nazis? (...) Il n'y a pas de façon plus humaine pour expulser les habitants, que cela? ".


2. De la guerre de 1967 a aujourd'hui
L'autre événement qui a renforcé le pouvoir criminel d'Israël au Moyen-Orient et a accentué les problèmes du peuple palestinien a s'est présenté en 1967, lors de la guerre des Six Jours (5-10 Juin). Cette confrontation, initié par l'attaque perfide d'Israël sur l’Égypte [l'aviation israélienne grâce aux renseignements satellitaires américains et en l'absence de déclaration de guerre, détruisit, au sol, l'aviation]  impliquant la Syrie, la Jordanie et l'Irak, terminé par une victoire militaire d'Israël, [grâce aussi, a une noria d'avions américains, qui depuis la Tchécoslovaquie a ravitaillé l'armée israélienne],  qui a conquis la péninsule du Sinaï, la bande de Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le plateau du Golan. A partir de cette année-là, Israël s'est converti en occupant de nature coloniale, qui soumet le peuple palestinien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie à une domination absolue sur tous les plans et transforme le territoire palestinien en une prison à ciel ouvert, où ses habitants supportent toutes les horreurs du colonialisme: les envahisseurs s'approprient des terres agricoles, les olivier millénaires sont incendiés ou détruits, ses eaux sont contrôlés par les colons juifs et leur l’État, assassinats de sang-froid de Palestiniens par l'armée et par les colons protégés par elle, ils ne peuvent pas circuler librement, même sur leurs propre territoire,  sont bombardés en permanence chaque au bon vouloir des dirigeants de l’État d'Israël, [pour des raisons apocryphes, parfois même pour des motifs électoraux] les maisons palestiniennes sont démolies et dans ces lieux de nouvelles vagues de colons juifs sont installés. À cet égard, entre 1967 et 2010 Israël a démoli 27.000 maisons palestiniennes, justifié au motif que ses habitants étaient des terroristes ou avaient des liens familiaux avec l'un d'eux.

L'objectif central d'Israël est de s'approprier les terres des Palestiniens avec la perspective expansionniste  du «Grand Israël». Alors, il cherche à expulser et tuer un maximum de palestiniens, qui ne les intéressent même plus comme force travail pas cher à exploiter. Sur la carte, vous pouvez voir comment Israël a volé la terre des Palestiniens dans les 65 dernières années, justifiant cette dépossession avec des arguments racistes, car il considère les Palestiniens comme des «cafards», «chiens» ou «bêtes» que doivent être exterminés.



Palestine d'hier à aujourd'hui 

La Cisjordanie a été peuplée par colonies illégales, qui ont réduit de Palestine en des bantoustans (similaire au système de l'apartheid en Afrique du Sud), absolument isolés traversés par des routes réservées exclusivement aux Juifs, ou sévèrement réglementées et fractionnées par plus de 750 check-points, soutenant une occupation militaire brutale. Pendant ce temps, la bande de Gaza est de fait, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, où une petite langue de terre de 350 kilomètres carrés mal-vivent 1.800.000 Palestiniens, dans région la plus densément peuplée de la planète, sans pouvoir quitter le territoire, dont les hôpitaux, les écoles, les universités, les mosquées, les terrains de football, les maisons sont bombardés chaque fois que les dirigeants sionistes d'Israël en ont envie. Dans la Bande de Gaza ne peut entrer ou sortir un seul produit sans autorisation d'Israël, (les dixième des denrées pessaires au minimum vital entre dans Gaza, les enfants souffrent de malnutrition et leur croissance est mise en cause et risquent des séquelles leur vie durant) qui construit un mur de l'apartheid (Mur de la honte comme celui de Cisjordanie) visant à séparer davantage les Palestiniens. Cela fait de Gaza un Ghetto comme celui Prague ou Varsovie, pendant la Seconde Guerre mondiale. A la différence radicale est que si les ghettos pendant la Seconde guerre mondiale ont duré peu d'années, celui de Gaza aura bientôt un demi-siècle d'existence.

3. La rébellion palestinienne y le génocide actuel
Depuis 70 ans les Palestiniens se rebellent contre le pouvoir d'Israël, qui est soutenu directement par les Etats-Unis, ce leur alloue 3,000 milliards de dollars annuellement en aide militaire, onze millions par jour. États-Unis est également coresponsable dans les crimes israéliens, dans la mesure où il le fournit en armes, l'encourage et veille à son impunité. Ce soutien a toujours encouragé les assassins israéliens qui ont massacré les Palestiniens, en utilisant des prétextes apocryphes, y compris la prétendue «légitime défense» quand ils sont les agresseurs et occupants des territoires palestiniens.

Malgré l'énorme pouvoir dont jouit l’État d'Israël et qui lui permet de massacrer impitoyablement les femmes et les enfants de Palestine, la population des territoires occupés s'est toujours rebellée contre les envahisseurs coloniaux. Dans cette lutte met en évidence la formation de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) dans les années 1960 qui ont préparé des groupes de résistance armée; a son actif deux Intifada (soulèvement populaire) dans les années 1980 et au début des années 2000; et plus récemment les actions défensives du Hamas contre les occupants, en particulier dans la bande de Gaza, qui se basée sur l'utilisation de roquettes artisanales de peu de puissance à en direction d'Israël, quelque chose qui relève plus du désespoir et de l'impuissance du colonisé, sans avoir la capacité de causer de grands dommages aux occupants sionistes.

Pour Israël ce genre de résistance devient le prétexte pour justifier ses crimes et matérialiser sa prétention de tuer ou d'expulser les Palestiniens de leurs terres ancestrales. Un des articles de la charte de l'ONU dit: "tout peuple soumis à l'oppression de l'occupant a droit de résister"  et c'est justement ce droit qu'Israël conteste aux palestiniens, et demande pour soi-disant lever le blocus leur désarmement. [Mais tout État a le droit d'être armé pour sa défense. Et s'est sur cette ambigüité, qui n'en est pas une, qu'Israël entent justifier ses massacres]  Par conséquent, ce qui se passe à Gaza n'est pas une guerre ou une confrontation militaire, mais simplement un massacre par Israël, qui utilise l'aviation, la marine et de l'armée de terre pour tuer sans discernement ainsi que de raser tout ce qui est sur ​​son chemin, que ce soit les hôpitaux, les écoles, les universités, les mosquées, les aqueducs, les centrales électriques... Parce que cette énorme machine à tuer, n'est pas confronté à une armée conventionnelle, ni a des bateaux ou des avions, pas même à une défense anti-aérienne, mais seulement quelques résistants qui tentent d'arrêter ce vil massacre. L'objectif est d'exterminer les Palestiniens, quelque chose d'admis par les dirigeants d'Israël et de ses idéologues internes et externes. Par exemple, un ancien commandant d'Israël soutient qu'il est question de "graver par le feu dans la conscience des Palestiniens le terrible pouvoir de l'armée israélienne", tandis qu'un gouvernant de ce même pays soutenait: "Comme des chiens de Pavlov..., [les Palestiniens] doivent comprendre que pour chaque roquette lancée, recevront de notre part une bombe d'une tonne".

Bien sûr, il ne manque pas de cynisme des porte-parole de l’État d'Israël, comme son ambassadeur aux États-Unis, qui a déclaré que l'armée de ce pays devrait recevoir le Prix Nobel de la Paix pour "lutter avec son inimaginable modération". Quelque chose de semblable, a dit son ambassadeur en Colombie, qui assure que "dans la bande de Gaza, il n'y a pas de crise humanitaire". Pour ces apologistes du crime, les centaines d'enfants, broyés, des dizaines de femmes assassinées, des milliers d'hommes écrasés, les bombardements avec des armes prohibées (comme le phosphore blanc, armes à fragmentation ou à radiation), la destruction des écoles avec les élèves et les enseignants dedans, démolition de l'infrastructure de base de la population... toutes sont des actions humanitaires et philanthropiques d'Israël. Hitler a dit la même chose à propos du ghetto de Varsovie et le camp d'extermination d'Auschwitz où il massacrait les Juifs.

Ce n'est pas par hasard, si le philosophe italien Gianni Vattimo a dit qu'«Israël est un État voyou; Israël est un état ​​fasciste nazi et, pire que Hitler".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire